jeudi 15 août 2019

POMPEI


Un trésor découvert dans les ruines de Pompéi


Dans les ruines de la ville antique de Pompéi, en Italie, ensevelie par l’éruption du Vésuve en 79 après J.-C., des archéologues ont mis au jour un vrai « trésor de sorcier » : de la verroterie, des pierres semi-précieuses, des perles et des amulettes, ainsi que de menus objets porte-bonheur et symboles de fertilité, tous en très bon état.



La ville ensevelie de Pompéi, patrimoine mondial de l’Unesco, n’en finit pas de dévoiler ses secrets. L’agence de presse italienne ANSA a annoncé lundi, dans une dépêche, une nouvelle découverte faite par les archéologues : un ensemble de petits objets porte-bonheur et symboles de fertilité, que le directeur du site archéologique, Massimo Osanna, a qualifié de « trésor de sorcier ».
Les scientifiques sont tombés sur les vestiges d’une vieille boîte en bois, dont il ne restait plus que les charnières en bronze. Mais les cendres volcaniques qui ont recouvert Pompéi ont maintenu son contenu en parfait état de conservation durant des siècles.
Des amulettes et des symboles de fertilité
Les archéologues ont ainsi pu récupérer de menus objets, presque intacts, comme des perles et des pendentifs, des cristaux, de la céramique, des améthystes, de l’ambre…. Il y avait également des miroirs, en faïence et bronze. En plus de cela, ils ont également identifié des amulettes en forme de scarabées, qui pourraient provenir du Moyen-Orient.
Certains de ces objets sont des symboles de fertilité : les chercheurs ont identifié des pendentifs en forme de petits phallus, ou encore des morceaux d’os façonnés en forme d’oreilles, de crânes humains et de poings. Une pièce importante de la découverte serait une cornaline, une pierre précieuse sur laquelle a été gravée la tête de Bacchus, le dieu romain du vin et de la fertilité.

Ces amulettes, colliers, miroirs et pierres semi-précieuses pourraient avoir été utilisés lors de rituels magiques. (Photo : Parco Archeologico di Pompei)


Les artefacts auraient appartenu à une personne de rang inférieur, peut-être une esclave au service d’une famille aisée. (Photo : Cesare Abbate / EPA)

Les archéologues estiment qu’il s’agissait de talismans, d’objets auxquels on prêtait un pouvoir magique, qui pouvaient porter bonheur ou protéger du mal… Selon le directeur du site italien, des colliers ont pu être « portés durant des rituels, plutôt que comme parure ».
Ces explorations archéologiques se sont déroulées dans un nouveau secteur de Pompéi, Regio V, qui est situé au nord de la ville. Dans cette zone de 21 hectares, les chercheurs ont fouillé une domus, une maison typique de l’ère de Pompéi, dans laquelle ils avaient déjà découvert il y a quelques mois une inscription.
Des objets qui témoignent de la vie quotidienne des habitants de Pompéi
Cette dernière a remis en question la date de l’éruption du Vésuve, du 24 août au 24 octobre 79 après J-C. Selon le parc archéologique de Pompéi, « ces bijoux et petits objets liés à l’univers féminin de l’époque ont été trouvés dans l’une des pièces de la Casa del Giardino, [la Maison du jardin, NdlR] ».

Ces trouvailles seront bientôt exposées à la Palestre de Pompéi. (Photo : Parco Archeologico di Pompei)


(Photo : Parco Archeologico di Pompei)

Bien que la qualité de l’ambre laisse penser que cette maison était celle d’une personne haut placée, les archéologues pensent que ces objets auraient appartenu à une personne de rang inférieur, vraisemblablement une femme, peut-être une esclave. Le « trésor de sorcier » a en effet été retrouvé dans ce qui correspondant au quartier des serviteurs de l’époque. De plus, il ne contenait aucun bijou en or, métal très prisé des riches habitants de Pompéi.
Ces découvertes permettent d’en apprendre plus sur la ville de Pompéi et les récits qu’elle abrite. Selon le directeur Massimo Osanna, « ces objets du quotidien sont extraordinaires car ils racontent des micro-histoires, des biographies d’habitants de la ville qui ont essayé d’échapper à l’éruption ».
Dans cette même maison, l’équipe archéologique a réussi à identifier une pièce contenant six corps. Des enfants et des femmes, qui ont été figés à jamais par les cendres volcaniques. Avec des tests ADN, les chercheurs tentent d’établir un lien entre ces personnes et les objets retrouvés. Ces nouvelles découvertes seront bientôt exposées au cœur de la Palestra Grande, un édifice de Pompéi qui était utilisé comme gymnase.

