mardi 7 août 2012

CARENERO

septembre 2012

Carenero 

 


Comme le vent refusait et qu'il fallait tirer des bords du coup nous sommes allés sur le continent venezuelien et avons fait escale à CARENERO : c'est à la fois une station balnéaire
et une marina, sur le continent, à une cinquantaine de milles de la Tortuga (Herradura) et à 90 milles des Roques. Cela permet, en « remontant », c'est-à-dire en allant vers l'est, donc contre l'alizé, d’y faire escale d’un seul bord au lieu de tirer des bords en ligne vers la Tortuga, boute au vent d’est.

La côte  nord du Venezuela est une ligne de montagnes sur lesquelles il y a parfois une baraque !

Il est impératif d’arriver de jour à Carenero (quoique lorsque l’on connaît et qu’on a la trace sur le GPS ce n’est pas difficile…). Il y en a même qui attendent le lever du soleil dans l’anse d’à côté, l’anse des corsaires (Ensenada de Corsarios), juste à l’abri ouest du Cabo Codera (=coudière).

 Ensuite, pour entrer dans Carenero même, il faut arrondir largement la Punta Crusesita débordée par des installations flottantes. Après cela les dangers sont en principe au moins marqués par des bidons : il y a un terminal pétrolier avec plusieurs « tonnes » d’amarrage pour les cargos et des marques de balisage jaune à croix jaune en X. ensuite il faut repérer les deux bouées d’entrée, la rouge et la verte (attention, balisage inversé ici), et passer entre les deux ! On pénètre alors dans une immense mangrove, genre trou à cyclone, cernée de grands hôtels, dont celui de Baya dos Piratos ( !) dont on peut capter le réseau wifi. On se trouve dans un grand complexe nautique bien gardé par des vigiles.

On est à l’ancre devant la marina elle-même, en face de la station service PDV. Cela semble sûr : il y a des gardes armés et des chiens !


Le soir, le vent tombant, ce sont les moustiques les plus agressifs et les plus méchants !... il y en a qui laissent ici leur bateau pour aller faire des excursions (quoique on nous a volé le grappin qui était au fond du zodiac !)

L’inconvénient vient des moustiques qui pullulent ici vu que l’eau est saumâtre, pas claire donc, peuplée uniquement par des poissons-chats, même pas bons à manger…



Excursion en annexe

Ça  vaut quand même le détour : on peut aller en annexe  se promener dans les coins et recoins de la mangrove (enduits de crème anti-moustiques bien sûr), puis, ayant remonter le hors-bord, continuer à la rame, et avancer sous des voutes de racines de palétuviers, sans bruit, pour observer les colonies de hérons blancs, d’ibis rouges, que l’on peut découvrir juste après un « pont » de palétuviers qui débouche sur une sorte de mer intérieure  genre lagon ; attention car il y a aussi des cul-de-sac et il faut alors faire demi tour !

C’et un spectacle rare que de se trouver au milieu de ce paradis des oiseaux dans la lagune de Carenero.


On passe donc sous les branchages des palétuviers, c’est très étendu et peu profond, on arrive à une sorte d’étang d’eau salée merveilleusement calme…tout y paraît figé, comme ce pêcheur en arrêt, à vingt mètre s de sa barque, de l’eau jusqu’à mi-cuisse, qui ressemble aux hérons et aux aigrettes que l’on voit perchés sur les branches… il faut approcher doucement à la rame…soudain, un jaillissement dans le bleu clair au-dessus du vert intense de la végétation : le vol rouge, rapide et délicat, d’un oiseau très fin, presque fragile, avec un long cou recourbé vers le bas : le fameux ibis rouge !...d’autres congénères arrivent en escadrilles de six à huit et le rideau vert se décore d’une multitude de taches rouges du plus bel effet…on dirait des arbres de Noël !

