jeudi 10 mai 2018

ÇA BOUGE À PERROS !


ÇA BOUGE À PERROS !


et oui mon coeur balance toujours vers Ploumanach
où l'on célébrait le
Pardon de Saint Guirec 

Pardon de Ploumanac’h à Perros-Guirec, fête de l’Ascension


Organisé par l’association pour le Pardon de Saint-Guirec. Fête religieuse : mercredi, 20 h 30, messe, procession, bénédiction bateaux et tantad sur la plage. Fête profane : jeudi, 11 h 30, repas crêpes galettes, musique, jeux, conférence.

Mercredi 9, jeudi 10 mai, chapelle Saint-Guirec, Ploumanac’h, Perros-Guirec. Gratuit. Contact : 02 96 91 44 82, 02 96 23 36 80, lepierres_dy@yahoo.fr

Catégorie : Loisirs et sports | Fêtes
Organisé par : Comité de vigilance pour la protection des riverains de carrières de granit rose de La Clarté


Mais surtout

Un éclat dans la nuit à Ploumanac'h


photo Un éclat dans la nuit !2
Tels des contrebandiers, munis de lampes tempête, braver le crépuscule et mettre le cap sur le ballet lumineux de ces sentinelles des mers : les phares. Ces tours de pierres parlent d'histoires d'amour, magie, légendes, histoires fabuleuses et secrets inavouables de pirate. Places limitées.


avec balade au crépuscule 

Infos pratiques

Un éclat dans la nuit Le jeudi 10 mai 2018

Culturelle | Insolite | Nature et détente | Sports et loisirs Balades nature | Sorties nocturnes à Perros-Guirec

Organisé par Maison du Littoral
 Payant (Tarifs fournis par l'organisateur)
 
mercredi 08 août 2018
 
A 21h15
 
plage Saint-Guirec22700 Perros-GuirecVoir la carte
 
Général : 6€
Autre : 5 € -12 ans, gratuit -6 ans

 Le jeudi 10 mai 2018
A partir de 21h15
Tels des contrebandiers, munis de "lampes tempêtes", bravez le crépuscule et mettez le cap sur le ballet lumineux de nos sentinelles des mers: les phares. Ouvrez grand les yeux car lorsque ces tours de pierres parlent d'histoire d'amour, ils en ont la lanterne qui tourne... Magie, légendes, histoires fabuleuses et secrets inavouables de pirates. 
En partenariat avec Escapade Glas. 
Tarif: 6 € / adulte et 5 € / enfant (7 à 12 ans), gratuit pour les moins de 6 ans. Réservation obligatoire par mail 24h avant. 
Prévoir des chaussures adaptées pour marcher sur le sentier et un coupe-vent. Rendez-vous à la plage Saint-Guirec. 
Les lanternes fournies.

Horaire(s)

  • 21:15

Inscription
avant le lundi 06 août

                



À PROPOS

Face à la petite plage de sable blanc se dresse un oratoire en granite, édifié aux alentours des XIe et XIIe siècles à partir d’une ancienne stèle gauloise. Ce monument aux chapiteaux sculptés de motifs d’animaux abrite la statue de Saint-Guirec. Datant du XIVe siècle, la sculpture en bois a été remplacée par une version en granite en 1904. Les jeunes filles souhaitant se marier dans l’année venaient y planter une aiguille. Dirigez-vous vers la petite chapelle également dédiée au saint et observez la charpente : ne vous fait-elle pas penser à une coque de bateau ?
Apercevez-vous au loin la silhouette majestueuse du château de Costaérès ? En vous rendant sur la baie de Tourony, vous pourrez en connaître l’histoire. L’ensemble du grand site de Ploumanac’h, avec ses chaos remarquables et son phare, est accessible par le sentier côtier.

mardi 8 mai 2018

LES SARGASSES CA AGACE

ce n'est pas de la boue ce sont des algues, des sargasses!


