jeudi 8 mars 2018

MON CHOIX DE FEMME POUR LE 8 MARS

Amelia Earhart, aviatrice
Le 20 mai 1932, l’Américaine Amelia Earhart décolle de Terre-Neuve, à bord d’un Lockheed Vega. Elle affronte deux tempêtes, le givre, un altimètre cassé et se pose en catastrophe dans un champ de Londonberry, dans le nord de l’Irlande, au lieu de Paris. C’est ainsi qu’elle devient la première femme à avoir traversé l’Atlantique en avion et en solitaire !


Amelia Earhart, première femme aviatrice à traverser l’Atlantique en solitaire en avion. (Photo : Wikipedia)

Pas rassasiée pour autant, l’aviatrice intrépide s’attaque à un autre parcours périlleux : Hawaï, la Californie et la côte Est des États-Unis, un itinéraire qui a coûté la vie à de nombreux pilotes avant elle. Pour sa part, c’est une réussite.
En 1935, elle s’élance pour un tour du monde en duo, avec l’Irlandais Frederick J. Noonan. Le duo traverse le continent américain, puis l’Afrique dans sa largeur, la péninsule arabique, l’Inde, puis se dirige vers le Sud-Est asiatique et l’Indonésie, puis l’Australie. Avant de décoller vers la Nouvelle-Guinée, l’équipage se débarrasse de ses parachutes, estimant qu’ils ne leur seraient d’aucune utilité dans les 170 millions de kilomètres carrés du Pacifique. Le 2 juillet, alors que le duo doit rejoindre Howland (un minuscule îlot du Pacifique), puis Hawaï et enfin la Californie, leur avion disparaît des radars.

Le mystère Amelia Earhart enfin élucidé ?


