dimanche 18 juin 2023

 

samedi 17 juin 2023

SAISON CYCLONIQUE 2023

 Bonjour, c'est Olivier Tisserant 


Dépression tropicale INVEST 92L en 2023

Le samedi 17 juin à 12h UTC, INVEST 92L est situé(e) sur 10 N par -26.6 W (à 3612 km à l’Est de Barbados). Son intensité est de 20 kts et sa pression de 1012 hPa. Le risque de renforcement est de 50% à 48H et de 70% à 7 jours. Ce cyclone n’a impacté aucun territoire. Sur les dernières heures, le système s’est déplacé à 8 km/h à l’OSO. Le vent est stable et la pression en hausse de 1 hPa.


Prévisions du NHC :

1. Eastern Tropical Atlantic (AL92): A tropical wave located several hundred miles south-southwest of the Cabo Verde Islands continues to produce a broad area of disorganized showers and thunderstorms. Environmental conditions appear conducive for additional development, and a tropical depression is likely to form by the early to middle portion of next week while the system moves westward at 15 to 20 mph across the eastern and central tropical Atlantic.
Formation chance through 48 hours…medium…50 percent.
Formation chance through 7 days…high…70 percent.


Petit update rapide ce matin.

Dans la nuit la perturbation a été classée en Invest (92L) et est passée à un risque de renforcement de 30% à 48h et 70% à 7 jours.

Le passage en Invest a lancé les outils de tracking et de surveillance. On a donc des sorties statistiques de trajectoire et l'intensité ... et autant les modèles déterministes voient une remontée nette avant l'ac autant c'est bien moins marqué sur les ensembles statistiques.

Pour l'intensité, comme je l'indiquait, on part pour probablement un cyclone  puissant et possiblement un ouragan majeur. Ce n'est guerre étonnant compte tenu de la température de l'eau sur le large de l'arc antillais.

Maintenant il n'y a manifestement pas grand chose d'autre à faire qu'à attendre pour voir l'évolution des conditions qui détermineront sa trajectoire et son intensité ... mais la prudence s'impose réellement sur la moitié nord de l'arc antillais à ce stade.

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 Projections 17 juin








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vendredi 16 juin 2023

 

La grande majorité des patients (90%) souffrant de Covid long voient leurs symptômes lentement s'améliorer au bout de deux ans, les autres connaissant une amélioration rapide ou au contraire une persistance de leurs troubles, rapporte vendredi une étude.

Cette étude a été réalisée par le Dr Viet-Thi Tran, épidémiologiste (Université Paris Cité / AP-HP), auprès de 2.197 patients de la cohorte "ComPare" souffrant de Covid long, suivis régulièrement. Ses résultats ont été publiés dans la revue International Journal of Infectious Diseases.

Fatigue, toux, essoufflement, fièvre intermittente, perte du goût ou de l'odorat, difficultés de concentration, dépression... le Covid long se manifeste par un ou plusieurs symptômes parmi une longue liste, généralement dans les trois mois après l'infection et persistant au moins deux mois.

Ce n’est pas une "maladie" unique mais un syndrome complexe résultant de multiples mécanismes souvent intriqués, ce qui explique le tableau clinique complexe et souvent hétérogène des patients, rappelle l'AP-HP dans un communiqué. Selon l'étude, environ 90% des personnes atteintes de Covid long rapportent encore des symptômes un an après leur infection initiale.

Les chercheurs ont pu identifier trois trajectoires chez les patients. La très grosse majorité (91%) avaient une amélioration lente de leurs symptômes au cours du temps (avec une réduction moyenne d’environ 25% du nombre de symptômes rapportés dans les 2 ans après leur apparition).

Environ 4% des patients avaient une amélioration rapide de leurs symptômes (avec une rémission complète des symptômes dans les deux ans après leur apparition). Comparé aux autres patients, ces personnes étaient plus jeunes et n’avaient pas d'antécédents de maladie fonctionnelle (fatigue chronique, fibromyalgie, etc.). Ces patients présentaient plus fréquemment des douleurs cervicales, dorsales et lombaires et des symptômes digestifs lors de leur maladie aigüe.

Environ 5% des patients avaient à l'inverse des symptômes importants et persistants au cours du temps. Ces patients étaient généralement plus âgés, fumeurs et avaient un antécédent de maladie auto-immune. Ils présentaient plus fréquemment des symptômes à type de tachycardie, bradycardie, palpitations, arythmies, bouffées de chaleur, sueurs et intolérance au froid et au chaud, lors de leur maladie aigüe.

