"C dans l'air" jeudi 31 août 2023 : les invités de Caroline Roux sur France 5
Ce jeudi 31 août 2023 à partir de 17:30 sur France 5, Caroline Roux présentera en direct un nouveau numéro de "C dans l'air". Voici les invités qui seront reçus aujourd'hui dans l'émission.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 31 août 2023, Caroline Roux recevra Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient.
le-bol"
La rentrée s'annonce délicate pour le portefeuille des Français. Selon l'Insee, la hausse des prix a atteint 4,8 % en août dans l'Hexagone, après 4,3 % en juillet. Un rebond qui tient surtout à la hausse du prix des carburants et de l'électricité (+10% au mois d'août). Un coup dur pour les ménages, déjà touchés pour certains par l'importante augmentation de la taxe foncière (jusqu'à +59% à Paris), mais aussi par le coût des transports de plus en plus élevé.
Ces mauvaises nouvelles arrivent au moment même où le gouvernement reçoit les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d’élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d’articles. L'inflation est impressionnante pour les denrées alimentaires et face à cela, Bruno Le Maire a annoncé que 5000 références devront « ne plus bouger ou bien baisser » dès aujourd'hui. Les distributeurs devront en outre répercuter « obligatoirement et immédiatement » dans les rayons les baisses de prix consenties par les industriels, et ne pas les reporter pour grossir leurs marges.
Pendant ce temps-là, certaines familles de classe moyenne sont étouffées par ce contexte inflationniste, et ne perçoivent pas des baisses de prix significatives. Les vacances d'été ont pour certains été bien plus sobres qu'à l'habitude, phénomène symptomatique d'une dé-consommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat.
De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées.
Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires est-elle justifiée ?
symptomatique d'une dé-consommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat.
De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées.
Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les
La rentrée s'annonce délicate pour le portefeuille des Français. Selon l'Insee, la hausse des prix a atteint 4,8 % en août dans l'Hexagone, après 4,3 % en juillet. Un rebond qui tient surtout à la hausse du prix des carburants et de l'électricité (+10% au mois d'août). Un coup dur pour les ménages, déjà touchés pour certains par l'importante augmentation de la taxe foncière (jusqu'à +59% à Paris), mais aussi par le coût des transports de plus en plus élevé. Ces mauvaises nouvelles arrivent au moment même où le gouvernement reçoit les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d’élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d’articles. L'inflation est impressionnante pour les denrées alimentaires et face à cela, Bruno Le Maire a annoncé que 5000 références devront "ne plus bouger ou bien baisser" dès aujourd'hui. Les distributeurs devront en outre répercuter "obligatoirement et immédiatement" dans les rayons les baisses de prix consenties par les industriels, et ne pas les reporter pour grossir leurs marges. Pendant ce temps-là, certaines familles de classe moyenne sont étouffées par ce contexte inflationniste, et ne perçoivent pas des baisses de prix significatives. Les vacances d'été ont pour certains été bien plus sobres qu'à l'habitude, phénomène symptomatique d'une déconsommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat. De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées. Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires est-elle justifiée ? Nos invités : - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique - France Télévisions - Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction - "Les Échos" - Mathieu Plane, Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La France sous nos yeux"Source: FRANCE 5