«Quand une guerre éclate, les gens disent : “Ça ne durera pas, c'est trop bête.” Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l'empêche pas de durer».
Ces mots sont d'Albert Camus, dans La Peste. Hier soir, Emmanuel Macron en a choisi de similaires lors de son allocution sur le coronavirus : nous ne sommes qu'au début de «la plus grave crise sanitaire depuis un siècle».
Somebody hold me too close Somebody hurt me too deep Somebody sit in my chair And ruin my sleep And make me aware Of being alive, being alive
Somebody need me too much Somebody know me too well Somebody pull me up short And put me through hell And give me support For being alive (Being alive) Make me alive (Being alive) Make me alive (Being alive)
Make me confused, mock me with praise Let me be used, vary my days But alone is alone, not alive!
Somebody crowd me with love Somebody force me to care Somebody let me come through I'll always be there As frightened as you To help us survive (Being alive) Being alive (Being alive) Being alive (Being alive) Being alive!
traduction♪ Being Alive ♪
{Être en vie}
Quelqu'un pour vous enlacer trop fort
Quelqu'un pour vous atteindre trop profondément
Quelqu'un pour s'asseoir dans votre chaise
Et ruiner votre sommeil
Et vous faire prendre conscience d'être en vie
( Quelqu'un pour te tenir trop près / Quelqu'un pour te blesser trop profondément / Quelqu'un pour s'asseoir dans ta chaise / Et gâcher ton sommeil )
Quelqu'un dont vous avez tellement besoin
Quelqu'un qui vous connait trop bien
Quelqu'un pour vous élever si haut,
Puis vous envoyer en enfer
Et vous donner le courage d'être en vie,
d'être en vie
Rends moi vivant, perturbes moi
Raille moi avec des éloges,
Laisse moi être utilisé
Varie mes jours,
mais "être seul"
c'est être seul et pas "être en vie"
Quelqu'un me tient trop près
Quelqu'un me force à m'en soucier
Quelqu'un me fait passer à travers,
Je serai toujours là
Autant effrayé que toi d'être en vie
Être en vie, être en vie!
Quelqu'un que vous devez laisser à l'intérieur,
Quelqu'un dont les sentiments vous épargnent,
Quelqu'un, qu'on le veuille ou non,
Voudra partager un peu, beaucoup avec vous
le fait d'être en vie
Rends moi vivant, perturbes moi
Raille moi avec des éloges,
laisse moi être utilisé
Varie mes jours,
mais "être seul"
c'est être seul et pas "être en vie"
Quelqu'un m'enlace avec amour,
Quelqu'un me force à m'en soucier
Quelqu'un me fait passer à travers,
Je serai toujours là
Autant effrayé que toi de nous aider à survivre
d'Être vivant, être vivant, être vivant, être vivant,
When I was young I never needed anyone And making love was just for fun Those days are gone Living alone
I think of all the friends I've known When I dial the telephone Nobody's home
All by myself Don't wanna be All by myself Anymore
Hard to be sure... Sometimes I feel so insecure And loves so distant and obscure Remains the cure
All by myself Don't wanna be All by myself Anymore By myself, by myself Anymore By myself Anymore Oh All by myself Don't wanna live And never, never, never Needed anyone
Vous connaissez sans doute le triangle des Bermudes mais il existe aussi son équivalent dans l'océan Pacifique : le triangle du dragon ou mer du diable est selon la légende locale le théâtre de plusieurs disparitions et phénomènes climatiques inexpliqués. J’avais lu il y a quelque temps maintenant dans un livre que ces triangles où se produisent de nombreux accidents étaient dus à un biais de sélection statistique.
En effet, si on se concentre uniquement sur ces zones, le nombre d’accidents est plus élevé que la normale et peut paraitre étrange. Or, c’est oublier que ces zones sont souvent des nœuds de trafic, c’est-à-dire qu’il s’agit d’endroit où de nombreuses routes maritimes se croisent accroissant ainsi fortement le trafic. Ainsi, si on rapporte le nombre d’accidents au nombre de bateaux présents dans la zone, on retrouve un ratio nombre d’accidents par bateau quasi similaires à celui qu’on retrouve un peu partout sur le globe.
