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jeudi 13 juin 2013
mardi 11 juin 2013
BELES PHRASES
" Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir.
C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de
connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. "
(Roland Dorgelès)
C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de
connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. "
(Roland Dorgelès)
" Pour bien aimer un pays il faut le manger,
le boire et l’entendre chanter. "
(Michel Déon)
le boire et l’entendre chanter. "
(Michel Déon)
" Etre en vacance ...
c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. "
(Robert Orben)
c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. "
(Robert Orben)
" N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure,
faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée.
Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances.
Le reste vous sera donné de surcroît."
(Henry de Monfreid)
" le monde est un livre...
et ceux qui ne voyagent pas n'en ouvrent qu'une page "
(St Augustin)
SAINTE ANNE
Sainte-Anne
Histoire de Sainte-Anne
Selon les fouilles archéologiques et les objets trouvés, la presqu’île était déjà occupée dès le IV siècle par les amérindiens.
En 1690, une chapelle est édifiée pour les 700 habitants des Habitations sucrières des alentours
C’est en 1837 que la commune de Sainte Anne devient autonome
En 1869, la construction de l’usine du Marin concurrence nettement les Habitations et la population de Sainte Anne décline.
En 1969, quand l’usine du Marin ferme ses portes, Sainte Anne s’est déjà orientée vers l’élevage et le tourisme.
Pour en savoir plus sur l'Histoire de la Martinique, consultez notre article :
Histoire de la Martinique
En 1690, une chapelle est édifiée pour les 700 habitants des Habitations sucrières des alentours
C’est en 1837 que la commune de Sainte Anne devient autonome
En 1869, la construction de l’usine du Marin concurrence nettement les Habitations et la population de Sainte Anne décline.
En 1969, quand l’usine du Marin ferme ses portes, Sainte Anne s’est déjà orientée vers l’élevage et le tourisme.
Pour en savoir plus sur l'Histoire de la Martinique, consultez notre article :
Histoire de la Martinique
Sainte-Anne est une petite ville française, située dans le département de la Martinique et la région de la Martinique. la ville de Sainte-Anne est le chef-lieu du canton. Ses habitants sont appelés les Saintannais et les Saintannaises.
La commune s'étend sur 38,4 km² et compte 4 734 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 123,2 habitants par km², Sainte-Anne a connu une nette hausse de 14% de sa population par rapport à 1999.
Entourée par les communes de Le Marin et Rivière-Pilote, Sainte-Anne est située à 18 km au Sud-Est de Ducos la plus grande ville des environs.
Située à 20 mètres d'altitude, la ville de Sainte-Anne a pour coordonnées géographiques Latitude: 14° 26' 7'' Nord
Longitude: 60° 52' 45'' Ouest.
Sainte-Anne est une commune du parc naturel régional de Martinique.
Le maire de Sainte-Anne se nomme monsieur Garcin MALSA.
La commune de Sainte-Anne est l'une des plus touristiques de la Martinique. Elle doit ce succès aux superbes plages que vous pourrez y découvrir, à commencer par la plus connue et la plus réputée d'entre elles : la plage des Salines. Mais Sainte-Anne possède également d'autres richesses naturelles, qui se révèlent à ceux qui quittent leur serviette pour chausser des baskets et arpenter les sentiers bordant la côte Atlantique.
Le bourg de Sainte-Anne
Avant de vous diriger vers les plages paradisiaques de Sainte-Anne, faites un détour par le centre du village, qui a conservé tout son charme, malgré le fort développement touristique de la commune. En parcourant les ruelles piétonnières, vous découvrez les façades colorées des habitations. Sainte-Anne possède également une jolie église et un marché très animé, qui se tient tous les matins.
Le point de vue du Calvaire offre un superbe panorama sur la commune et ses alentours. Vous y accéderez en suivant les panneaux en face de l'église, puis en grimpant pendant 15 minutes environ, pour atteindre la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
La plage des Salines
La commune de Sainte-Anne peut également s'enorgueillir de posséder l'une des plus belles plages des Petites Antilles : la plage de la Grande Anse des Salines. Cette vaste plage, bordée de tout son long par des cocotiers, correspond à l'image paradisiaque que l'on se fait de la Martinique. Le million de visiteurs qui foule son sable chaque année peut en attester. Eau transparente et calme, ombre des cocotiers et autres mancenilliers, la plage est idéale pour les familles.
La Savane des Pétrifications
Plus au Nord, se dessine un paysage lunaire, bien différent de la superbe plage des Salines. La Savane des Pétrifications est une étendue désertique, dépourvue de végétation, à l'exception de quelques cactus. Elle borde une côte constituée de petites falaises, qui rendent le lieu d'autant plus sauvage et quelque peu hostile. Une curiosité ! Vous y accéderez en longeant la côte à l'Est de la plage des Salines, jusqu'à l'extrémité de l'Anse à Prunes. Prenez de l'eau et de la crème solaire pour effectuer ces deux kilomètres de randonnée, l'ombre est totalement inexistante.
