mercredi 27 août 2008

AUX ILES DU VENEZUELA

 
nous partons à la découverte de l’île.
Belle mer mais après quelques instants de baignade nous nous rendons compte qu’elle est infestée de minuscules méduses urticantes, super belles plages
Le bateau Norvégien qui est au mouillage avec nous a pêché deux gros thons et nous en propose deux gros morceaux. Pendant trois jours nous allons faire nos repas de ce délicieux poisson (pas sec comme j’en avais le souvenir) préparé à toutes les sauces du moins avec ce qui nous reste car les vivres commencent à se raréfier.
 
Jean part à la pêche aux lambis. Il en ramène une bonne quinzaine (les fonds ici en sont remplis). Le plus dur est de les faire sortir de leurs coquilles. Un coup de marteau bien placé et cela va tout seul ou presque.
Jeudi  nous prenons la direction des îles Aves, littéralement les "îles aux oiseaux" (toujours vénézuéliennes) qui se trouvent à 35Mn de là. Départ 7h, bonne navigation bien que le vent soit arrière. Nous la ferons à la voile malgré tout. Nous arrivons vers 13h aux alentours des Aves de Barlovento (au vent) et Isla Sur. C’est une heure recommandée pour son éclairage et sa luminosité, car ici il faut ’slalomer’ entre les cailles et les hauts fonds : il y a des passes pas beaucoup plus larges que le bateau. Très beau, en dégradé de bleu et de vert……….superbe








Vendredi nous changeons de mouillage : le nouveau mouillage est beaucoup plus large et surtout la proximité des cailles est plus éloignée.
Nous partons en annexe vers l’intérieur de la mangrove qui est en arc de cercle et remplie de palétuviers rouges ou jaunes dont certains atteignent plus de 20 mètres de hauteur.
Nous découvrons avec stupéfaction une faune impressionnante. Des milliers d’oiseaux ont élu domicile ici et ils ne sont pas sauvages du tout (ils ne connaissent pas encore trop les bipèdes de notre genre!!) ce qui fait que nous n’avons aucune difficulté pour les photographier. Il y a des pélicans, des sternes, des hirondelles, des flamands et d’autres échassiers, des frégates (oiseaux très désagréables qui se permettent de faire la chasse aux oiseaux de tout genre qui ne font pas partie de ceux acceptés sur l’île et je peux vous dire qu‘ils sont très agressifs) et surtout des Fous aux pattes rouges, les fameux "red-foot bobbies".




Les bébés fous naissent gris et presque nus puis se recouvrent d’un plumage blanc duveteux (de vrais peluches).





Arrivés vers l’âge de trois ans, ils deviennent bruns, avec un bec noir et des pattes couleur crème. Au stade de jeunes adultes, ils sont bruns avec un coup couleur café au lait, un bec bleu et des pattes rouges.



Et enfin quand ils ont atteint l’âge adulte ils deviennent blancs avec le bout des ailes noires et toujours les pattes rouges, ils sont nommés ici les ’red-foot bobbies’
Quelle merveille!!!





Dimanche nous prenons la direction des Aves de Sotavento (sous le vent) et l’Isla Larga.
Une quinzaine de Mn faits à la voile.
Nous arrivons dans un très beau mouillage, jetons l’ancre 
Le lendemain nous relevons l’ancre et allons un peu plus loin sur l’île de Curricai. Joli endroit également 
Plage impraticable et pas grand-chose à voire ou à faire sur la langue de sable. Par contre les fonds sont de corail et l’eau y est particulièrement translucide. On voit le fond par 10 mètres de profondeur et les poissons sont très nombreux.
Nous y resterons deux nuits qui vont s’avérer calmes

vendredi 8 août 2008

LES AVèS DE BARLOVENTO

 la zen attitude !










vendredi 31 décembre 2010

Los Aves: Vénézuéla

A 60 miles nautiques des Roques, une île déserte, sauvage et paradisiaque.
Des plages de sable blanc, une mangrove qui abrite des milliers d'oiseaux. Du poisson à foison et des espaces verts qui ressemblent à du gazon anglais. A y regarder de plus près, c'est un tapis de salicorne qui jonche le sol et parfume nos poissons en papillote.
Nous y avons pêché la plus grosse langouste royale: 1.800kg.
C'est tout simplement superbe.



Les oiseaux, toujours les oiseaux ! les Avès , «los aves » en espagnol 


Toutes ces îles portent bien leur nom !
Les oiseaux y pullulent, une vraie basse-cour…

Mais attention, ils peuvent redoubler d'agressivité dès que nous mettons pied à terre, réalisant bien qu'un « envahisseur » débarque sur leur territoire ! Et ils se déchainent carrément lorsque nous avançons entre les touffes d'herbe, craignant pour leurs nids qui sont au ras du sol. La densité est parfois telle que nous devons prendre garde où nous mettons les pieds !

