Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 6 décembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
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17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Le thème de l'émission :
"Irresponsable" et "inacceptable". "Invité de RTL ce mercredi matin, Gérard Larcher, le 2ème personnage de l’État, s’en est vertement pris au leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. Le président du Sénat était interrogé sur le message posté sur X par l’ancien candidat à la présidentielle à l’encontre de la journaliste Ruth Elkrief. "Quelqu’un qui a des millions d’abonnés sur X et qui se comporte de cette manière. Qui en quelque sorte par sa parole crée un brasier qui peut enflammer, diviser, qui montre du doigt une de vos consœurs, on voit bien avec quelle allusion derrière, je dois dire que c’est inacceptable", a déclaré le président de la chambre haute.
Après un échange houleux entre Ruth Elkrief et Manuel Bompard, dimanche sur le plateau de LCI, Jean-Luc Mélenchon avait accusé la journaliste de "manipulatrice" dans un message au vitriol sur le réseau social X où il a affirmé que "si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne".
"Pour moi Jean-Luc Mélenchon s’est mis en dehors de l’arc républicain", a affirmé Gérard Larcher avant de répondre à la journaliste qui le relançait : "Vous lui dites quoi ce matin ? Tais-toi ?" "Oui, ferme ta gueule". Des propos aussitôt désavoués par le député Renaissance Sacha Houlié, pour qui "le président du Sénat ne devrait pas dire ça" et qui suscitent depuis ce matin une avalanche de réactions dans la classe politique.
Mais qu’en pensent les Français ?
Insultes, intimidations, propos injurieux... Depuis des semaines les élus de la nation semblent s'en donner à cœur joie durant les très houleux débats au Parlement mais aussi sur les réseaux sociaux ou dans les médias. Le dialogue semble de plus en plus impossible. Chacun avance dans son couloir, au risque de laisser surgir le spectre de la polarisation, dans une société déjà sous tension comme le montre depuis plusieurs semaines le drame de Crépol qui loin de réunir les Français les divise.
Hier encore, des révélations du Parisien ont déclenché une véritable polémique, le journal publiant des informations inédites sur l’enquête menée par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble. Des révélations qui ébranlent le récit fait par Marine Le Pen, Éric Zemmour, Marion Maréchal ou Jordan Bardella, qui avaient immédiatement dénoncé une "razzia" et une "expédition punitive", sur fond de haine raciale, par des jeunes de cités contre leurs homologues des villages. Si les circonstances précises autour de la mort du jeune Thomas ne sont pas encore complètement établies, les investigations des gendarmes montrent que "rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité" écrit le journal et qu’il pourrait s’agir d’une altercation qui a dégénéré, impliquant des individus qui, pour la plupart, participaient au bal. De plus, le tueur de Thomas n’est toujours pas identifié mais l’un des suspects porterait un nom "historiquement français". Dans un édito, le présentateur de CNews Pascal Praud a fustigé le "système", qui voudrait "réécrire" le drame qui a coûté la vie à Thomas à Crépol.
Alors la France, terre d’invectives ?
Pourquoi cette violence verbale dans le débat politique ?
Née aux Etats-Unis, l’augmentation de la conflictualité idéologique, qui a atteint son apogée sous Donald Trump et l'irruption de la notion de "post-vérité", a-t-elle gagné la France ?
Les réseaux sociaux sont-ils responsables d’une polarisation du débat ?
Enfin, des Etats-Unis à la France, comment la société s’imprègne-t-elle de l’imaginaire complotiste de QAnon ?
Les experts invités :
Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde.
Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP.
Dominique Reynie, directeur général de Fondapol, Fondation pour l’innovation politique.
Tristan Mendes France, maître de conférence associé à l’Université "Paris cité", membre de l’observatoire du conspirationnisme, co-animateur du podcast "complorama", sur Franceinfo.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 6 décembre 2023, Caroline Roux recevra : Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
Depuis que la trêve entre l’Etat hébreu et le Hamas a expiré, le 1er décembre, les incidents se multiplient entre les milices de l’"axe de la résistance" et l’Etat hébreu. Hier, Israël a d'ailleurs présenté ses excuses après la mort d’un soldat libanais à la frontière sud du pays à un poste militaire, après des tirs de Tsahal.
Selon Vanessa F. Newby, maîtresse de conférences à l’université de Leyde, et Chiara Ruffa, professeure des universités à Sciences Po Paris, la 'ligne bleue', créée par les Nations unies (ONU) en 2000 pour vérifier le retrait d’Israël du Liban du Sud, est l’une des lignes de fracture géopolitiques les plus dangereuses au monde. Un conflit est susceptible de s’y déclencher, qui pourrait embraser le Levant et l’ensemble de la région, entraînant l’Iran et potentiellement tout ou partie des grandes puissances". Le ministre de la Défense d’Israël Yoav Gallant a même affirmé que "ce que nous pouvons faire à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth".
Jean-Yves Le Drian est ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Le 7 juin dernier, il a été nommé par Emmanuel Macron, "représentant personnel", où il est chargé de contribuer à la formation d'un consensus politique au Liban pour l'élection d'un nouveau président de la République libanaise. De retour de Beyrouth, Jean-Yves Le Drian reviendra sur la fin de la trêve à Gaza depuis le 1ᵉʳ décembre alors que les incidents se multiplient au Liban
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