Présidentielle américaine :
Biden out,
l'heure de Kamala Harris ?
"Servir en tant que président a été le grand honneur de mon existence. Et, bien que mon intention était de briguer ma réélection, je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et de mon pays que je renonce et me focalise seulement sur l'accomplissement de mes devoirs pour le reste de mon mandat", a-t-il écrit.
Le locataire de la Maison blanche a finalement été vaincu par les doutes sur son acuité mentale et l'accumulation des voix d'élus lui demandant de passer le flambeau.
Dans son camp, les réactions se sont multipliées pour saluer sa décision. L'ancien président américain Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président, a salué dans un communiqué "l'un des présidents américains les plus importants, ainsi qu'un ami et un partenaire cher pour moi. Aujourd'hui, on nous a également rappelé – encore une fois – qu'il est un patriote du plus haut niveau". Barack Obama n'a toutefois pas mentionné le nom de la vice-présidente, Kamala Harris. Cette dernière, qui compte bien être investie, est plébiscitée dans son camp. Dans les heures qui ont suivi l'annonce de Biden, la vice-présidente a reçu le soutien appuyé de Bill et Hillary Clinton et d'une multitude d'élus, progressistes comme modérés. Autre bonne nouvelle pour la prétendante, les financement affluent de nouveau en masse pour soutenir une candidature démocrate. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unifier le Parti démocrate et – unir notre nation – pour battre Donald Trump", a écrit Kamala Harris sur X.
Donald Trump, le candidat républicain, tenait samedi dernier son premier meeting électoral depuis la tentative d’assassinat contre lui. Et il n'a pas retenu ses coups, qualifiant sa potentielle rivale de "cinglée". Dans l’État clef du Michigan, l’ex-président a cultivé son image de miraculé en affirmant : "J’ai pris une balle pour la démocratie". Il a promis un "raz-de-marée" républicain en novembre prochain.
Épaulé par son colistier J.D. Vance, originaire de l'État voisin de l'Ohio, et qui se présente comme un porte-voix de l'Amérique déclassée.
S'il se montre confiant, les premières inquiétudes se font jour dans son camp. Les premiers sondages montrent une Kamala Harris qui résiste mieux que Joe Biden. Face à elle, tout le camp républicain se met en ordre de marche. De nombreux clips vidéos ciblant la démocrate ont été publiés hier soir et et inondent internet et les télévisions.
Le parti républicain séduit de plus en plus dans la communauté hispanique de Floride. Les motivations du vote sont diverses. Certains reconnaissent en Donald Trump le businessman qui assurera la prospérité économique, d'autres, sont séduits par ses positions anti-immigration. Une équipe de C dans l'air s'est rendue sur place.
La candidature de Kamala Harris rebat-elle les cartes de l'élection ?
Le statut de miraculé de Donald Trump sera-t-il décisif dans le scrutin ?
Qui sont les électeurs nouvellement séduits par Trump ?
La candidature de Kamala Harris peut-elle rebattre les cartes de l'élection présidentielle américaine ?
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