dimanche 25 octobre 2020

 





JUSTE UN MASQUE..🙈🙉🙊


C'est juste 2 semaines.

C'est juste 2 mĂštres.

C'est juste se laver les mains plusieurs fois par jour au gel hydroalcoolique, ce qui est néfaste ou toxique.

C'est juste un masque obligatoire Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur mĂȘme s’il ne sert Ă  rien et que c’est un nid Ă  microbes.

C'est juste des milliers de faillites.

C'est juste des milliers de dépressions.

C'est juste des milliers de suicides.

C'est juste l'augmentation de la pauvreté et du chÎmage.

C'est juste une récession économique.

C'est juste des multinationales qui font des affaires en or.

C'est juste le retour du plastique Ă  usage unique.

C'est juste des masques jetables partout.

C'est juste le gouvernement qui menace de rentrer dans mon domicile.

C’est juste un Ă©tat d'urgence sanitaire qui est renouvelĂ© depuis 8 mois.

C'est juste des enfants qui ont peur de tuer leurs grands-parents.

C'est juste des milliers de personnes ùgées qui sont mortes, seules, grùce aux mesures du gouvernement pour les protéger.

C'est juste des petits en garderie qui n'ont pas accÚs au visage de leur éducatrice ce qui équivaut à les priver d'une partie importante de leur développement social et cognitif.

C’est juste que des Ă©lĂšves sont renvoyĂ©s de leur Ă©cole parce qu’ils portent mal le masque ou parce qu’ils toussent.

C'est juste des sévices et des séquelles a vie pour les jeunes enfants et une grande partie de la nouvelle génération.

C'est juste des milliers de gens qui perdent leur travail.




C'est juste des employeurs qui te montre la porte aprĂšs t’avoir annoncĂ© que tu n'es pas en accord avec la pensĂ©e unique covidienne 2020.

C'est juste l'Ă©clatement des familles pour des discordes d'opinion.

C'est juste l'augmentation de l'utilisation des appareils Ă©lectroniques chez les jeunes alors que nous savons qu'il faut les protĂ©ger des rĂ©seaux sociaux qui sont conçus pour ĂȘtre une dĂ©pendance.

C'est juste des centaines de festivals et de spectacles annulés.

C'est juste l'art et la culture qui souffrent, les artistes qui crĂšvent.

C’est juste des restaurateurs, des hĂŽteliers, des bars et des cafĂ©s qui ne travaillent plus.

C’est juste des milliers de travailleurs qui n’ont plus d’emploi.

C’est juste la limitation de toute interaction sociale.

C'est juste une dette énorme que les générations futures vont devoir payer.

C'est juste que le gouvernement, la santé publique, les médias encouragent la délation entre citoyens.

C'est juste la police qui fait de la répression dans les restaurants et les bars.

C'est juste des dizaines de thérapeutes, de professions qui sont interdit de pratiquer, d'aider ceux qui sont touchés par tout cela.

C'est juste des médecins qui doivent se taire.

C'est juste le personnel de la santĂ© qui n'en peut plus d'ĂȘtre maltraitĂ©.

C'est juste des tests inappropriĂ©s qui n’informent pas de la maladie.

C’est juste que les cas positifs ne sont ni malades et ni contagieux.

C’est juste que 30 Ă  40% des tests donnent un rĂ©sultat erronĂ©.

C’est juste qu’on a enregistrĂ© des milliers de dĂ©cĂšs de la grippe, de la pneumonie ou autre, en accusant Ă  tort le virus du covid.

C'est juste une amende ou une garde à vue et le tribunal pour ceux qui n'obéissent pas.

C'est juste l'esprit critique qui disparaĂźt.

Et la liberté qui meurt en toute sécurité !


Anoukno Art & Erik Hage




Je partage

 https://youtu.be/gJ9ugc7cAkQ





vendredi 23 octobre 2020

INFOS INTÉRESSANTES

 




Deux liens de la « Federation of American Scientists » … chacun sait que ce sont parfois de drĂŽles de « scientists … »

 

Le premier article est trĂšs intĂ©ressant: attendre une immunitĂ© collective est une illusion …. La SuĂšde en fait apparemment la dĂ©monstration … En allant plus loin, l’immunitĂ© confĂ©rĂ©e ne serait que trĂšs temporaire, ce qui pourrait (je ne suis pas virologue) laisser planer des doutes sur l’efficacitĂ© des vaccins classiques, produits depuis un virus attĂ©nuĂ© ….

 

FAS in The Lancet: Herd immunity through natural infection is reckless idea

 

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32153-X/fulltext?utm_source=FAS+General&utm_campaign=ece135a7b7-EMAIL_CAMPAIGN_2019_12_12_02_16_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_56a7496199-ece135a7b7-199341457

 

 

Et comme toujours, les contre-vĂ©ritĂ©s (pour rester sympa) qui circulent ici et lĂ  ne viennent pas nĂ©cessairement d’incompĂ©tents, mais de personnes ou organisations qui surveillent le cours de bourse … et qui y trouvent leur intĂ©rĂȘt …. Pas assez cher, mon fils …

 

Most COVID-Related Disinformation on Social Media Likely Emanating from Known Influencers and Traditional Media Sources

 

 

https://fas.org/blogs/fas/2020/10/most-covid-related-disinformation-on-social-media-likely-emanating-from-known-influencers-and-traditional-media-sources/?utm_source=FAS+General&utm_campaign=ece135a7b7-EMAIL_CAMPAIGN_2019_12_12_02_16_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_56a7496199-ece135a7b7-199341457

 

 

BIENVENUE EN ABSURDIE !

 



Ils ont pris des échantillons pendant les pluies quands les riviÚres étaient fortes et ça a pris une semaine pour les résultats. Maintenant que l'eau est bien aprÚs des jours secs, il faudra attendre une autre semaine pour la conclusion que la baignade est bien. Mais dans une semaine il y aura d'autres pluies et là il faudra d'autres tests de l'eau qui prendront une autre semaine pour les résultats...


Les Ă©chantillons d'eau on Ă©tĂ© pris le 15 octobre et les rĂ©sultats  sont arrivĂ©s le 20 ! Alors quand l'eau Ă©tait polluĂ©e, tout le monde se baignait.! Maintenant qu'elle est bien, pas le droit de se baigner car il faut attendre 1 semaine pour les prochains rĂ©sultats. Si bien que ça  n'a aucun  sens... Mais c'est l'annĂ©e 2020 aprĂšs tout...


L'entrée en absurdie comme dit l'autre...

Et pas de navigation inter ßles françaises , elle est interdite sauf pour motif familial impérieux ...

đŸ€”đŸ€šđŸ˜ĄđŸ˜ đŸ€ąđŸ˜·


La navigation de plaisance Ă  usage personnel entre les Ăźles francaises ( Martinique, Guadeloupe et ses Ăźles, St BarthĂ©lĂ©my, St Martin (partie francaise) est bien possible d'aprĂšs l'article 2 de l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral n°2020-305 CAB/BSI du 30 Septembre 2020...