L'Anse Trabaud et la Baie des Anglais
Ce même sentier de randonnée vous permet d'accéder à deux plages magnifiques de Sainte-Anne : l'Anse Trabaud et la Baie des Anglais. Il faut pour cela poursuivre le sentier côtier au-delà de la Savane des Pétrifications, vers le Nord. Si la foule des Salines vous effraie, ces deux dernières plages sont faites pour vous. Difficiles d'accès, elles ont conservé leur tranquillité. Elles sont toutes deux superbement sauvages.
Notez que vous pouvez également accéder à ces deux plages par un chemin privé, accessible deux kilomètres avant Sainte-Anne. La Baie des Anglais est indiquée par un panneau. Un sentier de terre très accidenté vous conduit aux plages. Vous devrez pour cela vous acquitter d'un droit d'entrée de 2,50 euros par véhicule. Dernière entrée à 16h.
Randonnée sur la « Trace des Caps »
La « Trace des Caps » est une randonnée balisée, dont nous vous conseillons d'effectuer au moins une partie, de l'Anse Michel à la Pointe Macré. Cette promenade côtière, qui ne présente pas de difficulté, vous mènera de plage en plage, toutes plus sauvages et désertes les unes que les autres. Vous pouvez partir de l'Anse Michel, une plage familiale à l'eau transparente particulièrement calme, grâce à la barrière de corail qui la protège des remous de l'Atlantique. De cette plage, vous apercevez au Sud l'îlet Chevalier, un îlot rocheux auquel vous pouvez accéder à l'aide de passeurs.
Longez la côte vers le Nord, en suivant le balisage blanc et bleu de la Trace des Caps. Au fil des plages isolées, bordées de cocotiers, vous parvenez bientôt au cap Ferré, une avancée rocheuse du bout de laquelle vous aurez une très belle vue sur la côte de part et d'autre du cap. Vous pouvez poursuivre ainsi jusqu'à la Pointe Macré. Il vous faudra compter trois heures de marche pour rallier la pointe Macré de l'Anse Michel.
Découverte de la mangrove de Sainte Anne
A Sainte Anne il y a de magnifiques plages, mais il y a aussi la Mangrove à visiter. On peut y voir évoluer la faune et la flore. Pour voir plus de photos cliquez ici!
Patrimoine, à visiter à Sainte-Anne
Intérieur de l'Eglise de Sainte-Anne |
Sa majesteuse charpente s'apparente à une coque de bateau retournée, héritée des charpentiers de la marine.
Sainte Anne
Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus. Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie! Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite! Puis, quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière. Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait être la Mère du Sauveur et la Corédemptrice du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le coeur de Marie à la vertu et à l'innocence!
L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de Sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération. Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt, en Provence, à l'époque des persécutions. A la fin du 8ème siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est surtout au 17ème siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit. De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d'Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.
source : magnificat.ca
L’Apparition de la Vierge Marie
Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une "Belle Dame" en pleurs, toute de lumière. Elle leur confie un message de conversion, pour "tout son peuple". Après 5 ans d’une enquête rigoureuse, l’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillard, reconnaît par un mandement authenticité de l’apparition.
L’événement
Le 19 septembre 1846, deux enfants disent avoir rencontré une " Belle Dame" dans les alpages où ils faisaient paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette. Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans. D’abord assise et toute en larmes, la " Belle Dame" se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de " son Fils " tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le " faire bien passer à tout son peuple ". Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la " Belle Dame " gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.
L’Eglise reconnaît l’apparition
Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble, déclarera dans un mandement célèbre que " l’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette... porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine ". En 1855, Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant : " La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence ".
Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une "Belle Dame" en pleurs, toute de lumière. Elle leur confie un message de conversion, pour "tout son peuple". Après 5 ans d’une enquête rigoureuse, l’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillard, reconnaît par un mandement authenticité de l’apparition.
L’événement
Le 19 septembre 1846, deux enfants disent avoir rencontré une " Belle Dame" dans les alpages où ils faisaient paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette. Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans. D’abord assise et toute en larmes, la " Belle Dame" se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de " son Fils " tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le " faire bien passer à tout son peuple ". Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la " Belle Dame " gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.
L’Eglise reconnaît l’apparition
Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble, déclarera dans un mandement célèbre que " l’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette... porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine ". En 1855, Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant : " La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence ".
L'église de Sainte Anne
Histoire de la paroisse
A l’origine, d’après l’abbé Renard, une seule paroisse englobe Le Marin, Rivière-Pilote, Sainte Luce et sainte Anne. A la fin du 17ème siècle, une chapelle est construite sur la côte. En 1693, elle est brûlé par les Anglais, en même temps que celles de Sainte Luce et du Marin, ainsi que de nombreuses habitations. Les sept cents habitations du quartier demandent, dès 1728, la création d’une paroisse indépendante, voeu qui n’est exaucé qu’un 1731. Elle est érigée sous le vocable de « Sainte Anne des Salines », et un petit bourg se développe autour. Cette dédicace viendrait du nom d’un commandant de Sainte Anne, tué au cours d’une action contre les Anglais attaquant la Martinique. Un terrain est donné par l’habitation Val d’Or, autour du presbytère et sur une grande partie du morne. En janvier 1762, les 4.000 hommes de la flotte anglaise de l’amiral Rodney débarquent à sainte Anne. Après trois jours de combat, les Anglais sont finalement repoussés par la défense du quartier, pourtant dix fois moins importante. Avant de partir, ils incendient de nombreuses habitations puis mettent le cap sur les Anses d’Arlet. En 1808, une autre attaque anglaise se heurte à la garde nationale, dirigée par le capitaine Girardin de Montréal. Comme douze autres paroisse de la Martinique, Sainte Anne devient commune en 1837.
