samedi 20 juillet 2024

C DANS L'AIR 20 JUILLET

Sécurité : 


pas de trêve olympique !


Une panne informatique géante et déjà historique. De Sydney à Paris en passant par Tokyo, l'économie mondiale a tourné au ralenti ce vendredi 19 juillet. Des avions ont été cloués au sol, des trains britanniques annulés, des chaînes de télévision perturbées, le numéro d'appel d'urgence américain 911 était hors service, des services hospitaliers ont été affectés… De nombreux pays et villes de la planète ont connu des incidents en cascade. La raison ? Une mise à jour défectueuse, sur les systèmes d’exploitation Windows de Microsoft, d’une solution informatique du groupe américain de cybersécurité CrowdStrike


Comment expliquer ce bug de l’an 2024 ? 


Pourquoi un tel impact à l’échelle planétaire ? 

Si la situation revient progressivement à la normale ce samedi, pour nombre d’experts en cybersécurité, la pagaille mondiale provoquée par cette panne est surtout la preuve de la dépendance à certains géants de l'informatique.

 Une situation qui suscite le débat depuis 24 heures dans la classe politique. Le fondateur de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est ainsi inquiété de savoir que "Microsoft équipe des armes françaises et le ministère de la Défense". "Vous comprenez enfin ce que veut dire indépendance nationale et souveraineté ?", a-t-il écrit hier, avant d’ajouter : "tout va bien ?" Oui, tout va bien, lui a répondu en substance Sébastien Lecornu. Le ministre (démissionnaire) des Armées assure que "l’indépendance nationale n’est pas qu’une question de l’origine d’une technologie, mais de ce que l’on en fait".


Le Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) a de son côté fait savoir qu'il a lui aussi été victime de ce bug mais que les activités "ont repris normalement" à moins d’une semaine de la cérémonie d’ouverture. 

Dans la capitale, le compte à rebours est lancé. Le périmètre de protection antiterroriste a été activé ce jeudi aux abords de la Seine, restreignant fortement la circulation, et la présence de policiers et gendarmes se fait de plus en plus visible. Ils seront plusieurs dizaines de milliers au plus fort du déploiement, venus de toute la France mais aussi d’une quarantaine de pays partenaires pour sécuriser cet événement exceptionnel.


Pendant ce temps, quinze mois après les affrontements à Sainte-Soline, plusieurs milliers d'opposants aux mégabassines se mobilisent pour la "défense de l’eau". Après de premières manifestations dans la Vienne et dans les Deux-Sèvres ces derniers jours, les anti-bassines s'étaient donné rendez-vous ce samedi à La Rochelle en Charente-Maritime pour réclamer un "moratoire" sur la construction de retenues d'eau. Ils étaient plusieurs milliers à s’être rassemblés pour participer à cette marche qui se voulait pacifique. La manifestation, interdite par la préfecture, visait à démontrer que les cultures irriguées grâce aux bassines sont essentiellement vouées à l’exportation, selon les organisateurs. Mais le cortège, disloqué, à donné lieu en milieu de journée à des affrontements avec les forces de l'ordre. 







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