Réouverture de Notre-Dame de Paris : Emmanuel Macron fait son seul en Cène
Le Président, qui a donné l’impulsion pour une reconstruction rapide de la cathédrale, va visiter en avant-première et en direct à la télévision l’édifice vendredi 29 novembre. Une propension à trop tirer la couverture à lui ?
Que le chef de l’Etat bombe pour l’occasion un minimum le torse, sur l’air de «tout ça c’est quand même grâce à moi», est de bonne guerre. Qu’il cherche à tirer un peu la couverture de l’événement à lui dans l’espoir d’en tirer un bénéfice politique est également compréhensible compte tenu de sa situation inconfortable. D’autres que lui auraient fait de même. Alors quoi ? Qu’est ce qui cloche, si l’on ose dire… ? Un petit parfum de too much peut-être ? Comme une crainte que le président de la République ne bombe pas un minimum mais un maximum le torse, qu’il ne tire pas un peu mais beaucoup trop la couverture à lui. C’est ce que laisse penser l’idée d’organiser cette première journée d’inauguration une semaine avant que les autorités religieuses reprennent possession des lieux. C’est aussi ce que laisse entendre le trop-plein de mystère sur l’organisation proprement dite de la journée.
La vedette du jour s’appelle Notre-Dame. Les héros du jour sont ces grosses têtes et petites mains qui auront raison d’être fières de l’exploit qu’ils ont accompli. Il serait donc heureux qu’Emmanuel Macron échappe à son péché mignon qui lui a déjà coûté bien cher : une propension à l’égotisme. Ce n’est pas gagné. Ce serait d’autant plus dommage que, du côté des bénéfices politiques, il n’y a pas de miracle à attendre de Notre-Dame.
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