lundi 17 juin 2024



Par 
Depuis l’annonce de la dissolution, pas un jour ne passe sans qu’on ait l’impression de vivre au rythme haletant d’une série politique. Les fictions se nourrissent de la réalité, mais celle-ci peut aussi être influencée par la fiction.



 « Il existe de plus en plus une articulation entre fiction et réalité, avec souvent une collaboration des institutions politiques à la fabrication des fictions ». Le Parti socialiste (PS) pour Baron noir, la DGSE pour Le Bureau des légendes ou l’armée pour Cœurs noirs« On ne le dit pas trop pour éviter qu’on parle de propagande. Mais c’est aussi une volonté de réalisme, car plus c’est réaliste, plus il y a de l’impact ».

Le coup de poker de Macron intervient alors que depuis le printemps la série La Fièvre, créée par l’un des coauteurs de Baron noir, a suscité de nombreuses réactions, non seulement chez les téléspectateurs et téléspectatrices, mais aussi dans les mondes politique et universitaire.

Dans une autre série (Game of Thrones) : « Winter is coming » (« l’hiver approche »). Que l’on peut entendre comme « l’extrême droite arrive au pouvoir » ou « la guerre civile commence ».     

La rencontre entre Bolloré et Ciotti, révélée par Le Monde, fait qu’on pourrait se croire dans La Fièvre.

Canal+ est détenue par Vincent Bolloré, dont les médias militent pour l’union de l’extrême droite et de la droite.

Place, donc, à La Dissolution, une série où toute ressemblance avec des personnages existants n’est pas forcément fortuite.








Le Coup de poker d'Amélie – extrait n° 16 | « Baron noir » saison 2. © Clip Universe

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire