L’île de CUBA est la plus grande de toutes les îles des Antilles.
En forme de crocodile, elle est l' île aux 20 millions de palmiers (palma real = palmier royal).
Nous avons visité Cuba en bus et en voiture.
Les bus sont très bien équipés et une seule compagnie
( Viazul) transporte les touristes à travers l’île, quelquefois
il est possible de voyager dans un bus réservé aux cubains
mais au prix touriste.
Pour comprendre, il faut savoir qu’à Cuba il y a deux monnaies
différentes et officielles, le CUC (le peso convertible) pour les touristes
et l’achat des boissons, et le peso cubain pour acheter au marché municipal
les fruits et les légumes, le pain mais avec une très grande discrétion
et beaucoup de restrictions.
Nous avons dormi dans des « casa particular », c'est-à-dire chez l’habitant.
Solution à la fois plus économique (25 CUC contre 130 CUC à l’hôtel) et très conviviale.
L’accueil a toujours été 3 étoiles et a donné lieu à des échanges formidables
(parties de dominos à Trinidad avec Luis et sa famille).
C’est une île intéressante qui vaut le détour à pied comme en bateau.
La vie des cubains n’est pas toujours facile bien qu’ils ne soient pas malheureux,
les langues ont quelques difficultés 50 ans après à se délier mais il faut respecter
leur socialisme qui donne du travail et de la nourriture à tous
CUBA : l'île
C’est à CIENFUEGOS qu’a commencé notre visite terrestre de Cuba.
Cienfuegos est la ville dans laquelle on peut trouver le plus
grand nombre de voitures tractées par des chevaux.
Elles circulent sur le boulevard principal et prennent
des rues perpendiculaires si nécessaire, mais comme
tout à Cuba, le transport de passagers est très règlementé.
Grâce à son ouverture sur la mer des Caraïbes avec la Bahia de Cienfuegos on la surnomme « PERLE DU SUD ».
Son centre ville historique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2005.
L’architecture est du XIXème siècle, certaines façades sont en restauration sur le Prado, l’arrière du bâtiment n’existe quelquefois plus.
La visite de la ville évolue entre la place José MARTI et la marina à travers des rues et des avenues perpendiculaires.
LA HAVANE.
Capitale de Cuba, c’est une ville où le beau et splendide se mélange au décrépi et terne.
Tout se visite à la Havane.
La Habana vieja (la vieille Havane) avec la place aux Armes,
la place de la Cathédrale, les rues de ce quartier parmi
les quelles on peut s’arrêter boire un « Mojito »
(sucre, citron, menthe fraîche, eau gazeuse, rhum Havana Club) à la Bodeguita del Medio devenu célèbre grâce entre autre à Ernest Hemingway.
Centro Habana (centre de la Havane) où l’on trouve le monumental CAPITOLIO NACIONAL qui est l’un des plus riches édifices
de la Havane sur le plan architectural.
Derrière le Capitole nous avons visité la manufacture
de cigares PARTAGAS qui fabrique tous les différents
cigares cubains (Cohiba, Montécristo…)
La visite continue par le musée de la REVOLUTION et le pavillon GRANMA véritable sanctuaire de la Révolution cubaine.
Au hasard des rues nous passons devant l’immeuble BACARDI, l’hôtel d’Angleterre, l’hôtel Sevilla.
Nous avons logé à la Havane chez ISABEL, une hôte formidable et une mine d’informations pour la suite de notre voyage, au pied du PRADO ou Paseo MARTI, beau boulevard qui débute au bas du MALECON face au castel EL MORO.
Promenade sur le Malecon en fin de journée pour admirer le coucher de soleil et les reflets des rayons sur les façades bigarrées.
Autre lieu symbolique, la place de LA REVOLUTION
et le mémorial José MARTI.
VINALES.
C’est en voiture de location que nous avons sillonné le nord ouest de l’île.
