lundi 3 mai 2021

NAPOLEON AIMÉ EN RUSSIE
















https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-05-03/pourquoi-napoleon-fascine-tant-les-russes-aujourdhui-3e8acc3a-5f31-4cf1-bfdc-9b8a1ac56f3d?utm_source=neolane_of_newsletter-eds&utm_medium=email&utm_campaign=lienarticle&utm_content=20210503

dimanche 2 mai 2021

2 MAI 1808

Découvrez douze journées de la vie de l'Empereur: de son enfance corse jusqu'à son exil au milieu de l'océan Atlantique, Napoléon fut animé par l'envie irrésistible de «remplir ses destinées».



La ville natale de l'Empereur craignait de devoir s'y résoudre. En raison de la crise sanitaire, des dizaines d'expositions, concerts et autres événements destinés à célébrer cette grande figure insulaire sont ainsi ajournés.
 
POURQUOI NAPOLÉON METTAIT-IL SA MAIN DANS SON VESTON ?

Une légende qui perdure de nos jours, affirme que Napoléon Bonaparte mettait sa main dans son veston en raison de ses douleurs d'estomac. Alors qu'en réalité, la manière de placer sa main dans son gilet est tout simplement liée aux convenances de l'époque. En effet, il était assez discourtois de laisser pendre le bras le long du corps et malheureusement à l'époque les pantalons n'étaient pas dotés de poches. Cette affirmation se retrouve également dans un ouvrage du XVIIIe siècle "Les règles de la bienséance et de la civilité chrétienne" de Saint Jean-Baptiste de la Salle où il est dit : "Il est assez ordinaire de poser le bras droit sur la poitrine ou sur l’estomac en mettant la main dans l’ouverture de la veste". Vous voulez d'autres histoires et anecdotes historiques ? Rejoignez moi sur Instagram avec @bhistoirefr n'hésitez pas à vous abonner !





Bicentenaire de Napoléon : 2 mai 1808, dans le guêpier espagnol


Alors que l'Empereur pense pouvoir installer facilement son frère Joseph sur le trône espagnol, il déclenche la plus funeste des guérillas.




C'est la logique même du Blocus continental qui va conduire Napoléon à la faute. Elle le convainc en effet d'intervenir en Espagne en substituant, sans consultation nationale, son frère aîné Joseph à l'incapable roi Charles IV de Bourbon.

À l’origine de cette intervention, le refus du Portugal d'interrompre ses échanges avec la Grande-Bretagne. Lisbonne exporte vers Londres son vin de Porto et son blé et redistribue dans l'Europe du Sud produits manufacturés et denrées coloniales en provenance de l'Angleterre.









ANNÉE NAPOLÉON

 Golfe-Juan (France)

Sur la route Napoléon, les "soldats" de la reconstitution historique fraternisent

Golfe-Juan (France) - "On est tous passés par les petits soldats, pourquoi pas jouer aux grands?": à Golfe-Juan, au départ de la route empruntée par Napoléon pour reconquérir le pouvoir en 1815, des passionnés de reconstitution historique fraternisent autour d'un hobby pris de plus en plus au sérieux.

Des passionnés de reconstitution historique se retrouvent à Golfe-Juan, le 16 mars 2021

Des passionnés de reconstitution historique se retrouvent à Golfe-Juan, le 16 mars 2021

afp.com/Valery HACHE

En ce mois de mars, ils sont une dizaine seulement à prendre la pose pour l'Office du tourisme local, franges dorées de colonel aux épaules, panier de vivandière au bras, baïonnette de voltigeur au pied, la plupart retraités, tous bénévoles et membres de l'association historique niçoise "Pour le Panache".  

Avec les restrictions sanitaires, la centaine de figurants qui rejouent habituellement le débarquement clandestin de l'empereur le 1er mars 1815 sont restés chez eux et le sosie officiel Napoléon, Jean-Gérald Larcin, un quinquagénaire belge aux yeux bleus, ne s'est pas déplacé, un comble pour une année de bicentenaire. Napoléon est mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821. 

"Rapport à notre ennemi, Covid-19, l'empereur ne débarque pas cette année!", déplore Patrick Batrelle, 70 ans, trésorier du groupe. Ce retraité du secteur bancaire n'a eu que deux reconstitutions dans des châteaux privés à se mettre sous la dent en un an. En temps ordinaire, l'association fait une reconstitution par mois en France ou en Europe. Avant d'embrasser l'épopée napoléonienne, il reconstituait surtout des westerns, une époque moins en vogue désormais. 

- "Véritablement des spécialistes" - 

Confidentielles avant les années 2000, les associations spécialisées comme la sienne ont pris du galon et servent une branche scientifique en développement appelée "l'histoire vivante", dont les municipalités sont "très demandeuses", observe Thierry Lentz, historien et directeur de la Fondation Napoléon.  

"C'est une activité associative qui ne mérite pas les moqueries dont elle fait parfois l'objet car ce sont véritablement des spécialistes", souligne-t-il pour l'AFP: "Uniformes, méthodes, ils ont une connaissance de la vie des armées qui est unique". 

Et le phénomène est européen. Lors des reconstitutions de batailles, "les Français forment souvent la moitié de l'effectif, le reste vient d'Europe et paradoxalement, même en Angleterre ou en Italie, ils préfèrent reconstituer la partie napoléonienne des troupes, ce qui fait que les organisateurs ont un peu de mal à trouver les adversaires des Français !", dit-il. 

"Napoléon est la figure par excellence du surhomme", souligne l'historienne Laure Murat dans son ouvrage "L'homme qui se prenait pour Napoléon". Elle rappelle qu'au XIXe siècle, sa figure cristallisera des délires mégalomanes consistant à se prendre pour l'empereur, encouragés par la cérémonie grandiose de 1840 pour le retour des cendres de Napoléon. 

- "De tous les pays" - 

Ancien officier avant une seconde carrière chez un opérateur de télécommunications, Daniel Mathieux, 72 ans, campe le colonel baron Antoine Darnay de la Ferrière, membre de l'état-major napoléonien. Plumet blanc, veste verte, pantalon rouge et sacoche en cuir impériale de directeur général des postes, il ne se lasse pas: "Quelque part, je continue ma vraie vie". 

"On se retrouve à 200, parfois des milliers sur un campement, des gens de toutes les régions et de tous les pays, animés par la même passion, le même amour des tenues historiques, et bien sûr, de la vie de Napoléon (...), l'oeuvre civile largement autant que la gloire militaire", dit-il.  

D'une main, il manipule sa longue-vue, sa pipe à motif de cerfs ou présente ses lunettes copies d'anciennes, à deux détails près, l'épaisseur du verre et les branches. 

Le coût de la tenue n'a d'ailleurs rien d'anecdotique et dépasse rapidement plusieurs milliers d'euros.  

"Ils ne sont pas déguisés, ni costumés, ils sont en tenue et il ne faut pas confondre avec le carnaval", souligne Philippe Mottier, président de l'Office de tourisme de Golfe-Juan, hameau de pêcheurs de la Côte d'Azur en 1815 que Napoléon a fait entrer dans les livres d'histoire. Itinéraire touristique, la route Napoléon sera créée bien plus tard, en 1932. 

Cette grande "fraternité" napoléonienne pimente la vie de Jean-François Darius, 57 ans, et beaucoup de ses week-ends. Employé de jardin, il a développé un talent de photographe amateur en uniforme et est invité à tous les événements. Avec sa femme, Pascale, il n'hésite pas à bivouaquer. "On pense à eux", dit-elle, émue, évoquant les soldats de la Grande Armée. 

MELODY GARDOT


 


https://www.arte.tv/fr/videos/101102-000-A/melody-gardot-au-studio-104/

LE DÉCONFINEMENT POUR LES NULS 🤣😅🤣😅🤣😅

 

























alors autant ne pas s'en servir 






samedi 1 mai 2021

LES BIENFAITS RASSURANTS DE LA ROUTINE...

 




Mais pourquoi a-t-on besoin de la routine ?

Souvent considérée comme pénible, déprimante, assommante, la routine est pourtant un mécanisme crucial, pour notre cerveau comme pour notre hygiène de vie.

La routine assure également une meilleure hygiène de vie. Manger et se coucher à des heures régulières, faire du sport toutes les semaines, correspondent à des habitudes idéales pour le corps. Cela permet d’éviter par exemple l’adoption de comportements compulsifs ou de troubles du sommeil. En outre, tous ces rituels constituent aussi une aide psychologique. La routine rassure, ce qui en ces temps compliqués de pandémie et de crise économique, ce n’est pas si anodin.


Car en réalité, nous avons besoin de la routine. Souvent considérée comme un « tue l’amour » ​dans la vie de couple, résumée péjorativement par le slogan « métro, boulot, dodo »​, elle constitue en réalité un mécanisme nécessaire à notre survie. Notre cerveau en a particulièrement besoin. Sans routine, il se retrouve confronté à une multitude de décisions à prendre, pour chaque action du quotidien. Être capable de s’adapter à des changements, sortir de la routine, ça a un gros coût pour le cerveau​, explique sur France Inter Valentin Wyart, spécialiste en neurosciences. Le cerveau fait en permanence des compromis entre décider vite et décider mieux.

Imaginez un peu si vous deviez penser clairement chacune de ces décisions, tous les matins : faut-il mettre les chaussettes avant ou après le pantalon ? Pour aller au boulot, à gauche ou à droite en sortant de l’immeuble ? C’est la paralysie immédiate, l’épuisement à coup sûr.

Du temps de cerveau disponible pour notre imagination

La routine nous offre du temps de cerveau disponible. Pendant que les actions du quotidien sont gérées de manière semi-automatique, notre pensée et notre imagination peuvent se déployer. Des philosophes comme Kant et Nietzsche l’avaient bien compris : 

leurs journées étaient réglées comme du papier à musique pour chaque aspect quotidien, leur
laissant toute la disponibilité de cerveau nécessaire pour développer leurs théories.



Mais pourquoi a-t-on besoin de la routine ?

Souvent considérée comme pénible, déprimante, assommante, la routine est pourtant un mécanisme crucial, pour notre cerveau comme pour notre hygiène de vie.

Du temps de cerveau disponible pour notre imagination

La routine nous offre du temps de cerveau disponible. Pendant que les actions du quotidien sont gérées de manière semi-automatique, notre pensée et notre imagination peuvent se déployer. Des philosophes comme Kant et Nietzsche l’avaient bien compris : leurs journées étaient réglées comme du papier à musique pour chaque aspect quotidien, leur laissant toute la disponibilité de cerveau nécessaire pour développer leurs théories.










FORTUNE DE MER...

Tristes Nouvelles de Patrick Chesnay







 Une publication bien triste pour vous faire part de la disparition du SM2K n* 360 « ELOYSE »…

Notre équipage se composant de mon épouse et moi-même, appareillons pour les Saintes après avoir dans les jours précédents fait réaliser des travaux de maintenance sur le moteur (test des nez d’injecteurs, changement de deux injecteurs, réglage des jeux de culbuteurs….) de la Marina Bas du Fort (Pointe à Pitre – Guadeloupe) le samedi 27 mars 2021 à 8h30, avec des conditions météorologiques très convenables. Dès la sortie du chenal de la Marina, vers 08h45, par un vent d’Est-Sud Est de 15 nœuds et une mer belle, nous établissons génois et grand-voile. Par précaution, nous n’établissons pas l’artimon, étant travers au vent et ayant une vitesse de 7 nœuds, ce qui nous paraissait très suffisant et nous coupons le moteur.

Ayant fait le trajet inverse quelques jours auparavant (le 23 mars), nous avons utilisé les points tournants identiques pour notre retour aux Saintes… Une fois les voiles hissées, nous enclenchons le pilote automatique sur les mêmes points tournants. 

