vendredi 20 mars 2015

L’ÉCLIPSE DU 20 MARS

 L'éclipse du 20 mars 2015 sera totale entre l'Islande et l'Écosse, et partielle sur le reste du Vieux Continent.

Une éclipse solaire va-t-elle plonger l'Europe dans le noir ?

Les techniciens du réseau électrique préviennent que les usines à charbon et nucléaires devront prendre le relais en cas de difficultés le 20 mars.



Les détracteurs des énergies renouvelables vont encore trouver une raison de se réjouir... Le 20 mars, une éclipse solaire pourrait plonger quelques régions d'Europe dans le noir. Une étude publiée lundi 23 février annonce que le système électrique européen va rencontrer de grosses difficultés en raison de la chute de la production photovoltaïque provoquée par le manque de soleil. "Le 20 mars, sous un ciel clair, environ 35 000 mégawatts d'énergie solaire, soit l'équivalent de 80 unités de production de taille moyenne, vont disparaître progressivement du système électrique européen pour revenir progressivement par la suite", précise le réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité et de gaz (Entsoe) qui ont rédigé l'étude.
Les amoureux de l'astronomie sont évidemment aux anges alors que techniciens et opérateurs du réseau électrique européen sont, eux, moins enthousiastes. Ils affirment que l'Allemagne et l'Italie - qui possèdent un nombre important d'unités solaires - pourraient rencontrer des incidents. Selon les auteurs de l'étude, l'éclipse sera un "test sans précédent" et la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux électriques sera cruciale. Les productions via les usines à charbon et nucléaires devront prendre le relais en cas de difficultés. En novembre déjà, le président du gestionnaire français du réseau à haute tension, Dominique Maillard, avait prévenu que le "passage de cette zone de pénombre" allait réduire "considérablement la production photovoltaïque".

Danger pour la rétine

L'éclipse du 20 mars 2015 sera totale entre l'Islande et l'Écosse, et partielle sur le reste du Vieux Continent. Les habitants de Torshavn, la capitale des îles Féroé, et ceux de Longyearbyen en Norvège seront les plus chanceux. Ces deux endroits seront en effet idéaux pour observer le phénomène, selon les scientifiques. En France, elle se déroulera entre 9 heures et midi. Mais, attention pour l'observation. Les rayons du Soleil peuvent sévèrement endommager la rétine. Les curieux devront donc utiliser un verre de soudeur dit "grade 14", seule protection absolue que le ministère de la Santé et l'Académie nationale de médecine recommandent.


mercredi 18 mars 2015

AFRODITE A ANTIGUA ET BARBUDA


ANTIGUA ET BARBUDA




ANTIGUA ET BARBUDA


Symbolique du Drapeau

Découvertes en 1493 par Christophe Colomb, les îles d'Antigua et Barbuda furent colonisées au XVII siècle par les Anglais, qui s'y consacrèrent principalement à la culture du tabac et de la canne de sucre.
Etat associé à la Grande-Bretagne à partir de 1967, Antigua et Barbuda obtint finalement son indépendance le 1er novembre 1981. Outre les îles qui lui donnent son nom, l'archipel d'Antigua et Barbuda comprend également l'ile de Redonda.
Le drapeau date de 1967 : le rouge et le bleu symbolisent la force et l'espérance, le noir rappelle les origines africaines de la majeure partie de la population. Quant à l'association du jaune, du bleu et du blanc, elle évoque les principaux atouts naturels de ces piles : le soleil symbolise l'aube d'une nouvelle ère de liberté.

Après un transit assez calme depuis la Guadeloupe - premier tiers au moteur et deux autres sous voiles - nous arrivons au large des côtes Antiguaises. Pas de pêche miraculeuse, pas de dauphins, pas d’homme à la mer, bref rien de particulier à relater.








Résultat de recherche d'images pour "guadeloupe ile papillon"
Avec les îles de Barbuda et Redonda, Antigua forme un état indépendant depuis 1981. Découvertes comme beaucoup de ses îles voisines en 1493 par Christophe Colomb, elles sont d’anciennes colonies anglaises.



Les Antiguais sont au nombre de 85 000, le tiers occupe la capitale : Saint John’s.



Cette île restée très British est célèbre pour ses eaux transparentes et ses plages : Antigua est surnommée « l’île au 365 plages ». Une pour chaque jour de l’année paraît-il ! Outre son littoral, elle attire également par son passé historique et militaire :  grâce à ses nombreux abris naturels, Antigua devint en effet le bastion de l’armée britannique aux Antilles. De ces abris protégés par de nombreux forts, les navires anglais pouvaient contrôler toute la zone maritime alentours.



D’un point de vue nautique, elle attire notamment une plaisance de luxe. Pour les amateurs de belles unités, un rendez-vous international annuel : Antigua organise chaque fin du mois d’avril la « Antigua Race Week ». Cette course rassemble les plus belles unités à voile en catégories plaisance et course.







Plages de sable blanc, eaux claires, barrières de corail,  c'est bien une autre Antillaise ! Nous mouillons dans à peine 3m d’eau non loin des plages et des sites de snorkelling. Le mouillage est très prisé par les plaisanciers. Yachts de luxe, catamarans ou monocoques, tout un chacun est séduit par la carte postale !




Le temps vire, le vent se lève un peu, le ciel devient noir et donne de splendides couleurs à la mer. Les bleus, verts et noirs se mélangent pour le plaisir des yeux.

La plongée est assez décevante car les massifs de coraux ont été en grande partie endommagés lors du dernier cyclone, néanmoins le site reste très séduisant pour qui aime le calme, l’île déserte et les eaux claires !