La première église, élevée au 18ème siècle, est détruite par le cyclone de 1817. Reconstruite en 1824, elle devient vite trop petite pour la population, surtout après 1848. Elle est agrandie du côté du chevet. On y adjoint une abside, et deux chapelles de part et d’autre. La façade est redessinée en 1860, avec des colonnes évoquant un style baroque archaïsant. L’église est bénie en 1866 par le curé du Marin. La place de l’église, théâtre des combats contre les troupes anglaises en janvier 1862, devient une place de marché à partir du 19ème siècle. Dans les années 1870, l’église de Sainte Anne est embellie et enrichie à l’initiative du curé, l’abbé Hurard, avec l’accord et l’aide matérielle de ses paroissiens. La paroisse lui est redevable aussi de l’édification du Calvaire, à partir de 1869 ; l’abbé Hurard plante alors une croix sur le morne qui domine le bourg, juste derrière l’église. C’est aussi le début du pèlerinage de Notre Dame de la Salette, institué le 19 septembre et qui rassemble chaque année plusieurs milliers de fidèles.
En 1991, la municipalité de Sainte Anne entreprend de gros travaux pour le rénovation du clocher. Les travaux de restauration des couvertures et des façades des transepts, du choeur et de la nef, reprennent en septembre 2003. L’église restaurée est inaugurée le 19 septembre 2006 par Mgr Michel Méranville en présence du maire de la commune et de la sous-préfète de l’arrondissement du Sud. L’église de sainte Anne est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 1992.
Le Calvaire
Le Calvaire qui escalade le morne juste derrière l’église,est sans conteste
le lieu de culte le plus fréquenté à Sainte-Anne après l’église. Chaque année,
le 19 septembre, plus de 5000 pèlerins viennent y accomplir le pèlerinage de
la Salette.
C’est à l’abbé Hurard que revient l’initiative du Calvaire de la paroisse. A l’occasion du Jubilé de 1869, accordé par Pie IX à l’occasion du Concile Vatican I (interrompu par la guerre franco-allemande de 1870), le curé de Sainte Anne écrit : « Il me vint l’idée de planter une croix sur le sommet de ce morne qui domine si bien le bourg et les environs, d’y poser ainsi la première base d’un Calvaire ». Les travaux nécessaires se révèlent considérables. Il faut en effet défricher, tracer un chemin et construire des murs de soutènement. La population, enthousiaste, y participe largement. Des centaines de bras d’hommes, de femmes et d’enfants des écoles, le samedi, s’adonnent à ces travaux. Une voie d’accès permet de gravir la pente sans trop de difficultés. Le 13 février 1870, jour de la clôture du jubilé, une grande croix est bénite et portée au sommet du morne, au cours d’une procession grandiose. Le Christ y est placé deux mois plus tard : la statue en fonte, de 1,75 m, portée par quinze hommes, prend sa place le Vendredi saint, le 15 avril 1870. De petites chapelles sont érigées pour abriter, à chaque station, les tableaux du chemin de croix. La dépense occasionnée par chacune d’entre elles est prise en charge par une ou plusieurs familles. Le 17 février 1873, l’ensemble est béni par Mgr Fava (évêque de 1871 à 1875) au cours d’une grande cérémonie, en présence d’une foule immense. Le même jour, l’évêque bénit la première pierre de la future chapelle de Notre Dame de la Salette. Le 12 avril 1877, celle-ci est présentée par l’abbé Saint-Aude, nouveau curé de la paroisse, à la bénédiction de Mgr Carméné (évêque de 1875 à 1897). Le 19 septembre 1877 a lieu le premier pèlerinage de Notre-Dame de la Salette à Sainte Anne.
Depuis, la tradition s’est maintenue. Chaque année, le 19 septembre, de nombreux pèlerins viennent de toutes les paroisses de l’île, prier la Vierge Marie, sous ce vocable, sur ce morne qui lui est dédié, à Sainte Anne. En 1946, l’abbé Morland, curé de Sainte Anne, célèbre le centenaire de l’apparition de Notre dame à la Salette (dans l’Isère) pendant trois jours (17, 18 et 19 septembre). Ce triduum est présidé par Mgr Varin de la Brunelière, alors évêque de la Martinique.