Un arrêt aux « LAS TERRAZAS » réserve biosphère approuvée par l’Unesco à Cuba : reserva Sierra del Rosario et aux Banos del San Juan,
ainsi que la visite de l’Orquideario Soroa où l’on découvre
700 espèces d’orchidées et 6000 plantes ornementales.
Nous arrivons à Vinales (prononcez vignales) dans l’après midi, nous prenons possession de notre chambre dans une charmante
famille avec une excellente cuisinière.
Le lendemain matin visite de la vallée, des plantations
de tabac et de la caverna Santo Tomas, avec Rolando,
jeune étudiant payé par l’état en tant que guide officiel.
L’après midi ambiance combat de coqs en pleine campagne.
Séjour frais, agréable et enrichissant.
MATANZAS et VARADERO.
Varadero lieu touristique par excellence, un après midi nous a suffit pour marcher, prendre un bain sur la très belle plage atlantique et flâner dans le parc JOSONE.
Matanzas, à quelques kilomètres, est la petite sœur pauvre
de Varadero car moins touristique mais bien pratique pour
se loger à moindre prix. Elle est néanmoins la ville aux
21 ponts et rassemble une belle collection de vieux véhicules
de pompiers au parc de los « bomberos ».
TRINIDAD.
Ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Elle est un véritable musée de plein air cubain,
avec ses rues pavées, ses maisons coloniales
de couleurs chatoyantes très bien entretenues
et son chapelé d’églises.
Nous avons pris le train à vapeur 1552 d’origine russe
pour visiter la vallée de Los Ingenios jusqu’à Iznaga.
Nous avons dégusté la boisson locale le CANCHACHARA à base de miel, de rhum, de citron et d’eau.
Nos deux soirées chez l’habitant ont été occupées
par l’apprentissage du jeu de domino cubain,
entrecoupées de conversations très passionnantes
sur notre vie en bateau et leur vie à Cuba.
Nous gardons un excellent souvenir de Trinidad.
CAMAGUEY.
Nous retiendrons de cette halte la « casa natal de Ignacio AGRAMONTE »
et une nuit passée à la casa de la TROVA où les orchestres
de « son » cubain nous ont transporté dans des rythmes
de salsa endiablés.
SANTA CLARA.
L’émotion, l’émotion partout, avec le monument dédié au CHE. Visite du musée qui retrace la vie d’ERNESTO GUEVARA et le mausolée où reposent ses restes ainsi que ceux de certains de ses compagnons de lutte en Bolivie.
Visite du site « la toma del tren blindado » dédié à l’attaque du train blindé de Batista par EL CHE qui a été essentielle pour la victoire de la révolution le 29 décembre 1958.
SANTIAGO DE CUBA.
Deuxième ville du pays, riche en architecture avec la casa de Diego VELASQUEZ,
la plus ancienne demeure de Cuba.
Visite de la caserne de la MONCADA qui le 26 juillet 1953 sonne les prémisses de la révolution socialiste.
Arrêt à « l’ayuntamiento » (hôtel de ville),
de son balcon le 1er janvier 1959 Fidel CASTRO
annonce le succès de la révolution.
Le marché municipal est pour nous un bon lieu d’approvisionnement en fruits et légumes où nous dépenserons nos derniers pesos cubano.
Santiago de Cuba c’est la musique, la culture et également le haut lieu de la rébellion.
Il faut se rendre à Cuba l’esprit ouvert .
De toutes les façons on ne repart pas intact de CUBA
CUBA : Plaisance
Cuba, l’île aux 6 000 kilomètres de côtes.
Des milliers d’îlots et de récifs coralliens composent plusieurs archipels, pour la plupart inhabités.
Nous allons suivre la côte sud jusqu’à Santiago de Cuba.
CAYO LARGO position : 21°37N et 81°34W
Nous arrivons le 1er mars à cayo Largo qui fait parti de l’archipel de Canarreos, situé au centre de la côte sud, à la marina de Puertosol. L’étrave de Eolis fend une eau cristalline jusqu’au port et dans le port.
Cette vision à notre arrivée nous fait rapidement oublier les cinq jours de navigation depuis San Andres, au près avec une grosse houle et pas mal de courant contraire, soit 609 nM (1128km) pas très agréables.
A notre arrivée les autorités défilent. Il faut immédiatement s’habituer à ce joyeux ballet, qui sera toujours de circonstance à chacun de nos arrêts dans un port ou dans un mouillage habité jusqu’à notre sortie internationale à Santiago de Cuba.
Pour résumer, le médecin, le vétérinaire, les douanes et le chien, l’immigration, la garde frontière, le ministère de l’agriculture et les affaires portuaires. Tout ce beau monde défile dans la bonne humeur et la courtoisie sur le bateau . Nous profitons de la marina pour faire quelques petites réparations sur le génois (voil
e d'avant), pour dessaler et sécher le bateau
Cayo Largo est une île exclusivement touristique.
Plusieurs avions par jour atterrissent et décollent
et deux compagnies de location de bateaux naviguent
entre Cienfuegos et cayo Largo chaque semaine.
L’équipage reposé, nous allons au mouillage de la SIRENA au bord d’une
plage de sable blanc et nous apprécions le coucher de soleil.
Cette boule de feu passe du jaune or au blond puis à l’orange en teintant le ciel en rouge.
CAYO DE DIOS position: 21°38N et 81°11W
Bon arrêt entre cayo Largo et Cienfuegos, il partage la dista
nce en deux
et il permet de remplir le réfrigérateur.
Mouillage dans du sable proche de beaux rochers dans lesquels avec
notre matériel nous nageons et profitons de la beauté des fonds.
Nous tenons à vous préciser que "la langouste de Cuba"
n’est pas qu’une publicité alléchante à la télévision,
c’est aussi la réalité, il y a partout et de belle taille.
CIENFUEGOS position GPS 22°07,540N et 80°27,161W
Port dans une baie naturelle très bien protégée. L’accueil est assuré par les autorités,
tout se passe bien est c’est très sympathique.
La ville offre quelques possibilités de ravitaillement et de produits frais au marché municipal
et des services tels que la laverie et avec beaucoup de patience Internet tout proche.
C’est ici que nous laissons Eolis III pendant notre visite touristique de l’île.
ARCHIPEL DES JARDINS DE LA REINE. La plupart des mouillages sont dans la mangrove, très bien protégés, les eaux sont moins claires,
les plages très rares, comme les bateaux que nous croiserons.
Mouillage d'ENSAMADA COBALLONES proche de la ville de Casilda.
Position: 21°43,325N et 79°52,692W.
Première navigation dans peu d'eau. La baie est immense, très calme tout va bien et nous passons une bonne nuit.
Mouillage de Cayo ZAZA de FUERA, position: 21°27,917N et 79°34,459W.
Mouillage de Cayo BRETON, position
: 21°07,138N et 79°27,534W.
Deux arrêts agréables pour la nuit.
Mouillage de cayo CUERVO, position: 21°04,400N et 78°57,374W.
Belle et grande baie très bien protégée. Mouillage agréable, nous nous sommes régalés sous l'eau dans les récifs à l'extérieur du mouillage pendant plusieurs jours.
La pêche a été bonne et les pêcheurs de crevettes ont été généreux,
nous avons échangé une bouteille de "Cubay" contre un seau de crevettes
et de calamars, tout le monde était satisfait.
Mouillage cayo ALGODON GRANDE, position: 21°05,949N et 78°44,070W
.
Belle baie entourée de mangroves et de petites plages de sables blanc.
Nous mettons l'annexe à l'eau pour une promenade qui nous conduit au nord
de l'île sur une belle et grande plage où les restes d'un hôtel cuisent au soleil.
Nous profitons de cet arrêt pour plonger dans les récifs de corail et du calme de la solitude du lieu.
Mouillage cayo CHOCOLATE, position: 21°51,061 et 78°39,223W.
Protection moyenne
Mouillage cayo GRENADA, position: 20°37,410 et 78°14,956W.
