lundi 3 août 2020

ÉTÉ 1897...

Les vacances des ministres en 1897: Deauville, Gérardmer, Vichy...ou Dakar

LES ARCHIVES DU FIGARO - Déjà en 1897, Le Figaro apprenait à ses lecteurs où trouver les membres du gouvernement durant leurs longs congés estivaux.

En 1897, le ministre de la justice, Jean Darlan, passe quelques jours à Vichy où il pourra consommer l’eau de source si précieuse.
En 1897, le ministre de la justice, Jean Darlan, passe quelques jours à Vichy où il pourra consommer l’eau de source si précieuse. Rue des Archives/©Rue des Archives/PVDE

L’heure est aux vacances pour les membres du gouvernement. Cette année les ministres ont pour consigne de rester dans l’espace Schengen et de revenir à Paris pour le Conseil des ministres du 24 août.


Cette année les ministres ne franchiront pas les frontières de l’Hexagone. Sauf Jean-Yves Le Drian qui fera une escapade en Espagne avant de revenir dans le Morbihan. Sinon cette année Les Alpes ont la cote: Bruno Le Maire, Florence Parly ou Emmanuelle Wargon s’y rendront. Nice accueillera Éric Dupond-Moretti et Frédérique Vidal. Annick Girardin sera la seule à traverser l’Atlantique: elle se rend à Saint-Pierre et Miquelon, sa terre natale.


Le fort de Brégançon, déjà résidence de vacances des chefs d’État français

Le couple présidentiel prend lui ses quartiers d’été au Fort de Brégançon pour des vacances «calmes et studieuses» selon l’Élysée. Emmanuel Macron renoue pour la troisième fois avec cette tradition des Présidents de la Ve République. Depuis Charles de Gaulle tous les présidents ont séjourné dans ce fameux fort. Pompidou et sa femme ont été les plus fidèles résidents.

Comme Emmanuel Macron, le Président Félix Faure pose ses valises «au pays des cigales» en 1897. A cette époque, les ministres partent le plus souvent au bord de la mer ou dans les villes thermales: «Il est toujours bon de le savoir au cas où l’on aurait à leur écrire» précise Le Figaro. Le journal n’hésite pas à donner moult détails sur la vie personnelle des hommes politiques.


Article paru dans Le Figaro du 4 août 1897

Nos ministres en vacances

Les Parisiens se doutent-ils que tout le gouvernement, à l’heure qu’il est, est en province? Le Président de la République est au pays des cigales; deux ou trois ministres l’accompagnent, les autres sont à la mer ou aux eaux, car, dans le langage des villégiatures, la mer et les eaux, ça fait deux! Pendant ce temps, le char de l’État est remisé, et l’on répare les ressorts, toujours un peu faussés, de nos institutions. Où donc nos ministres passent-ils leurs vacances? Quels sont leurs projets pour cet été? Où sont-ils aujourd’hui et où seront-ils demain? Il est toujours bon de le savoir, pour le cas où l’on aurait à leur écrire.

M. Méline -à tout seigneur tout honneur- est à Luxeuil, que tous les géographes placent dans la Haute-Saône, et qui s’y trouve effectivement. Cette petite station est connue pour ses eaux réconfortantes, ce qui semblerait indiquer que c’est une cure ministérielle qu’est allé y faire M. Méline. Mais non, c’est comme père de famille et non pas comme président du Conseil qu’il a choisi cette villégiature. Les eaux de Luxeuil, en effet, ont été ordonnées à Mlles Méline, un peu éprouvées par l’éternel saumon et l’inévitable sauce aux câpres des grands dîners officiels, et le président du Conseil en profite pour refaire, lui aussi, son estomac soumis, tout cet hiver, aux mêmes exercices.

Promenades le matin, promenades l’après-midi, déjeuners et dîners à heures fixes,ce qui change diantrement de la vie de Paris.

L’existence que mène à Luxeuil M. Méline est des plus simples et échappe totalement à la chronique mondaine. Promenades le matin, promenades l’après-midi, déjeuners et dîners à heure fixe, ce qui change diantrement de la vie de Paris, et le soir, un peu de musique avant de se coucher. On sait que M. Méline joue du violon; mais depuis qu’il est président du Conseil, il a un peu négligé cet instrument. On a beau faire sa partie, dans le concert européen, il s’y trouve plus de dépêches à déchiffrer que de partitions.