Messes dominicales
- SAMEDI 19h30
- DIMANCHE 9h00
- MARDI 6h30
- JEUDI 6h30
- VENDREDI 15h00 17h00
(tous les 15 jours)
Calvaire Notre Dame de la Salette
Le Calvaire
qui escalade le morne juste derrière l’église,est
sans conteste le lieu de
culte le plus fréquenté à Sainte-Anne après l’église. Chaque année, le 19
septembre, plus de 5000 pèlerins viennent y accomplir le pèlerinage de la
Salette
Patrimoine, à visiter à Sainte-Anne
Population : 4963 habitants (1659hab. en 2007) – ils sont appelés les Saintanais
Superficie : environ 38 km² et elle dispose de 22km de côtes
Cette commune de pêcheurs est située à l’extrême Sud de La Martinique, là où se rejoignent mer des Caraïbes et Océan Atlantique entre les communes du Marin et du Vauclin.
Son climat de rêve (presque pas de pluie), ses plages idylliques et ses petites maisons créoles font de sainte Anne une merveilleuse station balnéaire où le temps semble s’être arrêté.
Superficie : environ 38 km² et elle dispose de 22km de côtes
Cette commune de pêcheurs est située à l’extrême Sud de La Martinique, là où se rejoignent mer des Caraïbes et Océan Atlantique entre les communes du Marin et du Vauclin.
Son climat de rêve (presque pas de pluie), ses plages idylliques et ses petites maisons créoles font de sainte Anne une merveilleuse station balnéaire où le temps semble s’être arrêté.
Plage de la Pointe Marin, idéale pour les enfants avec sa mer très calme
Anse Caritan : plage presque disparu entre la végétation et la mer
Anse Meunier (ou fond Moustique) : petite anse de rêve au sable blanc
La Grande Anse et la petite Anse des Salines : réputées pour être la plus belle plage de Martinique
L’Anse à prunes (face à l’îlet de la Table du Diable) : là où se rejoignent mer et océan
Anse Trabaud (ou Baie des Anglais ou Baham pour les intimes) : plage plus sauvage – accès payant
Anse Michel (ou Cap Chevalier) et l’îlet Chevalier : paradis des amateurs de planche à voile
Plage du bourg : peu fréquentée par des baigneurs
SITES CULTURELS :
• Le Calvaire qui escalade le morne juste derrière l’église est sans conteste le lieu de culte le plus fréquenté à Sainte-Anne après l’église. Chaque année, le 19 septembre, plus de 5000 pèlerins viennent y accomplir le pèlerinage de la Salette.
• La "vierge du Caritan", à l’intérieur de l’hôtel Anse Caritan. Une chapelle
consacrée à Sainte-Thérése en remerciement d'une grâce.
• Le marché Bo Kaï est un lieu idéal de rencontres et d'échanges où les commerçants prennent le temps de vous écouter et de vous répondre. Vous apprendrez le nom des produits locaux et autres spécialités, vous boirez l'eau de coco à même la noix, vous vous régalerez d'accras brûlants. Tous vos sens seront en éveil et satisfaits par les couleurs de madras, les odeurs de vanille, le punch coco et les chaleureuses poignées de mains.
• La Grande Anse des Salines, la plage certainement la plus connue des Antilles à travers le monde.
• La savane des Pétrifications est un des rares lieux au monde où l’on peut voir
du bois pétrifié. En fait du bois solidifié de couleur brune ou brun jaunâtre
d’une longueur moyenne de 50 cm. Certains échantillons contiennent du quartz. Le sentier de la Trace des Caps, alternance de plages et de pointes rocheuses, traverse cet endroit
• Ruines de l'habitation Crève Cœur
• l'Anse Trabaud et la baie des Anglais
• le Cap Chevalier
• l'Anse Michel.
• Ne manquez pas de participer à un combat de coqs au cours duquel vous vibrerez à l’unisson avec les éleveurs et les parieurs
Pitt Rosemain le lundi à 13h00 Barrière la Croix 05 96 76 72 99
Pitt la Meynard le mercredi et le dimanche Baréto
• Poterie (fabrication traditionnelle « coco neg »
On trouve à Sainte-Anne un artisanat local lié à l'histoire, à l'art et à la culture, avec la poterie de Madame Trime, l'une des dernières potières de la commune à fabriquer des objets de façon traditionnelle suivant une technique attribuée au XIXème siècle à Madame Dillon.
Madame Mireille TRIME Voie de la Potière
Route des Caraïbes 05 96 76 70 15
• le grand marché, le premier week end des mois de décembre à avril, cette animation organisée par l’Office du Tourisme regroupe des commerçants, des artisans de Sainte Anne et d’autres communes de 8heures à 18heures (samedi et dimanche), ventes, expositions, animations, spectacles.
• Le grand prix de l’OTSA premier dimanche d'avril, course de yoles rondes organisée par l’Office de Tourisme de Sainte Anne. Vingt embarcations vous proposent un spectacle riche en couleurs dans la baie de Sainte Anne.
L’Eglise Notre Dame au centre du bourg et le Calvaire qui monte juste derrière.
Les anciennes Habitations sucrières : Crève Cœur, Val d’Or…
Des sites amérindiens
SITES NATURELS :
Etang des Salines
La savane de pétrification (avec ses troncs d’arbres fossilisés)
Randonnée :
La trace des Caps : qui relie un chapelet de magnifiques plages de l’Anse Caritan au Cap Macré (niveau facile : 30km) ONF sentier 29
Niveau 0 - Promenade - Durée 30 mn
• Ascension du Calvaire,
• Ascension du Piton de Crève Cœur.