ACTUALITÉ
Amelia Earhart, célèbre pour avoir traversé l’Atlantique en avion en solitaire, disparaît mystérieusement dans les airs en 1937 lors d’un tour du monde avec le pilote irlandais Frederick Noonan. Un anthropologue relance l’enquête : des os, retrouvés sur une île du Pacifique en 1940, pourraient bien être ceux de l’aviatrice.
La publication d’une nouvelle étude relance le mystère autour de la disparition de l’aviatrice Amelia Earhart, partie faire un tour du monde en avion en 1937. Un anthropologue a comparé des os retrouvés sur un îlot du Pacifique avec l’ossature de l’aventurière grâce à de nouvelles techniques. Il affirme qu’il s’agit très certainement des siens.
L’histoire de cette Américaine est assez extraordinaire. En 1932, elle est la première femme au monde à traverser l’Atlantique en avion et en solitaire. Son appétit pour l’aventure n’est pas rassasié pour autant. En 1935, elle planifie un tour du monde en avion, en suivant la ligne de l’équateur, soit plus de 46 000 km.
Amelia Earhart en 1928. (Photo : Wikimédia)
Elle s’élance pour ce long périple, le 1er juin 1937, avec à ses côtés, Frederick J. Noonan, un aviateur irlandais. Le duo traverse le continent américain, puis l’Afrique, la péninsule arabique, l’Inde et se dirige vers le sud-est asiatique et l’Indonésie. Une longue pause les retient sur l’île de Java pour réviser l’appareil. Les deux aventuriers reprennent leur parcours et volent vers l’Australie.
Treize os, une bouteille de liqueur…
Avant de décoller vers la Nouvelle-Guinée, l’équipage se débarrasse de ses parachutes, estimant qu’ils ne leur seraient d’aucune utilité dans les 170 millions de km² du Pacifique. Le 2 juillet, alors que le duo doit rejoindre Howland (un minuscule îlot du Pacifique), puis Hawaï et enfin la Californie, leur avion disparaît des radars. Le gouvernement américain dépêche neuf navires et 66 avions de recherche autour des dernières positions envoyées par Amelia Earhart, en vain. Le 18 juillet, les recherches prennent fin. Selon les autorités, l’appareil se serait abîmé dans les flots, à 120 miles (560 km), de l’îlot isolé de Howland et les deux pilotes seraient morts dans le crash.
Trois ans après, non loin de là, des os sont retrouvés sur l’île Nikumaroro (qui s’appelait l’atoll de Nouv à l’époque), par une expédition britannique. D’abord un crâne, puis lors de fouilles plus poussées, d’autres ossements avaient été mis au jour et ce qui semblait être une chaussure de femme. Parmi les autres trouvailles, une bouteille de Bénédictine – liqueur « connue pour faire partie du paquetage d’Earhart », signalent des passionnés d’aviation à USA Today – et une boîte conçue pour ranger un sextant de la marque Brandis datant de 1918.
« À l’époque, on pensait déjà qu’il pouvait s’agir des os d’Amelia Earhart », note Richard Jantz, l’anthropologue de l’université de Tennessee auteur de l’étude qui relance l’affaire. Il estime que les os« d’Earhart ressemblent davantage à ceux retrouvés sur l’île que ceux de 99 % des individus d’un large échantillon testé (2 700 individus) ». Son travail, « Amelia Earhart and the Nikumaroro Bones », a été publié dans la revue scientifique Forensic Anthropology.
Une conclusion pas confirmée
Les os ont été perdus depuis longtemps, mais Jantz a repris les mesures qui avaient été faites à l’époque et a appliqué des techniques d’analyse médico-légale modernes, notamment le programme Fordisc, régulièrement utilisé par les anthropologues du monde entier. Il a aussi pu obtenir plus d’informations sur la taille et la stature de Earhart grâce à des photographies de l’aviatrice, à certains de ses vêtements de pilote qui ont été conservés et des données inscrites sur son permis de conduire et ses brevets de pilote.
L’avion et les corps des aviateurs n’ont jamais été retrouvés. (Photo : Wikipedia)
En comparant l’ensemble, il estime que les os retrouvés correspondent à ceux d’une femme de la stature de Earhart, plus grande que la moyenne. C’est pourquoi il écrit dans son article que« c’est plus que probable que ces os, s’ils existent encore, sont ceux d’Amelia Earhart. S’ils ne lui appartiennent pas, alors ils sont ceux d’une personne très semblable à elle ». Selon lui, l’étude des os en était encore à ses balbutiements lorsque des ossements ont été retrouvés sur Nikumaroro et confiés au laboratoire de la Central Medical School des Fidji. Ce qui expliquerait que les os, à l’époque aient été attribués à une personne de sexe masculin. Mais comme il n’a pas pu analyser directement les os, sa conclusion ne peut pas être confirmée.
Des hypothèses nombreuses
Les théories sur la disparition de l’aviatrice sont nombreuses. Certains enquêteurs amateurs sont persuadés qu’elle n’est pas morte sur l’île, mais qu’elle aurait été faite prisonnière ainsi que son copilote par les Japonais. Leur hypothèse est notamment fondée sur une photo en noir et blanc, floue, découverte parmi d’autres documents des Archives nationales américaines à Washington.
On y voit plusieurs personnes sur un quai de l’atoll de Jaluit, dans les îles Marshall. Parmi elles, une femme de dos, dont la silhouette semble ressembler à celle d’Amelia Earhart, portant notamment un pantalon, comme l’aviatrice en avait l’habitude (et qui était plutôt rare à l’époque). En arrière-plan, un bateau remorque un engin. Pour les auteurs d’un documentaire sur cet indice diffusé l’été dernier, il s’agit d’un navire japonais qui remorque l’avion des deux aventuriers.
La fameuse photo qui a relancé d’autres théories sur la disparition des deux aventuriers. Des enquêteurs amateurs assurent qu’ils ont été capturés par les Japonais qui les auraient pris pour des espions américains. (Photo : AFP)
L’indice est controversé. Pour le groupe Tighar, des Américains passionnés d’histoire de l’aviation qui tentent depuis des années de découvrir ce qui est arrivé aux deux aviateurs, il est même « risible ». Eux penchent sur l’hypothèse voulant que l’avion a fait un atterrissage forcé sur Nikumaroro, où les deux aviateurs seraient décédés. Hypothèse qui pourrait être validée si, un jour, les os trouvés sur l’îlot sont formellement attribués à Amelia Earhart ou Frederick Noonan.