IL Y A 50 ANS : WOODSTOCK





Du 15 au 18 août 1969, à quelques centaines de kilomètres au nord de New-York, devant un demi- million de personnes, le simple concert en plein air devient un mythe planétaire.

 La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969.
La foule du premier jour du Festival de Woodstock le 15 août 1969. © Getty / Clayton Call/Redferns



















Tout un symbole : le mythique Woodstock, qui fêtera en août ses 50 ans avec plusieurs inoxydables rock stars – Santana, John Fogerty, Canned Heat, pour ne citer qu’eux – a également fait appel à des têtes d’affiche d’horizons différents – Jay-Z, Halsey, Miley Cyrus… – afin d’attirer un public plus jeune








le « rock n’est pas seulement le rock » : c’est aussi une certaine idée de l’innovation qui survivra à ses pionniers.


« C’est douloureux de voir tant d’artistes nous quitter ou tomber malades, dit-elle. Nous craignons de perdre une partie de nous lorsqu’ils sont malades. Et quand ils meurent, nous pleurons la perte de leur musique, les concerts que nous ne pourrons plus aller voir. Cela nous rend aussi plus conscients de notre propre mortalité »poursuit cette sexagénaire, selon laquelle l’influence du rock sur les autres genres musicaux lui confère une sorte d’immortalité. « Il n’y aurait pas de métal, de punk ou de hip-hop sans le rock’n’roll, estime-t-elle. Le rock ne mourra jamais car c’est une branche large et solide sur un arbre très vieux et très robuste. »





le rock n’est « même pas un genre musical »c’est « un état d’esprit ».« Le rock, c’est ne pas se conformer à ce qui a été fait avant vous mais tracer sa propre voie dans la musique et dans la vie », a-t-il déclaré en 2016 lorsque le groupe de hip-hop a été intronisé au « Hall of Fame » du… rock’n’roll.







lundi 12 août 2019

Une mangrove en crue suscite l'émoi sur la plage de l’Anse-Mabouya à Sainte-Luce

Sur les réseaux sociaux, une vidéo de riverains postée ce mercredi 7 août 2019, montre une eau noirâtre qui se déverse dans la mer, par un canal qui fait la jonction entre la plage de l’Anse-Mabouya (à Sainte-Luce) et une mangrove* située en amont.
Mangrove en crue sur la plage de l'anse Mabouya à Sainte-Luce. © RS
© RS Mangrove en crue sur la plage de l'anse Mabouya à Sainte-Luce.
  • Par Guy Etienne
  • Publié le , mis à jour le 
L’image est assez explicite : un canal situé en amont de la plage de l’Anse-Mabouya, prenant sa source dans une petite mangrove, sert de conduit depuis quelques heures à une eau de couleur plutôt noire, laquelle se jette dans la mer.


La scène a été filmée par une grand mère, accompagnée de sa petite fille.
La mangrove déborde à l'Anse-Mabouya
Une mangrove se déverse sur la plage de l'Anse-Mabouya à Sainte-Luce.
Rien d’exceptionnel explique la municipalité en cette période de pluies abondantes, ce qui provoque des remous dans la forêt littorale, laquelle déverserait en aval, cette eau saumâtre et noirâtre dans la mer.

Néanmoins, des riverains peu convaincus, ont alerté les associations écologiques.







dimanche 11 août 2019

HISTOIRE DE PIRANHAS


Comment des piranhas ont-ils pu arriver dans un lac britannique ?

