« Lorsque nous avons commencé, nous étions à peu près sur 150, 200 produits. Nous sommes montés pratiquement à 6 000 produits. Ce qui augmente le coût. Plus on augmente le nombre de produits, plus cela coûte cher à tout le monde et l'on arrive à la limite financière de tout un chacun ». Robert Parfait rappelle qu'en matière de prix, l'Insee trouve un différentiel de 40% avec l'Hexagone, s'agissant singulièrement de l'alimentaire. « Nous étions en train de travailler sur un grand nombre de produits, pour lesquels il y aurait en moyenne entre 25 et 15% de réduction », indique le chef d'entreprise. « Ainsi, un produit qui coûte ici 40% plus cher ne coûterait, en enlevant 25, plus que 15% plus cher. Mais nous ne pouvons pas faire cela sur tous les produits. Personne ne pourra suivre, c'est beaucoup trop ». Qu'en pense Rodrigue Petitot, leader du Rpprac ? « Nous sommes arrivés au bout de ce que nous pouvions faire », déclare-t-il. « Nous avons mené la discussion à son maximum. Nous avons essayé de démêler chaque nœud au mieux. Nous avons fait des concessions, là où nous pouvions en faire. Forcément, nous sommes tombés sur deux points où nous n'avons pas trouvé d'accord ».
Qu'à cela ne tienne ! Rodrigue Petitot n'entend pas céder.
début, nous avons parlé de tout l'alimentaire. Et ce sera tout l'alimentaire. La Martinique a besoin d'un vrai changement. Cela fait longtemps que le peuple attend. Nous ne pouvons pas nous permettre une fois encore de lui promettre des petits changements sur un temps court ».
Le président du Rpprac se félicite néanmoins de l'action de la Collectivité territoriale. « Je serai franc et direct. Nos élus se sont donnés à 200%, la CTM s'est donnée à 1000%. Aujourd'hui, il reste à la grande distribution de comprendre que nous ne ferons pas l'impasse sur tout l'alimentaire ».
« Le R » montre, à son tour, sa déception face à l'absence d'accord. « Néanmoins nous allons continuer à rester mobilisés, déterminés. Nous allons mener le combat jusqu'au bout. Nous ne pouvons pas arrêter, nous sommes allés trop loin ». L'homme au polo rouge ne veut pas parler d'échec. « Il y avait 26 points, on est tombé d'accord sur 24 points. Pratiquement tous les responsables étaient présents à la table ronde, même si c'est vrai qu'il manquait les grossistes, et on a avancé ».
Comment désormais parvenir à un accord ? « Peut-être qu'il faudrait que l'État en personne soit là pour réussir à finaliser cet accord », souligne « Le R », qui aujourd'hui réclame la venue en Martinique d'un ou de plusieurs ministres pour prendre en main ce dossier. « Même si nos élus, le préfet essaient de faire le maximum, il y a des engagements qui ne peuvent être pris que par ces personnes. »
« Nous allons mener le combat jusqu'au bout »
« Monsieur Letchimy se donne jusqu'à mardi pour obtenir, peut-être, un éventuel changement d'avis des diverses parties mais, nous, nous savons que nous ne changerons pas d'avis. Dès le début, nous avons parlé de tout l'alimentaire. Et ce sera tout l'alimentaire. La Martinique a besoin d'un vrai changement. Cela fait longtemps que le peuple attend. Nous ne pouvons pas nous permettre une fois encore de lui promettre des petits changements sur un temps court ».
Le président du Rpprac se félicite néanmoins de l'action de la Collectivité territoriale. « Je serai franc et direct. Nos élus se sont donnés à 200%, la CTM s'est donnée à 1000%. Aujourd'hui, il reste à la grande distribution de comprendre que nous ne ferons pas l'impasse sur tout l'alimentaire ».
« Le R » montre, à son tour, sa déception face à l'absence d'accord. « Néanmoins nous allons continuer à rester mobilisés, déterminés. Nous allons mener le combat jusqu'au bout. Nous ne pouvons pas arrêter, nous sommes allés trop loin ». L'homme au polo rouge ne veut pas parler d'échec. « Il y avait 26 points, on est tombé d'accord sur 24 points. Pratiquement tous les responsables étaient présents à la table ronde, même si c'est vrai qu'il manquait les grossistes, et on a avancé ».
Comment désormais parvenir à un accord ? « Peut-être qu'il faudrait que l'État en personne soit là pour réussir à finaliser cet accord », souligne « Le R », qui aujourd'hui réclame la venue en Martinique d'un ou de plusieurs ministres pour prendre en main ce dossier. « Même si nos élus, le préfet essaient de faire le maximum, il y a des engagements qui ne peuvent être pris que par ces personnes. »
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