jeudi 15 août 2019

IL Y A 50 ANS : WOODSTOCK





Du 15 au 18 août 1969, à quelques centaines de kilomètres au nord de New-York, devant un demi- million de personnes, le simple concert en plein air devient un mythe planétaire.

 La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969.
La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969. © Getty / Clayton Call/Redferns



















Tout un symbole : le mythique Woodstock, qui fêtera en août ses 50 ans avec plusieurs inoxydables rock stars – Santana, John Fogerty, Canned Heat, pour ne citer qu’eux – a également fait appel à des têtes d’affiche d’horizons différents – Jay-Z, Halsey, Miley Cyrus… – afin d’attirer un public plus jeune








le « rock n’est pas seulement le rock » : c’est aussi une certaine idée de l’innovation qui survivra à ses pionniers.


« C’est douloureux de voir tant d’artistes nous quitter ou tomber malades, dit-elle. Nous craignons de perdre une partie de nous lorsqu’ils sont malades. Et quand ils meurent, nous pleurons la perte de leur musique, les concerts que nous ne pourrons plus aller voir. Cela nous rend aussi plus conscients de notre propre mortalité »poursuit cette sexagénaire, selon laquelle l’influence du rock sur les autres genres musicaux lui confère une sorte d’immortalité. « Il n’y aurait pas de métal, de punk ou de hip-hop sans le rock’n’roll, estime-t-elle. Le rock ne mourra jamais car c’est une branche large et solide sur un arbre très vieux et très robuste. »





le rock n’est « même pas un genre musical »c’est « un état d’esprit ».« Le rock, c’est ne pas se conformer à ce qui a été fait avant vous mais tracer sa propre voie dans la musique et dans la vie », a-t-il déclaré en 2016 lorsque le groupe de hip-hop a été intronisé au « Hall of Fame » du… rock’n’roll.







lundi 12 août 2019

Une mangrove en crue suscite l'émoi sur la plage de l’Anse-Mabouya à Sainte-Luce

Sur les réseaux sociaux, une vidéo de riverains postée ce mercredi 7 août 2019, montre une eau noirâtre qui se déverse dans la mer, par un canal qui fait la jonction entre la plage de l’Anse-Mabouya (à Sainte-Luce) et une mangrove* située en amont.
Mangrove en crue sur la plage de l'anse Mabouya à Sainte-Luce. © RS
© RS Mangrove en crue sur la plage de l'anse Mabouya à Sainte-Luce.
  • Par Guy Etienne
  • Publié le , mis à jour le 
L’image est assez explicite : un canal situé en amont de la plage de l’Anse-Mabouya, prenant sa source dans une petite mangrove, sert de conduit depuis quelques heures à une eau de couleur plutôt noire, laquelle se jette dans la mer.


La scène a été filmée par une grand mère, accompagnée de sa petite fille.
La mangrove déborde à l'Anse-Mabouya
Une mangrove se déverse sur la plage de l'Anse-Mabouya à Sainte-Luce.
Rien d’exceptionnel explique la municipalité en cette période de pluies abondantes, ce qui provoque des remous dans la forêt littorale, laquelle déverserait en aval, cette eau saumâtre et noirâtre dans la mer.

Néanmoins, des riverains peu convaincus, ont alerté les associations écologiques.







dimanche 11 août 2019

HISTOIRE DE PIRANHAS


Comment des piranhas ont-ils pu arriver dans un lac britannique ?

ACTUALITÉ
Plusieurs promeneurs ont retrouvé de curieux poissons morts dans un lac en Angleterre, ces derniers jours. Il s’agirait de piranhas, ces poissons carnivores qui vivent habituellement dans les eaux douces d’Amérique du Sud et qui peuvent s’attaquer au bétail et aux hommes. Mais comment sont-ils arrivés là ?



C’est un petit plan d’eau comme il en existe des millions d’autres. Le lac Martinwells de Doncaster, en Angleterre, fait pourtant le tour des médias britanniques, ces derniers jours : des piranhas y auraient été trouvés.

