dimanche 1 mars 2015

LE DRAPEAU DE LA DOMINIQUE








Drapeau de la Dominique.






 Signification des couleurs

  • Le blanc : cascades et rivières
  • Le noir : la population africaine
  • Le jaune : les indiens caraïbes
  • le vert : les forêts luxuriantes
  • disque rouge: symbolise le socialisme
  • 10 étoiles : correspond au nombre des circonscriptions administratives (paroisses) du pays

Histoire du drapeau de la Dominique

Date officielle :  3 novembre 1978, le jour où fut proclamée l'indépendance du pays.
Le volatile qui trône de sa superbe au beau milieu du drapeau de la Dominique depuis 1988 est le sisserou, ce perroquet est une espèce endémique à l'île. Une anecdote amusante ? Lorsque l'orientation politique changea en faveur du socialisme, l'oiseau, jusque là orienté à droite se tourna vers la gauche : une volte-face pour montrer son raccord avec le nouveau pouvoir mis en place.
La croix jaune, noir et blanche symbolise la forte croyance au Christianisme dans le pays et en particulier la Trinité. Chacune de ses couleurs a une signification propre. Le blanc évoque les nombreuses cascades et rivières. Le jaune évoque les indiens caraïbes natifs de l'île. Le noir enfin représente la population africaine descendante de l'esclavagisme. Le fond vert nous fait pénétrer dans les forêts luxuriantes de cette région chaude et humide.
En savoir plus sur la Dominique:



Drapeau de la Dominique

 

Le drapeau et les symboles de la Dominique



Drapeau de la Dominique
. - Ce drapeau est vert, avec une croix qui le divise en quatre rectangles égaux. Le croix est constituée de trois bandes (jaune, noir - au centre - et blanc) de largeurs égales; pour la branche verticale le jaune est du côté de la hampe; pour la branche horizontale, le jaune et du côté supérieur. Au centre de la croix, est superposé un disque rouge portant un perroquet
vert et bleu en son centre, et qu'entourent 10 étoiles vertes à cinq pointes bordées de jaune. Ces dix étoiles symbolisent les dix divisions (paroisses) de l'île.
Le vert symbolise la végétation luxuriante de l'île; la triple croix représente la Trinité chrétienne; la couleur jaune symbolise le soleil, les principaux produits agricoles (agrumes et les bananes), et les Indiens caraïbes; le noir représente le sol riche et le patrimoine africain de la plupart des citoyens; le blanc signifie rivières, cascades, et la pureté des aspirations; le disque rouge est synonyme de justice sociale.
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Drapeau de la Dominique.
Symbole national : le perroquet sisserou.
Hymne national (adopté en 1967) : Isle of Beauty, Isle of Splendor. Paroles de Wilfred Oscar Morgan Pond; musique de Lemuel McPherson Christian.

En savoir plus sur http://www.cosmovisions.com/$IleDominique.htm#4JqUhgso5DVcBSZG.99
Drapeau de la Dominique
drapeau
drapeau
Utilisation Drapeau et pavillon national Version officielle
Caractéristiques
Proportions 1:2
Adoption 3 novembre 1978
Éléments Bandes croisées jaune, noire et blanche sur fond vert et cercle central rouge avec perroquet
Le drapeau est composé d’un fond vert avec une croix tricolore, symbole du christianisme qui est la religion d’État. Cette croix est composée de trois couleurs (jaune, blanc, noir) qui représente la Sainte-Trinité et dont chacune possède une signification :
  • la bande jaune représente le Soleil et l’agriculture (production de citrons ou de bananes) ; c’est aussi l’emblème des premiers Indiens, à savoir les Arawaks et les Caraïbes ;
  • la bande blanche représente les rivières et les sources d’eau, et plus allégoriquement la pureté ;
  • la bande noire quant à elle représente la riche terre mais aussi la population issue de la traite des Noirs. Comme la Dominique a aboli l’esclavage dès 1833, beaucoup d’esclaves des îles voisines allèrent se réfugier dans le pays.
Le vert est le symbole de la végétation luxuriante.
Au centre du drapeau, on trouve un cercle rouge avec un perroquet présent endémique de l’île, le sisserou1 ou Amazone impériale (Amazona imperialis), devenu son emblème. L’oiseau incarne le désir et la volonté de s'élever toujours plus vers une haute destinée. Sa tête, sa nuque et sa poitrine sont bleu-violet ce qui fait du drapeau de la Dominique le seul drapeau contenant du violet. Cependant, le drapeau du Nicaragua contient un arc-en-ciel et donc, du violet. Ce n'est toutefois pas la même nuance de violet. Quant à elle, la couleur rouge du cercle symbolise la justice sociale.
Dix étoiles vertes à cinq branches entourent l’animal, une étoile pour chaque paroisse du pays.

