jeudi 27 juin 2024

C dans l’air du 27 juin 2024

 

C dans l’air du 27 juin 2024 : les invités et le sommaire

C dans l'air du 27 juin 2024 : les invités et le sommaire

J-3 : une surprise est-elle encore possible ?

Il ne reste plus que trois jours de campagne avant le premier tour des législatives anticipées, prévu pour ce dimanche 30 juin. Les candidats intensifient leurs efforts, tandis que les états-majors réfléchissent aux stratégies à adopter pour le second tour, où de nombreuses triangulaires sont anticipées. Selon les études actuelles, plus de 100 triangulaires pourraient se produire, un chiffre significatif qui pourrait influencer les résultats du 7 juillet.





Dans ces situations, si un candidat du Rassemblement national est en position de gagner au second tour, le candidat arrivé en troisième devra décider de se désister ou non. 

À gauche, plusieurs leaders, comme Olivier Faure du Parti socialiste et Marine Tondelier de EELV, ont déjà exprimé leur intention de retirer leur candidat pour éviter une victoire de l’extrême droite le 7 juillet. François Hollande plaide pour un « désistement républicain » face au RN, tandis que Jean-Luc Mélenchon a exhorté les électeurs à ne pas voter pour l’extrême droite et a annoncé que LFI donnera des consignes de vote après le premier tour.

Dans le camp présidentiel et chez les LR, la question divise

Bien que de nombreux candidats risquent d’être éliminés ou de se retrouver en triangulaire, les partis refusent de donner une consigne générale de désistement avant le premier tour. Clément Beaune, une figure de l’aile gauche des macronistes, est l’un des rares à déclarer qu’il voterait pour LFI pour barrer la route au RN, alors que Gérald Darmanin préfère la position du « ni-ni » : ni Rassemblement national, ni LFI. François Bayrou, du MoDem, qualifie cette question de « piège » et refuse d’y répondre avant le premier tour, tout comme Édouard Philippe, qui attendra également après le premier tour pour se prononcer.

En attendant dimanche, la campagne se déroule dans une atmosphère très tendue, marquée par des insultes racistes et des agressions. Des plaintes ont été déposées à Besançon, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort et Bordeaux. Sur les réseaux sociaux, des personnalités comme les journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli ont dénoncé les messages racistes qu’ils reçoivent. Par ailleurs, une chanson aux propos xénophobes et racistes, intitulée « Je partirai pas », est devenue virale sur X, TikTok et YouTube, cumulant des millions de vues. SOS Racisme a annoncé porter plainte pour incitation à la haine et demande aux plateformes de retirer ces contenus, appelant les autorités à prendre des mesures immédiates contre les plateformes récalcitrantes et à sanctionner les auteurs.

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