vendredi 26 avril 2024

 

“Mort d’un président”, de Pierre Aknine : notre critique

Tandis que Georges Pompidou, très malade (joué par Jean-François Balmer, formidable), agonise, Marie-France Garaud et Pierre Juillet préparent, dans l’ombre, sa succession. Un téléfilm porté par l’interprétation des comédiens, où les derniers mois de la vie de l’ancien président de la République servent de trame à un thriller politique.

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  • Bof

Par Samuel Douhaire

Publié le 25 octobre 2013 à 22h00

Mis à jour le 18 avril 2024 à 16h43

Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard.

Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin.

Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant.

PLUS D'INFOS
  • Titre

    Mort d'un président

  • Genre

    Téléfilm biographique

  • Durée

    1h30

  • Pays

    France

  • Origine

    France

  • Musique

    Yvan Cassar, Eric Chevalier

  • Réalisateur

    Pierre Aknine

  • Scénario

    Pierre Aknine, Gérard Walraevens

SYNOPSIS

31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême...

CASTING

  • Jean-François Balmer

    Georges Pompidou

  • André Marcon

    Pierre Juillet

  • Évelyne Buyle

    Claude Pompidou

  • Florence Müller

    Marie-France Garaud

DIFFUSIONS

  • sur La Chaîne Parlementaire

    Vendredi 26/04 à 22h00

    La Chaîne Parlementaire

25 AVRIL 2024

  • POLITIQUE

BÂTIR UN NOUVEAU PARADIGME. LE DISCOURS INTÉGRAL D’EMMANUEL MACRON À LA SORBONNE

« Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe, aujourd’hui, est mortelle. Elle peut mourir. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix. »

Nous publions la version intégrale du discours du président de la République, dans toutes les langues de la revue.

AUTEUR
 
LE GRAND CONTINENT
 • 
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EMMANUEL MACRON, LE 25 AVRIL À LA SORBONNE. © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Sept ans après son discours de 2017, Emmanuel Macron est revenu dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne pour tenir un discours fleuve. Avec plus de 100 000 signes confiés au Grand Continent et un peu moins d’une heure cinquante de parole, cette prise de position constitue l’expression la plus complète du président français sur les sujets européens. « Ici même, à la Sorbonne, Ernest Renan se demandait ce qu’était une nation. Et l’heure est venue pour l’Europe de se demander ce qu’elle compte devenir. »

Ce discours est également disponible en version anglaise sur le site du Groupe d’études géopolitiques.


CHEZ POL

 

Bonjour, nous sommes le 26 avril et c'est le bon jour pour penser printemps.

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L'emmerdant, c'est la rose


On termine avec notre jeu du jour. Que souhaite proscrire la sénatrice PS Laurence Rossignol ?

• Les jeux vidéo trop violents
• Les lieux interdits aux enfants


C'est bien ça !

La sénatrice PS s'oppose à ce concept alors que de plus en plus de lieux de vacances réservés aux adultes voient le jour. 


• Les jours fériés d'origine religieuse
• Les sondages en période d'élection


Mais pas du tout...

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• Les chansons contenant des gros mots





Avant deux semaines amputées par des jours

 fériés, la campagne des européennes bat

 son plein



jeudi 25 avril 2024

CHEZ POL

 

Bonjour, nous sommes le 25 avril et c'est le bon jour pour vendre du rêve.

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Un cabri : «L'Europe, l'Europe, l'Europe !!»



Macron va parler Europe ce matin, avec

son nouveau discours de la Sorbonne.


il s'agit bien de l'entrée dans l'arène continentale de Macron, qui le confie lui-même, selon des propos rapportés par Challenges. En mode «on n'est jamais mieux servi que par soi-même», le Président estime qu'il doit tout faire tout seul : «L'effet du nouveau gouvernement Attal n'a pas duré un mois. Et pour relancer la liste de la majorité, il va falloir que je m'en occupe personnellement.» Le risque de se mouiller ainsi dans le scrutin est connu de l'hôte de l'Élysée : «Accentuer le référendum pour ou contre le Président.» Mais, ajoute-t-il, «l'Europe, c'est quand même ma marque déposée». Une marque que tente de lui chiper la tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann, qui se rapproche de plus en plus de la liste de la majorité présidentielle dans les sondages.

Encore une feinte ratée.




MOI, BOSS ET MÉCHANT • Macron va parler Europe ce matin, avec son nouveau discours de la Sorbonne. Mais n'y voyez pas un discours de campagne pour sauver la soldate Hayer, jurent la main sur le cœur les conseillers et proches du Président, afin de ne pas imputer cette prise de parole présidentielle aux comptes de campagne de la candidate macroniste. Pourtant, il s'agit bien de l'entrée dans l'arène continentale de Macron, qui le confie lui-même, selon des propos rapportés par Challenges. En mode «on n'est jamais mieux servi que par soi-même», le Président estime qu'il doit tout faire tout seul : «L'effet du nouveau gouvernement Attal n'a pas duré un mois. Et pour relancer la liste de la majorité, il va falloir que je m'en occupe personnellement.» Le risque de se mouiller ainsi dans le scrutin est connu de l'hôte de l'Élysée : «Accentuer le référendum pour ou contre le Président.» Mais, ajoute-t-il, «l'Europe, c'est quand même ma marque déposée». Une marque que tente de lui chiper la tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann, qui se rapproche de plus en plus de la liste de la majorité présidentielle dans les sondages.

Encore une feinte ratée. Photo Benoit Tessier. AFP (2024)


C'est pas mal le laxisme finalement. Photo Bertrand Guay. AFP (2023)

Heureusement pour Fillon, Fillon n'a pas été élu

En mars 2017, en pleine campagne présidentielle, le candidat Fillon promettait ordre et fermeté. «Je supprimerai la quasi-automaticité des remises et aménagements des peines de prison», jurait-il lors d'un meeting à Orléans. Dans son programme, le même voulait réduire le seuil d’aménagement des peines à un an au lieu de deux.

Fort heureusement pour Fillon, Fillon n'a pas été élu et son programme n'a pas été mis en application. Cela lui a permis, 7 ans plus tard, d'obtenir une cassation sur une chose qu'il voulait supprimer...




Une ministre qui a du chien

Rachida Dati a finalement décidé de ne pas transformer le chien de Gabriel Attal en kebab. Mais le Premier ministre devrait quand même un peu se méfier, parce que la ministre de la Culture a organisé un «apéritif canin» dans la mairie du 7e arrondissement hier, auquel était justement convié Volta, fidèle compagnon poilu du locataire de Matignon.

• La Sorbonne, 11h Le voilà, le tant attendu (par la majo) discours de la Sorbonne n°2 de Macron sur l'Europe. Le Président prononce un discours destiné à promouvoir une «Europe puissance» et, en sous-main, à venir au secours d’une campagne qui peine à décoller pour son camp et sa tête de liste. Symbole d’un macronisme qui ne parvient toujours pas à s’affranchir de son fondateur. De son côté, Attal s'entretient avec sa ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, avant une réunion de ministres sur la forêt.



On termine avec notre jeu du jour. Complétez cette citation d'Anne Hidalgo : «Quand on est _____, ça va mieux.»

• «plus unis»
• «plus heureux»


C'et exactement ça.

Eh oui. Anne Hidalgo a bien dit : «Quand on est plus heureux, ça va mieux.»

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• «plus à gauche»
• «plus nombreux»
• «plus intelligents»
• «plus olympiques»