Le lac Martinwells de Doncaster. (Photo : capture d’écran Google Earth)

Certaines espèces de ces poissons aux dents tranchantes, qui vivent dans les lacs et les cours d’eau d’Amérique du Sud, peuvent s’en prendre au bétail et aux humains. Les attaques peuvent être graves. En 2013, soixante personnes avaient été blessées par des piranhas sur une plage bordant le fleuve Parana, en Argentine. Une enfant avait été amputée d’un doigt, rapportait alors l’Agence France Presse.
La possible présence de tels poissons dans un lac britannique, sur le territoire d’une ville de 300 000 habitants, a donc logiquement inquiété.
« Quand nous avons regardé les dents, nous avons compris qu’il s’agissait d’un piranha »
Tout commence ce lundi 15 avril, dans l’après-midi. Lisa Holmes et Davey White se promènent sur les rives du lac quand ce dernier repère un poisson mort flottant à la surface de l’eau. Passionné de pêche, Davey White parvient à le sortir de l’eau, et tente de l’identifier.

Les piranhas peuvent s’attaquer à l’homme avec leurs dents tranchantes. (Photo d’illustration : Andrewself/Wikmédia Commons/Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported)

« Au départ, il ne savait pas vraiment à quelle espèce ce poisson appartenait, explique Lisa Holmes au journal local Doncaster Free Press, qui raconte l’histoire dès le lendemain, mardi. Et puis nous avons commencé à l’observer de plus près. Quand nous avons regardé les dents, nous avons compris qu’il s’agissait d’un piranha. »
Ils rentrent ensuite chez eux, et effectuent une recherche en ligne qui confirme leurs craintes.
« Difficile d’attraper du poisson dans le lac »
Mais ce n’est pas tout. Le mercredi, le Doncaster Free Press publie un autre article, sur le même sujet. C’est un nouveau témoignage d’une autre personne, racontant qu’elle aussi a retrouvé un piranha dans le même lac. Toni Hooper explique avoir trouvé un tel poisson, également lors d’une promenade en famille, le dimanche.

L’un des piranhas retrouvés ces derniers jours. (Photo d’illustration : capture d’écran Twitter/BBC Yorkshire)

Sur les photos qu’elle a transmises au journal local, on voit le piranha sur la terre ferme, mort.
Des animaux domestiques relâchés ?
Les poissons « ont été récupérés par l’Agence environnementale, qui va les tester » afin de déterminer s’il s’agit bien de piranhas, explique Gill Gillies, directrice adjointe du service Environnement de la municipalité de Doncaster, au quotidien britannique The Guardian.

Des tests devront déterminer s’il s’agit bien de piranhas. (Photo : capture d’écran Twitter/The Guardian)

« Nous supposons qu’il s’agit d’animaux domestiques qui ont été relâchés dans le lac, ce que nous déconseillons formellement de faire », ajoute-t-elle.
Comme les piranhas vivent dans les eaux tempérées d’Amérique du Sud, « il est très improbable que ces poissons aient un jour été vivants dans le lac », dit-elle encore, cette fois au micro de la BBC, la radiotélévision britannique.
Un porte-parole de l’Agence environnementale britannique, lui aussi interrogé par la BBC, va dans le même sens : « Ces poissons ne survivent et ne se nourrissent pas facilement quand les températures ne dépassent pas les 10 °C, et les hivers froids du Nord les tuent facilement. »
Selon le Guardian, les températures du lac Martinwells sont « glaciales », à cette période de l’année.

