Inondations, sécheresse : nos maisons en danger ?
Pas d’amélioration météorologique pour le moment et des images impressionnantes. Dans le Pas-de-Calais, touché par des inondations historiques depuis lundi soir, l’eau continue de monter ce vendredi. Le département est toujours en vigilance rouge pour « crues » et « pluie-inondation » a annoncé Météo-France dans son bulletin quotidien.En conséquence, les établissements scolaires de quelque 200 communes sont fermés et les secours s’activent pour venir en aide aux sinistrés. Dans les zones critiques, les pompiers sont contraints de procéder à des évacuations en barque. Des solutions doivent être trouvées également pour mettre à l’abri les élevages d’animaux et dans les communes où l’eau courante n’est plus potable des distributions d’eau sont organisées. La solidarité s’organise mais beaucoup d’habitants sont épuisés alors que de nouvelles précipitations sont annoncées la semaine prochaine. Le ministre s’est également dit inquiet de la situation et a annoncé que l’état de catastrophe naturelle sera « annoncé mardi 14 novembre sur des dizaines de communes ».
Une déclaration attendue par les nombreux sinistrés des tempêtes Ciaran et Domingos. Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, les demandes d’indemnisation effectuées auprès des assureurs vont « se chiffrer en centaine de millions d’euros ». Une facture liée aux catastrophes climatiques qui ne cesse d’enfler ces dernières. Car aux sinistres liés aux tempêtes et inondations impressionnantes s’ajoute la sècheresse qui fait bouger les sols argileux fissurant les habitations. En France, plus d’une maison sur deux serait bâtie sur un sol sensible à la sécheresse, capable de mouvements de terrain.
En 2022, la facture totale de tous les évènements climatiques en 2022, a été de 10,6 milliards d’euros, dont 500 millions d’euros pour des dégâts liés à des inondations et 2,9 milliards d’euros à la sécheresse. Depuis 1980, le réchauffement a déjà coûté 95 milliards d’euros et le coût s’accélère. Sans adaptation profonde de la France aux conséquences du réchauffement, c’est le modèle même de mutualisation qui pourrait être mis en danger.
Une déclaration attendue par les nombreux sinistrés des tempêtes Ciaran et Domingos. Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, les demandes d’indemnisation effectuées auprès des assureurs vont « se chiffrer en centaine de millions d’euros ». Une facture liée aux catastrophes climatiques qui ne cesse d’enfler ces dernières. Car aux sinistres liés aux tempêtes et inondations impressionnantes s’ajoute la sècheresse qui fait bouger les sols argileux fissurant les habitations. En France, plus d’une maison sur deux serait bâtie sur un sol sensible à la sécheresse, capable de mouvements de terrain.
En 2022, la facture totale de tous les évènements climatiques en 2022, a été de 10,6 milliards d’euros, dont 500 millions d’euros pour des dégâts liés à des inondations et 2,9 milliards d’euros à la sécheresse. Depuis 1980, le réchauffement a déjà coûté 95 milliards d’euros et le coût s’accélère. Sans adaptation profonde de la France aux conséquences du réchauffement, c’est le modèle même de mutualisation qui pourrait être mis en danger.
Mais comment prévenir ces risques ?
Quelle est la situation dans le Pas-de-Calais ?
Comment se faire rembourser en cas de sinistre ?
A quelle indemnisation a-t-on droit ?
Inondations, sécheresse… Nos habitations sont-elles en danger ?
Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce vendredi 10 novembre 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.
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