jeudi 11 novembre 2021

9 NOVEMBRE 1989

 Il y a 32 ans, nous assistions à la chute du mur de Berlin. Après l’annonce ambiguë de l’ouverture et l’impression trompeuse que rien ne se passerait, il y eut l’allégresse, les larmes et la fête !


LA UNE DE LIBÉRATION 

le 11, car il y avait grève...


Faites un saut dans le passé en feuilletant nos pages de 1989 et découvrez les coulisses de cet évènement  : au même moment, Libé faisait face à une grève sans précédent, rendant la parution de cette nouvelle dans notre journal impossible ! Vous l'aurez compris, malgré l'allégresse, Libé ne parut pas le 10 novembre, mais seulement le 11 novembre 1989.

Bonne lecture























mardi 9 novembre 2021

cause toujours...😬🤥

 


Le Président de la République prononçant un discours à l'Elysée le 8 novembre 2021.
©MICHEL EULER / POOL / AFP

LE SAUVEUR

Allocution d’Emmanuel Macron : un long et laborieux discours de conquête de nos imaginaires

Si le réel est celui d'une volonté réformatrice empêchée et de la mise en doute permanente de sa parole, le Président s'est livré à un exercice de sublimation de son bilan


Que retenir du discours d’un Président de la République coincé entre un rebond épidémique et un mandat qui s’achève , si ce n’est qu’il ne peut être perçu que comme un long discours de campagne , un peu laborieux, souvent stéréotypé, à coup sûr emphatique : laborieux dans son articulation entre la préoccupation sanitaire et la defense et l’illustration du quinquennat; stéréotypé dans son objectif communicant qui vise sans surprise à occuper le terrain et à "scénariser" la figure du président en exercice, dans l’action jusqu’au bout du temps imparti à sa mission ; emphatique dans la promotion de son bilan, dans la sublimation de ses résultats, dans la projection d’une présidence qui entend imposer son leadership sur nos imaginaires, quand bien même le réel serait une mise en doute permanente de la communication présidentielle. 

L’allocution du chef de l’Etat a sans doute trouvé dans le virus le "MacGuffin" au déploiement de sa stratégie électorale. L’équation macroniste vise à substituer à la réalité d’un logiciel réformiste empêché, pour ne pas dire invalidé par la cruauté des faits l’image du Président sauveur et protecteur qui aurait au mieux gérer le phénomène pandémique dans toutes ses dimensions. Imposer cette lecture vise à requalifier le mandat, loin de cette impression d’un mandat blanc ou pour rien, et d’en ériger un récit de secours pour mieux en sur-souligner le caractère exceptionnel, avec ses épreuves et adversités successives et multiples, et ses " victoires " sur le sort grâce à la dextérité de son chef . Le noyau de cette démarche a une finalité, non seulement de répondre aux critiques des diverses concurrences, mais d’impulser une motricité à la dynamique pré-électorale du président sortant en installant celui-ci dans l’évidence de sa réélection, en prenant d’assaut les opposants dans leur absence supposée de crédibilité, en réduisant l’espace de la compétition électorale qui commence à une scène binaire entre l’homme qui agit et celles et ceux qui s’agitent. Ce long plaidoyer inaugure la geste à venir : elle sera celle d’une prophétie dont on escompte qu’elle sera auto-réalisatrice, l’auto-satisfaction se diffractant en satisfactions des parts dominantes du marché politique, comme s’il s’agissait de se convaincre autant que de convaincre de la force de vente du macronisme.


FAILLES SANITAIRES

Covid 19 : (In)efficacité de la contrainte et autres questions clés sur la stratégie sanitaire du gouvernement

Ce qu’a annoncé Emmanuel Macron relève désormais plus d’oukazes présidentiels que d’impératifs de santé publique. L’heure du retour à la médecine personnalisée est pourtant arrivée


9 NOVEMBRE 1799

 Découvrez douze journées de la vie de l'Empereur: de son enfance corse jusqu'à son exil au milieu de l'océan Atlantique, Napoléon fut animé par l'envie irrésistible de «remplir ses destinées».





Bicentenaire de Napoléon : 9 novembre 1799, le coup d'État du 18 brumaire

 Discrédité, le régime du Directoire est renversé par le coup d'État conçu par Sieyès et exécuté par Bonaparte.

UN CERTAIN 9 NOVEMBRE 1970...

 

De nombreux candidats à Colombey, Zemmour absent

Cette année, Emmanuel Macron ne fera pas le déplacement. C’est son Premier ministre Jean Castex qui assistera aux cérémonies d’hommage. Il arrivera vers 9 heures à Colombey avant de regagner la capitale en hélicoptère aux alentours de 13h30. Comme chaque année, la maire de Paris Anne Hidalgo, également candidate à l’élection présidentielle pour le Parti Socialiste, sera présente au titre des “Compagnons de la Libération”. 

Les candidats Républicains en lice pour la présidentielle ont aussi confirmé leur présence à Colombey ce 9 novembre. Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse viendront ensemble déposer une gerbe sur la tombe de De Gaulle en début d’après-midi.

Florian Philippot (Les Patriotes), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), et Laurent Jacobelli (RN) pourraient également être présents en Haute-Marne. Mais pas de confirmation officielle de la part de la municipalité de Colombey pour l’instant.

Outre la séquence officielle au cimetière et au mémorial, réservée à quelques membres du gouvernement et quelques élus, chacun est libre de venir, explique Pascal Babouot, le maire de Colombey-les-deux-Eglises. Je n’ai pas mon mot à dire sur les personnalités présentes ce jour-là, nous sommes en démocratie. La seule chose qui est proscrite, c’est de prononcer un discours ou de faire une déclaration aux abords du cimetière. C’est un lieu de mémoire et de recueillement, pas une tribune politique.

La présence d’Eric Zemmour, potentiel candidat à la fonction présidentielle, avait aussi été évoquée. 

L'annonce a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux et a provoqué les critiques de nombreux internautes. Elle a finalement été démentie par le haut-marnais Loup Bommier, maire de Gurgy-le-Château (Côte-d’Or), proche collaborateur du polémiste.



"Le grand départ" : 9 novembre 1970, le décès du général de Gaulle



Le 9 novembre 1970 le général de Gaulle disparait et laisse la "France veuve". 


En 1952, il avait établi un testament exprimant son refus de funérailles nationales.
À Colombey-les-Deux-Églises, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, "Charles de Gaulle 1890-1970".
Le 12 novembre, à Notre-Dame de Paris a lieu une cérémonie officielle avec les autorités de l'État et les personnalités étrangères.
Retrouvez à travers ce dossier l'émotion que sa disparation avait suscitée en France et dans le monde.



Colombey-les-deux-Églises : avant le déferlement de candidats pour commémorer la mort de De Gaulle, les habitants réagissent “ce jour là, ils sont tous gaullistes”

Ce 9 novembre 2021, plusieurs candidats à la présidentielle seront présents à Colombey-les-Deux-Eglises, en Haute-Marne, pour commémorer la mort de Charles de Gaulle. Du côté des habitants, certains déplorent la tournure politique de l'hommage.

C’est un passage obligé pour beaucoup de femmes et d’hommes politiques français : la tombe de Charles De Gaulle, à Colombey-les-deux-Eglises. Chaque 9 novembre, date de la mort du Général, le village de 700 habitants devient l’un des lieux incontournable de la scène politique française. Un événement médiatique qui divise les habitants.

Ce 2 novembre, alors que les rues de Colombey-les-deux-Eglises sont encore bien vides, Anna se voit déjà naviguer entre les touristes et les politiques. Habitante de Colombey, elle attend toujours avec impatience la date du 9 novembre. “Je trouve ça bien que les politiques se déplacent pour rendre hommage au Général, raconte-elle. En tant qu’habitante, je suis très flattée que le village soit mis en avant. Et puis ça prouve que De Gaulle rassemble encore, même 50 ans après sa mort. Tout le monde est réuni pour lui rendre hommage, malgré les appartenances politiques et les élections qui approchent.

“L’année dernière, ça m’a fait mal”

L’an passé, le président Emmanuel Macron et son épouse avaient fait le déplacement à Colombey à l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition du Général. A ce moment-là, le pays est confiné, et les habitants sont priés de rester chez eux. "Ça m'a fait mal, se souvient Nadine, une autre habitante croisée dans le village ce 2 novembre. Normalement à cette date, Colombey vit, il y a du monde partout. Là, le village était presque vide. Seuls le président et quelques élus ont eu accès au cimetière et à la cérémonie.”

Jean-Michel et Evelyne vivent à quelques mètres de la Boisserie, la demeure où s’est éteint De Gaulle. Chaque 9 novembre, ils assistent au ballet de la police et des CRS. “La sécurité arrive plusieurs jours à l’avance, confie Jean-Michel. Tout est bloqué, les rues sont barrées, les commerces et le cabinet du médecin sont très difficiles d’accès. Je comprends qu’on doive assurer la sécurité des personnalités qui viennent, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment des habitants.”

"Ça me fait rigoler, lâche Evelyne. Ce jour-là, ils sont tous gaullistes ! La cérémonie est utilisée par certains à des fins politiques. C’est presque irrespectueux pour la mémoire de De Gaulle.”




lundi 8 novembre 2021

LR AU TAQUET ...

 Quatre débats télévisés sont prévus entre les cinq candidats – Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin – avant le congrès du 4 décembre au cours duquel les militants désigneront le candidat de la droite pour la présidentielle d’avril 2022


Ils auront lieu le 8 novembre sur LCIRTL et Le Figaro, le 14 novembre sur BFMTV et RMC, le 21 novembre sur Cnews et Europe 1, et le 30 novembre.