jeudi 4 janvier 2024

"C dans l'air" jeudi 4 janvier 2024

 


17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 4 janvier 2024, Caroline Roux reçoit Catherine Nay, journaliste politique, auteure de “Secrets de vie”.

Alors que l’approche d’un remaniement est dans l’air,
le nom de Sébastien Lecornu revient avec insistance. Le ministre des Armées, 38 ans, rentre d’un nouveau déplacement au Proche-Orient. Il s’est rendu sur un porte-hélicoptères français ancré dans le port égyptien où sont soignés des civils blessés de Gaza. Puis au Liban. Cette présence sur la scène internationale comme "homme de confiance de Macron", ces dernières semaines, n’est pas passée inaperçue en interne. Pour Catherine Nay"c’est une personnalité un peu moins affirmée, c’est pas quelqu’un qui envahit les médias, jusqu’ici c’est plutôt un taiseux, le président l’avait remarqué au moment des gilets jaunes quand il avait organisé le débat avec les maires après les gilets jaunes, il incarne les territoires".

72 % des Français estiment qu’un changement de Premier ministre et de gouvernement ne changerait rien au quinquennat d’Emmanuel Macron, selon un sondage Elabe pour BFMTV, publié hier.

Catherine Nay nous racontera la vie politique actuelle et reviendra sur les remaniements qui ont fait l’histoire.

17:45 "C dans l'air"

Le thème de l'émission : Inondations : que font les politiques ?







L’eau a une nouvelle fois tout envahi et des centaines d’évacuations de résidents ont encore eu lieu dans le Pas-de-Calais. Pour la troisième fois en moins de trois mois, des habitants ont dû quitter leur domicile le cœur lourd. Plus de 1300 logements ont été touchés par les crues dans le département, toujours placé en vigilance rouge. Les dégâts sont considérables et certains élus considèrent que la situation est pire qu’en novembre. Entreprises, restaurateurs, agriculteurs… Tout le monde est touché par cette nouvelle montée des eaux record.

Deuxième inondation pour certains, troisième pour d’autres, l’économie de toute la région est à l’arrêt. Certains sinistrés qui avaient déjà commencé des travaux de réparation vont devoir tout recommencer et ils se demandent comment ce scénario catastrophe a pu se reproduire. D’autres laissent exploser leur colère. Beaucoup se sentent bien seuls dans cette épreuve face pour le moment aux réponses vagues du gouvernement.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sont allés dans le Pas-de-Calais rencontrer une nouvelle fois des habitants sinistrés et ont promis que l’Etat sera présent "dans la durée" pour "réparer" les dégâts. Lors des précédentes inondations, un fond de soutien d’urgence de 50 millions d’euros avait été promis par l’Etat.

Insuffisant répondent de nombreux élus locaux à bout. L’un d’entre eux, Vincent Maquignon dont la maison a disparu sous les eaux, a accroché une banderole devant son domicile, sur laquelle il a écrit : "On veut vivre en sécurité. Maintenant, il faut agir, endiguer ou raser ce quartier. L'État, Capso [Communauté d'Agglomération du Pays de Saint-Omer, NDLR], SmageAa [Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion des eaux de l'Aa, NDLR] doivent agir et vite." "On se fout du monde", s’est de son côté indigné ce jeudi le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réclamant que les ministres "viennent s’installer avec armes et bagages, pas pour quelques heures mais pendant quelques jours pour régler les problèmes".

L'Etat est mis en cause. A-t-il un plan ?

 Pas seulement un plan de prévention des risques pour le département, mais une vision globale, nationale ? 

La réchauffement climatique commence à impacter la France. Comment s'adapter ? 

Sur le littoral c’est l'érosion côtière qui inquiètent de nombreux élus locaux et habitants. Quelle stratégie mettre en place ? 

Enfin pourquoi la loi Climat de 2021, dont l’un des objectifs est d’atteindre le "zéro artificialisation nette" (ZAN) des sols en 2050, déchire en ce moment les élus et l'Etat ? 

Le dispositif vise à lutter contre la bétonisation de nos territoires mais il fait l'objet d'une fronde menée depuis plusieurs mois par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez qui s'y oppose fermement. 

Quels sont les enjeux derrière cette loi ?


Les experts invités : 

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Nicolas Berrod, journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France.

Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement, professeur associé à Paris 1.

Audrey Goutard, grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire