Super bonne nouvelle 😃 pour les marins de Martinique qui entre dans le club (pas si fermé...) des départements qui enregistrent une baisse de 0 à 10% des décès depuis le 1er mai 2020 par rapport aux 2 années précédentes ! On croise les doigts qu'un méchant cyclone ne vienne faire une hécatombe ici🤞
Exceptionnellement, pendant la pandémie du Covid-19, l’Insee diffuse régulièrement le nombre de décès (toutes causes confondues) par jour et par région et département. Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence). Les statistiques diffusées sont provisoires (se référer à la note méthodologique).
Dernière mise à jour des fichiers : 31 juillet, prochaine mise à jour : 4 septembre
Dernière mise à jour des commentaires détaillés, cartes et graphiques :
- 26 juin pour l’évolution du nombre de décès entre le 1er mars et le 30 avril 2020
- 31 juillet pour l’évolution du nombre de décès à partir du 1er mai 2020,
prochaine mise à jour : 4 septembre
- 31 juillet pour l’évolution du nombre de décès à partir du 1er mai 2020,
prochaine mise à jour : 4 septembre
Évolution du nombre de décès depuis le 1er mai 2020Tableaux, cartes, graphiques et commentaires
BASES DE DONNÉES
Paru le : 31/07/2020
Entre le 1er mai et le 20 juillet 2020, 123 104 décès sont enregistrés en France à la date du 31 juillet, soit 3 % de moins qu’en 2019 et 1 % de moins qu’en 2018. Ce nombre est toutefois encore provisoire et sera révisé à la hausse dans les prochaines semaines.
Ainsi, sur la période allant du 1er mai au 29 juin, le nombre de décès qui était de 91 852 lors de la diffusion du 10 juillet est revu à la hausse pour s’établir à 93 336 à la date du 31 juillet, soit une révision de + 1,6 %. La baisse qui était estimée à - 2 % sur la période du 1er mai au 29 juin 2020 comparativement à la même période de 2019, est donc révisée à 0 %.
Depuis le 1er mai, comme le confirment les données récentes, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport aux deux années précédentes.
Nombre de décès par jour jusqu’au 20 juillet 2020
- Note : ensemble des décès, transmis par voie dématérialisée ou par voie papier par les mairies à l'Insee. Compte tenu des délais de transmission et de gestion, l’Insee publie les décès jusqu’au 20 juillet. Ces données sont provisoires.
- Source : Insee, état civil
Le nombre de décès enregistré entre le 1er mai et le 20 juillet est également proche de celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans toutes les régions de France métropolitaine. En Île-de-France, il est de 1 % inférieur à 2019 et stable par rapport 2018. Dans le Grand Est, les décès sur cette période sont inférieurs de 3 % à ceux de 2019 et également stables par rapport à 2018.
En revanche, cinq départements de France métropolitaine enregistrent un nombre de décès supérieur de plus de 5 % à 2019 et 2018. Il s’agit du Jura (+ 11 % par rapport à 2019, + 23 % par rapport à 2018), de la Seine-et-Marne (respectivement + 10 et + 12 %), de la Lozère (+ 8 et + 9 %), de l’Isère (+ 6 et + 10 %) et de la Meuse (+ 5 et + 18 %). À l’inverse, vingt-quatre départements métropolitains enregistrent un nombre de décès sur cette période inférieur de plus de 5 % à 2019 (et également inférieurs aux décès de 2018 pour vingt-trois d’entre eux). À noter que La Mayenne, actuellement identifié comme un département où circule le virus, ne comptabilise pas à ce stade plus de décès que les années précédentes (- 4 % par rapport à 2018 et 2019).
La situation est hétérogène dans les départements d’outre-mer. La mortalité en 2020 reste plus élevée qu’en 2018 ou 2019 à Mayotte : + 23 % sur la période du 1er mai au 20 juillet 2020 par rapport à la même période de 2019 (et + 31 % par rapport à 2018) mais sans accélération spécifique ces dernières semaines. C’est également le cas à La Réunion avec une mortalité toutes causes confondues en hausse de 6 % sur cette période par rapport à 2019 et de 1 % par rapport à 2018. En Martinique et Guadeloupe, les décès sont inférieurs à 2019 de 7 à 8 % et légèrement supérieurs à 2018 (+ 3 %).
En Guyane, les décès survenus entre le 1er mai et le 20 juillet sont désormais supérieurs de 6 % par rapport à 2019 (alors que ce n’était pas encore le cas en mai-juin) et de 22 % par rapport à 2018.