Niveau 1 - Durée 1h30 - Circuit ONF
• Anse Caritan / Salines,
• Anse Trabaud / Cap Chevalier
Niveau 2 - Durée 5h00 - Circuit ONF
Trace des Caps.
À l'entrée de chaque circuit une pancarte d'information vous renseignera sur les difficultés, durées et curiosités du parcours. Tout au long du sentier un balisage clair et précis vous accompagnera.
NB. - Se munir de bonnes chaussures de marche, un chapeau, de lunettes de soleil, de l'eau et bien se protéger du soleil. En cas de pluie ne pas s'abriter sous l'arbre entouré d'un cercle rouge, le "mancenillier", arbre dont la sève est dangereuse.
… MAIS AUSSI :
son marché haut en couleurs, face à la mer (confitures, liqueurs, punchs, épices, madras…fruits et légumes et poissons frais)
son cimetière tout blanc qui tourne le dos à la magnifique baie de la Pointe Marin, totalement pittoresque.
la plage du bourg et ses bateaux de pèche multicolores.
SAINTE ANNE
Sites à voir
• L'église Notre-Dame au centre du bourg
• Le Calvaire qui escalade le
morne juste derrière l’église est sans conteste le lieu de culte le plus
fréquenté à Sainte-Anne après l’église. Chaque année, le 19 septembre, plus de
5000 pèlerins viennent y accomplir le pèlerinage de la Salette.
• La "vierge
du Caritan", à l’intérieur de l’hôtel Anse Caritan. Une chapelle
consacrée à
Sainte-Thérése en remerciement d'une grâce.
• Le marché Bo Kaï est un lieu
idéal de rencontres et d'échanges où les commerçants prennent le temps de vous
écouter et de vous répondre. Vous apprendrez le nom des produits locaux et
autres spécialités, vous boirez l'eau de coco à même la noix, vous vous
régalerez d'accras brûlants. Tous vos sens seront en éveil et satisfaits par les
couleurs de madras, les odeurs de vanille, le punch coco et les chaleureuses
poignées de mains.
• La Grande Anse des Salines, la plage certainement la
plus connue des Antilles à travers le monde.
• La savane des Pétrifications
est un des rares lieux au monde où l’on peut voir
du bois pétrifié. En fait
du bois solidifié de couleur brune ou brun jaunâtre
d’une longueur moyenne de
50 cm. Certains échantillons contiennent du quartz. Le sentier de la Trace des
Caps, alternance de plages et de pointes rocheuses, traverse cet
endroit
• Ruines de l'habitation Crève Cœur
• l'Anse Trabaud et la baie
des Anglais
• le Cap Chevalier
• l'Anse Michel.
• Ne manquez pas de
participer à un combat de coqs au cours duquel vous vibrerez à l’unisson avec
les éleveurs et les parieurs
Pitt Rosemain le lundi à 13h00 Barrière la Croix
05 96 76 72 99
Pitt la Meynard le mercredi et le dimanche Baréto
• Poterie
(fabrication traditionnelle « coco neg »
On trouve à Sainte-Anne un artisanat
local lié à l'histoire, à l'art et à la culture, avec la poterie de Madame
Trime, l'une des dernières potières de la commune à fabriquer des objets de
façon traditionnelle suivant une technique attribuée au XIXème siècle à Madame
Dillon.
Madame Mireille TRIME Voie de la Potière
Route des Caraïbes 05
96 76 70 15
• le grand marché, le premier week end des mois de décembre à
avril, cette animation organisée par l’Office du Tourisme regroupe des
commerçants, des artisans de Sainte Anne et d’autres communes de 8heures à
18heures (samedi et dimanche), ventes, expositions, animations,
spectacles.
• Le grand prix de l’OTSA premier dimanche d'avril, course de
yoles rondes organisée par l’Office de Tourisme de Sainte Anne. Vingt
embarcations vous proposent un spectacle riche en couleurs dans la baie de
Sainte Anne.
SAINTE ANNE
Histoire
Des objets en terre cuite retrouvés attestent qu’à partir du IVème siècle de
notre ère, une population amérindienne a occupé plusieurs sites de la
presqu’île.
La colonisation européenne s'installe dès 1502. On exploite alors
le sel et pratique l'agriculture vivrière.
En 1690, une chapelle est édifiée
pour les 700 habitants qui vivent autour d'une dizaine exploitations sucrières.
La culture de la canne à sucre couvre l'essentiel des terres cultivables.
En
1730, Sainte-Anne devient une paroisse indépendante et en 1762 puis 1808, les
Anglais tentent en vain de nouvelles invasions.
En 1837, Sainte-Anne est
érigée en commune autonome.
En 1848, l'abolition de l'esclavage semble s'être
passée sans heurt.
En 1869, la construction de l'usine du Marin concurrence
les petites installations
et peu à peu les habitations périclitent.
En
1870, une grave insurrection éclate dans le sud.
Au début du XXème siècle, la
commune est réputée pour la qualité de son élevage ovin et la richesse de sa
faune.
