dimanche 28 février
BON
BEN C'EST LA HONTE...😫😪😪🤔
Pourtant il y en a plein encore derrière moi...
????
16h48
Échouée au sud de la Desirade
J'en ai profité pour pêcher. ..
16 heures |
Samedi 27 février
🥇🥈🥉🥈🥇🏅🥇🥈🥉🥉🥈🥇🏅🥇🎖🏅🥇🥈
Vraiment dommage
Virtual Regatta a quand même sérieusement buggé sur la RORC600. C'est dommage car le format était fun et technique mais comment la jouer technique avec autant de problème...
Programmations de cap qui sautent et oui même en les ayant vérifié dans le journal de bord, cap et vitesse erratique, verrouillage d'angle de vent qui se met seul, mise à jour de la position hyper longue ce qui est très handicapant au passage des bouées....
Pour ceux qui ont payé full pack ou VIP ce n'est pas normal. Pour ceux qui jouent gratuitement comme moi cela n'incite pas à payer...
C'est dommage car ce jeu se saborde lui-même il est encore temps de redresser la barre mais il faut faire vite.
Jeudi 25
cette course est bugée en long en large et en travers. Je me suis connectée cet après midi, j'étais à la bouée 8 et je venais de la contourner. Je reviens 20 minutes plus tard, "on" m'avait remis à une position d'il y a une heure à plusieurs milles avant la bouée, et il me sort : "vous êtes échoué". Et ensuite il m'a positionné en plein milieu d'une île et je réussissais pas à naviguer.... Et une heure plus tard il me dit : "vous êtes échoué".
Essayé de changer de quelques degrés, j'ai mis plus d'une heure à repartir en changeant 5 degrés par 5 degrés.
Aprés je suis restée en live sur le jeu, pas de programmation mais que du live. J'avais passé la pointe Est-Sud de la Desirade et je remontais vers le Nord. La balise passe au vert. Ma trace fantôme est derrière l'arête. Arrivée au 1er tiers de la face Est, la mise à jour s'active et me replace sur la trace fantôme sous l’arête et me fait rentrer dans la côte ("vous êtes échoué"). La balise repasse au jaune --> 20 mn pour me dépêtrer de cette situation et 600 places de perdues (et je m'en sors très bien :-( )...!!!😡😠🤬😵🤔
Pfffff
11 heures
24 février 10h00 ici
24 février 00h00
17h30
Mardi 23 février 15h30 ici
Oups, j'ai raté l'heure du départ....
Décalage horaire oblige...Pfffffff
Le bord devrait durer 6 heures... Faut-il mettre le réveil ??....🤖🧭🕰⏰⌚⏳ |
https://voile93001.wixsite.com/jablines/navigation-virtuelle
Slalom au coeur des îles
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Rorc Caribbean
La majorité des petites Antilles entre lesquelles nous allons zigzaguer lors de ce RORC Caribbean ont reçu leurs noms actuels à l’occasion du second voyage de Christophe Colomb, durant la fin de l’année 1493.
Pour se remettre dans le contexte, le Génois avait comme chacun sait en 1492, atteint l’Amérique sur une île des Bahamas, puis obliquant au sud, exploré le littoral des actuels Cuba, Haïti et République Dominicaine, avant de retourner en Espagne. Le succès avait évidemment été énorme à l’arrivée, une nouvelle expédition avait été immédiatement mise sur pied et le Génois était donc reparti quelques mois plus tard à l’automne.
Nous sommes en 1493 et lors de ce deuxième voyage, Colomb choisit de prendre plus au sud, avec l'idée d'éviter la mer des Sargasses où il était resté encalminé pendant des semaines, et c'est ce qui l’amèna à atteindre ce chapelet de petites îles, à commencer par la Désirade le 2 novembre 1497, pour avoir été si longtemps « désirée »... A partir de ce jour commença alors pour Colomb l’exploration de tout cet archipel.
Sur VIRTUAL REGATTA, nous allons débuter notre parcours par Antigua, « L’Ancienne », plus précisément la Virgen de la Antigua, invocation de la Vierge se trouvant dans une des chapelles de la cathédrale de Séville, immensément importante en ce temps-là.
Ensuite nous irons virer une bouée au large de Barbuda, qui reçut son nom des “barbes végétales” pendant en grand nombre sur les palmiers de l’île, comme on l’observe souvent sous les Tropiques.
Il sera temps alors de prendre plein Est alors pour contourner Nevis qui représente, quant à elle, littéralement la “neige”, ce qui peut paraître surprenant dans cette partie du globe !!! La raison est que Christophe Colomb l’adressa à “Notre-Dame-des-Neiges”, un vocable de la Vierge né en plein mois d’août 358 à Rome d’une incroyable chute de neige sur le mont Esquilin ! Au vu de cet espèce de miracle, le pape décida alors d’y édifier un sanctuaire pour la Vierge. Peut-être que des nuages blancs entourant les sommets de l’île rappelèrent aux Européens la neige de leurs hivers?...
Le Génois choisit pour nommer l’île toute proche le nom de son saint patron, qui se nommait donc San Cristobal à son origine, mais que les Anglais transformèrent en Saint-Christopher, et qu’on nomme Saint-Kitts aujourd’hui. Comme une partie des colons furent pendant un temps des Français, cela explique le nom français de Basseterre, sa capitale.
Ensuite, nous contournerons la bouée 4 sur le petite île de Saba dont l’origine est discutée. Plusieurs explications possibles existent, éventuellement autochtones, et profitons-en pour dire que les civilisations originelles sur ces petits territoires ont eu plus de difficulté à laisser leur traces, du fait de leurs populations clairsemées, plutôt que dans les grandes îles des Caraïbes, et par exemple, Cuba, la Jamaïque, Haïti et de nombreuses de leurs villes possèdent des noms d’origine native. Par contre, dans les Petites Antilles, seule la Martinique possède une origine native reconnue.
Nous continuerons de remonter et Christophe Colomb donne à l’île suivante le nom du saint patron cette fois de son frère Bartholomé. Cette île, passée sous la domination des Suédois qui la revendirent ensuite pour une bouchée de pain aux Français - et le regrettent peut-être aujourd’hui - est la célèbre Saint-Barthélemy, au nom souvent raccourci de Saint-Barth aujourd’hui. Pour nous, c’est la bouée 5.
Le 11 novembre, fête de Saint-Martin-de-Tours, le Génois aborde une autre île toute proche, et selon une habitude fréquente à l’époque, la baptise du Saint du Jour, Saint-Martin. La France et la Hollande se la disputeront ensuite et finiront en 1648 par décider de la partager en deux. On dit que ce sont alors deux soldats partant dos à dos et courant le long du littoral qui déterminèrent la taille des possessions respectives, et comme la partie française est plus grande aujourd’hui, on peut en déduire que le soldat français a couru plus vite. C’est là où se trouve la bouée 6.
Nous passerons ensuite au sud d’Anguilla, “anguille” en espagnol, baptisée par l’explorateur génois d’un nom qui ne se réfère pas à la quantité de ce poisson présent dans ses eaux, mais plutôt à sa forme particulièrement fine et allongée.
Plein sud ensuite pour passer à l’ouest de Monserrat, la bouée 7, du nom d’un monastère dans la montagne proche de Barcelone. L’aspect intéressant du terme serrat en catalan, sierra en espagnol, serra en portugais, est qu’il vient du latin serra qui désignait initialement la “scie” et c’est plus tard que le mot en est venu étrangement à représenter les “montagnes”, celles-ci possédant des sommets en forme de dents de “scie”, comme sur les dessins d’enfant.
Nous poursuivrons au sud afin de contourner la Guadeloupe et les îles qui lui sont rattachées. La première terre rencontrée, le 2 novembre, fut donc nommée île de la Désirade par Colomb, pour avoir été énormément “désirée” par les hommes de la flotte, même si le voyage fut beaucoup plus court que le premier, et c’est sur cette île que nous trouverons la bouée 9.
Toutefois, nous aurons contourné auparavant la bouée 8 des îles des Saintes qui évoquent la fête de la Toussaint, célébrée la veille par la flotte conduite par le Génois.
Nous laisserons sans doute à tribord la petite île ronde Marie-Galante, Marigalante en espagnol, du nom du navire amiral de la flotte de Colomb, celui-ci remplaçant la Santa Maria qui, abandonnée à la vigilance d’un mousse lors de la nuit de Noël 1492, s’était échouée lors du premier voyage sur les côtes haïtiennes.
Nous nous trouverons lors de tout ce passage avec à babord la Guadeloupe, touchée par Colomb le 4 novembre, et qui reçut ce nom en référence à Santa María de Guadalupe, la sainte protectrice des navigateurs pour les Espagnols, ainsi qu’à tribord, la Dominique, abordée le dimanche 5, c’est à dire Domingo en espagnol, mais comme dans ce cas, les premiers colonisateurs furent des Français en 1625, le nom évolua en Dominique, puis en 1783 avec les Anglais, en Dominica. Ce sont de nouveau les Français qui donnèrent le nom de Roseau à la plus grande rivière de l'île, en raison bien évidemment des « roseaux » rencontrés sur ses rives, un nom qui ensuite passa à la capitale.
Ensuite, il sera temps de donc contourner la Désirade, puis de remonter effectuer le triangle final nous ramenant à Antigua !
Pour ceux qui sont intéressés par les richesses cachées de l’étymologie, je vous propose ces livres ebooks
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et
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Bonne régate à tous !
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