Les dĂ©placements entre la Martinique et la Guadeloupe sont interdits « sauf motif impĂ©rieux », a annoncĂ© Georges SalĂŒn, le directeur de cabinet du prĂ©fet de Martinique. La mesure concerne Ă  la fois le transport aĂ©rien et le transport par bateau InterIles.








http://www.guadeloupe.gouv.fr/content/download/21518/133729/file/Arr%C3%AAt%C3%A9%202020-305%20CAB%20BSI%20prescrivant%20les%20conditions%20d'entr%C3%A9e%20par%20voie%20maritime.pdf



Pendant ce temps lĂ , la Galeria , les Ă©coles, les entreprises (endroits fermĂ©s) restent ouverts....Combien de patients covid l'ont attrapĂ© sur une plage ? Combien dans des manifestations ou dans des endroits clos?....pendant les vacances on nous ferme  les plages gratuites pour nos enfants oĂč ils ne risquent rien  mais on les autorise  Ă  aller dans les magasins, aux cinĂ©mas...etc....derniĂšre questions, ont-ils un cerveau pour pondre ce genre de truc.....?


COMPLAISANCE

 Ecrans & TV

Ma vie au poste, le blog de Samuel Gontier

Crise sanitaire : France 2 au service de la communication du gouvernement

11 minutes Ă  lire

Samuel Gontier,

Publié le 23/10/20

Crise sanitaire : France 2 au service de la communication du gouvernement

Crise sanitaire : France 2 au service de la communication du gouvernement

Photomontage

Le 15 octobre dernier, France 2 privait de parole les soignants qui manifestaient pour la dĂ©fense de l’hĂŽpital. Le 20 heures prĂ©fĂ©rait souligner le parfait Ă©tat de prĂ©paration face Ă  la deuxiĂšme vague de Covid. Cinq jours plus tard, la tĂ©lĂ©vision d’État – pardon, la tĂ©lĂ©vision publique – claironnait une autre excellente nouvelle : les hĂŽpitaux sont submergĂ©s de nouveaux personnels.

« La rĂ©ponse de Jean Castex aux soignants Ă©puisĂ©s en colĂšre et surtout en grĂšve », annonce Anne-Sophie Lapix au soir de la manifestation des soignants, le 15 octobre. PlutĂŽt que de donner la parole aux professionnels de santĂ© mobilisĂ©s, le 20 heures de France 2 choisit de vanter l’action du gouvernement. « L’augmentation de prĂšs de 100 euros prĂ©vue en mars sera avancĂ©e. Il dĂ©veloppe aussi une prime pour ceux qui renoncent Ă  leurs vacances. » Et une assurance obsĂšques pour ceux qui se tuent Ă  la tĂąche. Le titre « DeuxiĂšme vague : l’angoisse des soignants » participe Ă  dĂ©politiser les enjeux pour mieux les psychologiser.

 

 

© France 2

« Le gouvernement a fait un geste aujourd’hui en direction des soignants, reprend Anne-Sophie Lapix aprĂšs vingt minutes dĂ©diĂ©es Ă  l’annonce du couvre-feu. L’augmentation de 93 euros qu’ils auraient dĂ» toucher en mars leur sera versĂ©e avant la fin de l’annĂ©e. » C’est de la gĂ©nĂ©rositĂ© anticipĂ©e. « Ceux qui renonceront aux vacances de la Toussaint toucheront par ailleurs une prime de 110 Ă  120 euros bruts par jour. » Une somme suffisante pour assurer leur repos. « Il faut dire que les soignants, Ă©puisĂ©s, dĂ©motivĂ©s, Ă©taient en grĂšve aujourd’hui pour exiger du renfort dans les hĂŽpitaux. » Il faut le dire, mais trĂšs vite, en l’illustrant par sept secondes d’images muettes de la manifestation, ou plutĂŽt de quelques groupes esseulĂ©s qui dĂ©nient la possibilitĂ© d’un cortĂšge consĂ©quent.

Anne-Sophie Lapix poursuit : « Nous sommes retournĂ©s Ă  l’hĂŽpital de Tourcoing dont le personnel n’a pas eu le temps d’oublier la violence de la premiĂšre vague. » PlutĂŽt que d’Ă©couter les griefs et les revendications des soignants, France 2 prĂ©fĂšre rĂ©aliser un reportage compassionnel. « Pour les soignants du centre hospitalier de Tourcoing, au service de rĂ©animation, c’est dĂ©jĂ  l’acte 2 », rapporte une reporter. « Pour nous, ça fait dĂ©jĂ  quelques semaines que la deuxiĂšme vague est dĂ©jĂ  lĂ  », confie un infirmier. « Comment vous le vivez ? » « Avec lassitude et un peu de dĂ©sespoir. » Mais sans aucune revendication.

 

 

© France 2

« Aujourd’hui, dans le Nord, les cas repartent Ă  la hausse, reprend la journaliste. Mais l’hĂŽpital s’est rĂ©organisĂ©. » Ouf, tout va bien, notre gouvernement est extrĂȘmement prĂ©voyant. « Les soignants ont changĂ© de mĂ©thode, ils facilitent maintenant la respiration des patients grĂące Ă  ces masques Ă  oxygĂšne. Des traitements qui permettent d’Ă©viter parfois l’aggravation des cas. » « On connaĂźt mieux la maladie, explique une mĂ©decin, on met en place les traitements plus tĂŽt. » Preuve que l’hĂŽpital n’a pas besoin de moyens supplĂ©mentaires.

« Autre changement depuis notre premier passage, les familles ont maintenant l’autorisation de rendre visite Ă  leurs proches. » Les bonnes nouvelles s’accumulent. « Un soulagement pour cette femme dont le pĂšre est sous respirateur artificiel. » L’hĂŽpital est devenu un petit paradis. « Six patients sont actuellement en rĂ©animation, surveillĂ©s vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des soignants tenaces. » Et dociles, semble-t-il. « Mais les dĂ©cĂšs de la premiĂšre vague ont laissĂ© des traces. » « Mettre un patient dans une bĂąche et fermer la fermeture Ă©clair, s’Ă©meut une aide-soignante, Ă§a reste dans la tĂȘte. » Mais ça n’arrivera plus puisque dĂ©sormais l’hĂŽpital est parfaitement organisĂ©.

 

 

© France 2

« La situation ne risque pas de s’amĂ©liorer, prĂ©vient toutefois la reporter. Aux avant-postes de l’hĂŽpital, le service des urgences est au bord de la saturation. » Ce service doit ĂȘtre mal organisĂ©. « Avec l’hiver, tous redoutent l’accumulation des patients affectĂ©s par le virus et ceux touchĂ©s par d’autres maladies. » VoilĂ  donc le coupable d’une Ă©ventuelle saturation des hĂŽpitaux : l’hiver.