Les deux guerres mondiales entraînent ici comme partout de grandes
difficultés
pour la population.
Lorsqu'en 1969, l'usine du Marin ferme ses
portes, la culture de la canne est presque totalement abandonnée, remplacée pour
l'économie de la commune, par le tourisme et l'élevage.
Labels:
ANTILLES
Location:
Martinique
lundi 10 juin 2013
LE 1er "TOURDUMONDISTE" !
Louis Antoine de Bougainville, né à Paris le 12 novembre 1729 et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un officier de marine, navigateur et explorateur français des XVIIIe et XIXe siècles. Il est fils de notaire. Il a fait des études poussées au collège de l'Université et montre des aptitudes particulières pour les études mathématiques et de droit. Il est d'abord avocat au Parlement de Paris, puis il entreprend une carrière militaire. En 1754, il est nommé secrétaire d'ambassade à Londres et devient membre de la Royal Society le 8 janvier 1756.
Bougainville est nommé aide-de-camp de François Chevert, puis est envoyé en 1756 au Canada où il devient aide-de-camp du brigadier-général Louis-Joseph de Montcalm. Il arrive avec le dernier contingent majeur envoyé par le gouvernement de Louis XV pour maintenir la colonie. Il participe à tous les engagements majeurs de ce conflit opposant la Nouvelle-France à la Nouvelle-Angleterre, notamment les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758) où il est blessé. Durant le siège de Québec en 1759, Bougainville est assigné à la défense de la rive nord entre Québec et la Rivière Jacques-Cartier. Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussira à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec durant le mois d'août 1759. Mais après le débarquement des troupes britanniques à l'anse au Foulon et le début de la Bataille des plaines d'Abraham, il se rapproche de la zone des combats, mais arrive après la fin de la bataille. Après la mort de Montcalm durant la bataille, il dirige le repli des troupes françaises vers Montréal et il est nommé colonel. Au printemps 1760, lui et le Chevalier de Lévis sont de retour aux portes de Québec avec l'armée française où ils infligent une défaite à l'armée britannique qui se replie dans les murs de la ville. L'arrivée de la flotte anglaise dans le fleuve Saint-Laurent anéantit tout espoir de poursuivre le combat chez les français. L'armée française se replie de nouveau vers Montréal où Bougainville remet de ses propres mains la capitulation française au général britannique Jeffery Amherst.
Bougainville, laissera des mémoires détaillées sur sa campagne de Nouvelle-France. Ses mémoires portent sur la conduite des opérations militaires, l'administration coloniale dont il critique l'inefficacité et les relations avec les peuples autochtones alliés des Français.
En 1761, il se distingue sur les bords du Rhin. Lorsque la paix est conclue en 1763, il est nommé capitaine de frégate et file avec deux navires, l’Aigle et le Sphinx, vers les îles Malouines pour y établir une colonie.
Mais, cinq ans plus tard, par ordre du roi Louis XV, et devant les violentes protestations des Espagnols qui revendiquent ces îles comme faisant partie de l'Amérique du Sud, il devra leur restituer l'archipel après une négociation qui sera favorable à la France. Les Britanniques reprendront bientôt le territoire aux Espagnols pour leur donner le nom de Falklands.
Accompagné d'un naturaliste, d'un dessinateur et d'un astronome, il part de Nantes, plus précisément de Mindin, le 15 novembre 1766, fait escale dans la rade de Brest d'où il repart le 5 décembre[3] pour un voyage autour du monde à bord de la frégate la Boudeuse. Un second bateau, l’Étoile, une flûte (navire de charge), parti de Rochefort le 1er février 1767, le rejoint pour le tour du monde le 13 juin 1767 à Rio de Janeiro après deux rendez-vous manqués aux Malouines et dans l'embouchure du Río de la Plata.
Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson embarqué sur l’Étoile découvre la fleur qu'il nommera plus tard la bougainvillée et cette fleur sera donnée à Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon.
Après avoir remis les îles Malouines aux Espagnols, sur ordre de Louis XV, il franchit le détroit de Magellan, explore l'immense et dangereux archipel des Tuamotu et mouille à Tahiti qui vient d'être découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il y reste moins de dix jours, en avril 1768, puis repart avec un jeune Tahitien volontaire, Aoutourou, qui fait le trajet jusqu'à Paris, puis qui meurt au cours du voyage de retour, après une escale à l'Île-de-France (aujourd'hui île Maurice).
Il explora quelques semaines plus tard l'île qui porte son nom. Il découvre ensuite la plupart des îles Samoa, qu'il appelle îles des Navigateurs, revoit les îles Saint-Esprit de Pedro Fernández de Quirós (appelées Vanuatu depuis leur accession à l'indépendance en 1980). Il longe les Louisiades, retrouve les îles Salomon et peut enfin se ravitailler aux Moluques.
Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde, où il évoque le mythe, au parfum alors sulfureux, du « paradis polynésien ». Bougainville voit les apports scientifiques de son voyage éclipsés par le caractère ambigu du succès de son ouvrage. Il a néanmoins fait faire à la géographie de l'Océanie de grands progrès, trouvant des îles nouvelles, précisant la situation de beaucoup d'autres, donnant sur les mœurs des indigènes des renseignements intéressants. Ce livre suscite une réaction de Denis Diderot, qui écrit en 1772 son Supplément au voyage de Bougainville.