Puis c’est au tour des « bombardiers » d’atterrir : ce n’est plus le vol furtif et agile des ibis mais de lourds pélicans, en escadre eux aussi, qui approchent en planant et s’immobilisent sur les branches ; ils sont rigolos, le bec replié sur leur long cou, dodelinant de la tête, et nous observant de leur œil curieux en forme de bouton de bottine…
  




Le décor est planté…

Egayé de points rouges et blancs, le rideau vert s' assombrit peu à peu, dans le silence qui entoure le clapotis de l’annexe qui s’éloigne doucement …



Le quai où nous laissons l'annexe pour de débarquer est un vaste garage à bateaux : des vedettes sont garées (rangées) dans des sortes d’alvéoles genre jeu de lego, avec chacune au minimum 300 CV au cul – à un centime d’euro le litre, on comprend que faire le plein ne leur revient pas à cher !

Ça n’a pas l’air pauvre par ici !



Higuerote



De la marina on peut prendre le bus pour la ville voisine (pour 2 Bs aller-retour, gratuit pour les "vieux" de plus de 60 ans!). La route longe un chenal où  il y a plein d’oiseaux qui sont perchés sur les hautes branches des palétuviers qui bordent le cours d’eau. De l’autre côté c’est une longue plage de sable qui n’en finit pas et dont on ne voir pas le bout ! C’est pas très propre...
Mais quand on entre en ville, quelle différence!…
une Vierge del  Carmen accueille les visiteurs :


   

Higuerote est l’ancienne patrie du cacao



Pendant près de trois siècles, elle a hérité des esclaves la joie de vivre et la musique des tambores ce qui fait qu’il y a de  la sono partout !


  
En ville on trouve des supermarchés, des marchands de fruits et légumes à même le trottoir… le Flamengo est le plus grand, mais il faut prendre un autre bus pour y aller, ou bien un taxi, et il est mieux achalandé. Enfin, tout est relatif, bien sûr…il y a aussi beaucoup de commerces tenus par des asiatiques ou des pakistanais (libanais ?).


Le soir il n'est pas rare d'assister à un vol d’ibis rouges dans le soleil couchant…

Ah, qu’on est bien !









BAHIA REDONDA MARINA , PUERTO LA CRUZ


                                                  



marina, marina et toujours marina.................mais avec piscine!
et des iguanes!
  
Cette semaine a été une escale technique comme d'habitude lorsque nous arrivons à terre

Chaque mercredi soir un BBQ rituel est organisé à la marina ce qui permet aux plaisanciers nouvellement arrvivés de faire connaissance avec les "anciens".C'est toujours très sympahique, sauf que cette semaine il a plu et donc c'est reporté à samedi.
Nous vivons cloîtrés dans la marina à cause de l'insécurité présente à tous les coins de rues et si nous voulons nous rendre au marché ou au supermarché nous prenons des taxicos qui nous déposent à la porte et nous reprennent au même endroit.

L'intérieur des terres est très intéressant à découvrir, car les villes côtières ici sont délabrées avec des routes défoncées et la misère omniprésente.


Moi je ne vivrais ici pour rien au monde et pourtant nous y rencontrons des Français (beaucoup vivent sur leur bateau) qui restent ici parce que la vie est beaucoup moins chère et qe le climat leur convient). Il y en a même qui ont un appartement ici dans la marina!!!

Nous attendons que nos papiers d'entrée au Vénézuéla soient prêts.................
Heureusement que nous ne sommes pas pressés!!
Et l'on parle de l'administration Française!!!

Pourquoi? on ne sait pas.......
On nous renvoie en disant : revenez demain!!!
"maniana"

c'est bien le premier mot d'espagnol que nous apprenons!!!

le front de mer en arrivant à Puerto La Cruz
et d'autre aperçus




Lorsque la personne responsable aura daigné signer ce bout de papier et nous rendre nos passeports et l'acte de francisation du bateau nous pourrons partir aux iles...


Nous allons repartir en direction de l'île de la Tortuga, puis de l'archipel des Roquès, ensuite les Avès, îles désertes où nous y resterons environ un mois à jouer les 'Robinson'.....




lundi 6 août 2012

PUERTO LA CRUZ


Voici  l'arrivée à Puerto La Cruz et son front de mer, ses buildings...






notre semaine à la marina Bahia Redonda






Marina, marina et toujours marina.................mais avec piscine!
et des iguanes!