Vers 9h10, le vent fraîchit à 20, 25 nœuds, levant une houle d’Est estimée à plus de 1,5 m, puis rapidement à plus de 2 mètres. Nous avons décidé de réduire notre voilure, la gîte s’accentuant. Nous commençons notre manœuvre en voulant réduite en premier lieu notre grand-voile, selon notre habitude à bord. Malheureusement, la grand voile, en s’enroulant dans le mât (enrouleur électrique) fait un pli à deux-tiers du mât, à la hauteur de la bande anti-uv. Constatant ce pli, nous essayons de ressortir la grand-voile pour la rentrer correctement et ce plusieurs fois, sans succès, en testant plusieurs méthodes pour la décoincer.  Durant toute cette période, nous restons au poste de pilotage et surveillons les alentours, pour éviter les casiers de pêcheur, peu visibles dans les vagues. Le sondeur affiche toujours des profondeurs de l’ordre de 50 mètres… Notre attention se focalise sur le problème de grand-voile, pour ma part restant au poste de pilotage avec les commandes électriques et mon épouse à l’écoute pour essayer par la pression du vent de débloquer l’enrouleur dans le mât...malheureusement toujours sans succès, alors que j’avais ramené le point d’écoute à mi-bôme afin de donner plus de tension sur la voile pour la faire ressortir…


Une rafale plus puissante que les autres nous déporte violemment sur tribord, concomitamment une vague déferlante claque sur toute la coque babord. C’est à ce moment précis que nous ressentons un premier choc qui ébranle la structure du bateau. Nous imaginons à cet instant avoir percuté un OFNI…Nous démarrons le moteur et enroulons le génois. Un deuxième choc survient et nous fait comprendre que nous sommes échoués. Nous mettons le moteur en marche arrière plein gaz (4.000 tours/mn) sans aucun effet… la houle nous couche petit à petit sur le banc de corail (Caye à Dupont). A 9h25, un premier message sur le canal 16 alerte le CROSS suivi d’un « MAYDAY »… Le Crossag active immédiatement une procédure d’urgence avec le concours de l’hélicoptère de la Sécurité Civile et la vedette de la SNSM de Bas du Fort, en exercice sur le plan d’eau… Le moteur s’arrête et nous constatons à ce moment une voie d’eau, le niveau dépassant les planchers et nous confirmons cette constatation au CROSS


L’hélicoptère nous survole quelques minutes à peine après l’émission du « MAYDAY » pour donner notre position précise à la vedette de la SNSM qui va arriver sur zone. Immédiatement deux plongeurs ont été mis à l’eau depuis l’hélicoptère avec pour mission de faire un état des lieux des dégâts sur la coque. Leurs conclusions étant que le navire était trop engagé sur la Caye, et que les conditions de vent et de mer rendaient toute action de désengagement impossible, ils nous préparent à l’évacuation… Nous avons juste le temps de préparer un sac étanche contenant nos passeports, porte-feuilles (malheureusement, le sac étanche s’est ouvert durant notre transfert). L’hélitreuillage ne pouvant avoir lieu depuis le bateau, à cause des mouvement violents imprimés par la houle, nous sommes invités à débarqués sur le banc de corail afin d’être hélitreuillés l’un après l’autre, puis déposé sur la vedette de la SNSM, notre état physique ne nécessitant pas une évacuation vers le CHU, même si la rapidité des évènements, la violence des chocs et l’abandon du bateau nous ont affectés psychologiquement.

La vedette de la SNSM, après nous avoir réconforté nous dépose à la Marina Bas du Fort (vers 11h30), où nous déclarons avoir des amis sur le pontons où nous étions afin de parer au plus pressé (nous étions en maillot de bain sans plus aucun effet personnel).


En conclusion, nous tenons à remercier le CROSS, la SNSM, et la Sécurité Civile (dragon) et bien sûr l’équipage du maramu de Nissos 3 pour leur réactivité, leur efficacité et le réconfort apporté.

Un livre ouvert depuis 7 ans se referme beaucoup trop rapidement…

Mais la vie continue ! Bon vent et bonne navigation à tous ! Soyez prudents !