lundi 5 août 2019

MAGELLAN


À LA UNE
Magellan voulait être le premier à faire le tour du monde. Cela lui a coûté la vie. Mais son équipage a accompli ce rêve du grand navigateur, qui est considéré comme l’Albert Einstein des explorateurs… 500 ans après, il inspire et fascine toujours.
Admiré pour son courage et sa détermination, le navigateur portugais Fernand de Magellan continue d’inspirer les explorateurs du cosmos et des océans qui, 500 ans après la première circumnavigation planétaire, y voient un symbole de la quête du savoir.
« Magellan est toujours une inspiration 500 ans après, car c’est un pionnier d’une époque où les navigateurs, qui partaient dans le vide, avaient une grosse tendance à ne pas revenir », estime le Français Fabien Cousteau, cinéaste et explorateur océanique, comme son grand-père Jacques-Yves Cousteau.
Le Portugais n’a de fait jamais achevé le tour du monde entamé le 10 août 1519 par sa flotte de cinq navires et 237 hommes, partie du port de Séville, dans le sud de l’Espagne. Il est mort dans une bataille contre les habitants d’une île située aujourd’hui aux Philippines et c’est l’Espagnol Juan Sebastián Elcano qui a bouclé ce périple de trois ans, en compagnie d’une vingtaine de survivants à bord du Victoria, le seul bateau à avoir rejoint le point de départ.
« Magellan a payé le prix maximum, mais son équipe a quand même fait le tour et il a marqué un point dans l’histoire qui a changé le monde », a souligné Fabien Cousteau en marge d’une conférence organisée début juillet à Lisbonne par la société américaine The Explorers Club.
« Cela reste aujourd’hui encore un des plus grands exploits de l’histoire de la navigation », assure l’historien américain Laurence Bergreen, auteur d’une biographie de Magellan, premier navigateur à avoir traversé l’océan Pacifique qu’il a d’ailleurs nommé ainsi.
« Un moment dans l’histoire qui a transformé l’humanité »
Ce voyage « marque un moment dans l’histoire qui a transformé l’humanité, qui a pour la première fois embrassé la planète entière », selon l’Américain Alan Stern, ingénieur à la Nasa et directeur scientifique de la mission New Horizons, une sonde ayant récemment survolé l’objet céleste le plus éloigné de la Terre.
« Je dirais même que le voyage de Magellan représente le premier événement planétaire, de la même façon que Youri Gagarine a signé le premier événement extra-planétaire », a-t-il ajouté en référence à l’astronaute russe qui a été le premier à voyager dans l’espace en 1961.
La réplique du bateau de Magellan. (Photo : Cristina Quicler / AFP)
Magellan a marqué la géographie en découvrant un passage entre l’océan Atlantique et l’océan Pacifique, le détroit qui porte son nom à l’extrémité sud du continent américain. Il a marqué l’astronomie en découvrant deux galaxies visibles à l’œil nu depuis l’hémisphère sud, les « nuages de Magellan ». Un télescope géant qui doit voir le jour au Chili portera d’ailleurs son nom.
Laurence Bergreen, qui a été invité par la Nasa à baptiser certaines parties de la surface de planète Mars, a suggéré des noms attribués par Magellan aux caps ou aux baies de Patagonie.
« L’Albert Einstein des explorateurs »
D’après Laurence Bergreen, à la Nasa, le navigateur portugais est considéré « comme une sorte d’Albert Einstein des explorateurs ».
« Nous sommes nombreux au sein du programme spatial à connaître Magellan et d’autres explorateurs, comme ceux qui ont conquis les pôles », confirme l’ancien astronaute de la Nasa Dafydd Williams, qui a participé à deux missions dans l’espace. C’est que « pour préparer des missions à longue durée, on nous apprend que les leçons de l’avenir sont écrites dans le passé »,explique le Canadien de 65 ans.
Le navigateur inspire aussi les exploits d’aujourd’hui. Comme ceux du millionnaire américain Victor Vescovo qui a réalisé le « grand Chelem des explorateurs » : escalader les sept plus hauts sommets de la planète, de l’Aconcagua à l’Everest, et faire plus de 100 km à ski jusqu’aux pôles nord et sud.
L’homme d’affaires de 53 ans, qui bouclera cet été une expédition aux points les plus profonds des cinq océans, dit avoir « découvert Magellan en tant qu’écolier. C’était quelqu’un d’extrêmement intelligent, très déterminé et, bien sûr, un grand leader », dit-il.
« Les histoires comme la sienne plantent des graines dans notre cerveau et quand on a l’occasion de faire quelque chose d’extraordinaire, on veut être comme ceux qu’on voyait dans nos livres d’enfance. »

LA BRETAGNE CA VOUS GAGNE....

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