Ces résultats vont permettre de mieux informer les patients de l'évolution de leur covid long et de mieux estimer les besoins du système de santé pour répondre au défi du Covid long, se félicite l'AP-HP.

mercredi 14 juin 2023

KLAUS NOMI

 

Musiques

Klaus Nomi, le chanteur lyrique et new wave à la carrière fulgurante

Révélé sur le tard à New York, cet ovni allemand à voix perchée a connu une gloire éclair avant de mourir du virus du sida, en 1983. Ses albums reparaissent enfin, quarante ans après sa mort.












lundi 12 juin 2023

 

Et si El Niño se transformait en « Super El Niño » ?

Le phénomène climatique El Niño, qui a officiellement fait son retour ce jeudi 8 juin 2023, va gagner en puissance au cours des prochains mois. Il pourrait même devenir un « Super El Niño ». Comment ? Et avec quelles conséquences ? Éléments de réponse.

Un banc de barracudas au-dessus d’un récif de corail en Indonésie, en juillet 2017.
CORINNE BOURBEILLON / ARCHIVES OUEST-FRANCEVoir epln 



L’Agence océanographique américaine (Noaa) a annoncé le jeudi 8 juin 2023 le retour d’El Niño, l’enfant terrible du climat mondial. En plus d’acter son retour, la Noaa a suggéré que le phénomène allait continuer à forcir dans les prochains mois. Oui, mais jusqu’à quel point ? En d’autres termes, El Niño pourrait-il devenir un « Super El Niño », un de ces phénomènes aux conséquences décuplées ? On fait le point.


Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Deux conditions

« El Niño, c’est tout d’abord une anomalie de température sur l’océan sur le Pacifique équatorial », rappelle d’abord Pierre Bonnin, climatologue à Météo France. « Et pour que ce phénomène ait des impacts importants, il faut qu’il y ait aussi un couplage océan-atmosphère ».

Autrement dit, il faut que les deux éléments interagissent fortement pour créer un système qui s’autoalimente. Et, il faut que ce couplage soit optimum pour faire naître un « Super El Niño », et voir la température de l’eau du pacifique équatorial dépasser les normales de 1,5 voire 2 °C (contre 0,5 °C pour un simple El Niño).

Des eaux qui se réchauffent rapidement

À l’heure actuelle, la première de ces conditions est déjà remplie. Les anomalies positives de températures (températures supérieures aux normales) « se sont renforcées dans l’océan Pacifique équatorial », a ainsi indiqué la Noaa, jeudi.

« Il n’y a pas de doutes sur le réchauffement en cours, avec un accroissement de la température de l’eau qui est relativement rapide », confirme Pierre Bonnin. De fait, en la matière « la moyenne (des modèles de prévisions) plaide pour une transition vers un El Niño en juin, suivi d’un fort El Niño au cours de l’hiver 2023-24 », précise la Noaa.

Une atmosphère qui répond assez vivement

En revanche, il est encore difficile de savoir si la deuxième condition, celle de la réaction de l’atmosphère, pourra être remplie dans les prochains mois. « L’aspect atmosphérique est plus compliqué à mesurer », témoigne Pierre Bonnin. Mais « les circulations atmosphériques qui semblent se dessiner sont également compatibles avec un phénomène El Niño qui serait bien en place », complète pudiquement le climatologue. « La réponse atmosphérique s’est déclenchée au cours du mois dernier », estime ainsi la Noaa. Mais « il faut voir si tout cela se maintient, se confirme voire s’accentue dans les mois à venir », prévient le climatologue français.

Signe que l’incertitude règne encore mais qu’un Super El Niño est bien dans le domaine du possible : la Noaa lui donne 56 % de chances d’apparaître dès cet hiver.

Quelles conséquences ?

S’il apparaissait, ce potentiel « Super El Niño » prendrait la succession de celui apparu en 2015, date, d’ailleurs, du dernier véritable phénomène El Niño (en 2018-2019, toutes les conditions n’avaient pas été remplies, si bien que l’Organisation météorologique mondiale n’avait pas validé son apparition).

« L’épisode El Niño 2015-2016 est l’un des plus puissants jamais enregistrés », notait à l’époque Ouest-France , évoquant également des « conséquences dramatiques ».

Environnement, climat… Partagez vos bonnes idées pour la planète

En cas de Super El Niño« les zones qui sont impactées directement par ce phénomène peuvent être exposées à des sécheresses plus sévères ou des phénomènes pluvieux encore plus intenses », résume effectivement Pierre Bonnin.

En 2015-2016, une sécheresse importante avait ainsi touché l’Australie et la corne de l’Afrique, tandis que des pluies diluviennes s’étaient abattues en Amérique du Nord ou en Amérique du Sud. Un record mondial de chaleur avait par ailleurs été battu.

Un record qui pourrait à nouveau être battu en 2024, sous l’effet de ce potentiel « Super El Niño » et du réchauffement climatique, qui continue à faire son œuvre.