Cette semaine a été une escale technique comme d'habitude lorsque nous arrivons à terre


Chaque mercredi soir un BBQ rituel est organisé à la marina ce qui permet aux plaisanciers nouvellement arrvivés de faire connaissance avec les "anciens".C'est toujours très sympahique, sauf que cette semaine il a plu et donc c'est reporté à samedi.
Nous vivons cloîtrés dans la marina à cause de l'insécurité présente à tous les coins de rues et si nous voulons nous rendre au marché ou au supermarché nous prenons des taxicos qui nous déposent à la porte et nous reprennent au même endroit.



L'intérieur des terres est très intéressant à découvrir, car les villes côtières ici sont délabrées avec des routes défoncées et la misère omniprésente.


Moi je ne vivrais ici pour rien au monde et pourtant nous y rencontrons des Français (beaucoup vivent sur leur bateau) qui restent ici parce que la vie est beaucoup moins chère et qe le climat leur convient). Il y en a même qui ont un appartement ici dans la marina!!! je me suis fait des amies, Anna, une française, Diana et Debbie, américaines
Le dimanche est organisée une après-midi 'dominos mexicains'!


Nous attendons que nos papiers d'entrée au Vénézuéla soient prêts.................

Heureusement que nous ne sommes pas pressés!!
Et l'on parle de l'administration Française!!!

Pourquoi? on ne sait pas.......


On nous renvoie en disant : revenez demain!!!

"maniana"

c'est bien le premier mot d'espagnol que nous apprenons!!!


Lorsque la personne responsable aura daigné signer ce bout de papier et nous rendre nos passeports et l'acte de francisation du bateau nous pourrons partir aux iles...
L'autre souci c'est la tempête tropicale Ernesto

Crédit Photo : lachaînemétéo
ERNESTO
ERNESTOOli

Ernesto : alerte cyclonique

Le centre de la tempête tropicale Ernesto s’éloigne désormais en mer des Caraïbes vers l’Ouest. Il se situait à environ 350 km au sud-ouest de la Martinique samedi matin. Lors de son passage, de fortes pluies se sont produites, donnant leu à des cumuls de 50 à 80 mm sur la Basse-Terre et sur la Désirade. D’autres averses circulent ce samedi, pouvant apporter jusqu’à 50 mm de précipitations supplémentaires. Malgré ces pluies, on ne signalait pas de dégâts majeurs, avec seulement quelques crues de rivières localisées. Les conditions de mer restaient délicates avec des creux de 3 mètres au large de la Guadeloupe et jusqu’à 5 mètres en Atlantique et dans les canaux. La mer commence néanmoins à s’amortir dès samedi matin (heures locale). Les vents ont soufflé jusqu’à 110 km/h en rafales sur les reliefs martiniquais, et entre 70 et 90 km/h en moyenne près du littoral. La vigilance « Orange » aux cyclones a été levée sur l’ensemble des Antilles françaises.

Désormais, la tempête Ernesto poursuit sa route plein Ouest en incurvant sa trajectoire vers le nord ; en passant au-dessus des eaux surchauffées de la mer des Caraïbes, cette tempête se renforce et atteindra probablement le niveau de typhon de catégorie 1 en se rapprochant de la Jamaïque.
Une nouvelle tempête tropicale en vue pour la fin de semaine prochaine sur la Martinique ?En effet, hier vendredi, une nouvelle dépression tropicale prénommée AL06 s’est formée au large du Cap Vert. Même si elle ne présente aucun danger imminent pour le moment, sa trajectoire est à surveiller car cette dépression pourrait se renforcer et atteindre le stade de tempête tropicale en se rapprochant de l’arc antillais…
la tempête ERNESTO continue sa route en se renforçant dans la mer des Caraïbes tandis que de l'autre cote de l'Atlantique la dépression n° 6 devient la tempête tropicale FLORENCE et elle s'éloigne des îles du Cap Vert.


Il est bien entendu trop tôt pour donner des informations sur la menace qu'elle représente pour nous mais ils convient de la surveiller attentivement dans les prochains jours.

ce samedi nous avons pris un taxi pour aller faires des courses au suermercado Unicasa : 30 Bs à l'aller, et 50 au retour !?

Por qué, no sé...




Nous allons repartir en direction de l'île de la Tortuga, puis de l'archipel des Roquès, ensuite les Avès, îles désertes où nous y resterons environ un mois à jouer les 'Robinson'.....