RAPPEL

La Journée internationale des droits des femmes, a lieu ce jeudi.Mise en place en 1977, cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans le monde. De son côté, la Première dame Brigitte Macron a annoncé à BFMTV qu’elle ne participerait à aucun événement en particulier ce jour-là, estimant que « c’est tous les jours la Journée de la femme. »

INSOLITE !

Des avions de 39-45 retrouvés dans le Pacifique

ACTUALITÉ
Dans le Pacifique, l’armée américaine a remonté les débris de deux avions datant de la Seconde Guerre mondiale. Des restes humains ont aussi été découverts mais pas encore identifiés.
Les débris de ces carcasses d’avions dormaient au fond de l’océan Pacifique depuis plus de 70 ans, enfouis dans le sable. La vie sous-marine avait repris ses droits, engloutissant peu à peu les épaves des deux appareils, abattus en 1944, alors qu’ils survolaient le Pacifique, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès 2015, l’armée américaine, dont une des missions est de retrouver les soldats disparus de la Seconde Guerre mondiale, avait identifié la zone de fouilles. L’opération d’excavation a eu lieu en février, durant plusieurs mois.
« C’était un travail très exigeant, il a fallu beaucoup de temps en plongée pour que cette opération réussisse, commente le lieutenant-colonel Tim Emge dans un communiqué de la Navy. Les deux derniers mois, les plongeurs travaillaient douze heures par jour, sept jours sur sept. »
Un travail titanesque
L’équipe, des membres de l’armée, de la marine et des forces aériennes américaines ainsi que des civils du ministère de la Défense ont travaillé depuis l’USNS Salvor, un navire de sauvetage. « Le Salvor est un navire robuste, mais il est surtout doté d’une chambre de décompression pour les plongeurs et d’une grue de 40 tonnes qui peut sortir des objets très lourds et volumineux du fond de l’océan », détaille le capitaine Mike Flanagan.
L’équipe a travaillé douze heures par jour les deux derniers mois pour extraire le sable qui recouvrait les débris. (Photo : U.S. Navy)
Les marins, formés par des archéologues, ont passé des semaines à fouiller la zone avec une grande variété d’outils, scrutant et tamisant minutieusement le sable et les sédiments aspirés, en quête d’indices sur les pilotes disparus. « C’est un procédé très méticuleux. Il y avait énormément de sable, on en remontait sans cesse », raconte dans le communiqué Jean Marien, marin, second sur le Salvor.
Chaque panier de sable remonté (mesurant 1,2 m sur 2,4 m et 1,3 m de hauteur), a nécessité près de cinq heures de travail. « Il fallait plusieurs plongées pour remplir les paniers, détaille Jean Marien. Parfois, on en remplissait deux à la fois. »
Parmi les débris, des restes humains ont été découverts, probablement ceux du ou des pilotes. Maintenant, l’objectif est de parvenir à les identifier. Cela prendra des mois, voire des années, prévient l’armée américaine, qui n’a pas pu confirmer combien de corps avaient été retrouvés.
Des dizaines de milliers de personnes engagées dans les différentes guerres américaines sont encore portées disparues. 72 941 de la Seconde Guerre mondiale, 7 705 et 1 599 des guerres de Corée et du Vietnam, précise le site d’informations Newsweek.

mardi 6 mars 2018

l’espoir de découvrir La Cordelière et Le Régent, coulées par les Anglais, il y a 500 ans.


500 ans après le naufrage, l’épave recherchée à Brest


ACTUALITÉ
Durant trois semaines, en juin et juillet, un navire va explorer une zone de la rade de Brest (Finistère) avec l’espoir de découvrir l’épave du navire, coulé par les Anglais, il y a 500 ans.