Ce soir-lĂ , le 20 heures de TF1 choisit le mĂȘme angle que France 2 en insistant sur les largesses du gouvernement. La chaĂźne privĂ©e accorde toutefois la parole Ă  des manifestants : une infirmiĂšre selon laquelle « les augmentations ne reprĂ©sentent qu’un lĂ©ger rattrapage pour des salaires bloquĂ©s pendant une dizaine d’annĂ©es » Ă  cause du gel du point d’indice dans la fonction publique. Un autre infirmier, membre du collectif Inter-Urgences, prĂ©cise qu’« Ă  part nous proposer de l’argent, ils n’ont pas compris nos rĂ©elles demandes. Ce qu’on demande, c’est un travail de fond sur l’hĂŽpital pour lui redonner de l’attractivitĂ©, c’est amĂ©liorer les conditions de travail et les conditions d’accueil des patients ». Un mĂ©decin urgentiste renchĂ©rit : « On attend des moyens pas seulement financiers mais des moyens humains parce qu’on a des lits pour lesquels on n’a pas le personnel suffisant. Donc c’est trĂšs frustrant. »

 

 

© TF1

Plus complet encore, un reportage vidĂ©o rĂ©alisĂ© par AurĂ©lie Ladet pour Le Parisien – je dĂ©couvre stupĂ©fait que le journal de Bernard Arnault est devenu une officine au service des syndicats anarcho-extrĂ©mistes. « On est usĂ©, Ă©puisĂ©, tĂ©moigne une infirmiĂšre, on vient de passer des mois difficiles et on nous demande encore de faire des efforts, tout ça pour une augmentation de 183 euros, c’est trĂšs loin de ce qu’on demande. » Elle n’a qu’Ă  sacrifier ses vacances de la Toussaint, cela lui fera quelques centaines d’euros supplĂ©mentaires. « L’hĂŽpital est Ă  bout, dĂ©clare un mĂ©decin. Pour affronter la deuxiĂšme crise, nous avons moins de lits et de personnel que pour la premiĂšre. On est le seul pays du monde oĂč, en pleine pandĂ©mie, on continue Ă  fermer des lits. » Par exemple, plus de cent lits ont Ă©tĂ© supprimĂ©s depuis le printemps au CHU de Nantes, rapporte Mediapart (connu depuis longtemps pour ĂȘtre une officine islamo-gauchiste). « Donc les soignants sont dĂ©goĂ»tĂ©s. Il y a une vague de dĂ©parts, il y avait 7 500 postes infirmiers vacants en juin, nous en sommes Ă  plus de 34 000 aujourd’hui. » Pas grave : selon France 2, ils sont beaucoup mieux organisĂ©s.

 

 

© Le Parisien

« Dans les hĂŽpitaux, il y a une fuite des salariĂ©s, confirme un aide-soignant. Et c’est trĂšs grave, faire fuir les personnels, c’est criminel pour l’hĂŽpital public. » « On risque d’imploser, craint un autre. Beaucoup de soignants nous font part de leur malaise, de leur burn-out. Ils n’ont plus du tout envie de s’investir parce qu’ils ne se sont pas sentis Ă©coutĂ©s. » Par le 20 heures de France 2, c’est certain. « Vous avez 10 % des infirmiĂšres qui sont en maladie, en dĂ©pression, en Ă©puisement professionnel, en stress post-traumatique, prĂ©cise le mĂ©decin. Pour le gouvernement, c’est des chiffres mais pour nous, c’est des noms, c’est des visages, des histoires de vie. » Ce praticien n’a visiblement pas visitĂ© l’hĂŽpital de Tourcoing, oĂč les personnels sont plus motivĂ©s que jamais.

La veille de la manif, le site 20 Minutes fait aussi preuve d’une douteuse complaisance pour les sĂ©ditieux hospitaliers. « Les mesures du SĂ©gur sont dĂ©risoires, dĂ©plore Arnaud Chiche, mĂ©decin rĂ©animateur et fondateur du collectif SantĂ© en danger. On est face Ă  un exĂ©cutif qui n’entend pas la souffrance des soignants. Si on veut faire croire que le SĂ©gur de la santĂ© est un choc d’attractivitĂ© pour l’hĂŽpital, c’est faux. Cent quatre-vingt-trois euros de revalorisation salariale, ce n’est pas assez, il faut 300 euros de plus pour les soignants et personnels paramĂ©dicaux afin d’aligner les salaires sur la moyenne europĂ©enne. » Raisonnement absurde : il suffit d’aligner les salaires sur la moyenne africaine pour recruter des soignants venus de ce continent.

« Il faut des embauches massives, poursuit Arnaud Chiche. Personne ne voudra faire carriĂšre dans la santĂ© avec ces salaires et ces conditions de travail lĂ . » Mais si, Ă  Tourcoing, tous les soignants sont enchantĂ©s par leur plan de carriĂšre. « En France, il y a en moyenne une infirmiĂšre pour une douzaine de malades dans un service de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, soit deux fois moins que dans certains pays au niveau de vie similaire. » Mais elles sont deux fois mieux organisĂ©es. « En dix ans, 60 000 lits d’hĂŽpitaux ont Ă©tĂ© fermĂ©s, il faut en rouvrir 20 000, et crĂ©er 15 000 lits de rĂ©animation supplĂ©mentaires. » Ă‡a va pas la tĂȘte ? Et pourquoi pas embaucher des enseignants, tant qu’on y est ?

 

 

© 20 Minutes

Arnaud Chiche alerte : « Les hĂŽpitaux ne sont pas prĂȘts Ă  faire face Ă  un afflux massif de patients Covid. » Bien sĂ»r que si, puisque dĂ©sormais les soignants connaissent beaucoup mieux la maladie. « On est Ă  un niveau de sous-effectif tel que l’on demande Ă  des soignants testĂ©s positifs au coronavirus, mais asymptomatiques, de venir travailler quand mĂȘme. » Une nouvelle preuve de l’engagement enthousiaste des personnels de l’hĂŽpital.

Dans LibĂ©ration, quotidien d’ultra-gauche, Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des mĂ©decins urgentistes et dĂ©lĂ©guĂ© CGT, le syndicat islamo-collabo, relĂšve que « l’an dernier, il y avait 100 000 demandes d’inscriptions dans des Ă©coles d’infirmiĂšre pour 30 000 places. Donc il n’y a pas de crise de vocation mais un refus des conditions de travail dĂ©gradĂ©es ». Et de prĂ©ciser : « Il y a 150 000 infirmiĂšres qui n’utilisent plus leur diplĂŽme. » Des traĂźtres, des lĂąches.

 

 

© France 2

Cinq jours plus tard, miracle ! Infirmant toutes les jĂ©rĂ©miades des manifestants du jeudi prĂ©cĂ©dent, le 20 heures de France 2 rĂ©vĂšle que le manque de personnel et la crise de recrutement sont dĂ©finitivement rĂ©glĂ©s. GrĂące Ă  la l’admirable action de notre gĂ©nĂ©reux gouvernement, Ă©videmment. « Nous nous arrĂȘtons sur la prime SĂ©gur mise en place en septembre dernier, annonce Karine Baste-RĂ©gis, remplaçante d’Anne-Sophie Lapix. Augmentation des salaires pour le personnel hospitalier et un calendrier accĂ©lĂ©rĂ© : la seconde augmentation de 93 euros prĂ©vue au mois de mars sera finalement versĂ©e avant la fin de l’annĂ©e. Le gouvernement veut absolument remotiver les troupes. Et par endroits cela semble fonctionner. » Notre gouvernement a trouvĂ© l’antidote Ă  la crise de l’hĂŽpital. « Illustration en Seine-et-Marne. » Ă‡a change de Tourcoing.