C'est une photo publiée par le site internet "Noonsite", spécialisé dans la navigation maritime, qui a donné l'alerte. À quelques centaines de kilomètres de l'arc antillais, on distingue un énorme banc de sargasses aux portes des petites Antilles.
© http://www.noonsite.com
© HTTP://WWW.NOONSITE.COM

Un banc d'algues de sargasses en bleu qui s'étale sur plusieurs centaines de kilomètres, non loin de l'arc antillais, avec des trajectoires en jaune, prévues pour mai 2018. Voilà ce que montre l'image satellite publiée par le site internet "Noonsite", spécialisé dans la navigation maritime. 


Même constat sur le site de l'Université de Floride du Sud qui génère également des cartes hebdomadaires de densité d'algues.

Ainsi, selon les chercheurs de l'Université de South Florida et de la NASA, "Les mois de janvier et février 2018 ont montré la plus grande prolifération dans le centre-ouest de l'Atlantique par rapport aux mêmes mois de l'histoire. Le nombre total de sargasses que nous avons vu en Février, généralement un mois bas, a maintenant dépassé le mois maximum de Juillet / Août 2015."

Une image effrayante ! 


Certaines zones de la côte atlantique comme le Robert, le François ou encore le Vauclin sont envahies par les algues brunes, depuis plusieurs semaines. Leur décomposition dégage de l'hydrogène sulfuré, un gaz toxique, qui provoque des conséquences sanitaires désastreuses pour certains riverains vivant aux abords de la mer.

Le préfet Franck Robine a prévu une conférence de presse vendredi 4 mai à 11 heures pour la présentation des mesures gouvernementales d'urgence pour lutter contre les sargasses. Une date qui coïncide avec cette arrivée massive.
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Vidéo de l'énorme banc de sargasses qui se rapproche ...

https://www.people-bokay.com/video-de-lenorme-banc-de-sargasses-...
Il y a 4 jours
À quelques centaines de kilomètres de l'arc antillais, se trouve un énorme banc desargasses qui se rapproche ...

Madininair, La qualité de l'air en Martinique | Les algues Sargasses

www.madininair.fr › Air extérieur › Particularités régionales
Les sargasses sont des algues brunes qui vivent en pleine mer, et sont représentées par deux espèces : les Sargassum fluitans et Sargasum natans. D'où proviennent les algues sargasses ? Les alguessargasses vivent en pleine mer et contrairement à la plupart des algues que l'on peut retrouver dans les Caraïbes, elles ...

Sargasses : l'invasion vue du ciel (photos et vidéos) - Toute l'actualité ...

www.martinique.franceantilles.fr/.../sargasses-l-invasion-vue-du-ciel-...
1 mai 2018
Avec l'aide de son drone, notre partenaire Karavstudios est allé filmer les sargasses d'un peu plus haut ...

Le retour des sargasses en Martinique - Podcast Journal

https://www.podcastjournal.net/Le-retour-des-sargasses-en-Martinique_a25173.html
14 avr. 2018 - Les algues ont envahi les plages de la côte atlantique et Caraïbes de la Martinique. Lasargasse (Sargassum) est un genre d'algues brunes de la famille des Sargassaceae. La plupart d'entre elles son...

jeudi 3 mai 2018

50 ANS APRES ...IL Y A 50 ANS ...!




Pourquoi les affiches de Mai 68 s’arrachent

À l’approche du 50 ème anniversaire de Mai 68, les ventes aux enchères rendant hommage au mouvement insurrectionnel se multiplient partout en France. Les affiches de l’époque figurent parmi les souvenirs les plus plébiscités par les collectionneurs. Décryptage d’un marché actif propulsé par une actualité foisonnante.

