lundi 4 novembre 2024

C DANS L'AIR 4 NOVEMBRE

 Élection présidentielle américaine :

 J-1 




Après des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. 

Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? 

Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? 


À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. 


Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.


La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.


De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. 


Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures.


Nous en parlerons dans #cdanslair à 17.45 sur France 5. Retrouvez la présentation des experts de ce soir sur notre site. Vous pouvez dès maintenant nous poser vos questions en commentaire !

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