 

 

© France 2

« Au service des ressources humaines de l’hĂŽpital de Nemours, c’est du jamais vu, s’esbaudit une reporter. Jusqu’Ă  cinq fois plus de candidatures par poste que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. » Il va falloir faire appel Ă  des cabinets de recrutement privĂ©s pour opĂ©rer le tri dans cette avalanche de candidatures. « Une abondance due en partie Ă  la prime SĂ©gur, 90 euros nets de plus par mois dĂšs septembre. De quoi concurrencer un peu mieux le secteur privĂ©. » Avec les 93 euros supplĂ©mentaires promis pas plus tard que pour bientĂŽt, c’est le secteur privĂ© qui va se retrouver en sous-effectif.

Une cadre du pĂŽle mĂ©decine explique : « Un des points faibles de la fonction publique Ă©tait les grilles salariales. » Mais ça, c’Ă©tait avant. « Pour un jeune diplĂŽmĂ©, quand on voit ce que peut proposer une structure privĂ©e par rapport Ă  ce qu’on proposait sur un premier poste, il y avait un Ă©cart. Donc la revalorisation des salaires va ĂȘtre un argument pour nous. » Les hĂŽpitaux auront le personnel suffisant pour rouvrir les lits qui leur font cruellement dĂ©faut.

 

 

© France 2

« Pauline, 22 ans, fait partie de cette nouvelle vague d’embauches, reprend la journaliste en prĂ©sentant une infirmiĂšre. Ă€ l’hĂŽpital, le salaire de dĂ©part est de 1 600 euros bruts. Elle a toujours voulu ĂȘtre infirmiĂšre mais la revalorisation a Ă©tĂ© un argument de taille pour ses camarades de promotion. » « De ceux que je cĂŽtoie, confirme l’intĂ©ressĂ©e, on s’est tous tournĂ©s vers l’hĂŽpital public. C’est toujours bon Ă  prendre, ces 90 euros en plus. » C’est fou ce que la gĂ©nĂ©rositĂ© du gouvernement a suscitĂ© comme vocations.

« De quoi remplir les postes vacants de l’hĂŽpital », assure la reporter. Et ridiculiser les syndicalistes affabulateurs. « Une aubaine pour le directeur. » Selon lui, « au-delĂ  de la hausse des candidatures, mĂȘme des candidatures spontanĂ©es, quand on recherche des professionnels sur des mĂ©tiers spĂ©cifiques, on a moins de difficultĂ© qu’il y a quelques mois ». Cette deuxiĂšme vague du Covid, c’est certain, on ne va pas plus la sentir passer qu’une Ă©pidĂ©mie de gastro.

 

 

© France 2

La journaliste poursuit son « enquĂȘte » Ă  l’Ă©cole. « Dans les instituts de formation en soins infirmiers, mĂȘme constat : les candidats sont de plus en plus nombreux. La crise sanitaire a visiblement suscitĂ© des vocations. » Ainsi que les fortunes promises par Olivier VĂ©ran. Quoique… « À les entendre, il faudrait revaloriser encore plus ces mĂ©tiers. » Leur goĂ»t du lucre n’a pas de limite. Une Ă©lĂšve (sans doute future adhĂ©rente d’un syndicat islamo-indigĂ©niste) revendique : « Elles font un travail Ă©norme, dur, et je pense que le salaire ne vaut pas le quart de ce qu’elles font. » L’infinie gĂ©nĂ©rositĂ© du gouvernement ne viendra jamais Ă  bout de l’incommensurable vĂ©nalitĂ© des soignants.

 

 

© France 2

« À l’Ă©chelle nationale, conclut la journaliste, cent mille postes sont toujours vacants dans les Ă©tablissements de santĂ©, dont un tiers d’infirmiers. » Hein, quoi ? D’oĂč sort cette sinistre statistique ? Que vient-elle faire dans ce sujet fabuleusement rassurant ? On vient de m’expliquer que les postes vacants suscitaient des quantitĂ©s astronomiques de candidatures. Je ne comprends pas. Soit les responsables des recrutements sont vraiment trop exigeants, soit France 2 a rĂ©alisĂ© un sujet outrageusement complaisant pour le gouvernement. HypothĂšse Ă  laquelle je ne peux me rĂ©soudre.

 IMPARABLE !

Article de PIERRE JOURDE - 20/10/2020


Aux musulmans, et en particulier aux Ă©lĂšves et parents d’Ă©lĂšves qui dĂ©sapprouvent les caricatures de Mahomet


Chers concitoyens musulmans,

Ne nous voilons pas la face : il y a un problÚme. Tant de morts, tant de souffrances pour de simples caricatures. Comment en est-on arrivés là ?


A la fin du Moyen-Âge, tous les pays chrĂ©tiens et musulmans vivaient sous le mĂȘme rĂ©gime d’intolĂ©rance. Un simple soupçon de blasphĂšme ou d’impiĂ©tĂ© pouvait vous mener Ă  l’Ă©chafaud. Les gens des autres religions ne disposaient pas des mĂȘmes droits et Ă©taient Ă  peine tolĂ©rĂ©s. On peut mĂȘme dire que les pays musulmans, l’empire ottoman en particulier, Ă©taient un peu plus tolĂ©rants envers les juifs et les chrĂ©tiens que les pays chrĂ©tiens ne l’Ă©taient envers les juifs et les musulmans.

Et puis, en Europe, il s’est passĂ© deux phĂ©nomĂšnes, Ă©troitement liĂ©s, qui ont fait la sociĂ©tĂ© oĂč nous vivons aujourd’hui, la France, et plus gĂ©nĂ©ralement les pays occidentaux : la naissance de l’esprit scientifique et la philosophie des lumiĂšres. Cela a mis quatre siĂšcles pour aboutir, du XVIe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle, le travail a Ă©tĂ© long, douloureux et sanglant. Au bout de ce travail, il y a, entre autres, le droit au blasphĂšme.

L’esprit scientifique a cherchĂ© Ă  expliquer rationnellement le monde, par l’observation et la logique, sans s’en tenir aux vĂ©ritĂ©s religieuses. Il a d’abord fallu faire admettre aux autoritĂ©s chrĂ©tiennes que la terre tournait sur elle-mĂȘme et autour du soleil. GalilĂ©e a Ă©tĂ© obligĂ© par l’Eglise de renoncer Ă  ses dĂ©couvertes. Au XIXe siĂšcle encore, les dĂ©couvertes de Darwin Ă©taient refusĂ©es au nom de la Bible. Mais l’esprit scientifique a fini par s’imposer. GrĂące Ă  lui, on en sait plus aujourd’hui sur l’univers, l’homme et la nature. Mais il a aussi permis l’essor technique : si vous avez un tĂ©lĂ©phone portable, la tĂ©lĂ©vision, une voiture, la lumiĂšre Ă©lectrique, si vous prenez l’avion, le train, si vous pouvez vous faire vacciner, passer une radio, c’est grĂące au dĂ©veloppement de l’esprit scientifique tel qu’il s’est dĂ©veloppĂ© en Europe, et qui a dĂ» lutter des siĂšcles contre la religion et ses soi-disant vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.


L’esprit des lumiĂšres s’est opposĂ© aux persĂ©cutions religieuses, au fanatisme religieux, Ă  la superstition. Voltaire a luttĂ© pour faire rĂ©habiliter Calas, condamnĂ© Ă  l’atroce supplice de la roue, parce qu’il Ă©tait protestant et qu’on le soupçonnait d’avoir tuĂ© son fils parce qu’il voulait se convertir au catholicisme. Voltaire a luttĂ© pour faire rĂ©habiliter le Chevalier de la Barre. Ce garçon de vingt ans est torturĂ© et dĂ©capitĂ© pour blasphĂšme. On lui cloue sur le corps un exemplaire du Dictionnaire philosophique de Voltaire et on le brĂ»le.


La RĂ©volution française, puis les lois de la laĂŻcitĂ©, qui s’imposent Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, vont dans le mĂȘme sens : empĂȘcher la religion catholique, qui est pourtant celle de l’immense majoritĂ© des Français, d’imposer sa vĂ©ritĂ©, son pouvoir, de torturer et de tuer pour impiĂ©tĂ© ou pour blasphĂšme, et faire en sorte que toutes les religions aient les mĂȘmes droits, sans rien imposer dans l’espace public. Car c’est cela, la laĂŻcitĂ©.


Mais le catholicisme n’a pas abandonnĂ© si facilement la partie, mĂȘme aprĂšs avoir perdu le pouvoir, il voulait encore rĂ©gner sur les esprits, censurer la libre expression, imposer des visions rĂ©trogrades de l’homme et, surtout, de la femme. En 1880, puis encore en 1902, il a fallu expulser de France tous les ordres religieux catholiques qui refusaient de se plier aux lois de la rĂ©publique. Pas quelques imams : des milliers de moines et de religieuses. Ça ne s’est pas passĂ© sans rĂ©sistance et sans violences.


La critique, la satire, la moquerie, le blasphĂšme ont Ă©tĂ© les moyens utilisĂ©s pour libĂ©rer la France de l’emprise religieuse. Tant que la religion Ă©tait religion d’Ă©tat, ceux qui le faisaient risquaient leur vie. Puis l’Eglise catholique a fini par accepter d’ĂȘtre moquĂ©e et caricaturĂ©e. Elle a acceptĂ© les lois de la dĂ©mocratie. Les caricatures et les blasphĂšmes Ă©taient infiniment plus durs et plus violents que les caricatures assez sages de Mahomet, chez les ancĂȘtres de Charlie Hebdo, qui s’appelaient par exemple L’Assiette au beurre, et plus rĂ©cemment, il y a une cinquantaine d’annĂ©es, Hara-Kiri, et de nos jours dans Charlie Hebdo, beaucoup plus durs avec le Christ qu’avec Mahomet. Imaginez qu’un artiste comme FĂ©licien Rops reprĂ©sentait le Christ nu, en croix, en Ă©rection, avec un visage de dĂ©mon ! Et « Hara-Kiri » la sainte vierge heureuse d’avoir avortĂ© ! Personne ne les a assassinĂ©s. Au contraire, en 2015, une revue catholique a publiĂ© des caricatures du Christ par Charlie Hebdo ! Pour montrer qu’ils Ă©taient capables de les accepter.


Si vous ĂȘtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mĂȘmes droits que les chrĂ©tiens, c’est grĂące au blasphĂšme, qui a empĂȘchĂ© une religion d’imposer sa loi. Les musulmans sont redevables de leur libertĂ© aux blasphĂ©mateurs.


Beaucoup de gens aujourd’hui refusent l’idĂ©e de blasphĂšme, pas seulement les musulmans. Il faudrait « respecter » les religions. Mais c’est justement parce qu’on ne les a pas respectĂ©es que nous sommes libĂ©rĂ©s de l’emprise religieuse, et que nous vivons en dĂ©mocratie, dans un pays oĂč toutes les religions sont acceptĂ©es. Charlie Hebdo ne va pas trop loin, Charlie Hebdo fait avec courage son travail de journal satirique, qui s’en prend Ă  tout le monde, sans distinction de religion ou d’origine, parce qu’en dĂ©mocratie on a le droit de se moquer de tout et de tout le monde. Sachez que Charlie Hebdo, qui est plutĂŽt classable Ă  l’extrĂȘme gauche, s’en est pris au racisme, Ă  l’extrĂȘme droite, au christianisme, aux hommes politiques de tous bords. Et Ă  l’islam, donc, Ă  Ă©galitĂ© avec les autres. Pourquoi auraient-ils dĂ» faire une exception uniquement pour l’islam ?


En France, on peut critiquer avec virulence tout le monde, les partis politiques, les institutions, les hommes politiques, les artistes, etc. Faut-il faire une exception pour les religions ?

En France, on peut moquer le catholicisme, le judaĂŻsme, le bouddhisme, sans risquer sa vie. Pourquoi ne peut-on moquer l’islam sans risquer sa vie ? L’islam serait-il une exception ?

L’islam peut ĂȘtre critiquĂ© et moquĂ©, comme toutes les autres religions, comme toutes les croyances, comme toutes les opinions, car en dĂ©mocratie, une religion est une opinion, elle n’est pas sacrĂ©e. Si vous n’admettez pas cela, alors vous n’admettez pas la dĂ©mocratie. Cela signifie que vous souhaitez vivre dans une sociĂ©tĂ© sans libertĂ© d’expression, oĂč on ne critiquera plus rien ni personne, dans une sociĂ©tĂ© sans blasphĂšme, oĂč la religion dictera aux gens leur maniĂšre de vivre, les limites de leur comportement et de leur parole. C’Ă©tait la France au Moyen-Âge. C’est l’Arabie saoudite aujourd’hui.

L’islam est critiquable justement parce qu’il a encore du mal Ă  accepter la libertĂ© d’expression et la libertĂ© des femmes. Connaissez-vous des massacres et des attentats de mĂȘme ampleur, partout dans le monde, au nom du christianisme ? L’islam est la seule religion aujourd’hui au nom de laquelle on tue des centaines d’innocents partout dans le monde. Combien de massacres en France, l’Hyper Cacher, Charlie Hebdo, le Bataclan, le carnaval de Nice, les petits enfants juifs tuĂ©s par Mohammed Merah, le professeur de Conflans, et bien d’autres encore ? Combien d’attentats aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Belgique, tous aux cris de « Allah est grand » ? Et les organisations totalitaires islamiques, comme Daech, Al QaĂŻda, les Tribunaux islamiques somaliens ou les Talibans, qui lapident, dĂ©capitent et crucifient au nom d’Allah les chrĂ©tiens, les musulmans chiites, les juifs, les zaĂŻdites, les homosexuels, les femmes adultĂšres et les blasphĂ©mateurs ? Et dans combien de pays islamiques les autres religions sont-elles persĂ©cutĂ©es, les femmes considĂ©rĂ©es comme mineures, des jeunes gens exĂ©cutĂ©s pour n’avoir pas respectĂ© la religion?


Ces pays et ces gens ont manquĂ© la rĂ©volution scientifique et l’esprit des lumiĂšres. Ils ont manquĂ© de blasphĂšme !

Critiquer l’islam n’est pas de l’« islamophobie », maladie imaginaire crĂ©Ă©e pour empĂȘcher justement toute critique, encore moins du racisme, qui n’a rien Ă  voir. Est-ce que critiquer l’extrĂȘme droite est de l’extrĂȘme-droitophobie ? Est-ce que critiquer le capitalisme est de la capitalistophobie ? Est-ce que critiquer le catholicisme est de la catholicismophobie ?

Critiquer l’islam, c’est le mettre sur le mĂȘme plan que toutes les autres religions et opinions. C’est donc le respecter. Ne pas le critiquer, c’est penser qu’il est incompatible avec la dĂ©mocratie, comme on prĂ©serve la sensibilitĂ© d’un petit enfant qui ne peut pas endurer la mĂȘme chose que les adultes.


Les caricatures de Charlie Hebdo, celles des journaux danois, attaquaient l’islam justement sur le sujet de la violence et de l’intolĂ©rance. Et c’est bien un problĂšme, ne le pensez-vous pas ? Les rĂ©actions violentes ont montrĂ© qu’ils avaient raison ! Les assassins de Charlie Hebdo dĂ©montrent qu’ils avaient raison, qu’il y a lĂ  un problĂšme. Le jour oĂč l’islam acceptera de se confronter Ă  ses problĂšmes au lieu de tout renvoyer Ă  l’islamophobie, le jour oĂč il acceptera de rire de lui-mĂȘme, et de prendre la moquerie avec une indulgence souriante, il montrera qu’il est compatible avec la dĂ©mocratie, capable d’autocritique, comme l’a Ă©tĂ© le catholicisme. Ce jour-lĂ , une simple petite caricature ne donnera plus lieu Ă  des massacres.


Je souhaite vivement, je ne sais par quel canal, ĂȘtre entendu de vous, surtout ceux que choquent les caricatures. Qu’ils comprennent enfin que c’est la loi dĂ©mocratique, que c’est au prix de cette insolence qui rĂ©veille les esprits qu’on peut rĂ©flĂ©chir, se remettre en question et avancer. Et si les religions avaient enfin de l’humour ? Si la Grande MosquĂ©e de Paris organisait une expo Charlie Hebdo ? On peut rĂȘver…


Je tiens Ă  prĂ©ciser que cette chronique est libre, non rĂ©munĂ©rĂ©e, qu’elle reflĂšte mes opinions et non celles du site qui m’hĂ©berge.IMPARABLE !

Article de PIERRE JOURDE - 20/10/2020


Aux musulmans, et en particulier aux Ă©lĂšves et parents d’Ă©lĂšves qui dĂ©sapprouvent les caricatures de Mahomet


Chers concitoyens musulmans,

Ne nous voilons pas la face : il y a un problÚme. Tant de morts, tant de souffrances pour de simples caricatures. Comment en est-on arrivés là ?


A la fin du Moyen-Âge, tous les pays chrĂ©tiens et musulmans vivaient sous le mĂȘme rĂ©gime d’intolĂ©rance. Un simple soupçon de blasphĂšme ou d’impiĂ©tĂ© pouvait vous mener Ă  l’Ă©chafaud. Les gens des autres religions ne disposaient pas des mĂȘmes droits et Ă©taient Ă  peine tolĂ©rĂ©s. On peut mĂȘme dire que les pays musulmans, l’empire ottoman en particulier, Ă©taient un peu plus tolĂ©rants envers les juifs et les chrĂ©tiens que les pays chrĂ©tiens ne l’Ă©taient envers les juifs et les musulmans.

Et puis, en Europe, il s’est passĂ© deux phĂ©nomĂšnes, Ă©troitement liĂ©s, qui ont fait la sociĂ©tĂ© oĂč nous vivons aujourd’hui, la France, et plus gĂ©nĂ©ralement les pays occidentaux : la naissance de l’esprit scientifique et la philosophie des lumiĂšres. Cela a mis quatre siĂšcles pour aboutir, du XVIe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle, le travail a Ă©tĂ© long, douloureux et sanglant. Au bout de ce travail, il y a, entre autres, le droit au blasphĂšme.

L’esprit scientifique a cherchĂ© Ă  expliquer rationnellement le monde, par l’observation et la logique, sans s’en tenir aux vĂ©ritĂ©s religieuses. Il a d’abord fallu faire admettre aux autoritĂ©s chrĂ©tiennes que la terre tournait sur elle-mĂȘme et autour du soleil. GalilĂ©e a Ă©tĂ© obligĂ© par l’Eglise de renoncer Ă  ses dĂ©couvertes. Au XIXe siĂšcle encore, les dĂ©couvertes de Darwin Ă©taient refusĂ©es au nom de la Bible. Mais l’esprit scientifique a fini par s’imposer. GrĂące Ă  lui, on en sait plus aujourd’hui sur l’univers, l’homme et la nature. Mais il a aussi permis l’essor technique : si vous avez un tĂ©lĂ©phone portable, la tĂ©lĂ©vision, une voiture, la lumiĂšre Ă©lectrique, si vous prenez l’avion, le train, si vous pouvez vous faire vacciner, passer une radio, c’est grĂące au dĂ©veloppement de l’esprit scientifique tel qu’il s’est dĂ©veloppĂ© en Europe, et qui a dĂ» lutter des siĂšcles contre la religion et ses soi-disant vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es.


L’esprit des lumiĂšres s’est opposĂ© aux persĂ©cutions religieuses, au fanatisme religieux, Ă  la superstition. Voltaire a luttĂ© pour faire rĂ©habiliter Calas, condamnĂ© Ă  l’atroce supplice de la roue, parce qu’il Ă©tait protestant et qu’on le soupçonnait d’avoir tuĂ© son fils parce qu’il voulait se convertir au catholicisme. Voltaire a luttĂ© pour faire rĂ©habiliter le Chevalier de la Barre. Ce garçon de vingt ans est torturĂ© et dĂ©capitĂ© pour blasphĂšme. On lui cloue sur le corps un exemplaire du Dictionnaire philosophique de Voltaire et on le brĂ»le.


La RĂ©volution française, puis les lois de la laĂŻcitĂ©, qui s’imposent Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, vont dans le mĂȘme sens : empĂȘcher la religion catholique, qui est pourtant celle de l’immense majoritĂ© des Français, d’imposer sa vĂ©ritĂ©, son pouvoir, de torturer et de tuer pour impiĂ©tĂ© ou pour blasphĂšme, et faire en sorte que toutes les religions aient les mĂȘmes droits, sans rien imposer dans l’espace public. Car c’est cela, la laĂŻcitĂ©.


Mais le catholicisme n’a pas abandonnĂ© si facilement la partie, mĂȘme aprĂšs avoir perdu le pouvoir, il voulait encore rĂ©gner sur les esprits, censurer la libre expression, imposer des visions rĂ©trogrades de l’homme et, surtout, de la femme. En 1880, puis encore en 1902, il a fallu expulser de France tous les ordres religieux catholiques qui refusaient de se plier aux lois de la rĂ©publique. Pas quelques imams : des milliers de moines et de religieuses. Ça ne s’est pas passĂ© sans rĂ©sistance et sans violences.


La critique, la satire, la moquerie, le blasphĂšme ont Ă©tĂ© les moyens utilisĂ©s pour libĂ©rer la France de l’emprise religieuse. Tant que la religion Ă©tait religion d’Ă©tat, ceux qui le faisaient risquaient leur vie. Puis l’Eglise catholique a fini par accepter d’ĂȘtre moquĂ©e et caricaturĂ©e. Elle a acceptĂ© les lois de la dĂ©mocratie. Les caricatures et les blasphĂšmes Ă©taient infiniment plus durs et plus violents que les caricatures assez sages de Mahomet, chez les ancĂȘtres de Charlie Hebdo, qui s’appelaient par exemple L’Assiette au beurre, et plus rĂ©cemment, il y a une cinquantaine d’annĂ©es, Hara-Kiri, et de nos jours dans Charlie Hebdo, beaucoup plus durs avec le Christ qu’avec Mahomet. Imaginez qu’un artiste comme FĂ©licien Rops reprĂ©sentait le Christ nu, en croix, en Ă©rection, avec un visage de dĂ©mon ! Et « Hara-Kiri » la sainte vierge heureuse d’avoir avortĂ© ! Personne ne les a assassinĂ©s. Au contraire, en 2015, une revue catholique a publiĂ© des caricatures du Christ par Charlie Hebdo ! Pour montrer qu’ils Ă©taient capables de les accepter.


Si vous ĂȘtes libres de pratiquer votre religion en France, si vous avez les mĂȘmes droits que les chrĂ©tiens, c’est grĂące au blasphĂšme, qui a empĂȘchĂ© une religion d’imposer sa loi. Les musulmans sont redevables de leur libertĂ© aux blasphĂ©mateurs.


Beaucoup de gens aujourd’hui refusent l’idĂ©e de blasphĂšme, pas seulement les musulmans. Il faudrait « respecter » les religions. Mais c’est justement parce qu’on ne les a pas respectĂ©es que nous sommes libĂ©rĂ©s de l’emprise religieuse, et que nous vivons en dĂ©mocratie, dans un pays oĂč toutes les religions sont acceptĂ©es. Charlie Hebdo ne va pas trop loin, Charlie Hebdo fait avec courage son travail de journal satirique, qui s’en prend Ă  tout le monde, sans distinction de religion ou d’origine, parce qu’en dĂ©mocratie on a le droit de se moquer de tout et de tout le monde. Sachez que Charlie Hebdo, qui est plutĂŽt classable Ă  l’extrĂȘme gauche, s’en est pris au racisme, Ă  l’extrĂȘme droite, au christianisme, aux hommes politiques de tous bords. Et Ă  l’islam, donc, Ă  Ă©galitĂ© avec les autres. Pourquoi auraient-ils dĂ» faire une exception uniquement pour l’islam ?


En France, on peut critiquer avec virulence tout le monde, les partis politiques, les institutions, les hommes politiques, les artistes, etc. Faut-il faire une exception pour les religions ?

En France, on peut moquer le catholicisme, le judaĂŻsme, le bouddhisme, sans risquer sa vie. Pourquoi ne peut-on moquer l’islam sans risquer sa vie ? L’islam serait-il une exception ?

L’islam peut ĂȘtre critiquĂ© et moquĂ©, comme toutes les autres religions, comme toutes les croyances, comme toutes les opinions, car en dĂ©mocratie, une religion est une opinion, elle n’est pas sacrĂ©e. Si vous n’admettez pas cela, alors vous n’admettez pas la dĂ©mocratie. Cela signifie que vous souhaitez vivre dans une sociĂ©tĂ© sans libertĂ© d’expression, oĂč on ne critiquera plus rien ni personne, dans une sociĂ©tĂ© sans blasphĂšme, oĂč la religion dictera aux gens leur maniĂšre de vivre, les limites de leur comportement et de leur parole. C’Ă©tait la France au Moyen-Âge. C’est l’Arabie saoudite aujourd’hui.

L’islam est critiquable justement parce qu’il a encore du mal Ă  accepter la libertĂ© d’expression et la libertĂ© des femmes. Connaissez-vous des massacres et des attentats de mĂȘme ampleur, partout dans le monde, au nom du christianisme ? L’islam est la seule religion aujourd’hui au nom de laquelle on tue des centaines d’innocents partout dans le monde. Combien de massacres en France, l’Hyper Cacher, Charlie Hebdo, le Bataclan, le carnaval de Nice, les petits enfants juifs tuĂ©s par Mohammed Merah, le professeur de Conflans, et bien d’autres encore ? Combien d’attentats aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre, en Belgique, tous aux cris de « Allah est grand » ? Et les organisations totalitaires islamiques, comme Daech, Al QaĂŻda, les Tribunaux islamiques somaliens ou les Talibans, qui lapident, dĂ©capitent et crucifient au nom d’Allah les chrĂ©tiens, les musulmans chiites, les juifs, les zaĂŻdites, les homosexuels, les femmes adultĂšres et les blasphĂ©mateurs ? Et dans combien de pays islamiques les autres religions sont-elles persĂ©cutĂ©es, les femmes considĂ©rĂ©es comme mineures, des jeunes gens exĂ©cutĂ©s pour n’avoir pas respectĂ© la religion?


Ces pays et ces gens ont manquĂ© la rĂ©volution scientifique et l’esprit des lumiĂšres. Ils ont manquĂ© de blasphĂšme !

Critiquer l’islam n’est pas de l’« islamophobie », maladie imaginaire crĂ©Ă©e pour empĂȘcher justement toute critique, encore moins du racisme, qui n’a rien Ă  voir. Est-ce que critiquer l’extrĂȘme droite est de l’extrĂȘme-droitophobie ? Est-ce que critiquer le capitalisme est de la capitalistophobie ? Est-ce que critiquer le catholicisme est de la catholicismophobie ?

Critiquer l’islam, c’est le mettre sur le mĂȘme plan que toutes les autres religions et opinions. C’est donc le respecter. Ne pas le critiquer, c’est penser qu’il est incompatible avec la dĂ©mocratie, comme on prĂ©serve la sensibilitĂ© d’un petit enfant qui ne peut pas endurer la mĂȘme chose que les adultes.


Les caricatures de Charlie Hebdo, celles des journaux danois, attaquaient l’islam justement sur le sujet de la violence et de l’intolĂ©rance. Et c’est bien un problĂšme, ne le pensez-vous pas ? Les rĂ©actions violentes ont montrĂ© qu’ils avaient raison ! Les assassins de Charlie Hebdo dĂ©montrent qu’ils avaient raison, qu’il y a lĂ  un problĂšme. Le jour oĂč l’islam acceptera de se confronter Ă  ses problĂšmes au lieu de tout renvoyer Ă  l’islamophobie, le jour oĂč il acceptera de rire de lui-mĂȘme, et de prendre la moquerie avec une indulgence souriante, il montrera qu’il est compatible avec la dĂ©mocratie, capable d’autocritique, comme l’a Ă©tĂ© le catholicisme. Ce jour-lĂ , une simple petite caricature ne donnera plus lieu Ă  des massacres.


Je souhaite vivement, je ne sais par quel canal, ĂȘtre entendu de vous, surtout ceux que choquent les caricatures. Qu’ils comprennent enfin que c’est la loi dĂ©mocratique, que c’est au prix de cette insolence qui rĂ©veille les esprits qu’on peut rĂ©flĂ©chir, se remettre en question et avancer. Et si les religions avaient enfin de l’humour ? Si la Grande MosquĂ©e de Paris organisait une expo Charlie Hebdo ? On peut rĂȘver…


Je tiens Ă  prĂ©ciser que cette chronique est libre, non rĂ©munĂ©rĂ©e, qu’elle reflĂšte mes opinions et non celles du site qui m’hĂ©berge.

Regardez "Maamar Al Nour La cigogne et les bébés Cosby Show" sur YouTube

https://youtu.be/A-1aBj010Q8 


Un peu de douceur
Bisous tout plein
Barbara đŸ€—đŸ˜˜đŸ„°đŸ‘

 

Le 21 octobre 2020, aprĂšs un mois d’attente, une dĂ©lĂ©gation de Trinidad et Tobago a inspectĂ© le pĂ©trolier Nabarima ancrĂ© dans le Golfe de Paria avec 1,3 million de barils de brut Ă  son bord. Les Trinidadiens n’ont trouvĂ© aucune anormalie. Le danger d’une marĂ©e noire est minime.
 

En septembre 2020, les témoins oculaires qui se sont rapprochés du pétrolier vénézuélien, le Nabarima, ont alerté les autorités trinidadiennes. La coque du Nabarima était inclinée. Les craintes que le navire coule avec 1,3 million de barils de brut à son bord étaient bien réelles. Une marée noire semblait inévitable.
Venezuela Nabarima
© ffos | L'inclinaison du Nabarima en septembre 2020.
AprĂšs avoir fait la demande Ă  7 reprises, le gouvernement trinidadien a fini par obtenir le feu vert des autoritĂ©s vĂ©nĂ©zuĂ©liennes pour vĂ©rifier l’Ă©tat du Nabarima.

Le 21 octobre, une Ă©quipe trinidadienne, composĂ©e d’un ingĂ©nier pĂ©trolier qui travaille pour le gouvernement, un ingĂ©nieur en mĂ©canique du garde-cĂŽte et un expert maritime, a pu passer prĂšs de 4 heures sur le Nabarima.

Pendant un survol en hĂ©licoptĂšre, les Trinidadiens ont constatĂ© que le navire Ă©tait en position droite. Il n’y avait plus d’inclinaison.

Une fois Ă  bord du Nabarima, l’inspection se poursuivait dans la salle des machines et sur le ponton.
 

Des travaux en cours


La dĂ©lĂ©gation trinidadienne a pu remarquer que les rĂ©parations et les travaux d’entretien Ă©taient en cours sur tout le navire.

Les VĂ©nĂ©zuĂ©liens ont confirmĂ© que les problĂšmes d’inclinaison de la coque et une inondation de la salle des machines ont bien eu lieu. Les rĂ©parations ont Ă©tĂ© effectuĂ©es.

Aujourd’hui, dans son Ă©tat actuel, les Trinidadiens ont conclu que le Nabarima respectait toutes les normes internationales. Il n’y avait plus de danger de marĂ©e noire.

Pendant l’inspection, les travaux Ă©taient en cours pour vider le pĂ©trolier de sa cargaison d’1,3 million de barils de brut. Ces opĂ©rations risquĂ©es pourraient Ă©ventuellement ĂȘtre une source de pollution.

Le processus de dĂ©chargement est pĂ©nible. D’abord on transfĂšre le pĂ©trole dans un chaland-citerne d’une capacitĂ© de 30.000 barils avant de le verser dans un pĂ©trolier d’une capacitĂ© de 300,000 barils. Selon nos calculs il prendra 35 jours pour vider le Nabarima.

Franklin Khan ministre d’Energie de Trinidad et Tobago

Trinidad et Tobago ministre d'Energie
© govtt | Franklin Khan, ministre d’Énergie de Trinidad et Tobago.

Les doutes planent


L’Association des marins-pĂȘcheurs et des amis de la mer (FFOS) qui a signalĂ© les dangers posĂ©s par le Nabarima, est sceptique.
 

On ne connaßt pas le mandat de la délégation. Pourquoi ne pas inviter des observateurs internationaux?

Gary Aboud, Association des marins-pĂȘcheurs et des amis de la mer.

 
Depuis 10 ans, le FSO Nabarima (UnitĂ© Flottante de Stockage et de Dechargement d’Hydrocarbures), est amarrĂ© en permanence dans les eaux territoriales de Venezuela situĂ©es dans le Golfe de Paria, un espace maritime partagĂ© avec Trinidad et Tobago.

Le Nabarima est Ă  proximitĂ© du champ pĂ©trolier extra-cĂŽtier appelĂ© le Corocoro. Son exploitation, un partenariat entre la PDVSA, la compagnie pĂ©troliĂšre de l’Ă©tat vĂ©nĂ©zuĂ©lien et l’Eni SpA, une entreprise italienne, a Ă©tĂ© suspendu en janvier 2019 Ă  cause des sanctions amĂ©ricaines qui visaient la PDVSA.  Depuis, le Nabarima n’a jamais Ă©tĂ© vidĂ©.
 
L’actionnaire italien Eni SpA ne veut pas intervenir par peur d’ĂȘtre sanctionnĂ© Ă  son tour par les États-Unis.

Le 16 octobre 2020, Joseph Mondello, l’ambassadeur des États-Unis Ă  Trinidad et Tobago, a dĂ©clarĂ© que les sanctions ne s’appliquent pas dans cette situation oĂč un dĂ©sastre Ă©cologique serait imminent.

Le programme de sanctions États-Unis/Venezuela ne vise pas des activitĂ©s liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© qu'elles soient d'ordre Ă©cologique ou humanitaire.

CommuniquĂ© de l’Ambassade des Etats Unis Ă  Trinidad et Tobago.

 
Trinidad et Tobago a dĂ©jĂ  demandĂ© l’autorisation d’effectuer une visite de contrĂŽle d'ici Ă  un mois.
 



https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/petrolier-venezuelien-nabarima-n-est-pas-danger-naufrage-885344.html




jeudi 22 octobre 2020

LE TEST DE LA GRENOUILLE...

 





Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumĂ© sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientĂŽt tiĂšde. La grenouille trouve cela plutĂŽt agrĂ©able et continue de nager. La tempĂ©rature continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprĂ©cie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.


L’eau est cette fois vraiment chaude; la grenouille commence a trouver cela dĂ©sagrĂ©able, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La tempĂ©rature continue de monter, jusqu’au moment oĂč la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.


Si la mĂȘme grenouille avait Ă©tĂ© plongĂ©e directement dans l’eau Ă  50 degrĂ©s, elle aurait immĂ©diatement donnĂ© le coup de patte adĂ©quat qui l’aurait Ă©jectĂ©e aussitĂŽt de la marmite.


Cette expĂ©rience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une maniĂšre suffisamment lente, il Ă©chappe Ă  la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune rĂ©action, aucune opposition, aucune rĂ©volte.