Il embarque ensuite sur la Terpsichore en 1775 et sur le Solitaire en 1776. Il commande en 1777 le vaisseau le Bien-Aimé, puis, de 1778 à 1779, le Guerrier. Promu chef d'escadre des armées navales le 8 décembre 1779, malgré ses origines roturières, il commande plusieurs vaisseaux dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il combat l'amiral Samuel Hood, à la Martinique, et participe le 5 septembre 1781 à la bataille de la baie de Chesapeake. Il retourne dans l'armée de terre avec le grade de maréchal de camp.
Son comportement à la bataille des Saintes, le 12 avril 1782, est des plus curieux. À la tête de sa division de six vaisseaux, il abandonne son amiral, le comte de Grasse, et les douze autres vaisseaux français aux prises avec les navires britanniques sous les ordres de l'amiral Rodney. Bougainville prétend ne pas avoir compris les signaux de son vaisseau amiral pour définir la manœuvre. Il lui était pourtant facile de faire faire demi-tour à sa division et de revenir en l'espace d'une heure sur le lieu du combat. Ce faisant, il aurait provoqué la panique chez les Britanniques entourant les vaisseaux français. De nombreux témoins accablèrent la désertion de Bougainville au procès de Lorient en 1784. Cependant, Bougainville est relaxé, car sa condamnation eût été embarrassante pour les ministres, compte tenu de ses relations.
Il forme un projet d'expédition au pôle Nord, qui lui est refusé par le ministre Loménie de Brienne. Il reste fidèle à Louis XVI lors de la Révolution. Il est chargé en 1790 de commander l'armée navale de Brest. Promu au rang de vice-amiral en le 1er janvier 1792, n'ayant pu rétablir l'ordre dans cette troupe indisciplinée, il se retire du service en février de la même année. Il quitte la marine après en avoir refusé le ministère en 1792 pour se consacrer à l'étude des sciences. Il est près du Roi le 20 juin 1792.
Il est arrêté pendant la Terreur et libéré suite à la chute de Robespierre. Associé libre de l'Académie des sciences depuis 1789, il est élu membre de l'Institut de France et membre du Bureau des longitudes en 1796.Il connaissait, et se passionnait pour les plantes, son jardin était remarquable (Château de Suisnes) . Le comte Antoine de Bougainville engagea un jeune maître jardinier, Christophe Cochet, âgé de 22 ans. En 1802, une pépinière voisine se mit en vente. Le comte l’offrit à Christophe pour qu’il y développe la culture des rosiers, culture dans laquelle il excellait. Peu après, les roses de Chine arrivèrent en France, grâce à l’impératrice Joséphine. Christophe et ses fils surent en tirer profit. La collection de roses augmenta considérablement, les pépinières de Suisnes prirent une grande extension, elles atteindront bientôt 28 hectares. Trois générations et 75 ans plus tard, le petit-fils de Christophe, Scipion, semeur de roses et rosiériste de grande renommée, réalisa que les hybrideurs français avaient besoin de décrire et d’illustrer avec précisions leurs créations. Il fonda, à Suisnes, le "Journal des Roses" aidé de son ami, Camille Bernardin, avocat et homme politique. Son fils Pierre, puis son neveu Charles, prendront la relève avec brio....
Napoléon Bonaparte l'a comblé de dignités : sénateur en 1799, grand officier de la Légion d'honneur en 1804, comte d'Empire en 1808. Il préside le conseil de guerre qui juge les responsables de la bataille de Trafalgar en 1809. Ce sera sa dernière fonction officielle.
Le portail des tours du monde
Les Tours de monde passé, présent et futur
Bougainville : Premier Français à faire le Tour du Monde
Louis Antoine de Bougainville, né à Paris le 12 novembre 1729 et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un navigateur et explorateur français.
Le comte Louis-Antoine de Bougainville prend le commandement d’une expédition autour du monde.
Le départ est donné depuis la rade de Brest. Avec ses deux frégates royales « La Boudeuse » et « l’Etoile », il part pour restituer officiellement la colonie des îles Malouines au gouvernement Espagnol.
Son tour du monde aura duré … 3 ans, de 1766 à 1769.
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Napoléon Bonaparte le comble de dignités : sénateur en 1799, grand officier de la Légion d'honneur en 1804, comte d'Empire en 1808. Il préside le conseil de guerre qui juge les responsables de la bataille de Trafalgar en 1809. Ce sera sa dernière fonction officielle.
Sépulture
Il décède au no 5 rue de la Banque à Paris. Son cœur repose au cimetière du Calvaire à Montmartre, et son corps repose au Panthéon de Paris, depuis 1811, dans le caveau III.
Hommage Bicentenaire
Le 31 août 2011, a eu lieu un hommage à Louis Antoine de Bougainville au Panthéon à Paris à l'occasion du bicentenaire de sa mort[4].