M. Barthou, ministre de l’intérieur, et Mme Barthou sont aux Eaux-Bonnes, un pays que Mme Barthou doit bien affectionner pour lui sacrifier ainsi, sans regret, l’installation charmante qu’elle a au Vésinet. M. et Mme Barthou, en effet, se trouvaient déjà aux Eaux-Bonnes lors des vacances de Pâques, et leur villégiature fut brusquement abrégée par la terrible catastrophe du Bazar de la Charité. Vie d’hôtel avec les longues excursions aux environs, les matinées dans le jardin, toutes sortes de lectures, sauf celle des journaux que le ministre s’interdit en vacances. Pour ne même pas recevoir la «valise», la terrible valise ministérielle qui gâte les villégiatures les plus charmantes, M. Barthou a délégué à un de ses collègues l’intérim de son ministère. Par conséquent, pas de pièces à signer, pas de dossiers à étudier, pas de décrets à préparer. C’est le calme le plus parfait Quant aux distractions, un ministre n’en manque jamais: il reçoit le préfet; le sous-préfet, le receveur des finances, le maire. On n’a pas le temps de s’ennuyer une minute. Après le 16 Mai, on demandait à Eugène Chavette* qui venait de passer six mois dans un petit trou de province:

- Comment diable avez-vous pu employer votre temps?

- Mais de la façon la plus charmante!

- Et qu’est-ce que vous faisiez donc?

-Je regardais changer le juge de paix!

M. Cochery est, de tous les membres du cabinet, celui qui s’absentera le moins. C’est que le budget est terriblement lourd à traîner en voyage.

M. Darlan, ministre de la justice, a ses vacances complètement bouleversées, et ce n’est pas un des côtés les moins comiques de l’histoire du Panama. Le garde des sceaux, en effet, comptait aller en Angleterre y chercher son fils, le jeune François Darlan, qui se trouve à Brighton, dans une pension de famille. Mais un ministre de la justice qui s’aventurerait en ce moment au pays qu’habite Cornélius Herz** ne serait plus bon, comme on dit en langage parlementaire, qu’à jeter aux chiens. Il a donc fallu renoncer au voyage, et le jeune François Darlan devra rentrer tout seul. Il a d’ailleurs une ressource: c’est de s’en revenir avec le jeune Vallé, fils du président de la Commission d’enquête, qui est, lui aussi, à Brighton. En voyageant ensemble, ils éviteront tous les soupçons.

Enfants jouant sur la plage de Deauville vers 1900.
Enfants jouant sur la plage de Deauville vers 1900. Rue des Archives/©Rue des Archives/PVDE

Quant au garde des sceaux, privé des vacances qu’il s’était promises, il s’est consolé en faisant faire son portrait par l’excellent peintre Paul Saïn qui n’avait jamais pu le saisir une minute pendant les sessions, et il s’en ira, comme tous les ans, à son retour du voyage présidentiel, passer quinze jours chez son frère, à Nérac, où se trouve déjà Mlle Darlan. Le ministre de la justice terminera ensuite ses vacances à Vichy, où, pour un grand chancelier de France, la source de L’Hôpital est tout indiquée. M. Cochery est, de tous les membres du cabinet, celui qui s’absentera le moins. C’est que le budget est terriblement lourd à traîner en voyage. Le ministre des finances, tout entier à ses projets de réforme, ne s’échappe de Paris durant vingt-quatre heures que pour aller voir ses enfants qui sont à Deauville, chez leur grand-père, M. Hunebelle, maire de cette ravissante station balnéaire dont il a contribué à faire la fortune.

M. Cochery, on le sait, a un fils et une fille dont l’éducation, depuis la mort de sa jeune et charmante femme, a été confiée à sa belle-sœur, Mme Pallain, femme du directeur général des douanes, qui s’en acquitte avec un soin et une affection maternels. C’est dans cet intérieur familial en cette aimable ville de Deauville où M. Hunebelle réunit, durant la saison, ses enfants et petits-enfants, que M. Cochery va passer les courts instants où il peut s’éloigner de Paris.

M. Hanotaux est à Vichy, prenant des forces pour les fatigues et les émotions du voyage en Russie.

M. Henry Boucher, qui est un des membres les plus cossus du cabinet, s’empresse, chaque année, dès qu’il en trouve le loisir, de se rendre dans sa magnifique propriété de Gérardmer, située à quelques kilomètres de la ville où il a ses fabriques de papier. On y mène la vie de château, chasse, pêche, excursions, lawn tennis. On y joue même la comédie, et les séries d’invités s’y succèdent, animant ce coin des Vosges qui est une des plus agréables villégiatures estivales.

M. Hanotaux est à Vichy, prenant des forces pour les fatigues et les émotions du voyage en Russie, et préparant son estomac aux agapes diplomatiques et officielles qui l’y attendent. M. Turrel passe les vacances en sa belle propriété de Blazens, dans l’Aude, où il surveille ses vendanges avec le soin jaloux d’un homme qui a su mettre les raisins secs à leur place.M. le général Billot est au château de Puy, à une quinzaine de kilomètres de Gien, dans un charmant domaine où l’on est admirablement pour se reposer et qui dépend d’une petite commune bien tranquille et bien ignorée, la commune de Lion-en-Sullias, où l’on ne sait peut-être même pas que M. le ministre de la guerre est dans les environs.

M. Rambaud profitera de la session du Conseil général du Doubs pour excursionner quelque temps dans cet admirable pays de villégiature, qui est la plus belle concurrence que l’on puisse imaginer à la Suisse. M. Lebon, ainsi que les journaux l’ont déjà annoncé, s’est précautionné pour les vacances d’un «petit trou pas cher» qui n’ait pas de casino ni de petits chevaux, et il se rendra à Dakar, charmante villégiature d’où l’on peut, très facilement, venir tous les deux ou trois mois passer quelques jours à Paris. Quant au ministre de la marine, il restera durant presque toutes les vacances à Paris. Il est, en effet, un des rares Parisiens qui peuvent se croire aux eaux sans quitter leur balcon:

- As-tu fait choix d’une plage pour cet été? demande, dans les revues de fin d’année, le compère à un boulevardier.

-Oui, fait l’autre, la plage de la Concorde!

Par Pierre Durand.

*Eugène Chavette (1827-1902) écrivain français qui a écrit pour Le Figaro.

** Cornélius Chavette (1845-1898) médecin et homme d’affaire impliqué dans le scandale de Panama.

LA ROUTE DU RHUM


À qui appartiennent les rhums de Martinique ?

Par  • Mis à jour le 22/07/2019 - 15:33

Le groupe italien Campari devrait sauf mauvaise fortune mettre la main sur trois marques de rhum de Martinique. Des marques qui appartenaient déjà à un fond d'investissement de l'Hexagone. Nous nous sommes donc intéressés aux propriétaires des principales marques du rhum de Martinique.

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    À qui appartiennent les rhums de Martinique ?

L'appellation d'origine contrôlée du rhum agricole de Martinique en fait un produit particulièrement convoité. Les négociations en cours entre le groupe italien Campari spécialisé dans la vente de spiritueux et le fond d'investissement Chevrillon en sont la preuve. D'ici quelques semaines, trois marques de rhum de Martinique, toutes les trois labellisées AOC, La Mauny, Trois-Rivières, Duquesne, devraient passer sous pavillon italien.

Elles font partie des 7 marques de rhums détenues par des groupes non martiniquais. C'est également le cas des rhums Bally, Saint-James, Dillon et Depaz. Tous les trois sont la propriété du groupe français La Martiniquaise. Il s'agit du second groupe français dans le secteur des spiritueux, derrière Pernod Ricard.

Parmi les marques bénéficiant de l'appellation d'origine contrôle Rhum Agricole de Martinique, on trouve néanmoins de propriétaires basés en Martinique. Ainsi, les rhums Clément et J.M. appartiennent au Groupe Bernard Hayot.

Originaire du Gros-Morne mais distillé au François dans l'usine du Simon, le rhum HSE est quant à lui entre les mains de José et Florette Hayot.

Plus modeste en terme de production mais jouissant d'une notoriété très forte, le rhum Neisson est géré de manière familiale par la famille Vernant-Neisson.

La marque La Favorite est la propriété de Paul Dormoy, petit fils de Henry Dormoy, créateur de la distillerie en 1905. Enfin, revenu sur le devant de la scène, il y a peu de temps, la marque Les Héritiers Madkaud appartient à Stéphane Madkaud. Nouvelle venue sur le marché, la marque A 1710 appartient à Yves Assier de Pompignan.

Plus de marques que de distilleries

À noter que 8 distilleries de rhum agricole sont encore en activité en Martinique. Plusieurs marques, parfois concurrentes, utilisent le même site de production. C'est le cas des rhums Clément et Saint-Etienne qui sont distillés au François à l'usine du Simon. Le rhum blanc agricole de la marque A 1710 est  fabriqué à quelques pas de là dans une distillerie indépendante. C'est la plus récente usine à rhum de l'île.

L'usine de Saint-James à Sainte-Marie produit bien entendu le rhum Saint-James mais aussi les rhums Bally et Madkaud, entre autres. En revanche, c'est à Saint-Pierre, à la distillerie Depaz que sont fabriqués les rhums Depaz et Dillon.

La distillerie Maison La Mauny qui tombera bientôt dans l'escarcelle du groupe italien Campari met en bouteille les rhums La Mauny, Trois-Rivières et Duquesne.

Enfin, seulement trois distilleries assurent des productions exclusives. Il s'agit de la distillerie Neisson au Carbet, JM au Macouba et La Favorite au Lamentin. 

 

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dimanche 2 août 2020

LA MAISON DE JEANNE

Après les spationautes,  retour sur terre, pour une visite insolite  ..






La maison de Jeanne, l'une des plus vieilles maisons de l'Aveyron.
La maison de Jeanne, l'une des plus vieilles maisons de l'Aveyron. — Flickr

La plus vieille maison de France.
Elle se trouve dans l'Aveyron, elle a 700 ans, construite au 13ème siècle et appartenant à une certaine Jeanne. Le rez-de-chaussée est plus petit que les étages car à l'époque on payait des impôts seulement sur le rez-de-chaussée alors les habitants faisaient des petits rez-de-chaussées et des étages plus grands. La maison montre que Jeanne était relativement riche car elle est en pierre. La maison est actuellement en restauration.




Pas sûr que la restauration soit du meilleur goût...






PATRIMOINE

Insolite: La «plus vieille maison de l’Aveyron» fait un carton sur le Net


La photo de la maison de Jeanne, à Séverac-le-Château en Aveyron, a été « likée » près de 1,7 million de fois sur le site Imgur…
The oldest house in Aveyron, France; built some time in the 13th Century.

Même l’office de tourisme du département reste plus mesuré, puisqu’il indique que cette demeure « est réputée pour être l’une des plus anciennes maisons du département de l’Aveyron », et évoque une construction au XIVe siècle. Avis aux amateurs : cette maison de deux étages, avec « ses murs à colombages et pour partie en torchis » se visite en juillet et en août, lorsqu’elle accueille des animations médiévales.




LA MAISON DE JEANNE - L'UNE DES PLUS ANCIENNES MAISONS DE L'AVEYRON

Découvrez cette maison intrigante et charmante au détour des ruelles de la cité médiévale de Sévérac-le-Château ! Star du web en 2017, la Maison de Jeanne est réputée pour être l'une des plus anciennes maisons du département de l'Aveyron.
Datée du XIVème siècle, elle occupe le n°10 de la rue de Belvezet, à l'angle du Passage de l'Hospice. Elle est réputée pour être une des plus vieilles maisons du département de l'Aveyron. On remarquera surtout ses murs à colombages et pour partie en torchis, son entrée accessible par quelques marches et abritée sous un surplomb de l'étage, ses encorbellements aux deux niveaux, les petites dimensions de ses ouvertures dont une ovale (mur sud) et une à meneau (mur nord). La maison de Jeanne accueille en juillet et août des animations médiévales. Elle vous ouvre ses portes à cette occasion. En mai 2017, un touriste américain a posté une photo de la maison sur un réseau social. Le cliché a alors été relayé plus de 1,7 million de fois en 2 jours: la Maison de Jeanne fait depuis le buzz dans le monde entier!



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    CREW DRAGON

    https://www.numerama.com/sciences/639409-spacex-comment-suivre-en-direct-le-retour-sur-terre-des-deux-astronautes-americains.html


    Grand moment vécu ce dimanche en direct de la NASA

    SpaceX a réussi à faire rentrer sur Terre deux astronautes américains avec sa capsule Crew Dragon, après un séjour sur l'ISS. Le désarrimage, la désorbitation et l'amerrissage se sont parfaitement déroulés. Désormais, SpaceX va pouvoir procéder à des transports réguliers d'astronautes.


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    Les deux astronautes Robert Behnken et Douglas Hurley à bord de leur capsule Space X.
    Les deux astronautes Robert Behnken et Douglas Hurley à bord de leur capsule Space X. Nasa/Reuters

    Deux astronautes américains sont revenus sains et saufs sur Terre dimanche à bord d'une capsule de SpaceX après deux mois dans l'espace, une fin de mission réussie qui ouvre la voie à des vols habités réguliers avec ce nouveau véhicule spatial pour la Nasa.
    En moins d'une heure, à bord du Dragon de SpaceX, Bob Behnken et Doug Hurley sont passés d'une vitesse de 28.000 km/h en orbite à une vitesse de 24 km/h au moment de l'amerrissage, quatre grands parachutes s'étant ouverts comme prévu après la brûlante rentrée atmosphérique. Ils ont amerri au large de Pensacola dans le golfe du Mexique, site choisi pour éviter une tempête tropicale dans le secteur.
    «Bienvenue sur Terre, et merci d'avoir volé sur SpaceX», a annoncé le directeur de vol aux astronautes, qui vont bien et ont répondu. «C'était un honneur et un privilège», a dit Doug Hurley. La Nasa a diffusé en direct cette impressionnante arrivée.
    L'aller-retour réussi vers la Station spatiale internationale (ISS) met fin au monopole russe pour l'accès à l'ISS depuis que les Américains ont mis au garage leurs navettes spatiales, en juillet 2011. La Nasa utilisera la capsule Dragon de l'ordre de deux fois par an pour envoyer quatre astronautes à la fois, dont des non-Américains, un Japonais et l'Européen Thomas Pesquet étant prévus pour les prochaines missions.
    La mission peut sembler un pas modeste dans l'exploration spatiale: «Bob» et «Doug» ne sont allés ni sur la Lune ni vers Mars, seulement dans la vieille station spatiale, à 400 km de la Terre, où Russes et Américains et d'autres vont et viennent depuis 1998.
    La Nasa, pourtant, y voit une «révolution», car SpaceX va redonner aux Etats-Unis un accès à l'espace, moins cher que ses programmes précédents. Pour trois milliards accordés depuis 2011 dans le cadre d'un contrat à prix fixe, SpaceX a entièrement développé un nouveau taxi spatial et promis six allers-retours vers l'ISS. Auparavant, l'agence spatiale commandait un véhicule spécifique aux géants de l'industrie, et assumait tous les dépassements budgétaires. Ce faisant, l'ex-start-up a battu Boeing, dont la capsule Starliner, développée dans le même but, a raté un vol d'essai à vide l'an dernier et ne sera pas prête avant 2021 au plus tôt.

    Repêché

    Le 30 mai, la société d'Elon Musk, également patron des véhicules électriques Tesla, avait réussi un premier exploit en acheminant Bob Behnken et Doug Hurley jusqu'au laboratoire orbital, accomplissant pour des humains ce qu'elle faisait régulièrement pour le cargo depuis 2012.
    Donald Trump avait assisté en personne au décollage depuis la Floride, et il avait fait applaudir le patron de SpaceX. «Le lancement d'aujourd'hui démontre que l'avenir appartient à l'industrie spatiale privée», avait déclaré le président américain.
    Après deux mois dans l'ISS, et plusieurs sorties dans l'espace, les deux hommes avaient fait leurs adieux samedi aux trois autres membres d'équipage russes et américain, et quitté la station sans accroc autour de 23h34. Ils ont passé la nuit à bord, sans incident, puis ont enfilé leurs combinaisons spatiales pour la rentrée atmosphérique et la fin du voyage, phase la plus périlleuse de la mission.
    L'agence spatiale américaine avait décidé de maintenir leur retour malgré la tempête tropicale Isaias, qui charrie des vents violents et de fortes pluies sur la côte est de la Floride. Elle a seulement renoncé au premier site envisagé, situé sur la côte Atlantique plus exposée. Un navire de SpaceX, GO Navigator, est sur la zone et doit récupérer l'équipage, qui subira immédiatement des examens médicaux avant d'être ramené sur la terre ferme.
    La capsule Dragon Crew sera, elle, transportée sur un site de SpaceX en Floride pour une inspection de six semaines destinée à vérifier qu'elle pourra de nouveau servir de taxi de l'espace, en l'occurrence pour la mission du printemps 2021 avec Thomas Pesquet à bord.

    AMERRISSAGE RÉUSSI

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2835943239843775&id=424922021243063


    Grand moment vécu en direct de la NASA













    SpaceX a réussi à faire rentrer sur Terre deux astronautes américains avec sa capsule Crew Dragon, après un séjour sur l'ISS. Le désarrimage, la désorbitation et l'amerrissage se sont parfaitement déroulés. Désormais, SpaceX va pouvoir procéder à des transports réguliers d'astronautes.

    POINT MÉTÉO

    Quand on voit ce qu'est devenu nutre INVEST 92L, on est bien content d'y avoir échappé !



    Et à notre Nord nous serons épargnés aussi

    Ouf

    Toujours ça de gagné





    Soyons cependant attentifs à  la dépression en train de quitter Le Cap Vert...




    Mais profitons de ce beau et bon premier week-end d'août 😘✌👍🥰👍✌😘