dimanche 12 janvier 2025

 

Mort de Jean-Marie Le Pen : «Sur le moment, je n'y ai pas cru», Marine Le Pen sort du silence

L'élue du RN s'est exprimée quelques jours après le décès de son père. [Sebastien Salom-Gomis/AFP]

Marine Le Pen s'est exprimée un peu moins d'une semaine après le décès de son père, Jean-Marie Le Pen, expliquant les circonstances dans lesquelles elle l'avait appris.

Un moment très difficile. Dans une interview au JDD publiée ce dimanche 12 janvier, la présidente du RN à l’Assemblée nationale Marine Le Pen s’est livrée sur la mort de son père, Jean-Marie Le Pen, survenue le 7 janvier dernier.



Au cours de cette entrevue, la députée a dévoilé comment elle avait appris la mort de son paternel, survenue à l’âge de 96 ans.

«Mon attaché de presse est venu me voir en disant qu’il y avait une rumeur sur la mort de mon père. Honnêtement, j’avais déjà vécu ça dix fois. Je rappelle que les journalistes l’avaient déjà annoncée à tort à de nombreuses reprises. Sur le moment, je n’y ai pas cru», a-t-elle confié, expliquant qu’elle était à Nairobi (Kenya), pendant une escale.

«Par acquit de conscience, sachant qu’il avait une santé très fragile, j’ai appelé ma sœur pour savoir ce qu’il en était. Et c’est elle qui me l’a appris», a ajouté Marine Le Pen, qui a noté un point commun avec la reine Elizabeth II, qui a également appris la mort de son père, le roi George VI, pendant un passage au Kenya.

Au long de l’entrevue, Marine Le Pen est revenue sur les différentes polémiques encadrant la mort de son père, jugeant «immonde» et «impardonnable» la publication d’une photo d’elle en larmes au moment où elle a appris le décès de celui qui était surnommé le «Menhir».

Un déplacement marquant à Mayotte

La cheffe de file du RN s’est également dite «surprise» du comportement de la classe politique, indiquant que son entourage avait été touché par ceux qui avaient adopté un comportement bienveillant. «Considérer que des adversaires ne sont plus des êtres humains, c’est tout simplement inacceptable», a-t-elle admis.

En plus d'évoquer son père, dont elle ne se pardonne pas l'exclusion du Front national, Marine Le Pen a parlé de son déplacement à Mayotte, quelques semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido.

«Le gouvernement, lors de ses déplacements, a choisi une approche purement officielle (...). J’ai fait un choix radicalement différent. Nous avons pris des voitures et parcouru l’île, dans sept villages différents. À chaque fois, les mêmes questions simples, et les mêmes réponses édifiantes», a-t-elle expliqué, ajoutant que «la réalité du terrain est sans appel : elle ne correspond en rien au discours officiel».

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