ACTUALITÉ
Plusieurs promeneurs ont retrouvé de curieux poissons morts dans un lac en Angleterre, ces derniers jours. Il s’agirait de piranhas, ces poissons carnivores qui vivent habituellement dans les eaux douces d’Amérique du Sud et qui peuvent s’attaquer au bétail et aux hommes. Mais comment sont-ils arrivés là ?



C’est un petit plan d’eau comme il en existe des millions d’autres. Le lac Martinwells de Doncaster, en Angleterre, fait pourtant le tour des médias britanniques, ces derniers jours : des piranhas y auraient été trouvés.

Le lac Martinwells de Doncaster. (Photo : capture d’écran Google Earth)

Certaines espèces de ces poissons aux dents tranchantes, qui vivent dans les lacs et les cours d’eau d’Amérique du Sud, peuvent s’en prendre au bétail et aux humains. Les attaques peuvent être graves. En 2013, soixante personnes avaient été blessées par des piranhas sur une plage bordant le fleuve Parana, en Argentine. Une enfant avait été amputée d’un doigt, rapportait alors l’Agence France Presse.
La possible présence de tels poissons dans un lac britannique, sur le territoire d’une ville de 300 000 habitants, a donc logiquement inquiété.
« Quand nous avons regardé les dents, nous avons compris qu’il s’agissait d’un piranha »
Tout commence ce lundi 15 avril, dans l’après-midi. Lisa Holmes et Davey White se promènent sur les rives du lac quand ce dernier repère un poisson mort flottant à la surface de l’eau. Passionné de pêche, Davey White parvient à le sortir de l’eau, et tente de l’identifier.

Les piranhas peuvent s’attaquer à l’homme avec leurs dents tranchantes. (Photo d’illustration : Andrewself/Wikmédia Commons/Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported)

« Au départ, il ne savait pas vraiment à quelle espèce ce poisson appartenait, explique Lisa Holmes au journal local Doncaster Free Press, qui raconte l’histoire dès le lendemain, mardi. Et puis nous avons commencé à l’observer de plus près. Quand nous avons regardé les dents, nous avons compris qu’il s’agissait d’un piranha. »
Ils rentrent ensuite chez eux, et effectuent une recherche en ligne qui confirme leurs craintes.
« Difficile d’attraper du poisson dans le lac »
Mais ce n’est pas tout. Le mercredi, le Doncaster Free Press publie un autre article, sur le même sujet. C’est un nouveau témoignage d’une autre personne, racontant qu’elle aussi a retrouvé un piranha dans le même lac. Toni Hooper explique avoir trouvé un tel poisson, également lors d’une promenade en famille, le dimanche.

L’un des piranhas retrouvés ces derniers jours. (Photo d’illustration : capture d’écran Twitter/BBC Yorkshire)

Sur les photos qu’elle a transmises au journal local, on voit le piranha sur la terre ferme, mort.
Des animaux domestiques relâchés ?
Les poissons « ont été récupérés par l’Agence environnementale, qui va les tester » afin de déterminer s’il s’agit bien de piranhas, explique Gill Gillies, directrice adjointe du service Environnement de la municipalité de Doncaster, au quotidien britannique The Guardian.

Des tests devront déterminer s’il s’agit bien de piranhas. (Photo : capture d’écran Twitter/The Guardian)

« Nous supposons qu’il s’agit d’animaux domestiques qui ont été relâchés dans le lac, ce que nous déconseillons formellement de faire », ajoute-t-elle.
Comme les piranhas vivent dans les eaux tempérées d’Amérique du Sud, « il est très improbable que ces poissons aient un jour été vivants dans le lac », dit-elle encore, cette fois au micro de la BBC, la radiotélévision britannique.
Un porte-parole de l’Agence environnementale britannique, lui aussi interrogé par la BBC, va dans le même sens : « Ces poissons ne survivent et ne se nourrissent pas facilement quand les températures ne dépassent pas les 10 °C, et les hivers froids du Nord les tuent facilement. »
Selon le Guardian, les températures du lac Martinwells sont « glaciales », à cette période de l’année.