Carenero
Comme le vent refusait et qu'il fallait tirer des bords du coup nous sommes allés sur le continent venezuelien et avons fait escale à CARENERO : c'est à la fois une station balnéaire
et une marina, sur le continent, à une cinquantaine de milles de la Tortuga (Herradura) et à 90 milles des Roques. Cela permet, en « remontant », c'est-à-dire en allant vers l'est, donc contre l'alizé, d’y faire escale d’un seul bord au lieu de tirer des bords en ligne vers la Tortuga, boute au vent d’est.
et une marina, sur le continent, à une cinquantaine de milles de la Tortuga (Herradura) et à 90 milles des Roques. Cela permet, en « remontant », c'est-à-dire en allant vers l'est, donc contre l'alizé, d’y faire escale d’un seul bord au lieu de tirer des bords en ligne vers la Tortuga, boute au vent d’est.
Il est impératif d’arriver de jour à Carenero
(quoique lorsque l’on connaît et qu’on a la trace sur le GPS ce n’est pas
difficile…). Il y en a même qui attendent le lever du soleil dans l’anse d’à
côté, l’anse des corsaires (Ensenada de Corsarios), juste à l’abri ouest du
Cabo Codera (=coudière).
Ensuite, pour entrer dans Carenero même, il faut arrondir largement la Punta Crusesita débordée par des installations flottantes. Après cela les dangers sont en principe au moins marqués par des bidons : il y a un terminal pétrolier avec plusieurs « tonnes » d’amarrage pour les cargos et des marques de balisage jaune à croix jaune en X. ensuite il faut repérer les deux bouées d’entrée, la rouge et la verte (attention, balisage inversé ici), et passer entre les deux ! On pénètre alors dans une immense mangrove, genre trou à cyclone, cernée de grands hôtels, dont celui de Baya dos Piratos ( !) dont on peut capter le réseau wifi. On se trouve dans un grand complexe nautique bien gardé par des vigiles.
Ensuite, pour entrer dans Carenero même, il faut arrondir largement la Punta Crusesita débordée par des installations flottantes. Après cela les dangers sont en principe au moins marqués par des bidons : il y a un terminal pétrolier avec plusieurs « tonnes » d’amarrage pour les cargos et des marques de balisage jaune à croix jaune en X. ensuite il faut repérer les deux bouées d’entrée, la rouge et la verte (attention, balisage inversé ici), et passer entre les deux ! On pénètre alors dans une immense mangrove, genre trou à cyclone, cernée de grands hôtels, dont celui de Baya dos Piratos ( !) dont on peut capter le réseau wifi. On se trouve dans un grand complexe nautique bien gardé par des vigiles.
On est à l’ancre devant la marina elle-même, en
face de la station service PDV. Cela semble sûr : il y a des gardes armés
et des chiens !
Le soir, le vent tombant, ce sont les moustiques
les plus agressifs et les plus méchants !... il y en a qui laissent ici
leur bateau pour aller faire des excursions (quoique on nous a volé le grappin
qui était au fond du zodiac !)
L’inconvénient vient des moustiques qui pullulent
ici vu que l’eau est saumâtre, pas claire donc, peuplée uniquement par des
poissons-chats, même pas bons à manger…
Excursion en annexe
Ça vaut
quand même le détour : on peut aller en annexe se promener dans les coins et recoins de la
mangrove (enduits de crème anti-moustiques bien sûr), puis, ayant remonter le
hors-bord, continuer à la rame, et avancer sous des voutes de racines de
palétuviers, sans bruit, pour observer les colonies de hérons blancs, d’ibis
rouges, que l’on peut découvrir juste après un « pont » de
palétuviers qui débouche sur une sorte de mer intérieure genre lagon ; attention car il y a aussi
des cul-de-sac et il faut alors faire demi tour !
C’et un spectacle rare que de se trouver au milieu
de ce paradis des oiseaux dans la lagune de Carenero.
On passe donc sous les branchages des palétuviers,
c’est très étendu et peu profond, on arrive à une sorte d’étang d’eau salée
merveilleusement calme…tout y paraît figé, comme ce pêcheur en arrêt, à vingt
mètre s de sa barque, de l’eau jusqu’à mi-cuisse, qui ressemble aux hérons et
aux aigrettes que l’on voit perchés sur les branches… il faut approcher
doucement à la rame…soudain, un jaillissement dans le bleu clair au-dessus du
vert intense de la végétation : le vol rouge, rapide et délicat, d’un
oiseau très fin, presque fragile, avec un long cou recourbé vers le bas :
le fameux ibis rouge !...d’autres congénères arrivent en escadrilles de
six à huit et le rideau vert se décore d’une multitude de taches rouges du plus
bel effet…on dirait des arbres de Noël !
Puis c’est au tour des « bombardiers »
d’atterrir : ce n’est plus le vol furtif et agile des ibis mais de lourds
pélicans, en escadre eux aussi, qui approchent en planant et s’immobilisent sur
les branches ; ils sont rigolos, le bec replié sur leur long cou,
dodelinant de la tête, et nous observant de leur œil curieux en forme de bouton
de bottine…
Le décor est planté…
Egayé de points rouges et blancs, le rideau vert s'
assombrit peu à peu, dans le silence qui entoure le clapotis de l’annexe qui
s’éloigne doucement …
Le quai où nous laissons l'annexe pour de débarquer est un vaste garage
à bateaux : des vedettes sont garées (rangées) dans des sortes d’alvéoles
genre jeu de lego, avec chacune au minimum 300 CV au cul – à un centime d’euro
le litre, on comprend que faire le plein ne leur revient pas à cher !
Ça n’a pas l’air pauvre par ici !
Higuerote
De la marina on peut prendre le bus pour la ville
voisine (pour 2 Bs aller-retour, gratuit pour les "vieux" de plus de 60 ans!). La route longe un chenal où il y a plein d’oiseaux qui sont perchés sur
les hautes branches des palétuviers qui bordent le cours d’eau. De l’autre côté
c’est une longue plage de sable qui n’en finit pas et dont on ne voir pas le
bout ! C’est pas très propre...
Mais quand on entre en ville, quelle différence!…
une Vierge del Carmen accueille les visiteurs :
Mais quand on entre en ville, quelle différence!…
une Vierge del Carmen accueille les visiteurs :
Higuerote est l’ancienne patrie du cacao
Pendant près de trois siècles, elle a hérité des esclaves la joie de vivre et la musique des tambores ce qui fait qu’il y a de la sono partout !
Pendant près de trois siècles, elle a hérité des esclaves la joie de vivre et la musique des tambores ce qui fait qu’il y a de la sono partout !
En ville on trouve des supermarchés, des marchands
de fruits et légumes à même le trottoir… le Flamengo est le plus grand, mais il faut prendre un autre bus pour
y aller, ou bien un taxi, et il est mieux achalandé. Enfin, tout est relatif,
bien sûr…il y a aussi beaucoup de commerces tenus par des asiatiques ou des
pakistanais (libanais ?).
Ah, qu’on est bien !