 

Historique

Drapeau Année Description
Flag of Dominica, 1955-1965.png 1955-1965 En 1956, la Dominique acquiert une autonomie au sein de la fédération des Îles-du-Vent britanniques. Le drapeau est alors fondé sur le Blue Ensign avec comme blason un trois-mâts qui aborde le port de Roseau.
Flag of Dominica, 1965-1978.png 1965-1978 En 1967, elle devient État associé au Commonwealth et entame l’installation d’un régime démocratique. Le blason est alors remplacé par les armoiries du pays.
En 1978, la Dominique acquiert son indépendance et son drapeau a subi depuis quelques corrections.
Drapeau Année Description
Flag of Dominica 1978.svg 1978–1981 L’ordre des couleurs des bandes est alors jaune, blanc, noir. Le perroquet est tourné vers la droite du drapeau.
Flag of Dominica 1981.svg 1981–1988 L’ordre des couleurs est à présent jaune, noir, blanc. Les étoiles ont alors un liseré jaune.
Flag of Dominica 1988.svg 1988–1990 Le perroquet regarde à présent vers la gauche du drapeau, et ses couleurs sont modifiées.
Flag of Dominica.svg 1990–aujourd’hui Le liseré des étoiles devient noir. Les couleurs de l’oiseau sont assombries. On note aussi une légère modification des proportions.

Notes et références

samedi 28 février 2015

AFRODITE = ESCALES EN DOMINIQUE





La Dominique est une ile indépendante depuis le 3 novembre 1978 mais reste membre du Commonwealth. 
D'une superficie de 751 km2, elle est située entre la Martinique et la Guadeloupe (13 miles au sud de l'archipel des Saintes) et compte environ 75 000 habitants dont les derniers indiens Arawacks.
80% de la population parle Créole et 10% ont l'anglais comme langue maternelle (dans les villes essentiellement) .
La Dominique, ile montagneuse avec de nombreuses rivières et chutes d'eau (sources sulfureuses et lac bouillonnant), des cultures de bananes, pamplemousses, oranges et tubercules.
La cote au vent possède une végétation luxuriante exubérante et préservée
La cote sous le vent est plus aride avec mangrove et plages de sables gris.
La Dominique se tourne vers le tourisme “vert et écologique“.
le drapeau de la Dominique


Un petit morceau de Caraïbes authentiques coincé entre deux départements français!
  : la Dominique est haute (la plus haute des petites Antilles), verte (forêt tropicale, te revoilà !), bleue (et surtout multicolores de petits poissons), souriante et détendue

60 milles navigués

Lever du jour sur le port de Saint-Pierre en Martinique. Au réveil force est de constater que d’une part il pleut encore et qu'il faithumide. Les premières heures Afrodite est à l’abri de l’île. Puis soudain, au passage de la pointe Nord, on change de monde – et on passe la seconde : hop de 13 à 26 nœuds, avec un  ris dans la GV, c’est agréable aussi de faire de la voile ! Surtout quand il ne pleut plus.

Le Nord de la Martinique, sous les nuages...
 La fenêtre météo n'est pas des plus fameuses, un coup de vent force 7 est prévu voire encours, mais ici à Saint pierre il y y a 22 mètres sous la coque est on n'aime pas ça, mais du tout! : le canal entre la Martinique et la Dominique ressemble à une autoroute mais formule agitée!. Afrodite, rapidement , s’offre même le luxe de rattraper sous voiles un gros espagnol de 14m... Bon bateau ! :o) Bientôt on  lorsqu’on double le cap sud de la Dominique, le remarquable promontoire de Scott’s Head.  la capitale, Roseau apparaît.

...le Sud de la Dominique, sous le soleil !
  La Dominique est une île volcanique qui tombe à pic dans la mer, au point qu’à quelques mètres de la plage il y a déjà plus de 15m de fonds. Endroit vraiment pas propice au mouillage, mais d’innombrables coffres bordent la côte depuis le sud de la ville de Roseau jusqu’au bout de l’anse (et pas mal de pontons pour annexes, souvent dépendants de restaurants, mais a priori d’accès libre pour tous). Dès notre arrivée deux boat-boys se pressent pour nous diriger vers une bouée ... Nous préférons jeter l'ancre --> petite plongée de la skippette pour vérifier : elle est bien piochée ! Juste à côté, un énorme rocher couvert de corail abrite des petits poissons et une tortue. On va être bien ici !