Bien avant l’ouverture des expositions du Centre Pompidou, du Palais de Tokyo, du Mucem à Marseille ou de la Bibliothèque nationale de France, les salles des ventes rendent elles aussi hommage aux cinquante ans de Mai 68, en mettant aux enchères des affiches datant de l’époque. « Nous organisons régulièrement des ventes aux enchères d’affiches dans lesquelles figure toujours au moins une dizaine datant de Mai 68 », détaille Maître Cécile Dupuis, d’Artprecium, maison spécialisée dans les ventes d’affiches.
« C’est un marché qui se tient, et qui suscite encore plus d’intérêt en ce moment, avec les commémorations. Depuis un an environ, nous voyons certaines affiches de Mai 68 se vendre jusqu’à 2 000 €, un palier qui n’a pas été atteint depuis bien longtemps », explique Frédéric Lozada, expert en affiches anciennes, à Interencheres, site d’information sur les ventes aux enchères publiques. Le spécialiste précise que les acheteurs peuvent se faire plaisir à partir de 50 € et trouver de vibrants témoignages entre 200 et 400 €.



« Laissons la Peur du Rouge », affiche estimée de 100 à 200 €, mise aux enchères par Artprecium mercredi 28 février, à Paris et sur le Live d’Interencheres. (Illustration : DR)

Arrachées ou conservées par les étudiants
À la fois support d’expression, de création et de diffusion du mouvement contestataire, ces placards étaient édités massivement, notamment par les imprimeries en grève. « Les modèles proposés aujourd’hui aux enchères ont été arrachés des murs pendant les événements, ou alors conservés par leurs auteurs, qui n’étaient autres que les étudiants protestataires », rapporte Interencheres.
L’École des Beaux-Arts, rebaptisée alors « L’Atelier populaire » produisait chaque jour de nouvelles affiches. Ces « ateliers populaires » s’étendirent bientôt à toute la France et certaines affiches portent encore le cachet de ces centres de production.
De célèbres artistes
« Chaque création était soumise à un comité d’action qui validait ou non sa diffusion, explique Frédéric Lozada. Si les affiches n’étaient pas signées, pour respecter le « pacte du pouvoir populaire », nous savons aujourd’hui que de célèbres artistes en ont réalisé. Ainsi Bernard Rancillac, l’un des chefs de file de la Figuration narrative, est l’auteur de celle portant le slogan « Nous sommes tous indésirables » à l’effigie de Daniel Cohn-Bendit, principal leader du mouvement. »
Celui qui était alors surnommé « Dany le Rouge » s’avère être une figure particulièrement recherchée par les collectionneurs d’affiches de Mai 68.



« Nous sommes tous indésirables », affiche estimée de 250 à 500 €, mise aux enchères par Artprecium mercredi 28 février à Paris et sur le Live d’Interencheres. (Illustration : DR)

Des collectionneurs n’ayant pas connu Mai 68
Étonnamment, ce ne sont pas forcément ceux qui ont participé aux événements de Mai 68 qui collectionnent ces affiches. « Les amateurs sont souvent nés juste après cette période, ou alors ils l’ont vécue dans leur prime jeunesse mais n’en ont aucun souvenir »,complète l’expert. Peut-être par regret de ne pas y avoir participé ? De plus en plus d’acheteurs s’intéressent à ce marché, motivés par l’aspect historique de ces souvenirs, mais aussi par leur potentiel graphique et artistique.



« La Lutte Continue », estimée de 200 à 400 €, mise aux enchères par Artprecium mercredi 28 février à Paris et sur le Live d’Interencheres. (Illustration : DR)

