2024 sera olympique à Paname, électorale aux États-Unis et en Europe, l’année internationale des camélidés – décrétée par la Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – et de tous les dangers.
Ça chauffe en Ukraine, au Moyen-Orient, en mer de Chine, chez nous aussi. La récente enquête Ipsos, « Fractures françaises », confirme la gravité des fractures et mécontentements. 64 % des Français estiment « qu’aujourd’hui on ne se sent plus chez soi comme avant », 69% que le système démocratique fonctionne mal, 82 % que le pays est en déclin (+7 points depuis 2022), 91 % que la société est violente, 82 % que le pays « a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre ». Obélix de la zizanie, Gégé fracasse les réveillons et générations : Falbala contre Bonemine. Les arguments s’effritent, les positions se durcissent, Macronix s’enferre. Splendeurs et misères des crises de nerf, pétitions, damnatio memoriae, grandes illusions et petites comédies françaises.
Nos meilleures années, Vanina, Les Valseuses, Vincent François Paul… et les autres, La Vie devant soi, c’était en 1974, il y a un demi-siècle, une éternité.
24 comme le nombre de chants de L’Iliade ou L’Odyssée, les préludes de Chopin et Debussy, les albums de Tintin. 2024, ce sera aussi le centenaire de Bibi Fricotin, Marcello Mastroianni, Marlon Brando, Lauren Bacall, Claude Sautet, Charles Aznavour, de l’Histoire de France de Jacques Bainville. C’est doux de revenir aux sources du passé… En 2024, les littéraires auront une pensée pour Louise Labé et Ronsard (1524), Joubert et Byron (1824), Michelet et la comtesse de Ségur (1874), Kafka et Anatole France (1924), sans oublier Marcel Pagnol (1974).
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