 
Notre  visite à terre est  sous-marine : la côte que nous avons longée hier abrite des sites de snorkeling réputés. Nous voilà donc en route en ce premier matin vers le Sud : direction Scott’s Head. Depuis Roseau des minibus de transport collectif (le système des « aluguers » capverdiens a apparemment fait des émules jusqu’ici) sillonnent l’île, reconnaissables à leur plaque commençant par « H ». Pratiques, pas toujours très fréquents, mais très rapides (parfois trop...lancé dans la descente, celui d’aujourd’hui n’a pas eu le temps d’éviter un serpent qui traversait et qui a fait un bruit de pétard en éclatant, pour la plus grande joie des passagers et du conducteur).

La baie de Scott’s Head – au-dessus...
Le petit village de pêcheurs de Scott’s Head rassemble quelques baraques colorées le long d’une plage occupée par des barques multicolores, traditionnellement taillées d’un seul bloc dans le tronc d’un arbre local appelé « gommier ». Un isthme étroit relie à la terre un petit promontoire rocheux, qui offre à son sommet une très belle vue sur le canal et la Martinique – et à son pied sur des récifs de coraux plongeant à pic. L’eau est d’un bleu intense, les paysages sous-marins grandioses, on a l’impression de voler au-dessus de falaises vertigineuses. On n’émerge de ce paradis que vers midi, pour constater que la plage où se baignait une famille de locaux est maintenant envahie par d’autres touristes blancs avec des masques. Accompagnés d’hommes d’ici, qui proposent leurs services de guide, ou des joints, au choix. La culture « rasta » est en effet très forte ici.

La Soufrière
Bien bien, il est temps d’aller vers plus loin si on y est : la route qui relie Scott’s Head au reste de l’île longe la côte et offre un joli point de vue sur le prochain village niché dans le creux d’une vallée verdoyante, la Soufrière. Ici des sources d’eau chaude et sulfureuse trahissent une activité volcanique continue. On se balade le long des rues et d’une belle église très aérée (typiquement créole) avant de reprendre la route qui sinue maintenant dans la forêt, franchit un col et redescend au niveau de la mer
Là se trouve « Champagne Beach ». Les bulles sont offertes par Mère Nature : des petits trous sous l’eau laissent échapper des gaz soufrés et chauds. Tout le reste est aménagé par l’Homme pour le Touriste (et pas offert !) : l’accès au site est payant (2.5$US/pers) et se fait à travers un bar/restaurant/club de plongée. Le spectacle des colonnes de bulles brillant dans le soleil vaut quand même le détour. On s’amuse à essayer de les attraper. Un peu plus loin, un vieux canon espagnol et une grosse chaîne sont tellement recouverts de coraux qu’on dirait des fossiles plus que des épaves. Les fonds ici sont d’un jaune orangé uniforme sans doute dû au soufre.
Champagne Beach, baignade dans les bulles
On retourne finalement à Roseau en longeant la route à pied, à travers plusieurs petits villages  Retour aux Antilles authentiques ! Ambiance rasta-reggae-ganja, coups de klaxon dans la rue et saluts amicaux. En milieu de tout cela, des travaux impressionnants sont en cours pour agrandir la route en construisant sur la mer. Les ouvriers, tous vêtus de casques et de chaussures de protection, manient des engins qui ne feraient pas honte à des chantiers européens.

Les armes de la Dominique
Le lendemain, dimanche, nous visitons la ville de Roseau en commençant par le quartier des églises. C’est pratique, elles sont toutes dans le même coin, flanquées de leurs presbytères et autres écoles privées : l’adventiste, la baptiste, l’évangéliste, la méthodiste – et bien sûr la grande cathédrale catholique qui tient le haut du pavé sur l’avenue de la Vierge. Des gens bien habillés sortent des différents offices, quelques chants résonnent encore... le reste de la ville est entièrement désert. Le long du marché, personne, pas plus que dans les rues commerçantes. Au jardin botanique nous voyons enfin le fameux perroquet « sisserou » vert et violet, spécifique à la Dominique, qui orne le drapeau national.
De retour en ville, la rue principale est barricadée, des camionnettes encombrent les trottoirs où se pressent une foule de gens avec des badges autour du cou. Des agents de sécurité limitent les débordements : un paquebot de croisière vient de s’amarrer sur le quai. Ses passagers, principale source de revenus de l’île, sont attendus avec impatience! (d’autant que leurs escales ne durent jamais plus de 24h, il faut aller vite). Dans le tumulte nous retournons à notre bord, complètement inaperçus et ignorés des habituels rabatteurs et autres « guides ».
Le lendemain matin nous allons voir le Boiling Lake (= « Lac Bouillant », car situé dans le cratère d’un volcan qui assure un feu continu sous la marmite...). 

Vue du Parc National des Trois Pitons

La Vallée de la Désolation
Un ouragan a balayé ce parc national il y a 30 ans : seuls quelques gigantesques « fromagers » bien appuyés sur leurs grandes racines en draperies ont résisté. Les arbres qui ont repoussé (dont nombre de fougères arborescentes) ne sont pas encore aussi hauts que dans la jungle guyanaise par exemple. Parmi les autres bruits de la forêt, un chant est caractéristique ici : une série de 3 ou 4 notes longuement sifflées par un oiseau invisible (appelé « siffleur »). Au détour d’une crête, la végétation disparaît soudain ; dans la « Vallée de la Désolation », les émanations de soufre interdisent toute vie. Le paysage est fantastique, dans les tons de jaunes et gris éclatant. Des petites flaques bouillonnent un peu partout, l’odeur de soufre est omniprésente.
Le sentier divague un peu entre les rochers pour sortir de la vallée en suivant une rivière d’eau tiède qui cascade gentiment dans la forêt. On monte, on descend, on monte... et voilà, sous nos pieds, le Boiling Lake ! Effectivement, il s’agit d’un lac, dans un cratère, qui bout en permanence. Lorsqu’une rafale dissipe un peu la fumée on aperçoit de gros bouillons. C’est le plus grand (ou 2ème plus grand selon les sources ?...) lac de ce type – l’autre est en Nouvelle-Zélande. De la plateforme d’observation où nous sommes, on sent surtout le vent plus que la chaleur de l’eau et c’est transis que nous entamons le chemin du retour.
Eau bouillante
  Nous décidons de nous arrêter nous baigner dans la source chaude avant la Vallée de la Désolation,   nous voilà déjà en maillot pour un délicieux plongeon dans des "baignoires" naturelles étagées, séparées par une petite chute d’eau escaladée à l’aide de lianes qui supportent notre poids sans broncher (plus solide qu’une corde !). Des frondaisons tropicales en guise de plafond, des parois de roche lisse aux couleurs étranges pour murs... On a bien failli y rester, les muscles tout ramollis dans la douce tiédeur : les brochures touristiques avaient raison d’avertir les randonneurs, il est dangereux ce chemin ! Un effort de volonté nous tire de nos délices et nous propulse de nouveau sur les éternelles marches du sentier qui monte et qui descend... en un temps record nous sommes de retour au départ du sentier, et plongeons de nouveau dans l’eau froide, cette fois, des Titou Gorges. Une centaine de mètres à la nage entre de hautes falaises au milieu de la jungle permettent d’atteindre la chute d’eau. Nous passons juste derrière le troupeau d’Allemands du paquebot du jour ('"grüss Gott") et avons ce lieu magique pour nous tous seuls :o).

  Roseau – Portsmouth (24 M)
Les alizés sont encore annoncés forts aujourd’hui mais cela ne devrait pas trop nous gêner pour l’étape du jour consistant à rallier la capitale Roseau au Sud au mouillage principal de Portsmouth au Nord, le tout entièrement sous le vent de l’île. Effectivement cette navigation est typique d’une navigation sous le vent, alternant périodes de calme frustrant au moteur et violentes rafales dévalant les montagnes ou dégoulinant des vallées. Toute la difficulté est d’apprécier la force des rafales pour ajuster la toile au mieux, profiter de l’air pour filer sur une mer plate (l’île protège aussi de la houle), mais sans abîmer le gréement... Les derniers milles sont les plus fatigants, une lente remontée au près face à 25/30 nœuds de vent réel dans la baie de Prince Rupert, au fond de laquelle une quarantaine de bateaux sont mouillés en face de Portsmouth.
Nous nous dirigeons vers la partie nord qui semble la mieux protégée. Le temps de faire quelques tours pour sonder les fonds (principalement du sable partiellement couvert d’herbiers, mais parsemé de rochers et de débris par endroits), de poser notre pioche dans 5m entre quelques bouées et d’autres bateaux (sous le regard insistant des boat boys qui nous tournent autour depuis l’entrée de la baie), et il est 15h passées quand on déjeune. Qu’importe, on est bien au mouillage, au soleil . Les boat boys d’ici sont nombreux et rapides mais toujours courtois. Comme à Roseau ils parlent tous très bien français : la proximité des autres îles, ou la fréquentation des bateaux de passage?
En tout cas ici aussi on a l’embarras du choix entre tous les pontons à annexe, et entre les sources de wifi.

Mouillage de Portsmouth...
  escale à Portsmouth
En Dominique il faut savoir une chose : il pleut entre 5h et 9h du matin. Pas la peine de mettre le réveil plus tôt. (Et parfois il pleut aussi dans la journée, alors que le ciel est entièrement bleu :oS ).
Ce matin nous sommes en mission « courses », car il n’y a plus de fruits et légumes ni de viande à bord. On trouve quelques concombres et bananes à un petit stand au coin d’une rue, et ne nous inquiétons d’abord pas trop du reste. Il règne une ambiance de village dans cette agréable petite ville aux artères perpendiculaires bordées de petites maisons colorées. Au milieu, un grand stade rassemble tous les sports, sous les fenêtres d’une école primaire drôlement moderne. Tout au long de la plage, de grosses épaves de cargos rouillés témoignent de la violence d’une demi-douzaine d’ouragans ces 20 dernières années. Intriguées on s’approche de ces monstres drossés à la côte (tout en observant les pélicans qui pêchent alentour). Des hommes en habit de chantier sont en train de les désosser au chalumeau. Les 6 carcasses vont disparaître en quelques semaines, car c’est mauvais pour l’image touristique de la ville, on nous explique. Les ouvriers ne ressemblent pas à des gens d’ici... effectivement, ce sont des vénézuéliens ! (Tiens donc, tout cela aurait-il un rapport avec le projet de construction d’une raffinerie vénézuélienne sur l’île, repoussé pour le moment pour des raisons d’image touristique ?).
Des épaves jonchent la plage
Bon c’est pas tout ça mais on a un filet à provisions à remplir ! Le drame c’est que d’innombrables manguiers bordent les routes et ploient sous le poids de fruits... pas mûrs ! ici ce n’est pas encore la saison des mangues ! Les poules picorent tout de même dans les caniveaux, des mangues vertes  reverrons-nous des mangues avant le retour aux contrées polaires ? Finalement on se décide à faire quelques kms de plus pour le choix d’un grand supermarché en bordure de ville.

Le fort gardait l’entrée de la baie de Portsmouth
Le temps de rentrer au bateau préparer quelques sandwiches, et hop nous sommes à l’entrée de le réserve naturelle de la pointe Cabrits, au Nord de la baie. Le lieu a été utilisé comme place forte par les Anglais, puis les Français, puis les Anglais de nouveau (il s’agit d’un de ces classiques forts qui surplombent toutes les baies de toutes ces îles au passé disputé). Le nom vient des troupeaux de chèvres que les premiers marins lâchaient en liberté à terre, afin de s’assurer de la viande fraîche la prochaine fois qu’ils reviendraient. Ce fort en particulier est très étendu, couvrant toute la pointe et ses deux sommets (deux petits volcans) – également très bien restauré et mis en valeur. Principalement construit entre la moitié du XVIIIème siècle et le début du XIXème, il n’a en fait jamais été engagé dans de vraies batailles. C’est la végétation qui a eu raison de lui, après son abandon en 1845. Le long de sentiers bien balisés, on découvre les anciens bâtiments rénovés pour partie, ainsi qu’une faune riche de lézards, petits serpents (inoffensifs, même si celui qui file entre mes pieds de  me cause une belle frayeur), colibris, bernard-l’hermite et crabes terrestres (enfin surtout leurs coquilles vides et démembrées). La vue est splendide du haut des sommets, où d’augustes canons rouillés montent encore la garde.
Ce lézard gonfle son goitre pour nous impressionner, c’est terrifiant non ?

Tous les bâtiments du fort n’ont pas été rénovés et sont la proie des figuiers maudits

Vue sur la baie Douglas au nord (beau site de snorkeling en bas à droite)
La soirée puis la nuit seront moins agréables sur le mouillage, balayé de violentes et incessantes rafales estimées à 35 – 40 nœuds. De la musique crachée à plein volume par le resto de la plage nous tient compagnie pendant un bout de temps !

La pointe Nord
Un peu moins matinals que prévu, nous nous lançons le lendemain matin à l’attaque du segment 14. Un sentier de rando a été aménagé sur toute la longueur de l’île, reliant les parcs nationaux et points d’attraction principaux en 14 tronçons d’une longueur totale de 12 jours. Très bien balisé il permet de faire de belles balades. Nous voici donc sur le dernier morceau, qui rejoint l’extrémité nord de l’île. La plus grande partie du trajet s’effectue sur la route malheureusement : plus facile certes mais moins bucolique. Même si la forêt alentour et les points de vue sur la mer ne sont pas désagréables. Puis nous arrivons le long de la côte, près d’une base de petites barques de pêche. Les balises du chemin sont maintenant apposées sur les gros rochers de la plage de galets. La progression est plus lente, on n’en profite que mieux de cette belle côte sauvage, baignée d’une eau bleue, terminée par un rocher aussi pointu que les aiguilles d’Etretat ou de Whight. Quelques noix de coco jonchent le sol, attendant d’être ramassées...
Sur le retour, on s’arrête pour une belle plongée sur le récif de la baie Douglas. De petits serpents de mer hantent les coraux (brrr) où se promènent quelques poissons-lion. 
Poisson...lion (du moins on croit...)
Ça souffle encore pas mal sur ce mouillage (très exposé aux rafales catabatiques), mais la météo est formelle, ça va mollir... il est temps de reprendre notre route vers le Nord...



  • ALBUM PHOTOS
















Ne pas confondre la Dominique et la République Dominicaine !
La Dominique plus encore que les autres îles de la Caraïbe se démarque par le fait que c’est l’île la plus montagneuse et la plus large des îles sous le vent. Les mornes abreuvent avec leur précipitation les 365 rivières de l’île et les pluies encouragent une végétation luxuriante, une forêt tropicale exubérante et préservée. Des paysages variés, avec sur la cote au vent, (est) des sources d’eaux sulfureuses, un lac bouillonnant, le deuxième plus grand au monde, une atmosphère fantastique en arrivant à la vallée de la désolation, paysage agraire dominé par de petites habitations et des cultures mélangées entre la banane, les pamplemousses, les oranges et les tubercules. La cote sous le vent est quant à elle dominée par une végétation plus sèche, des marécages et mangroves et des plages de sables gris. Les quelques plages de sables blancs se situent au nord-est de l’île, celle de Turtle bay, la plage des surfeurs où viennent pondre les tortues et celle d’Hampstead Beach, avec sa cocoteraie et ses eaux claires. Les habitants de l’île aiment à dire que si Christophe Colomb revenait, la Dominique serait la seule île qu’il reconnaîtrait ! L’accueil est l’autre point fort de la Dominique. Les gens que l’on croise sont très gentils : ils vous disent bonjour, viennent spontanément vous serrer la main et vous souhaitent la bienvenue. Ici, l’accueil chaleureux est une réalité et non une formule en l’air. La plupart des gens sont très « cool », à commencer bien sûr par les nombreux rastas qui sillonnent les rues.
  • SITUATION: trait d’union entre la Martinique et la Guadeloupe.
  • SUPERFICIE : 790 km² - 50 km de long et 25 km de large.
  • POINT CULMINANT : Morne Diablotin, 1447 mètres.
  • STATUT : État indépendant depuis plus de vingt ans et membre du Commonwealth.
  • POPULATION : Au recensement de l’année 2004, la population dominicaise est passée à 70000 habitants. L’île comprend en majorité des afro-antillais et 3000 indiens caraïbes, seuls survivants dans le monde entier ; Ils vivent sur un territoire qui leur a été concédé en 1903 par la reine d’Angleterre.
  • CAPITALE : Roseau, nom donné par les Français du temps de la colonisation ;
  • LANGUES : Anglais et créole. Ce patois est aussi proche que le créole des iles françaises. D’ailleurs les Dominicais pensent que les Français parlent le patois !
  • MONNAIE : La monnaie officielle est le EAST CARRIBBEAN DOLLAR (prononcer »ici »);1EC dollar est égal à 2.67 USD. Le USD est bien sur accepté partout mais pas l’euro .Il est donc conseillé, lors de votre passage dans les îles françaises de changer vos devises.





























La Dominique, Portsmouth


Après avoir visité St Pierre en Martinique, nous avons fait une escale à Portsmouth à la Dominique,
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vendredi 27 février 2015

LE CARBET


    1. Map of le carbet martinique
  1. Le Carbet
    Commune en Martinique
  2. Le Carbet est une commune française située dans la région mono-départementale de Martinique. Ses habitants sont appelés les Carbétiens. Le Carbet est situé entre Bellefontaine et Saint-Pierre sur la côte caraïbe. Wikipédia


  3. Météo : 24 °C, vent E à 16 km/h, 83 % d'humidité

     
Le mot Carbet, d'origine Amérindienne, signifie « Grande Case ». La Grande Case était le lieu de rassemblement des chefs pour prendre des décisions. Lieu de  débarquement  de Christophe Colomb lors de son quatrième voyage, le 15 Juin 1502, le Carbet fut très tôt une base d'implantation des colons jusqu'au début du 19ème siècle. Les nombreux évènements qui s'y déroulèrent ont fait du Carbet une place importante dans l'histoire de la Martinique.              
Le quartier du Carbet sera créé dans la première moitié du 17ème siècle. Il s'appelait quartier Monsieur en souvenir du passage de Monsieur Du Parquet, premier gouverneur de l'île, qui s'y était installé car il trouvait que l'air de Fort-de-France était malsain. Le quartier sera érigé en commune le 12 Juin 1837.

 Le Carbet est une commune de la Martinique située sur le littoral Caraïbe, dans le Nord de l'île, à 25 km de la capitale, Fort-de-France. Dominé par les Pitons, le Carbet est limité au Sud-Est par Bellefontaine, à l'Est par la commune du Morne-Vert, au Nord-Est par Fond-Saint-Denis et au Nord par la ville de Saint-Pierre. Baignée par la Mer des Antilles, la commune du Carbet a une superficie de 36 km2 et compte 3809 habitants appelés Carbétiens et Carbétiennes

Pour le visiteur venant de Fort-de-France, les premières images du riche patrimoine de la commune s'affichent dès l'entrée de l'agglomération avec le point de vue Espace Anse Marigot qui domine le quartier Fond Capot connu pour la stèle du Marquis de Baas, (un des batisseurs de Fort royal). Ensuite avoir laissé la Distillerie Neisson et son rhum très prisé, au parfum du terroir, vous découvrez cet alignement de maisons créoles typiques en bois peint avec leurs arrière-cours s'ouvrant sur cette magnifique plage de sable gris s'étendant sur 7 kms. Cette plage, d'un attrait touristique indéniable, est le pôle économique de la commune puisque pêcheurs y exercent leurs multiples activités et restaurations diverses de qualité vous y attendent pour le bonheur de vos papilles . L'hôtel Marouba, l'un des fleurons de l'hôtellerie en Martinique, implanté sur le site, a su parfaitement intégrer l'environnement en offrant un panel d'activités aux touristes. L'aménagement de la plage et de l'espace paysager le long de la Nationale  sont des chantiers majeurs  qui viendront renforcer l'offre touristique dans un souci de préservation du patrimoine.

 Au bout de la traversée de l'agglomération, marquée par le passage sur ce pont qui enjambe la belle rivière du Carbet dévalant des flancs des Pitons, on accède à la place du bourg dite Place Jules Grévy. Ce site, abritant la mairie, fut dans le passé le coeur de la ville avec son marché traditionnel et ses nombreux commerces tout autour de la place. Les visiteurs consacreront quelques instants à la visite de la Galerie Pory Papy, de la fontaine implantée au beau milieu de la place et aux incontournables édifices classés à l'inventaire des monuments historiques: l'église Saint Jacques classé à l’inventaire des monuments historiques, le Presbytère du 17ème  siècle et le Tombeau de la Dame Espagnole.

 En s'aventurant dans l'Est du territoire on découvrira les premiers contreforts du massif des Pitons couvert en grande partie d'arbres serrés et d'une végétation luxuriante. Touristes et visiteurs, à travers les randonnées, découvrent le charme du chemin des Pitons qui longe la rivière d’une part avec le Centre de Loisirs aquatiques AQWALAND et d’autre part avec l’ élevage Mangatalle renommé pour ses excellentes écrevisses ou encore ce tracé enivrant du Canal de Beauregard appelé encore Canal des Esclaves fabriqué de la main des esclaves, ouvrage incontournable de notre patrimoine. C'est dans l'arrière pays avec des noms évocateurs comme Bout Bois, Beauregard, Pitons que l'on retrouve l'autre pan de la vie économique du Carbet: la production agricole. Dans un contexte socio-économique difficile, les producteurs de banane ainsi que les petits agriculteurs parviennent à maintenir une activité qui, dans le passé, avait fait du Carbet l'une des principales zones de cultures maraîchères de l'île.

Au Nord du Carbet, vous découvrirez la belle et longue Plage de l’Anse Turin au sable gris où vous pourrez profiter d’un bain dans une mer enchanteresse.
Puis nous vous invitons à visiter le Musée Paul Gaughin (réouverture décembre 2013), les Jardins de l’Habitation Latouche et le Jardin des Papillons et à vous restaurer dans les restaurants réputés de l’Anse Turin.