Ce pourrait être un empilement de charpentes, canons, mille et un objets de toutes sortes et, certainement, squelettes humains… Le tout enfoui sous plusieurs mètres de sédiments, par quarante mètres de fond. Voilà comment Michel L’Hour, l’œil pétillant, décrit ce à quoi devraient ressembler les épaves de La Cordelière et du Regent.
Les deux bâtiments, rappelle le directeur du Département de recherches archéologiques sous-marines du ministère de la Culture (Drassm), gisent, depuis cinq siècles, quelque part entre le goulet de Brest et la pointe Saint-Mathieu. « On a sous l’eau les deux plus grands musées de l’histoire du XVIsiècle », résume l’archéologue.

L’archéologue Michel L’Hour, et Anne Gallo, vice-présidente du Conseil Régional.

Au terme d’un affrontement dramatique, le 10 août 1512, les deux navires ennemis ont explosé et sombré. La Cordelière, nef de 40 mètres et 600 tonneaux, avait été construite au Dourduff, sur la rivière de Morlaix, sur ordre d’Anne de Bretagne, devenue Reine de France. Le Regent était, quant à lui, rien moins que le navire amiral de la flotte anglaise.
De nouvelles recherches
Henri VIII avait envoyé sa marine attaquer, par surprise, la flotte française qui mouillait dans la rade de Brest. Pour couvrir la retraite des autres navires, le capitaine de La Cordelière, Hervé de Portzmoguer, avait affronté les Anglais, seul avec son équipage. On estime qu’environ 1 500 hommes ont péri dans ce naufrage.
Plusieurs tentatives, dans les années 1990 et 2000, n’ont pas réussi à localiser les deux épaves. Décidée à valoriser son patrimoine maritime, la Région Bretagne, associée au Drassm, s’apprête à lancer une nouvelle campagne de recherches.


Du 20 juin au 14 juillet, l’André Malraux, navire d’exploration archéologique du ministère de la Culture, va sillonner un rectangle de 25 kilomètres carrés, situé près de l’entrée du goulet de la rade. Ses sonars vont balayer les fonds et dresser un profil détaillé des fonds marins, tandis que les magnétomètres détecteront la présence de métal. « Toute la difficulté, explique Michel L’Hour, sera d’interpréter les données. Le risque est de ne pas voir ce qu’on a sous les yeux ou de surinterpréter les données et de déclencher des opérations de recherche coûteuses… »
« Un jour quelqu’un trouvera… »
Cette fois, les moyens engagés sont « exceptionnels », souligne Anne Gallo, vice-présidente du Conseil Régional. Des historiens de l’Université de Bretagne Sud et GIS d’histoire maritime mènent, parallèlement, des recherches dans les archives, françaises et britanniques. Des étudiants et chercheurs de l’Ensta de Brest mettent au point des robots spécialisés. L’Ifremer et le Shom (service hydrographique de la Marine) apportent leur concours. Deux autres campagnes de recherches sous-marines sont déjà envisagées dans les années à venir.
S’il ne cache pas son enthousiasme et jure « qu’un jour quelqu’un les trouvera », Michel L’Hour veut rester prudent, sachant combien l’entreprise est incertaine. Néanmoins, affirme l’archéologue, « même si on ne trouve pas, on aura satisfait à nos obligations, tant La Cordelière a motivé de nombreuses recherches scientifiques ».

samedi 3 mars 2018

Il fait plus froid en Europe qu’au Pôle Nord !

ACTUALITÉ
Un phénomène météorologique inquiète les chercheurs. Pendant une semaine, les températures en Arctique vont dépasser le seuil de congélation, soit zéro degré. Alors que dans certains pays européens, les températures vont descendre jusqu’à -10 °C.
C’est comme si quelqu’un avait ouvert la porte du réfrigérateur de la planète. Dernière semaine de février, l’Europe a froid. Les Britanniques parlent de « Bête de l’Est », un air glacial qui vient de Pologne et de Sibérie vers l’Europe. La météo a d’ores et déjà averti les Anglais que du 26 février au 4 mars 2018, le thermomètre allait afficher - 8 °C. Les prévisionnistes ont également prédit que les régions de l’est et du sud-est de l’Angleterre pourraient être recouvertes par 10 cm de neige.
Dans l’Hexagone, Météo France a prévu - 10 °C en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de Lyon, mercredi 28 février 2018. Deux jours plus tard, c’est toute la région Grand Est, entre Metz et Strasbourg, qui sera recouverte de neige. L’Allemagne ne sera pas non plus épargnée.
Des températures qui devraient presque passer inaperçues, en fin d’hiver. Sauf qu’au même moment en Arctique, le Pôle Nord se réchauffe. Si bien que les températures vont dépasser, pendant une semaine, la barre des zéros degrés. Du jamais vu pour les climatologues.
En Arctique, un vent très doux réchauffe la température et fait fondre la glace. (Photo : Mario Hoppman / AFP)
Pourquoi l’Arctique a si chaud ?
Si l’Arctique se réchauffe, c’est à cause du « vortex polaire », qui se déchire. « Le vortex polaire est un tourbillon de vent froid qui se forme au-dessus du pôle Nord », explique François Gourand, prévisionniste à Météo France, à France Info. La déchirure intervient quand ce vortex « se scinde en plusieurs morceaux, un phénomène qui fait remonter un air très doux et envahit la banquise. Cest une dépression daltitude », explique-t-il encore.
Sur ce graphique, la température a dépassé 0 °C entre le 9 et le 10 février 2018. Elle restera positive la dernière semaine de février. (Photo : Zack Labe / Twitter)
Ce phénomène est dû au réchauffement climatique. Le quotidien britannique The Independant explique que les températures, ces derniers mois, ont atteint un niveau record de -1 °C, soit environ 22 °C de plus que la moyenne annuelle.
« Dautres parties de la région polaire au large de la côte nord du Groenland ont connu des températures supérieures de 30 °C à la normale en février », explique encore le journal. Selon Zachary Labe, chercheur climatique à l’université de Californie, « la température du pôle Nord est en ce moment la plus haute jamais enregistrée en février depuis 1958 ».
L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite
Sur le site de l’ONU, les chiffres ont de quoi affoler. En 2017, « lArctique a continué de se réchauffer à un rythme deux fois plus élevé que la température mondiale ». L’Organisation météorologique mondiale (OMM), rajoute : « Ce réchauffement a eu des impacts sur les humains, les océans et les écosystèmes ». Force est de penser que le Pôle Nord n’a pas fini de transpirer et nous de grelotter.

vendredi 2 mars 2018


(Photo : Samuel Blanc / Wikipédia)

La bonne nouvelle du jour

Des chercheurs ont découvert des colonies géantes rassemblant plus de 1,5 million de manchots Adélie dans un archipel isolé de l’Antarctique, selon une étude qui appelle à mettre en place des mesures pour les préserver. « Notre étude révèle que les Danger Islands abritent 751 527 couples de manchots Adélie », indique le texte publié dans la revue Scientific Reports, alors que de précédentes estimations évoquaient seulement quelque 300 000 couples sur un des îlots de cet archipel de la mer de Weddell, à l’est de la péninsule antarctique.

jeudi 1 mars 2018

INSOLITE

Ils étudient le stress du corail dans des îles de rêve

Comment les coraux s’adaptent-ils changement climatique ? Pour le savoir, une équipe de scientifiques a embarqué à bord du voilier océanographique Tara, en mission dans le Pacifique. Cap sur l’archipel des Palaos, où l’on trouve encore des fonds sous-marins préservés de l’impact humain.
Une équipe de chercheurs du Centre scientifique de Monaco, de l’Université Nice Sophia Antipolis et de l’Université de Liège a réalisé en janvier une mission spécifique de 10 jours à bord de la goélette océanographique Tara, dans l’État de Koror, aux Palaos. Leur but : étudier l’adaptation des coraux au changement climatique.
Ils n’ont pas choisi ce lointain archipel du Pacifique par hasard. Ce chapelet d’îles de rêve, relativement protégées de l’impact humain, leur offre les conditions idéales pour étudier les conséquences des changements environnementaux globaux sur les récifs coralliens. Entourées de sites sous-marins naturellement acidifiés, qui correspondent aux estimations d’acidification des océans en 2100, les petites îles de Palaos sont un véritable laboratoire à ciel ouvert.