vendredi 29 novembre 2024

CHEZ POL 29 NOVEMBRE

 

Tête courbée pour ne pas se faire virer

Bonjour, nous sommes le 29 novembre et c'est le bon jour pour des accommodements raisonnables.

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Barnier - Le Pen, le duo de cette fin d'année




 l’actuel chef du gouvernement vient de déclarer   Le «PM» a ainsi annoncé dans le Figaro hier le gel des taxes sur l’électricitéune réduction des soins pris en charge par l’AME



La maitresse des horloges



Les blues brothers 2.



Mieux vaut en rire qu'en pleurer

Heureusement, il nous reste l'humour :

Captures d'écran via @damienmaudt/X

Tout le monde a craquééééé

La scène illustre parfaitement le niveau de tension atteint hier lors de l'examen de la niche parlementaire de LFI, et plus largement dans la politique française depuis la nomination du gouvernement Barnier - même si tout était trèèèès loin du calme et de la mesure depuis bien longtemps. Il restait 1h30 avant le gong de minuit et l'échec de l'abrogation de la réforme des retraites, après une journée entière d'obstruction du «socle commun» et sa dénonciation par le NFP et le RN - ce qui a, en cascade, suscité une avalanche de mails et parfois de menaces sur les députés du camp Barnier, dont les amendements et votes (déjà publics) ont été affichés par leurs opposants. Tout était donc réuni pour que ça pète. Et cela n'a pas raté : à 22h30 et quelques, le député MoDem Nicolas Turquois a dû être exfiltré de l'hémicycle par ses collègues mais aussi les huissiers de l'Assemblée (qu'il a tenté de repousser) car il venait, lors d'une suspension de séance, de s'approcher d'un élu PS «rouge de rage en le pointant du doigt d’un air menaçant à quelques centimètres de son visage», rapporte le Figaro. Il lui reprochait des «menaces» contre «sa famille». La bagarre est évitée de peu par son président de groupe, Marc Fesneau, mais les Insoumis Antoine Léaument et Thomas Portes exigent qu'il «sorte» de l'hémicycle. Nouveau coup de chaud de Turquois, qui finit donc par être évacué. Et Léaument de s'estimer heureux, à la reprise des débats, de ne pas s'être «pris une beigne». Fesneau a ensuite assez mollement déploré l'attitude de son député. Et cette quasi-baston, digne des scènes venues de Parlements ~exotiques~ que l'on croit inimaginables chez nous, suscite de la part de la coalition au pouvoir des réactions bien moins outrées que lorsque (au hasard) des Insoumis sont mis en cause pour leur «violence» ou leur «attitude menaçante», sans qu'ils n'aillent jamais aussi près de l'agression physique. Tout cela a pourtant bien choqué les députés, un élu EPR nous confiant après coup, tout en sous-entendus bien appuyés : «Tout le monde était chaud. Mais moi je bois des diabolos menthe...» Et un Insoumis d’indiquer que Turquois «n'est pas venu s'excuser car pas en état», ajoutant que le centriste avait eu «le coude lourd». Ce matin, le centriste a, sur BFMTV, expliqué avoir «pété un câble». Mais sans pour autant s'excuser et en rejetant la faute sur les insoumis... 



On termine avec notre jeu du jour. Avant de l'appeler Emmanuel Grégoire dans un formidable lapsus, qu'a offert Anne Hidalgo à Rémi Féraud, candidat à sa succession pour le poste de maire de Paris ?

• Un couteau
• Une écharpe
• Une place de parking
• Une pièce porte-bonheur
• Une photo de Bertrand Delanoë
• Une biographie de Jacques Chirac

Absolument !

Hidalgo a bien offert à Féraud une écharpe aux différentes nuances de vert. Celle-là même qu’elle arborait durant sa campagne de 2020. «Tu n’es pas obligé de la porter mais garde-la comme un talisman, commence l’ancienne candidate à la présidentielle en tendant le vêtement. C’était mon écharpe totem.»

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