17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 23 novembre 2023, Caroline Roux reçoit Jean-François Gayraud, commissaire général de la Police nationale, spécialiste de criminalité organisée, auteur de “La Mafia et la Maison-Blanche".
Au lendemain des soixante ans de la mort de Kennedy, Jean-François Gayraud, commissaire général de la Police nationale, spécialiste de criminalité organisée, publie une enquête, fruit de dix ans de travail, sur les liens troubles entre la Maison-Blanche et la mafia. A travers cette enquête, il révèle la profondeur et l’enracinement de la mafia italo-américaine avec les dix derniers présidents américains.
L’emprise mafieuse sur la société américaine se situe entre 1920 et 1980 et un déclin s’est ensuite opéré. Mais pour Jean-François Gayraud, "ce déclin est relatif, la mafia italo-américaine n’est pas morte". Il décrit dans le détail les relations entre les présidents et la mafia.
Jean-François Gayraud reviendra sur les liens entre la mafia et les présidents des Etats-Unis.
À l’occasion du 60ème anniversaire de la mort de John Fitzgerald Kennedy, Au cœur de l’Histoire vous propose une série spéciale en 5 épisodes sur l’assassinat du 35ème président des Etats-Unis. Grâce aux archives exceptionnelles d’Europe 1, revivez les moments-clés de cet événement majeur du XXème siècle, grâce aux journalistes et aux témoins qui l’ont vécu.
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Dans ce premier épisode, Virginie Girod vous raconte l’assassinat du 22 novembre 1963. Jeune et charismatique, John Fitzgerald Kennedy incarne l’espoir d’un changement pour les États-Unis, minés par la ségrégation raciale et engagés dans la Guerre froide. Il accède à la Maison-Blanche en 1961, alors qu’il n’a que 44 ans. Conquête de l’espace, politique de conciliation avec l’URSS : "JFK" a de grands projets pour son pays.
C’est en vue de sa réélection à la présidentielle de 1964 que Kennedy se déplace au Texas en compagnie de sa femme, Jacqueline Kennedy. Historiquement républicain, le Texas est un État hostile à la politique du président démocrate.
À 12h30, alors que le couple présidentiel circule dans les rues de Dallas à bord d’une limousine décapotable, des coups de feu retentissent. John Fitzgerald Kennedy, touché à la gorge, reçoit une deuxième balle en pleine tête. Il s’effondre, couvert de sang.
C’est l’incompréhension. Le public ne sait pas encore si le président a été mortellement touché, et pour quelles raisons l’attentat a été commis. À l’ambassade des États-Unis à Paris, les Américains présents en sont persuadés : c’est à cause de sa politique antiségrégationniste qu’on a tiré sur le président.
Déjà, de nouvelles informations parviennent de Dallas : John Fitzgerald est déclaré mort à 13h. Mais le pays, sous le choc, ne reste que quelques minutes sans président. Comme le prévoit le protocole, Lyndon Johnson, le vice-président de Kennedy, prend immédiatement sa succession. Il prête serment dans l’avion Air Force One qui doit le ramener à Washington. À ses côtés se tient Jackie Kennedy, dont le tailleur est encore maculé du sang de son mari. Et une heure et demie après les coups de feu, la police de Dallas tient déjà un suspect. Son nom : Lee Harvey Oswald.
[2/5] "L'assassinat de JFK" - Hommages & succession
Écoutez le deuxième épisode de la série spéciale sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, à l’occasion du 60ème anniversaire de sa mort. Grâce aux archives exceptionnelles d’Europe 1, revivez les moments-clés de cet événement majeur du XXème siècle, grâce aux journalistes et aux témoins qui l’ont vécu.
Cela fait à peine deux heures que des coups feu ont résonné sur Dealey Plaza à Dallas. Les États-Unis ont déjà un nouveau président, Lyndon B. Johnson. Dans sa première déclaration officielle, l’ex-vice-président de Kennedy fait du jour des obsèques de Kennedy, le 25 novembre, un jour de deuil national. Des messages de condoléances du monde entier affluent à la Maison-Blanche. Nous sommes en pleine Guerre froide, mais même l’URSS témoigne son estime pour le président assassiné, présenté comme un éminent chef d’État américain. Le temps est aux hommages. D’abord placée à la Maison-Blanche, la dépouille de Kennedy est transportée jusque dans la rotonde du Capitole. Son cercueil est placé sur un catafalque, celui-là même qui avait soutenu le cercueil d’Abraham Lincoln, également assassiné. Malgré le froid de novembre, le public se presse pour rendre un dernier hommage à Kennedy.
Revivez la journée d’obsèques du président grâce aux archives d’époque. Présent sur place, le 25 novembre, Julien Besançon, journaliste à Europe 1, suit le cortège funèbre. Après une messe à la cathédrale Saint-Matthieu de Washington, la procession prend la direction du cimetière militaire d’Arlington. D’éminents chefs d’État, comme le général De Gaulle, ont fait le déplacement. Toute activité aux Etats-Unis a cessé : les magasins, bureaux et usines ont fermé.
Pendant ce temps, Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy, a lui-même été assassiné ! Il est enterré discrètement à Fort Worth, une petite ville du Texas. Le deuil officiel de JFK a pris fin, place à l’enquête.
[3/5] "L'assassinat de JFK" - Le temps de l'enquête
Écoutez le troisième épisode de la série spéciale sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, à l’occasion du 60ème anniversaire de sa mort. Grâce aux archives d’Europe 1, revivez les moments-clés de cet événement majeur du XXème siècle, au travers des journalistes et des témoins qui l’ont vécu.
John Fitzgerald Kennedy est assassiné le 22 novembre 1963. Les tirs qui l’atteignent à la gorge et à la tête retentissent à 12h30. Moins de deux heures plus tard, la police tient son principal suspect : Lee Harvey Oswald. Jeune homme de 24 ans, c’est un ancien Marine de l’armée américaine qu’il aurait quittée, séduit par l’idéal marxiste. Les enquêteurs retrouvent son fusil à lunette au 5ème étage du bâtiment d’où les coups de feu sont partis. Tout semble incriminer Oswald, mais ce dernier clame son innocence. Les journalistes mènent l’enquête de leur côté, et relèvent effectivement des incohérences. Il semble improbable qu’Oswald ait pu tirer avec précision à trois reprises en l’espace de cinq secondes, comme le soutient l’enquête officielle.
Le matin du 24 novembre 1963, à 11h20, Lee Harvey Oswald est escorté par la police. On doit le conduire à la prison de Dallas. L’impensable se produit alors : on tire sur Lee Harvey Oswald, à la sortie d’un commissariat ! Gravement blessé à l’abdomen, il ne survit pas à ses blessures. L’assassin d’Oswald s’appelle Jack Ruby, un mystérieux propriétaire de boîte de nuit à Dallas. Ruby avait-il un lien avec Lee Harvey Oswald ? Voulait-il le faire taire ?
L’enquête dépasse désormais le Texas. En reconstituant les déplacements d’Oswald, on s’aperçoit qu’il s’est rendu à la Nouvelle-Orléans et à Mexico, et qu’il y aurait rencontré des agents castristes et anti-castristes.
Pour faire toute la lumière sur cette affaire dont la façade d'apparente simplicité s’est effondrée, le président Lyndon Johnson lance une Commission d'enquête, le 29 novembre 1963. Il place à sa tête Earl Warren, le président de la Cour Suprême. La commission rend son rapport 10 mois plus tard. Sa conclusion est sans appel, un seul homme est coupable : Lee Harvey Oswald.
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