jeudi 18 janvier 2024

 






17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Philippe Dessertine, économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Audrey Goutard, grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions.

Vanessa Schneider, Grand reporter au Monde.

François de Singly, sociologue.


Le thème de l'émission :

C’est le nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 2023, 678 000 bébés ont vu le jour en France, soit une baisse de 6,6 % par rapport au dernier bilan de l’Insee. Les Françaises et Français font moins d’enfants 2010, mais la baisse de la natalité semble s’accélérer. Pour répondre à ce qu’il présente comme une "crise de la natalité", le chef de l’Etat a annoncé mardi soir la création d’un "congé de naissance" et un plan contre l’infertilité dans l’optique d’un "réarmement démographique" du pays. Deux mesures censées répondre au taux de fécondité hexagonal en berne (1,68 enfant par femme en 2023 contre 1,79 en 2022) et au "fléau" de l’infertilité qui touche plus de 3 millions de Français et de Françaises.

Mais l’intervention présidentielle, au ton martial et aux accents natalistes, a suscité interrogations, critiques, inquiétudes et malaise notamment au sein des féministes et de la gauche qui alertent sur le risque de réduire les femmes à un rôle procréatif. Elle a également été accusée de passer à côté des causes de cette baisse des naissances et d’occulter les véritables freins auxquels sont confrontés les potentiels futurs parents.

Alors pourquoi la natalité baisse-t-elle en France ? De quoi parle-t-on exactement ? Quelles sont les raisons de l’augmentation de l’infertilité chez les Françaises et les Français depuis cinquante ans ? Comment peut-on lutter contre ? Et pourquoi depuis 2015 la mortalité infantile est-elle en France supérieure à la moyenne européenne ? Enfin quels sont les enjeux derrière cette baisse de la fécondité ?

Ce phénomène de dénatalité, qui épargnait la France jusqu’à peu, touche depuis plusieurs années aussi nos voisins européens. Selon Eurostat, l’Union européenne a ainsi enregistré 4,1 millions de naissances en 2021, soit une diminution de 2,6 % par rapport à 2020. Le taux de fécondité moyen dans l’UE était de 1,53 enfant par femme en 2021, loin du seuil de renouvellement des générations, fixé à 2,1. Avec un taux de fécondité de 1,68 enfant par femme, la France reste donc plutôt bien positionnée par rapport aux autres pays européens, et notamment l'Italie où les chiffres montrent un vieillissement accéléré de la population. Avec moins de 400 000 naissances en 2022 et un taux de fécondité à 1,2 enfant par femme, le pays perd des habitants et le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni fait appel à l’immigration, promettant 450 000 titres de séjour sur trois ans, pour faire tourner l’économie.

Confronté également au vieillissement de sa population, le Danemark a, lui, choisi d'indexer l'âge de la retraite sur l'espérance de vie. De 68 ans actuellement, celui-ci reculera progressivement pour atteindre 74 ans pour les jeunes générations. En parallèle, tout un arsenal de mesures a été mis en place pour favoriser l'emploi des seniors. Il est par exemple interdit de demander leur âge aux candidats à l'embauche. Résultat : le taux d'emploi des 55 ans-64 ans est passé de 57 % en 2011 à 72,3 % en 2021.


17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 18 janvier 2024, Caroline Roux reçoit Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction de Point de Vue.

Une hospitalisation qui devrait durer entre dix et quinze jours. La princesse de Galles Kate Middleton est à l'hôpital à Londres depuis mardi 16 janvier, a annoncé mercredi le Palais de Kensington. En cause, "une intervention chirurgicale abdominale programmée" qui s'est déroulée "avec succès". Kensington ne s'est pas épanché sur la nature du traitement de la femme du prince héritier, refusant de donner la cause exacte de l'hospitalisation, rapporte le Guardian. Il a néanmoins été précisé qu'il ne s'agissait pas d'un cancer.

L'annonce de cette hospitalisation inquiète de l'autre côté de la Manche, d'autant plus qu'elle n'est pas arrivée seule. Le roi Charles III doit également être hospitalisé la semaine prochaine pour un problème de prostate "bénin", a annoncé Buckingham quelques heures après le communiqué de Kensington.

L'historien et chroniqueur royal Robert Hardman, déjà auteur d'une biographie très documentée sur la reine Elizabeth, a publié un livre sur le début de règne de Charles III. Un ouvrage riche en révélations sur les coulisses de la monarchie.

Adélaïde de Clermont-Tonnerre reviendra sur ces derniers évènements qui font réagir le royaume Uni.



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