LES AVES DE BARLOVENTO
les 30 miles qui séparent Les Roques des Aves sont effectués en 6 heures. Le genaker est au travail toute la journée. Bien avant les Aves, des oiseaux viennent tourner autour de moi.
Ils passent à raser les voiles d’avant.
Donc arrivée par l’Isla Sur et contournement de sa pointe Ouest.
Après avoir slalomé entre les bancs de sable et les pâtés de corail, nous arrivons au mouillage et nous ne serons pas seuls.
Les oiseaux sont omni présents assurent le fond sonore.
La mangrove couvre tout le rivage sous le vent de l’île.
Pour débarquer, un tunnel sous les arbres a été aménagé et est entretenu par des navigateurs de passage. Sur la plage, il y a juste la place pour une annexe.
Après la plage de débarquement, un sentier conduit à la côte au vent.
A mi-chemin, une belle mare aux canards sans canard.
Et la côte au vent est atteinte après une marche de cent mètres environ. C’est là que se trouve le « livre d’or » des Aves de Barlovento.
Beaucoup d’équipage écrivent ou gravent leurs noms et celui du bateau sur une pierre, une planche, …
… un bois flotté, ou tout autre support.
Ici un petit catamaran : coques en bambou flotté, bras de liaison en aluminium et pont en formica. Son nom est pyrogravé. Si vous passez par-là, impossible de Le manquer, il est amarré en haut d’un poteau.
Un mot sur les oiseaux : ce sont les occupants de l’archipel.
Ils vous passent à un mètre au-dessus de la tête, que vous soyez en annexe ou dans l’eau.
La majorité d’entre eux sont de fous à pattes rouges. Leur bec est bleu clair
Il y en a des blancs et des gris et les arbres sont leurs HLM.
Au mouillage, nous sommes maintenant sept bateaux, tous sous pavillon français. Le snorkeling et la chasse sous-marine sont les principales activités de ce petit monde.
Les nuages au-dessus de l’archipel sont turquoises (pas certain que cela soit visible sur la photo, il faudra me roire sur parole).
Après avoir contourné tous les pâtés de corail, Afrodite se retrouve mouillée sur du sable par deux mètres de fond.
Barbara a fait le tour de l’île en moins d’une heure … sans se presser.
Il y a beaucoup moins d’oiseaux ici aussi ,
… et ils sont beaucoup plus discrets.
Une maman s’inquiète de l’approche de l' humanoïde …
… les petits sont justes derrière elle.
A ce mouillage, nous sommes le seul bateau.
La lune est presque pleine : c’est important pour le confort des navigations de nuit.
Changement de mouillage pour l’Isla Larga au sud de l’archipel. Cette île fut fortifiée par les Hollandais. Aujourd’hui on y trouve les gardes côtes de la République Bolivarienne du Venezuela. Ils nous ont fait l’honneur d’une visite.
LES AVES DE BARLOVENTO (suite)
les 30 miles qui séparent Les Roques des Aves sont effectués en 6 heures. Le genaker est au travail toute la journée. Bien avant les Aves, des oiseaux viennent tourner autour de moi.
Ils passent à raser les voiles d’avant.
Donc arrivée par l’Isla Sur et contournement de sa pointe Ouest.
Après avoir slalomé entre les bancs de sable et les pâtés de corail, nous arrivons au mouillage et nous ne serons pas seuls.
Les oiseaux sont omni présents assurent le fond sonore.
La mangrove couvre tout le rivage sous le vent de l’île.
Pour débarquer, un tunnel sous les arbres a été aménagé et est entretenu par des navigateurs de passage. Sur la plage, il y a juste la place pour une annexe.
Après la plage de débarquement, un sentier conduit à la côte au vent.
A mi-chemin, une belle mare aux canards sans canard.
Et la côte au vent est atteinte après une marche de cent mètres environ. C’est là que se trouve le « livre d’or » des Aves de Barlovento.
Beaucoup d’équipage écrivent ou gravent leurs noms et celui du bateau sur une pierre, une planche, …
… un bois flotté, ou tout autre support.
Ici un petit catamaran : coques en bambou flotté, bras de liaison en aluminium et pont en formica. Son nom est pyrogravé. Si vous passez par-là, impossible de Le manquer, il est amarré en haut d’un poteau.
Un mot sur les oiseaux : ce sont les occupants de l’archipel.
Ils vous passent à un mètre au-dessus de la tête, que vous soyez en annexe ou dans l’eau.
La majorité d’entre eux sont de fous à pattes rouges. Leur bec est bleu clair
Il y en a des blancs et des gris et les arbres sont leurs HLM.
LES AVES DE SOTAVENTO
Huit jours plus tard, nous partons pour l’autre archipel qui se trouve à 10 miles sous le vent (d’où son nom ?).
Les nuages au-dessus de l’archipel sont turquoises (pas certain que cela soit visible sur la photo, il faudra me croire sur parole).
Le choix du capitaine c’est porté sur l’île de Sakysaky qui est la plus au nord.
Après avoir contourné tous les pâtés de corail, Afrodite se retrouve mouillée sur du sable par deux mètres de fond.
Barbara a fait le tour de l’île en moins d’une heure … sans se presser.
Il y a beaucoup moins d’oiseaux ici,
… et ils sont beaucoup plus discrets.
Une maman s’inquiète de l’approche d’un humain …
… les petits sont justes derrière elle.
A ce mouillage, nous sommes le seul bateau.
La lune est presque pleine : c’est important pour le confort des navigations de nuit. La remontée contre le vent pour revenir vers les Roques est pour bientôt.
Changement de mouillage pour l’Isla Larga au sud de l’archipel. Cette île fut fortifiée par les Hollandais. Aujourd’hui on y trouve les gardes côtes de la République Bolivarienne du Venezuela. Ils nous ont fait l’honneur d’une visite.
En partant pour les Roques, nous croisons un voilier : lui est au portant et nous au près. Il y a des jours avec du pain noir et d’autres avec du pain blanc...