Bon mouillage et belle pêche.
Mouillage cayo MEDIA LUNA, position: 20°33,988 et 77°53,368W.
Dernier arrêt des Jardins de la Reine.
Nous retrouvons la côte sud de l'île de Cuba en jetant l'ancre à CABO
CRUZ devant un petit village.
Position: 19°54,732N et 77°44,223W
Les autorités viennent nous rendre une petite visite, ils reviendront le lendemain nous rendre les documents tamponnés. Malgré cette visite nous n'avons pas le droit de nous rendre à terre, la raison est simple, nous ne sommes pas dans un port international.
Nous ne cherchons pas à comprendre car c'est impossible!!
Mais nous avons en fin d'après midi la surprise de voir arriver à la nage depuis la mangrove, deux jeunes cubains pour nous proposer du ravitaillement pour plus tard dans la soirée. Le négoce ne se fera que le lendemain car tout le monde est très surveillé, toujours à la nage, le pain, les oeufs, les fruits et les légumes sont livrés emballés dans des sacs en plastique.
nous naviguons jusqu'à Santiago de Cuba.
MAREA del PORTILLO, position: 19°54,732N et 77°11,080W.
Mouillage dans une baie devant un village, même ballet....
Cependant de l'autre côté de la baie il y a un hôtel et un centre de vacances, nous décidons d'y faire un tour pour éventuellement trouver internet et boire un verre!! Pas de chance rien de tout cela n'est possible, nous rentrons aux bateaux et c'est comme à la maison que nous partageons un "Mojito" et une belle soirée.
SANTIAGO DE CUBA, position: 19°58,992N et 75°52,353W.
C'est au matin que nous arrivons à Santiago après une nuit de navigation entre voiles et moteur le long de la côte.
La "marina"!! est exposée à une pollution extérieure, le pont de Eolis III est marqué de traces rondes, jaunes et indélébiles . Maintenant comme son équipage Eolis garde une empreinte de son passage à CUBA.
Nous quittons CUBA
CUBA : Slogans
Album: 2 CUBA: slogansCuba ne serait pas Cuba sans ses slogans à la gloire de la révolution et de ses révolutionnaires.
Chaque ville et chaque quartier exhibent ses banderoles en faveur de la liberté,
mais on est loin du 1er janvier 1959, bien qu’il semble que le temps, pour certains cubains, se soit arrêté ce jour de grande victoire.
Une image du héros persiste 40 ans après sa mort auprès
des cubains même chez ceux qui ne l’ont pas connu : EL CHE.
A chacun d’apprécier et de juger.
CUBA: Véhicules
Les routes de Cuba regorgent de toutes sortes de véhicules.
Le symbole est la vieille voiture américaine dans toute sa splendeur.
Elles peuvent être très belles, mais aussi en très mauvais état.
La plupart d’entre elles ont été recyclées depuis la révolution comme taxis appartenant à l’état (plaque d’immatriculation bleue).
D’autres appartiennent à des particuliers (plaque d’immatriculation jaune).
Elles font partie du patrimoine de Cuba et ne peuvent pas sortir du territoire.
Après les américaines qui sont la grande fierté de l’île il y a aussi les importations de l'ex URSS.
Elles évoluent également comme taxis de l’état ou comme voitures particulières.
Les véhicules deux roues avec ou sans moteur sont présents.
Les véhicules à trois roues, side-cars, coco taxi, bici taxi.
Les véhicules volumineux : les camions, le train, les bus pour touristes
avec climatisation, télévision…
Les bus pour cubains qui se nomment les ga-ga (prononcez : oua-oua).
Ces derniers ressemblent à des bus pas très reluisants,
à des remorques tractées par un camion qui s’appelle « CAMEL »
ou à des camions à bestiaux !! (sans commentaire regardez la photo).
Le cheval est un moyen de transport fréquent attelé à de plus ou moins grandes carrioles en ville pour le déplacement des autochtones, en selle généralement à la campagne.