La moitié vide du verre donne pourtant à voir le reflet du pari insensé d’Emmanuel Macron. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale au moment où sa base électorale était le plus basse, et son camp a subi les conséquences politiques de son échec. La courbe donne le vertige : le Palais-Bourbon comptait 351 député·es macronistes en 2017, puis 250 en 2022. Ils ne sont plus que 150 à l’issue de ces élections législatives anticipées . La coalition centrale doit une centaine de ses victoires aux désistements des candidat·es de gauche arrivé·es deuxièmes ou troisièmes...
Le président de la République est jugé coupable d’avoir jeté ses troupes dans ce bourbier.
« Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie mais j’ai refusé de la subir », a lancé Gabriel Attal depuis Matignon. Quelques minutes plus tôt, Édouard Philippe (Fantomas) n’a pas été plus tendre : « La décision de dissoudre l’Assemblée nationale, qui devait être un moment de clarification, a au contraire conduit à une grande indétermination. Je le regrette mais je n’en suis pas surpris.
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