 
Plusieurs espèces sont représentées : les sternes fuligineuses, qui sont de loin les plus nombreuses et mes plus virulents, car ce sont elles qui organisent ce monumental concert d'aigus perçants et stridents !
Nous ne sommes pas les seuls objets de leur méchanceté : les quelques « noddis » qui arpentent le bord de la plage restent prudemment à l'écart… En revanche elles doivent accepter la présence des fous parmi elles, et la cohabitation n'est pas ans histoires…à en juger par l'attitude, au nid, des femelles, qui tournent constamment la tête en lançant à la ronde des coups de bec dissuasifs !
 
Les fous à pieds rouge eux, ont résolu le problème, en allant nicher sur les grosses branches des palétuviers de la mangrove, arbres desséchés, salés, ventés et courbés, qui forment comme une forêt inextricable.

La violente odeur n'est pas due seulement aux fientes mais provient aussi des nombreux cadavres en décomposition…
Ces sternes criardes font penser à une volée de mégères piaillantes et effarouchées !...


 
Les petits fous conservent leur duvet jusqu'à ce qu'ils aient pratiquement atteint la taille adulte, et c'est tordant d'observer la mère qui veille sur son oisillon aussi gros qu'elle ! Et si, apeurée à notre approche, elle s'envole, le duveteux – et paresseux - pépère ne panique pas, et s'esquive, peinard, en se dandinant, bec ouvert, gorge tremblante, dans un louable effort de ventilation, bien compréhensible par cette chaleur !

 
De vagues monticules forment de petits tertres et on ne sait si ce sont des tombes ou des oratoires, en tout cas ils sont surmontés d'une croix…
 
L'île se perd dans l'immensité vert jade qui la prolonge…
C'est désert, oublié, âpre, presque nu,
C'est très beau

 

 
la barrière, à cet endroit, est faite de grandes pierres tabulaires entrecoupées de trous et de tranchées, véritables canyons, dans lesquels on se glisse avec nos palmes et nos masques, absorbés par l e fluide turquoise, à la découverte de failles et de niches dont les occupants ouvrent de grands yeux ronds – surtout les diodons au regard si doux – en nous voyant défiler à leur porte au gré du courant… ils n'ont pas à se méfier de nous eux, par contre, si nous voyons dépasser des antennes, leur propriétaire a du souci à se faire !...
La plupart de nos plongées sont vraiment féériques, tant par la densité de la faune rencontrée que par l'atmosphère de cette mer inondée par les rayons du soleil au zénith…
 <- diodon
 
 
Fondus, intégrés dans ce monde, acceptés par les poissons – qui n'ont jamais vu un fusil de chasse sous-marine de leur vie – et qui se laissent approcher à une distance de bras, nous craignons presque de troubler la quiétude et l'harmonie qui se dégagent ici…entourés de poisson-chirurgiens (attention à leur fameux scalpel dorsal)

et d'un nuage de bébés chromis, trois raies mantas et des barracudas nagent au-dessus des coraux en forme de cerveaux ou de cornes d'élan…
<--barracuda
 
Des mérous et des perroquets déambulent aussi tranquillement, tandis que des petits poissons « papillon », plats et merveilleusement colorés, créent une note d'enjouement et de gaieté.
 


 
 

Tout au fond, bien dissimulés sous des rochers, des langoustes –des bêtes à cornes- alignées comme à la parade, ne savant pas encore qu'elles vont finir à la casserole !...



 




 

et voilà le travail !

 
 
 
  








                  miam miam ->

Une superbe plage s'étend sur plus de deux kilomètres, bordée par de magnifiques cocotiers, et, chose rare, regarde le grand large sans en subir les assauts…

Une ceinture de récifs casse la houle, offrant des étendues d'eau calme propices à la baignade et à la pêche…

 
 

Le coup d'œil est magnifique
Les couleurs éclatantes
L'air nous semble incroyablement pur à respirer
Régénéré constamment par l'alizé, il est vivifiant, tonique
L'eau est d'une transparence absolue : à douze mètres de fond la chaîne d'ancre apparaît aussi nettement que si elle était à deux mètres de profondeur !










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également mon autre blog : http://barbarajo.blog2b.net

jeudi 31 juillet 2008

A LA BLANQUILLA

La Blanquilla est une île déserte, basse et aride. Seuls quelques douaniers et des ânes sauvages y résident à l'année. La côte est superbe, entrecoupée de granit et de calcaire corallien. L'eau y est bleu turquoise et le sable est si blanc et si fin qu'il fait penser à de la farine.
Lors de nos promenades à terre, pour échapper aux terribles épines des cactus "sauteurs", nous avons suivi les chemins tracés par les ânes. Cela ne nous a pas empêchés d'être "agressés" plusieurs fois !
Des pêcheurs viennent de façon intermittente à La Blanquilla et le soir ils sont au mouillage à nos côtés troquant thon contre vin et chocolat ! Les jours s'écoulent, paisibles, loin de tout. De temps en temps, nous captons RFI et nous ne comprenons pas (plus ?) ce qui mène la terre et tout ce gaspillage