"C dans l'air" mercredi 4 octobre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5
Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 4 octobre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 4 octobre 2023, Caroline Roux recevra : Jean Pisani-Ferry, économiste, professeur à Sciences Po et coauteur du rapport “Les incidences économiques de l'action pour le climat”.
Le projet de loi de Finances pour l’année 2024 a été présenté le 27 septembre, lors du Conseil des ministres. Il prévoit 16 milliards d'euros d'économies. D’après l’Élysée, c'est le "budget le plus vert de notre histoire". 7 milliards d’euros supplémentaires vont être débloqués l’année prochaine, pour les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique. "Un effort sans précédent", selon Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher. La somme totale dédiée à la planification écologique va donc passer de 33 milliards d’euros cette année, à 40 milliards d’euros l’année prochaine.
Le 22 mai dernier, les économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz ont remis un rapport sur "les incidences économiques de l’action pour le climat", à Elisabeth Borne sur les besoins de financement de la transition écologique. Ce rapport chiffre à 34 milliards par an en 2030 la part publique des dépenses nécessaires pour passer des énergies carbonées aux énergies décarbonées. Pour financer cette transition écologique et trouver les 66 milliards d’euros nécessaires annuellement (30 milliards d’argent public) en 2030, les auteurs de ce rapport préconisent par exemple la création d’un prélèvement "unique, non récurrent" sur les 10 % les plus riches. Selon Jean Pisani-Ferry, "cela revient à leur demander de donner 5 % de la valeur de leur patrimoine financier, une fois pour toutes, pour le climat". Mais cette proposition a été écartée.
Jean Pisani-Ferry reviendra sur le projet de budget 2024 qui devrait être débattu à l’Assemblée à partir du 17 octobre et sur les enjeux du financement de cette transition écologique.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.
Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales.
Georgina Wright, directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne.
Nicole Bacharan, politologue spécialiste des États-Unis.
Le thème de l'émission :
Si Joe Biden s’est employé hier lors d’une conférence téléphonique à rassurer les alliés sur la pérennité du soutien américain à Kiev, la décision samedi du Congrès américain d’exclure pour le moment une nouvelle aide financière à l'Ukraine pour éviter un "shutdown", suscite bien des interrogations. Les discussions budgétaires pour le moins chaotiques outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle et de montée en puissance d’un sentiment opposé à l’aide militaire à l’Ukraine dans les rangs républicains sont suivies de près sur le Vieux Continent alors que certaines chancelleries européennes remettent en question leur position.
Dernier exemple en date ? La Slovaquie, où le parti populiste Smer-SD a remporté dimanche le scrutin législatif. Dirigé par l'ancien Premier ministre Robert Fico, le mouvement a promis durant la campagne que le pays n'enverrait plus "une seule munition" à l'Ukraine et a appelé à de meilleures relations avec la Russie. Charger de former un nouveau gouvernement, Robert Fico pourrait ces prochains mois, selon les analystes, radicalement changer la politique étrangère de la Slovaquie pour la rapprocher de celle du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
La Hongrie, absente de la réunion organisée à Kiev lundi, réunissant les ministres des Affaires étrangères européens, continue, elle, son chantage en sabordant la politique commune européenne sur le financement de l'aide à l'Ukraine. Car en mai dernier, Kiev a inscrit sur une liste noire la banque hongroise OTP qui a toujours plus de deux millions de clients en Russie. Kiev l’accuse de sponsoriser la guerre menée par Moscou. Une mise au ban scandaleuse pour le gouvernement Orban, qui a fait usage de son droit de veto et le maintien malgré les appels répétés de Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, ces derniers jours. Résultat : l’aide militaire européenne d’une valeur de 500 millions d’euros est bloquée. Or, l’Ukraine a un besoin urgent de ce soutien. D’autant plus que les 6 milliards de dollars promis par les États-Unis ont été suspendus par le Congrès américain.
Autre retournement là aussi lourd de conséquence : celui de la Pologne. Et pour cause, depuis l'invasion russe en février 2022, Varsovie est l'un des principaux fournisseurs de matériel militaire des forces ukrainiennes. Mais il y a dix jours, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que son pays ne livrerait plus de nouvelles armes, se contentant d'assurer les livraisons convenues antérieurement après la crise ouverte en septembre sur les céréales entre les deux pays.
Dans ce contexte, le Kremlin a assuré lundi que la "lassitude" du soutien à l'Ukraine allait grandir chez les Occidentaux. Vladimir Poutine "se trompe" s'il parie sur la lassitude des Occidentaux, a répondu la Maison Blanche. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a lui appelé mardi les alliés à continuer d'armer Kiev pour permettre à l'Ukraine de "finir le travail".
Alors que la guerre en Ukraine s’installe dans la durée assiste-t-on aux premiers signes de "fatigue" dans le soutien occidental ?
Que se passe-t-il aux Etats-Unis ?
Pourquoi des pays d’Europe de l’Est remettent-ils en question leur position ?
L'unité européenne est-elle en train de se fissurer ?
Quelles conséquences sur le terrain pour l'armée ukrainienne en cas de diminution de l'aide américaine et internationale ?
Quelle est aujourd’hui la situation sur le front en Ukraine ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire