vendredi 10 avril 2015

LE MUSEE DE MARIGOT A SAINT-MARTIN


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L'ANCIENNE PRISON DE SAINT-MARTIN A SAINT MARTIN

97150 St Martin

L’Ancienne Prison de Saint Martin a été construite en 1789 sous le commandement de Jean Sébastien de Durat. Il s’agit d’un bâtiment militaire présentant un rez-de-chaussée et un étage, associé à la construction du Fort Louis qui domine la baie de Marigot, capitale de la partie française de Saint Martin.
Les deux édifices sont construits en pierres volcaniques et cimentés par mortier de chaux. Les enduits d’origine étaient également réalisés à la chaux.
La prison a fonctionné jusqu’en 1968, date à laquelle, le bâtiment fut utilisé pour abriter la caserne des pompiers de Saint Martin.
L’ancienne prison est située à proximité de l’église catholique Saint-Martin-de-Tours de Marigot, construite en 1841, dans un quartier ancien présentant de nombreuses constructions datant de la première moitié du XIX ème siècle. La prison a subi quelques modifications réversibles lors de l’occupation par la caserne des pompiers : carrelages, chape en béton dans la cour intérieure, citerne moderne.

Depuis le 10 juillet 2006, l’Association Archéologique Hope Estate a signé une convention tripartite avec la collectivité de Saint Martin, propriétaire du bâtiment et la Direction Régionale des Affaires Culturelles pour la gestion du dépôt archéologique de Saint Martin et l’installation du musée de Saint Martin en ce lieu chargé d’histoire.
Des animations sont proposées tous les mercredis pendant les ateliers du club patrimoine junior de Saint Martin.

MUSÉE DE SAINT MARTIN

                                                         Interieur du musee Salle Histoire Precolombienne
Au cours de votre séjour à Saint-Martin, ne manquez pas de vous arrêter au Musée de Saint-Martin pendant votre visite du bourg de Marigot. Situé a Marigot, 7 rue Fichot, non loin de l’Église Catholique,sur la route menant au Fort Louis, vous y découvrirez l'histoire de l'île depuis l'arrivée des premiers amérindiens en 3250 avant Jésus Christ, en passant par la colonisation européenne à partir du 15ème siècle, pour aboutir au début du 20ème siècle. Des recherches archéologiques intensives ont mis au jour de nombreux vestiges de l'époque précolombienne comme ces magnifiques céramiques décorées de motifs géométriques et ces figurines modelées dans l'argile dont certaines sont les plus anciennes jamais découvertes dans les Antilles (550 Avant J.C.). Les indiens Arawaks ont également sculpté de superbes parures en pierres semi-précieuses et en coquillage que vous pourrez admirer dans le musée. Mais le plus spectaculaire reste encore ce moulage très réaliste d'une sépulture indienne datée de 450 Après J.C. accompagnée de ses offrandes funéraires.
Une seconde salle d'exposition est consacrée à l'arrivée des premiers colons européens, aux guerres coloniales ayant abouti au partage de l'île entre la Hollande et la France et au développement de la culture de l'indigo, du tabac, du coton et surtout de la canne à sFigurine en forme de chien, ceramique, 350 Av J.C.ucre au 17 et au 18ème siècle. Les vestiges présentés sont les restes de vaisselle typique de ces époques coloniales, des outils agricoles et des armes découvertes au fort de Marigot.
Enfin, vous serez étonnés de constater l'évolution rapide des paysages et du mode de vie à Saint-Martin entre le début du siècle et les années 60 en admirant les nombreuses photographies anciennes exposées, agrémentées de commentaires des "anciens" Saint-Martinois. Dans une troisième salle se trouve également une description des différents milieux naturels de l'île et de la faune particulière que l'on y rencontre.
Le Musée de Saint-Martin est ouvert tous les jours de 9 heures à 13 heures et de 15 heures a 17 heures, ferme le week-end. Des visites guidées sont organisées sur rendez-vous pour les groupes et des panneaux d'explication en langue française et anglaise permettent également la visite en famille, alors, en passant par Marigot, n'hésitez pas à vous y arrêter.



LES INDIENS ARCHAÏQUES 

Il y a environ 4000 ans, quelques 3500 ans avant Christophe Colomb, les premiers habitants de Saint-Martin sont arrivés ; ils voyagèrent a partir du Venezuela au moyen de canoës, a travers toute la chaine des Petites Antilles.



Ces indiens, semi-nomades, étaient nommés Ciboney, ce qui signifiait Peuple de la Pierre. Ils ne pratiquaient pas l’agriculture et ne savaient pas fabriquer de céramique. C'était un peuple vivant de cueillette de baies sauvages, se nourrissant de coquillages marins, de racines et de fruits.
Les principaux vestiges que l'on trouve aux lieux ou ils vécurent sont des coquillages travailles ou non, des outils en pierre et des éclats de silex.

                         LA PHASE HUECAN-SALADOIDE
Les premiers indiens céramistes de Saint-Martin arrivèrent il y a environ 2500 ans (500 a600 B.C.).
Ces "Saint-Martinois" étaient probablement de langue Arawak et avaient rapidement migré à partir des Andes vers les Guyanes, puis vers l'actuelle cote nord-est du Venezuela, et
enfin vers les iles de la Caraïbe.

Leur origine andine est suggérée par la présence d'amulettes en forme de condor.

A mesure qu'ils progressaient dans leur exploration à travers l'arc antillais, ils amenaient avec eux toutes leurs traditions, dont les origines se trouvent sur le continent sud américain.
 
Les "huecan-saladoides" tirent leur nom de "La Hueca", site archéologique exceptionnel, découvert sur la cote Sud Ouest de l’ile de Vieques, située au large de la cote Est de Puerto Rico.
Ces Indiens vivaient de pêche, de chasse et cultivaient le manioc.
Le matériel témoignant du passage de ces indiens aussi bien a Vieques, Puerto Rico, Montserrat et Saint Martin est caractérisé par la présence de céramiques de très faible épaisseur, dépourvues de peinture, avec parfois des décors curvilignes, modèles et incisés.
Les décors modèles en forme de chien sont typiques de l’époque huecoide.
L'outillage qu'ils utilisaient était en coquillage, en bois ou en pierre. Les haches à oreilles et à encoches sont typiquement huecan-saladoides.
Les décors des céramiques et la présence d'amulettes en forme de condor, ou symbolisant la grenouille, taillées dans la pierre ou la nacre, montrent que ces indiens pratiquaient des rites religieux.


LA PHASE CEDROSAN-SALADOIDE



Les indiens "Cedrosan-saladoïdes" doivent leur nom au site de Saladero, situe dans le bassin de l'Orénoque, ou ont été trouvés des traits culturels identiques a ceux que l'on rencontre dans les sites archéologiques des Antilles. C’est à Cedros, dans l’ile de Trinidad que leurs céramiques sont pour la première fois mises au jour. 
Ils représentent la troisième vague de migration de langue arawak à partir du bassin de l'Orénoque, vers les iles de la Caraïbe.
On les rencontre à Saint-Martin, pour la première fois, il y a 2250 ans (300-200 B.C.) sur le site de Hope Estate. Ils ont probablement noué des contacts et des échanges culturels avec les "huecan-saladoides" qui étaient déjà sur place.
Ces "Cedrosan-saladoides", qui à l’ origine possédaient des traits culturels continentaux typiques, se sont modifies en s'adaptant au milieu insulaire. On les rencontre alors dans la littérature sous le nom de "saladoides modifiés" ou "saladoides insulaires".
Plus tard, en atteignant les Grandes Antilles, leur art s'est développé, tant dans le domaine de la sculpture sur bois, os, coquillage ou pierre, que de la poterie. Ce sont ces indiens qui accueillaient Christophe Colomb sur l'Ile d'Hispaniola en criant : "Taino ! Taino", qui signifiait "Paix ! Paix !". C'est pourquoi les amérindiens des Grandes Antilles sont aujourd'hui encore appelés les Tainos.
Les Cedrosan-saladoides étaient organisés en sociétés tribales et établissaient de petits villages de 4 a 9 carbets.
C'était un peuple qui cultivait le manioc, pêchait des tortues, des poissons marins, des crustacés et des mollusques. Ils chassaient également les oiseaux, certains rongeurs, le Lamentin, l’Agouti et les Iguanes.
La céramique saladoide est caractérisée par la présence de décors peints en rouge, et parfois en blanc sur rouge. On rencontre également des décors polychromes blanc/orange/rouge, et incises simples ou hachures (crosshatch).
Enfin, la forme tronconique de certains récipients en forme de cloche inversée et les figurines modelées et appliquées sur les pots (Adornos) sont typiquement Cedrosan-saladoides.
Les "Cedrosan-saladoides" utilisaient la pierre et les coquillages pour fabriquer leurs haches, leurs outils et leurs amulettes.
Des rituels funéraires existaient et les morts étaient généralement enterres en position fœtale.
Ils avaient des pratiques religieuses et matérialisaient leurs dieux en sculptant le nacre et les pierres a Saint-Martin, deux blocs comportant des visages de diorite sculptés (Pétroglyphes) ont été découverts près du puits de Moho et sur le site de Hope Estate.

 

LES PHASES TARDIVES ELENAN/OSTIONAN OSTIONOIDES, MARMORAN/SUAZAN TROUMASSOIDES
Parmi les indiens Cedrosan-saladoides avant atteint les Grandes Antilles au cours de la troisième phase de migration, certains ont eu des contacts et ont effectue des échanges avec les descendants des indiens archaïques de la première phase,
Le mélange des deux cultures donna naissance au développement de cultures locales comme les "Ostionan-ostionoides", les "Elenan-ostionoides" a Puerto Rico et les "Suazan-troumassoides" a Grenada.
Ces indiens migrèrent dans les Iles de l’arc antillais et atteignirent Saint-Martin entre 800 et 1200 ap. J.C.
Les sites tardifs se situent généralement en bord de mer et leurs restes alimentaires sont essentiellement constitues d'animaux marins (poissons, crustacés, mollusques, tortues). Ces indiens cultivaient le manioc comme le montrent les nombreux morceaux de platines a manioc rencontrés sur les sites.
Leur céramique est souvent grossière, parfois incisée, modelée ou peinte en rouge.
Leurs outils de pierre ressemblent à ceux des indiens Cedrosan-saladoides alors que les gouges en coquillage (Strombus gigas) ont des formes archaïques.
On rencontre dans les sites tardifs, des pierres ou des madrépores sculptés à trois pointes, représentant leur dieu de la fertilité Yocahu.
Leurs morts étaient enterres verticalement en position fœtale.

 
 



LES INDIENS CARAIBES
Une quatrième phase d'invasion eut lieu à partir des cotes du Venezuela, juste avant l’arrivée de Christophe Colomb"
Ces indiens belliqueux, parfois décrits comme des anthropophages; Le mot "cannibale" est issu de leur nom en espagnol : "caribales", n'atteignirent jamais Saint-Martin contrairement aune croyance populaire.
Ce sont ces indiens caraïbes qui opposèrent le plus de résistance à la colonisation des Antilles par les Grands Royaumes d'Europe.






 

Carte des sites de Saint Martin


LOCALISATION DES SITES AMERINDIENS A SAINT-MARTIN
A Saint-Martin, une trentaine de sites préhistoriques ont été identifies avec certitude. Le peuplement le plus ancien a été découvert dans l’Ouest de l’Ile à l’étang rouge et une datation au Carbonne 14 a donné un âge de 5250 ans. Le peuplement céramique le plus ancien se situe également au Nord de l’ile, à la sortie de Grand Case, sur Le morne "Hope Estate". Ici, se sont succédé les indiens "huecan-saladoides" et "cedrosan-saladoides", à l’intérieur des terres, près d'un étang et à proximité d'une ravine ou les retenues naturelles d'eau douce persistent même par temps sec.
Durant la phase "elenan-ostionoide", la plus récente a Saint-Martin, les campements et les villages se sont installes en bordure de mer surtout du coté Nord de l‘ile, face à Anguilla et en majorité dans la péninsule des Terres Basses autour du Grand Etang de Simsonbay.
On assiste donc à un déplacement des populations, de la terre vers la mer ; déplacement qui est en relation avec un changement de source d'alimentation et une plus grande dépendance vis-à-vis du milieu marin.




Vie quotidienne des Arawaks

LE TRAVAIL DE LA POTERIE
Comme la plupart des taches quotidiennes, l’élaboration de récipients en terre cuite était réservée aux femmes.
Une fois le mélange terre glaise + dégraissant (sable) + eau réalisée, on préparait une série de "boudins" en roulant la pate obtenue. Puis, on les empilait en cercles afin d'obtenir l’allure grossière du pot désiré. La poterie prenait forme quand les "boudins" " étaient malaxes et fusionnes les uns avec les autres. Le pot était lisse en utilisant les mains, de l’herbe ou de petits galets lisses. Il était ensuite mis a sécher, puis à cuire au feu de bois.
Lorsqu'ils voulaient raconter ou exprimer leurs croyances, ils Le faisaient à travers la décoration de leurs poteries. La poterie arawak était souvent un art religieux. Les potiers décoraient leurs œuvres, soit par incision, soit en les peignant, soit en y ajoutant de petites figurines modelées appelées "adornos".
C'est, entre autre, en observant si tel ou tel type de décoration domine que l’on peut attribuer des tessons récoltés sur un site a telle ou telle phase de migration. C'est également grâce au "style" de la poterie que l’on peut rattacher les peuplements des Antilles au continent sud-américain.
Les ustensiles quotidiennement utilisés étaient de facture grossière, mais les poteries cérémoniales étaient bien réalisées et parfois décorées. Les Arawaks ont ainsi fabrique de leurs mains de petites merveilles. 


 

L'AGRICULTURE
L'agriculture occupait une place primordiale dans la vie quotidienne des Amérindiens. C'était pour eux le moyen de se procurer a la fois des ressources alimentaires, grâce au manioc a la patate et peut-être au mars; et la matière première nécessaire a la confection de leurs vêtements, de leurs lits ou "hamacs", de leurs filets, etc. ...
L'activité agricole engendrait la production d'outils destines à creuser et labourer le sol, comme les herminettes en pierre. Certains pots étaient destines au transport des graines, des récoltes, ou tout simplement de l’eau.
Le travail de la terre était rudimentaire. Les Arawaks se contentaient de défricher les bois et pratiquaient la culture sur brûlis. C'étaient surtout les femmes qui pratiquaient les travaux agricoles. En dehors de l’herminette, l’outillage consistait en de simples bâtons pointus appelés "coas" avec lesquels on fouillait la terre.

Le manioc constituait un aliment de base. Le tubercule était pelé a l’aide d'outils de pierre ou de coquillage, puis les racines étaient râpées sur une planche hérissée de pierres ou sur un morceau de corail plat. Le suc du manioc était extrait grâce a des couleuvres qui en s'allongeant obligeaient le liquide à passer a travers les mailles de la vannerie. La farine obtenue était alors tamisée dans un "hebechet" fait d'écorces de soloman ou de queues de latanier. Cuite sur de grands plateaux circulaires en céramique, appelés "platine", cette farine donnait une sorte de galette : la cassave.
Le jus de manioc, une fois fermente, donnait un alcool de 3 a 5° appelé "ouicou". Cette boisson était ingurgitée en grande quantité lors des cérémonies religieuses célébrées par les shamans.
Le coton était récolté en grande quantité par les Amérindiens. Les femmes en faisaient du fil à l’aide de fusaïoles fabriquées en terre cuite et emmanchées au bout d'une tige en bois. Ces fils une fois tresses étaient transformes en cordages, puis en cordes. Le coton était une matière première indispensable à la fabrication du tissu, des filets de pêche, des cordes et des hamacs.
En dehors de ces produits cultives, les Arawaks récoltaient aussi des fruits, des baies, des légumes, des plantes sauvages et du bois.
Ils les utilisaient dans différents domaines, tels que:

la nourriture.
la peinture corporelle et la protection contre les piqûres d'insectes, avec le Roucou,
la fabrication du feu, avec le bois, les brindilles et les herbes sèches,
la médecine, avec certaines plantes aux propriétés curatives,

 Manioc







 LE TRAVAIL DU BOIS


 La case:
Le village Arawaks regroupait l’ensemble d'une tribu. Les familles habitaient une case de bois et de feuilles.
Le "carbet" ou maison commune, ou vivaient plusieurs personnes avec leurs hamacs en coton, servait d'abri aux amérindiens. Il était situe au centre du village et pouvait mesurer vingt mètres de long et huit mètres de large. Bâti selon un plan ovale, le carbet était fait des mêmes matériaux que les cases; bois, feuillage et roseaux. On y accédait part une porte basse.

Les pirogues :

Les Amérindiens ne disposaient que d'outils en pierre ou en lambi pour abattre les arbres et construire leurs pirogues qui pouvaient transporter jusqu'a une centaine de personnes.
Tout d'abord, ils coupaient les racines d'un grand arbre afin qu'il meure et qu'il soit plus facile à brûler. Plus tard, en mettant le feu au pied et en utilisant des haches de pierre, ils réussissaient à l’abattre. Cela prenait souvent plusieurs mois.
Une fois l’arbre abattu, il était évidé en utilisant le feu et en creusant le bois à l’aide de gouges en lambis et en pierre.
Les pirogues étaient l’instrument indispensable au transport inter Iles et au commerce, c'est-a-dire a l’extension et a la migration des amérindiens.

Le mobilier :
Le mobilier utilitaire des Arawaks comprenait :les tabourets à trois pieds, les "matoutous" : tables qui servaient en même temps de plats. Le dessus était une sorte de corbeille sans couvercle profonde de 8 a 10 cm, fabriquée en roseau ou en latanier. Les pieds étaient sculptes ; les paniers,
les hamacs en coton, décorés de motifs géométriques,
les couleuvres tressées servant à presser le jus de manioc les nasses faites en vannerie, utilisées pour la pêche.
les "duos" : sièges des chefs, sculptes dans le bois et décorés,
Les outils :
Les arcs étaient nécessaires a la pratique de la chasse. Ils mesuraient deux mètres de haut et étaient faits de bois vert très dur.
Les flèches étaient faites de tiges de roseaux. Une pointe de bois vert durci au feu ou une pointe en os y était fixée avec du fil et du coton. Les amérindiens utilisaient les propriétés toxiques de certaines plantes (comme le Mancenilier) pour empoisonner leurs pointes de flèches.


Dans un tout autre registre, la calebasse, comme encore aujourd'hui, était utilisée comme récipient après avoir été vidée de sa pulpe et séchée.


 





Canoes















 LE TRAVAIL DE LA PIERRE

Les roches les plus couramment utilisées étaient des roches dures et siliceuses comme le silex, la radiolarite (roche verte), la diorite, le basalte et certaines roches métamorphiques.
Le vestige de pierre le plus répandu est la hache pétaloïde. Apres avoir subi une taille grossière a l’aide d'un percuteur de basalte, les haches étaient polies sur des polissoirs de pierre grenue et siliceuse (généralement d'origine volcanique) et a l’aide d'eau et de sable volcanique. L'outil obtenu était soit utilise directement, soit emmanche au bout d'un morceau de bois.
Les roches pouvaient aussi être utilisées à l’état brut selon l’usage que l’on en faisait. C'était le cas pour les percuteurs consistant en de simples galets de basalte arrondis, qui étaient utilises durant la première phase d'élaboration d'un outil de pierre, c'est-a-dire : la taille.
Les silex et les jaspes étaient utilises soit a l’état brut, soit après avoir été retouchés, afin de gratter le bois ou les peaux, ou de couper. On trouve peu de silex dans l’arc antillais et cette matière importée du continent devait revêtir un caractère précieux pour les Arawaks.
Les broyeurs et pilons étaient soit des galets de forme ovale, en roche dure ou tendre, soit des objets sculptes et polis comme ceux réalisés par les Tainos dans les Grandes Antilles"
Les fouilles archéologiques ont également mis a jour de petits galets de basalte qui étaient utilises dans la phase finale de l’élaboration de la poterie pour lisser les bords du pot.
Les indiens Huecan et Cedrosan-Saladoides possédaient des bijoux de pierre, notamment des colliers de perles tailles dans le quartz, la diorite ou l’améthyste, Les perles de ces colliers avaient soit une forme cylindrique, soit une forme arrondie, Ces colliers étaient certainement accompagnes d'amulettes en forme de rapaces ou de batraciens.






jeudi 9 avril 2015

SXM






Pour nous aider l'association Sxm Cyclone, faites un don ICI
 
Bonjour

Ce 9 avril, l'université du Colorado, qui fait référence dans ce domaine, publie ses dernières prévisions pour la saison 2015.

Elle prévoit notamment:

7 tempêtes tropicales sur 30 jours
3 Ouragans  sur 10 jours
et 1 seul ouragan majeur.

Un nouveau système d'alerte par SMS est à l'étude pour la saison 2015 Nous reviendrons vers vous dés que ce service (le seul payant) sera disponible.

Le détecteur de foudre de Saint Martin a été remis en service la semaine dernière de même que les stations météo détruite par l'ouragan Gonzalo grâce à vos dons.

Bonne continuation et merci de votre soutien.

 
L'Equipe de Sxm Cyclone

SOLEIL COUCHANT

Le soleil se couche à l'horizon,
 passant d'une petite boule dorée à une vaste sphère orange











LE FORT ROYAL A MARIGOT SAINT-MARTIN



Fort-Louis

Fort Louis


Pour accéder au fort Saint-Louis il est important de prendre la sous préfecture comme point de repère et de tenter de repérer le chemin piétonnier qui permet d'y accéder. 

Une fois localisé, il vous mènera directement au fort. Surplombant la baie Nettlé, la vue est enivrante.

Fort-Louis-2
FORT LOUIS DE MARIGOT LE SOIR



C'est Louis XIV qui commanda la construction de ce fort à Saint-Martin. Mais en réalité ce n'est qu'un siècle plus tard, sous le règne de Louis XV en 1767, que les travaux débutèrent réellement. Il fut alors armé de quinze canons chargés de défendre les entrepôts du port de Marigot où étaient notamment stockées les récoltes telles que le café, le sucre et naturellement le rhum. Au XIXème siècle le bâtiment est rénové et modifié. A maintes reprises le fort fut au cœur de violentes batailles contre les Anglais et notamment celle de 1808. En réalité, à la suite du partage de l'île entre la France et la Hollande, la partie française subira trois occupations anglaises avant la fin des hostilités.

La poudrière en ruines

Belle vue depuis le haut du Fort de Marigot


Marigot centre-ville vu du Fort
Marigot, Le FORT






vue sur la ville de Marigot depuis les remparts

attention à la montée : ça pique!


on arrive à la croisée de la montée pour le Fort



ça y est on est arrivés !...Pfff


De cette époque, il reste la poudrière construite en pierre et en chaux. Pour le visiteur c'est l'un des rares vestiges à découvrir sur le site.


 le Fort Royal d'où la vue est vraiment panoramique :



Vue panoramique de la baie depuis le fort








fort louis saint martin
Surplombant la baie de Marigot, face à Anguilla, le Fort Louis a été construit en 1789 par la population du bourg de Marigot, sous l'impulsion de Jean Sebastien de Durat, alors gouverneur de Saint Martin et de Saint Barthélemy pour le Roi de France.

fort louis saint martin 

Sa vocation première était de défendre les entrepôts du port de Marigot, où étaient stockées les récoltes (sel, café, sucre de canne, rhum).

Puis laissé à l'abandon, le Fort Louis est tombé en ruines.
Il a ensuite été restauré au XIXème siècle, pour être de nouveau laissé à l'abandon.
Pendant cette période, il a également été le siège de batailles entre Français et Anglais, ces derniers débarquant régulièrement d'Anguilla pour piller les entrepôts.
Depuis 1993, des travaux de restauration et de mise en valeur ont été entrepris, grâce à l'association archéologique Hope Estate, en étroite collaboration avec les unités du service militaire adapté (SMA) de Guadeloupe.
Des panneaux explicatifs bilingues permettent une visite culturelle de ce site qui offre de surcroît une vue imprenable sur Marigot, le lagon de Simpson Bay, Simpson Bay, Anguilla, les Terres-Basses et la Baie Nettlé.


POURQUOI UN BLOG ?






Bloguer, c’est plier, empiler et ordonner au fond d’une valise virtuelle et planétaire des souvenirs, des avis, des incertitudes, des débats, des rencontres, des tous et des riens, des pleins et des vides, du futile, du sérieux, des histoires, de la poésie, des coups de gueule, des coups de joie, des injustices, des dénonciations, des déceptions, des messes basses, des combats, des confidences, des incertitudes...
Le blogging pour moi représente une activité qui me permet d’exercer le journalisme que j’aurai toujours voulu exercer, de poursuivre ma formation de documentaliste de presse.
C’est d’abord une distraction, un moyen pour moi de prolonger mes écrits universitaires d’une manière beaucoup plus ludique, en racontant et en vivant de belles sorties culturelles. Puis, c’est aussi devenu un moyen de conter ma vision du monde, mes voyages, mes passions...
Maintenant avec un blog, n’importe qui peut marquer d’une autre manière et de façon indélébile son passage dans ce monde...
Pour moi, "blogger", c’est ma deuxième grande passion. Comme chacun sait, ce que j’adore par-dessus tout, c’est de chanter sous la douche. Mais malheureusement, quand je chante sous la douche, il n’y a personne pour m’écouter. C’est triste à mourir. En revanche, lorsque j’écris dans mon blog, le monde entier peut lire mes humeurs. Donc pour moi, écrire un blog, c’est un peu comme chanter sous la douche devant un large public ébahi d’admiration. Quel bonheur!