Edit : Voir le livre "The Bermuda Triangle Mystery resolved" de Larry Kusche écrit en 1975.
On rajoute à cela un biais de confirmation étayé par plusieurs informations erronées et exagérées et on se retrouve avec ces histoires de triangles. Ca me fait penser à une autre affaire mais qui, elle, est vraie, une zone au sud de l'Afrique où les naufrages étaient plus fréquents qu'ailleurs y compris pour les très grands navires, les plus modernes, les plus surs, longtemps on a cru au mauvais sort jusqu'à ce que les autorités se décident enfin à prendre le témoignage des marins survivants pour argent comptent et d'étudier la question, et le mythe des vagues scélérates est devenu bien réel le jour où l'une d'entre elle a été filmée (un monstre de 30 mètres de haut. La solution? décaler la route maritime d'une centaine de kilomètres au sud et tout est redevenu normal.
Pour ce qui est du triangle des Bermudes, le mythe s'est répandu suite à la disparition d'une escadrille de bombardiers, suivi de la disparition de l'hydravion parti à leur recherche, c'est vrai que c'est troublant, mais bon, ça peut arriver. Après tout, nous ne sommes que des animaux, quand on ne comprends pas quelquechose, on a vite fait de se laisser aller à l'imagination. Tout comme le triangle des Bermudes, ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale, et avec l’accroissement du trafic maritime et du développement économique, qu’un nombre surprenant d'événements inexpliqués dans ce secteur a été constaté. En effet, en faisant une recherche sur internet, on trouvera de nombreux articles et même émission de TV qui parlent du "mystère du triangle des Bermudes". Mais beaucoup s'accordent sur un point "statistiquement" il n'y a rien.
Plusieurs théories ont été avancées et certaines sont plausibles : l'activité sismique dans la zone (libération de gaz ...) et climatique (brusque orage, tornade ...).
De plus, il s'agit d'une zone avec un trafic très dense ce qui explique qu'avec le même ratio d'accident qu'ailleurs, s'il y a plus de trafic il y a plus de disparition et donc cela créé un mystère. Une info qui semble manqué c'est qu'en est il depuis une quinzaine / vingtaine d'années que les équipements sont de meilleurs qualités
Maintenant que je me suis remise au sport cet article m'intéresse et va m'aider à choisir la gourde qu'il me faut !
oserai-je ?
La gourde, en verre, en inox ou en plastique, a quitté le sac de sport et fait désormais partie du quotidien des Français. L’objet est devenu un symbole d’engagement écologique autant qu’un accessoire de mode. Et surtout, la gourde commence à rapporter gros.
Elle est le symbole de l’engagement écologique dans la vie quotidienne. Des stars l’arborent avec fierté. Et même Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate américaine, en a fait un outil de sa campagne…
La mode de la gourde, que l’on remplit au robinet au lieu d’acheter des bouteilles d’eau en plastique, déferle comme une inexorable vague. En France aussi, la tendance s’est installée et le marché est en plein boom.
« Tout le monde peut avoir une part du gâteau »
« Je pense que le gâteau est tellement gros que tout le monde peut en avoir une part », s’amuse Fabien Marescaux, chef de produit chez Décathlon.
En quelques années, la vente de gourdes a explosé en France. L’enseigne de sport bénéficie pleinement de cette tendance. « En 2018, on avait déjà eu une croissance à deux chiffres, mais on ne pensait pas que cela durerait », convient le spécialiste de la gourde.
L’an dernier, les ventes ont augmenté dans d’impressionnantes proportions. Entre 30 et 50 %. Résultat, les ventes de gourdes chez Décathlon se comptent en millions. « Pas plusieurs millions, mais c’est déjà énorme », lâche Fabien Marescaux. Une bonne nouvelle quand l’objet coûte entre 2 et 15 €.
La raison de ce succès ? La gourde est devenue un accessoire à la fois à la mode et jugé indispensable. Bref, incontournable… « Aujourd’hui, on sort de l’univers du sport. Il s’agit même d’un produit iconique », selon le chef de produit de Décathlon.
Le porte-gourde Chanel fait un tabac à l’étranger
Les grands noms de la mode se mettent eux aussi à la gourde, qui se doit désormais d’être stylée. Prada a sorti deux modèles en acier griffé l’an dernier. Évian a demandé au créateur Virgil Abloh de créer un design exclusif. Et même Chanel est entré dans la danse. Sur son site internet, la marque propose un porte-gourde en cuir à quelque 4 700 €.
D’après le quotidien El País, le luxueux objet est très recherché en Espagne. Au Royaume-Uni, le journal britannique The Guardian assure même que le produit est en rupture de stock outre-Manche.
Mais les marques de luxe ne sont pas les seules à surfer sur la vague de la gourde. De nouvelles sociétés voient régulièrement le jour à l’instar de Qwetch, une start-up créée à Aix-en-Provence.
D’autres entreprises, plus anciennes, capitalisent sur leur savoir-faire. Partenaire la COP21 en 2015, la société Gobilab a vu sa cote exploser : « L’idée est partie de l’absurdité d’acheter une bouteille d’eau pour la jeter ensuite. 20 cl ingurgités et la bouteille est jetée à la poubelle », s’agaçait à l’époque Florence Baitinger, directrice générale de Gobilab, dans le journal Le Point.
En 2018, le chiffre d’affaires de l’entreprise a dépassé le million d’euros. Il faut dire que ces marques de gourdes « nouvelle génération » vendent leurs produits entre 20 et 50 €.
175 bouteilles d’eau vendues chaque seconde en France
Car le marché de la gourde tient sur un grand credo : l’écologie. En effet, en France, il se vend 175 bouteilles d’eau chaque seconde, soit 5,5 milliards de bouteilles d’eau par an, dont 4,5 milliards d’eau plate d’après le site Planétoscope. Remplacer sa bouteille d’eau en plastique par une gourde est perçu comme un geste utile à la planète.
Au-delà de l’impact écologique, posséder et montrer sa gourde revêt aussi une dimension sociale. Joe Derochowski, conseiller pour une société d’études de marché aux États-Unis a ainsi qualifié l’objet de « doudou pour adulte »dans les colonnes de L’Opinion. Comprendre : la gourde rassure son propriétaire et montre son appartenance à une communauté de gens concernés par les problématiques environnementales.
Pour répondre à l’attente des consommateurs, les marques ont fait évoluer leurs modèles. Personnalisation, couleur, matière, emplacement dans le magasin… rien n’est laissé au hasard.
« Nous, on s’est positionné sur la gourde en inox, en aluminium ou en Tritan (un polyester), précise le chef de produit chez Décathlon. Mais d’autres concurrents se lancent aussi dans le verre. » Quechua, la marque de randonnée de l’enseigne de sport a ainsi multiplié les coloris. « Personne ne veut avoir la même gourde que son voisin », souligne Fabien Marescaux.
Un accessoire militant
La gourde est donc un accessoire de mode, mais militant. Elle a d’ailleurs été mise sur le devant de la scène par des personnalités publiques.
« Quand Yann Barthès accepte de se mettre à la gourde, ça compte », insiste Fabien Marescaux. Le présentateur télévisé de l’émission Quotidien, sur TMC, la pose en évidence sur son bureau chaque soir.
Mieux, le rappeur Roméo Elvis a même créé sa propre marque : « J’utilise l’audience que j’ai sur les réseaux sociaux pour encourager les jeunes à utiliser moins de plastique », expliquait-il à Ouest-France dans une interview, en marge du festival Les nuits de l’Erdre.
Depuis la révision constitutionnelle de 2008, le gouvernement ne peut l'utiliser "que pour un seul texte par session parlementaire". La cartouche a été grillée samedi.