vendredi 13 avril 2018

INQUIÉTUDE

L’acidification des océans inquiète les scientifiques


ACTUALITÉ
Le réchauffement climatique a un impact sur le monde aquatique. Si pour le moment, les chercheurs sont incapables de déterminer les conséquences de l’excès du dioxyde de carbone sur nos océans, ils ont remarqué quelques modifications préoccupantes dans l’évolution de certaines espèces comme le bar et l’huître.
C’est indéniable. Le réchauffement climatique a un impact sur notre environnement. Et l’excès de dioxyde de carbone (CO2) n’épargne pas nos océans. Ce gaz carbonique rend l’eau plus chaude mais surtout plus acide. Un phénomène qui pourrait avoir des effets très négatifs sur les écosystèmes marins.
Le GIEC, groupe d’experts intergouvernements sur l’évolution du climat, prévoit une augmentation de l’acidité de nos océans d’ici 2100. Alors que le pH (unité de mesure de l’acidité) est actuellement de 8,1 pour les océans, il pourrait descendre à 7,8 en 2100. Plus le pH est bas et plus l’eau est acide.
Une étude sur l’huître et le bar
Face à ce constat, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a cherché à déterminer les changements liés à l’acidité, chez les vertébrés et les mollusques.
Mesure de respirométrie sur larve de bar exposée à l’acidification
Pour cela, José Zambonino, directeur de recherche à l’Ifremer et son équipe travaillent, depuis 2013 sur le bar (poisson carnassier). « On est partis du début, donc de l’œuf. On a placé ces poissons dès éclosions, dans une eau au pH 7 donc plus acide. Et on les a ensuite comparés avec des bars évoluant actuellement dans nos océans »,explique José Zambonino.
De son côté, Fabrice Pernet, chercheur en physiologie des organismes marins à l’Ifremer s’intéresse depuis janvier à l’évolution de l’huître creuse, dans les mêmes conditions et utilisant le même procédé.
Des changements significatifs
Cinq ans après, les résultats sur le bar « interpellent » les scientifiques. S’il est encore trop tôt pour dire si les poissons s’adaptent à une eau plus acide, il est en revanche possible de dire que le bar n’évolue pas de la même manière. « Quand on abaisse le pH de l’eau, il y a toute une série d’effets sur les perceptions sensorielles de l’animal, avance Guy Claireaux, professeur de écophysiologie au laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR). Les poissons soumis à l’acidité ont beaucoup moins peur de leurs prédateurs. Ils ne perçoivent plus le danger de la même façon. Cela peut avoir des conséquences au niveau de l’écologie. Et si un animal ne fuit plus son prédateur, il va être mangé plus rapidement. »
Une qualité de reproduction moindre
Les chercheurs se sont également rendu compte que ces bars rentraient en maturité sexuelle plus tôt par rapport aux autres bars, servant de témoins pendant l’étude. Ce vertébré, dans la nature, entre en maturité vers le mois de mars voire avril.
Prélèvements de tissus d’huître perlière à la station Ifremer de Tahiti
Les bars soumis à l’acidification commencent leur reproduction vers janvier. « Et ça pose un problème, car les animaux dont se nourrissent les larves, ne sont pas encore là, puisqu’ils apparaissent vers le mois de mars/avril. Donc si on modifie ce cycle normal de reproduction, on risque d’avoir des animaux qui vont être pondus, qui vont éclore et qui vont se retrouver sans rien à se mettre sous la dent », détaille José Zambonino.
De plus, leur qualité de reproduction est moins bonne. Leur sperme a plus de mal à se déplacer dans l’eau. « Donc, ça diminue les chances de reproduction. »
Des mollusques impactés
Fabrice Pernet s’inquiète de l’évolution des coquillages. Un pH plus bas diminue considérablement l’équilibre des bicarbonates dans l’océan. Ces molécules à base de carbone, et surtout essentielles à la fabrication des coquilles, sont modifiées au contact du CO2. Elles se retrouvent alors moins disponibles pour les mollusques.
S’ils sont en effet capable de former eux-mêmes cette molécule, ces coquillages risquent de manquer d’énergie. « Avec l’augmentation de l’acidité, ces animaux vont devoir consommer de l’énergie. Et cette dernière ne sera donc plus disponible pour faire autre chose comme grandir, se reproduire, lutter contre des agents pathogènes », s’inquiète le scientifique. Si ces animaux ne s’adaptent pas, ils seront fragilisés donc plus vulnérables à des maladies.
Pour l’instant, les chercheurs restent prudents. Il est encore trop tôt pour évaluer les effets de l’acidification sur les coquillages et les poissons. Une nouvelle étude va être menée sur trois ans. « L’idée est de voir si ces animaux sont capables de s’acclimater aux conditions acidifiées et de s’adapter. Autrement dit, vont-ils être en mesure de développer un gène qui se transmettra de génération en génération ».

traduit du "National Geographic"