 Le territoire de la commune du Carbet est compris dans le périmètre du Parc Naturel Régional de la Martinique qui y a installé des Totems qui sont visibles avant et après le tunnel du Carbet.
 
Le mot Carbet, d'origine Amérindienne, signifie « Grande Case »..
 http://www.villeducarbet.fr/accueil/le-carbet/

jeudi 26 février 2015

TORGILEO

Le TORGILEO, maison-navire
la maison-navire Torgileo

Map of Torgiléo
TORGILEO
 

la maison bateau ( en Martinique )

Nous avons quitté notre mouillage  de Fort de France et sommes passés souvent devant la maison bateau à Bellefontaine dans le nord  : assez impressionnant de voir cela de prés  , on se demande comment ça tient !!!



Plongeons dans l’histoire… Nous sommes en 1946... La famille Dubois passe ses vacances à Bellefontaine. C’est alors que des marins pêcheurs disent au fils Léo qu'ils ont en leur possession les agrès d'un bateau torpillé. Ce bateau est le « Presidente TRUJILLO », de République Dominicaine, qui, après avoir débarqué sa cargaison de bœufs dans la rade de Fort de France fut torpillé au large de Bellefontaine le 21 Mai 1942 par le sous-marin allemand U156. Ils dirent alors à Léo que ce serait bien si ses parents construisaient un bateau sur le bout de terre qu'ils possèdent en haut de la falaise.
L'idée, à première vue, parut folle. M. Dubois pensait en effet réaliser une maison sur pilotis mais cette idée ne plaisait ni à son épouse ni à son fils qui penchèrent plutôt pour l’idée de la maison-bateau. Elle demanda à Monsieur Réminy, sculpteur, de faire des recherches et de préparer une maquette afin que son mari puisse mener sa construction à bien.
1974
C'est ainsi qu’est né le Torgiléo, phonétiquement obtenu en combinant les prénoms du père, de la mère et du fils: Victor, Virginie et Léo.
Beaucoup de bellifontains ont participé à cette construction de 1947 à 1948, si bien qu'ils disaient ''notre bateau" ou en créole ''bateau nou''. Un remblai de pierres sèches, fait à la main, supervisé par M. Dubois a permis le passage de la route sous le bateau. L'intérieur est aménagé comme un navire, avec cabines et pont en promenade.
Le fer étant rare, la famille Dubois eue la brillante idée d'utiliser le bambou, ce qui était et est encore révolutionnaire. Grâce à ce procédé de construction, le bateau a résisté jusqu'ici à tous les tremblements de terre qui ont secoué la Martinique.

C'est en 1974, que le fils Léo ouvrit pour la première fois un restaurant au Torgiléo. Bon nombre de touristes y sont passés et ont apprécié la chaleur et l’accueil de ce lieu magnifique. c'est d'ailleurs à cette époque que le petit-fils Luigi donna ses premiers concerts de steel band à l'occasions des soirées fortement appréciées des noctambules.
2004
Lors du passage des navires transatlantiques, ils avaient coutume de signaler leur approche par un ou deux coups de cornes auxquels le Torgiléo répondait, quand cela était possible, par des coups de sifflet (sifflet de locomotive offert au père Dubois). Le bateau se voyait de très loin au large et servait souvent de repère aux marins pêcheurs.
Quelques années plus tard le bateau est vendu au couple Jean-Angèle et leur fils qui ont également reprise le restaurant qui a fermé depuis.
Il est situé au centre du bourg, sur la falaise dominant Bellefontaine.
Petite anecdote : Lors de la construction des fondations en grosse maçonnerie, il a été planté des bambous dont certains ont été attachés et bandés vers l'avant, pour le porte-à-faux de la proue. Les bambous furent tremper dans le petit port duy bourg de Bellefontaine pour les protéger des parasites.
Aujourd hui 2011
Il a fallu tirer une corde dans une évacuation d'eau sous la route en contrebas pour les maintenir en flexion. Il fallait bien couper la corde après quelques jours de séchage... Voilà bien 2 semaines que ça sèche et personne ne voulait y toucher. Mme Dubois décida alors de le faire. Quand elle fit le geste plusieurs personnes ont plongé dans la mer, persuadées que les bambous se redresseraient brutalement en projetant tout le mortier. Heureusement ce ne fut pas le cas.
Aujourd'hui, le bateau reste un pôle d'attraction autant pour les touristes que pour les martiniquais qui peuvent l'observer du haut de sa falaise. Il fait la fierté de ses résidents...

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BAHAMAS A VENDRE ?....


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