Mariage et descendance
Il épouse Marie Joséphine Flore de Longchamps Montendre, fille de Claude Charles de Montendre, capitaine de vaisseau, et de Yvonne du Botdéru, le 25 janvier 1781 à Brest, d'où :
- Hyacinthe Yves Philippe Potentieu de Bougainville, né le 26 décembre 1781 à Brest, décédé le 10 octobre 1846 à Paris, gentilhomme de la Chambre du roi Charles X et contre-amiral ;
- Amand Charles Augustin de Bougainville, né en 1785, décédé à l'âge de 16 ans, le 24 mai 1801 à Grisy-Suisnes, noyé en la rivière de Yères, derrière la château de ces parents. Il est inhumé au cimetière de Saint-Pierre de Montmartre avec son père et sa mère.
- Jean Baptiste Hyacinthe Alphonse de Bougainville, né le 19 novembre 1788 à Paris, décédé le 11 mai 1861 à Paris, colonel de cavalerie, marié à Henriette Eugénie Joséphine de Salvaing de Boissieu (1805-1884), fille du baron Jean-Joseph de Salvaing de Boissieu et de Suzanne Homberg, le 7 février 1825 à Paris.
- Adolphe Louis Olimpe de Bougainville, né le 17 mars 1796 à Paris, décédé le 30 juillet 1854 à Paris.
Publications
- Traité du calcul intégral, pour servir de suite à l'Analyse des infiniments petits de M. le marquis de l'Hôpital (2 volumes, 1754-1756) — Texte en ligne 1 2
- Voyage autour du monde par la frégate du Roi La Boudeuse et la flute l'Etoile en 1766, 1767, 1768, et 1769 (1 volume, 1771 et 2 volumes, 1772)
- Essai historique sur les navigations anciennes et modernes dans les hautes latitudes septentrionales. (Comptes rendus de l'Académie des Sciences)
- Notice historique sur les sauvages de l'Amérique septentrionale. (Comptes rendus de l'Académie des Sciences)
- Écrits sur le Canada : mémoires, journal, lettres, publiés sous la direction de Roland Lamontagne, Éditions du Pélican, Sillery (Québec), 1993
1er Comte de Bougainville de l'Empire
(lettres patentes de 26 avril 1808, Bayonne)
Figure | Blasonnement | |
Armes des Bougainville sous l'Ancien Régime :D'or, à l'aigle éployée de sable. | ||
Armes de Bougainville et de l'EmpireD'azur, à une ancre et deux épées croisées d'or, par-dessus un globe terrestre d'argent, franc-quartier du Sénat
|
- ↑ C.P Stacey Quebec 1759, The Siege and the Battle, Montréal, 2002, p.93.
- ↑ Expédition de M. Bougainville aux Iles Malouines : David Bailie Warden, Chronologie historique de l'Amerique, Volume 3, Volume 4 de L'art de vérifier les dates, p. 360 : XVIe ‑ XIXe siècle : 1536-1828, Paris, Editions A. Dupont et Roret, 1828 [lire en ligne [archive]] . (notice BnF no FRBNF31622425w)
- ↑ Voyage autour du monde sur Wikisource
- ↑ Site des amis de Bougainville [archive]
- ↑ a, b et c BB/29/974 page 28. [archive], Titre de comte accordé à Louis, Antoine Bougainville. Bayonne (26 avril 1808)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales. Consulté le 4 juin 2011
- ↑ Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
Sources et bibliographie
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Louis Antoine de Bougainville » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- Louis-Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2001 (1re éd. 1771) (ISBN 978-2-84050-205-0) ;
- Denis Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, Paris, Garnier-Flammarion, 1999 (1re éd. 1772) (ISBN 978-2-08-070252-4) ;
- Charles de la Roncière, A la gloire de Bougainville, Nouvelle revue critique, 1942, 251 p. ;
- Béatrice Elisabeth Waggaman, Le Voyage autour du monde de Bougainville : droit et imaginaire, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1992 (ISBN 978-2-86480-476-5) ;
- (en) John Dunmore, Storms and Dreams : Louis de Bougainville, Soldier, Explorer, Statesman, Stroud (Royaume-Uni), The History Press, 2005 (ISBN 978-1-84588-076-7) ;
Articles connexes
- Voyage autour du monde
- Supplément au voyage de Bougainville
- Histoire de la marine française
- Classe Bougainville
- Hyacinthe de Bougainville
- Bougainvillea
- Rue Bougainville
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Louis Antoine de Bougainville, sur Wikimedia Commons
- Louis Antoine de Bougainville, sur Wikisource
- (fr) Association des Amis de Bougainville
- (fr) Site dédié
- Voyage autour du monde par la frégate du roi "la Boudeuse" et la flûte "l'Étoile"; en 1766, 1767, 1768 & 1769 par Louis Antoine de Bougainville (1771) disponible sur Gallica
- [RTF] Le journal peut être consulté ici sur le site France-Diplomatie du Ministère des Affaires étrangères.
- Voyage autour du monde, version audio
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 4 Yd 2 759 et 16 Yd 84, Dossier S.H.A.M. Côte : CC7 ALPHA 282.
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