BARBUDA
Barbuda est une dépendance d’Antigua située à 25 nautiques dans son nord est. Il semble qu’elle soit la moins fréquentée des îles de l’arc antillais, seulement visitée par des touristes fortunés, vedettes du spectacles ou hommes d’affaire cantonnés dans l’un des très rares complexes touristiques. L’île est plate et se trouve au beau milieu d’un vaste plateau corallien. Son littoral vierge quasiment pas construit puisque ses 1500 barbudiens vivent pour l’essentiel dans sa capitale Codrington, est bordé de longues plages de sable blanc et cerné de massifs coralliens.



Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda
La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique. La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit en surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés. Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir, poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage), poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement), poissons Coffre, poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??), poissons Soldats ou « Gros Yeux », calamars, lambis, porcelaine, etc … Ce ne sont qu’exclamations à travers nos équipements. Les enfants sont émerveillés devant cet aquarium haut en couleurs.
Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures. Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille, c’était à celui qui en découvrirait le plus.


 Mouillage à Cocoa Bay


Après une nuit dans un trou à 4m nous levons l’ancre pour mouiller à  Cocoa Bay devant une longue bande de sable bordée de cocotiers. Trois dauphins nous accompagnent à travers les cayes pendant toute la traversée en jouant dans notre étrave. Notre vitesse très réduite, les 5m de fond et l’eau transparente nous permettent de bien les observer : ils nous guettent à leur tour d’un œil vif et répondent à nos applaudissements par des jolies pirouettes. Ensuite ce sont des tortues plus grosses les unes que les autres qui nous accueillent dans la baie. Décidément, nous sommes gâtés !





Cette anse à l’ouest de Barbuda est bordée d’une plage de sable blanc d’une dizaine de kilomètres. Relativement peu abritée, elle a l’inconvénient d’être quelque fois ventée et le mouillage rouleur. Cet après-midi, le vent souffle à 20 nœuds et la mer est presque calme donc pani pwoblem …Soleil, mer affichant des magnifiques dégradés de bleus, eau cristalline, plage déserte : le régime  barbudien nous convient, du moins selon nos critères, longues plages désertes, sable plus fin, eau plus chaude, eau plus cristalline, récifs plus variés et plus colorés, faune marine plus diverse, mouillages paisibles très peu fréquentés. En bref, si pour la végétation, notre préférence va pour la Dominique, pour les plages et les eaux claires, notre coups de cœur va pour Barbuda.











ANTIGUA ET BARBUDA



Symbolique du Drapeau

Découvertes en 1493 par Christophe Colomb, les îles d'Antigua et Barbuda furent colonisées au XVII siècle par les Anglais, qui s'y consacrèrent principalement à la culture du tabac et de la canne de sucre.
Etat associé à la Grande-Bretagne à partir de 1967, Antigua et Barbuda obtint finalement son indépendance le 1er novembre 1981. Outre les îles qui lui donnent son nom, l'archipel d'Antigua et Barbuda comprend également l'^^ile de Redonda.
Le drapeau date de 1967 : le rouge et le bleu symbolisent la force et l'espérance, le noir rappelle les origines africaines de la majeure partie de la population. Quant à l'association du jaune, du bleu et du blanc, elle évoque les principaux atouts naturels de ces piles : le soleil symbolise l'aube d'une nouvelle ère de liberté.

Après un transit assez calme depuis la Guadeloupe - premier tiers au moteur et deux autres sous voiles - nous arrivons au large des côtes Antiguaises. Pas de pêche miraculeuse, pas de dauphins, pas d’homme à la mer, bref rien de particulier à relater.












Les Antiguais sont au nombre de 85 000, le tiers occupe la capitale : Saint John’s.









D’un point de vue nautique, elle attire notamment une plaisance de luxe. Pour les amateurs de belles unités, un rendez-vous international annuel : Antigua organise chaque fin du mois d’avril la « Antigua Race Week ». Cette course rassemble les plus belles unités à voile en catégories plaisance et course.













Falmouh Harbour
Falmouth Harbour, ANTIGUA après 11h de navigation depuis Pointe à Pitre.


Nous arrivons en milieu d’après-midi devant l’entrée de Falmouth Harbour, une grande baie bien gardée par le fort Charles et le fort Georges. Comme à notre habitude, nous faisons un petit tour de reconnaissance, moteur au ralenti, pour choisir notre lieu d’ancrage. Nous passons près de deux marinas qui semblent rassembler des plus grandes aux plus luxueuses unités de la plaisance à la voile. Eolis à côté fait figure d’annexe ! Nous choisissons finalement de mouiller à l’entrée de la baie, au plus près de la plage de Pigeon Beach dans 2m50 de fond, juste derrière le récif Bishop Shoal nous protégeant de la houle du large.






English Harbour



Nous levons l’ancre pour nous rendre juste à côté, à English Harbour. Les 2 baies sont seulement séparées par un étroit isthme de 200m ; par la mer, c’est juste un peu plus loin. Nous nous présentons devant les passes de la baie. Sur notre droite, nous admirons les belles colonnes d’Hercule ciselées par l’érosion dans la falaise de Charlotte Point. Elles ne sont pas si grandes mais sont jolies à voir. Une fois entrés dans la baie, nous avons le choix entre 4 mouillages. Le plus rouleur : Freeman Bay, juste à l’entrée devant une nouvelle superbe plage bordée de cocotiers et de paillotes. Le deuxième le long du chenal d’accès au pied du fort Berkeley et derrière les quais du Nelson’s Dockyard où s’amarrent quelques uns des plus beaux spécimens naviguant, 2 bras bordés de mangrove et réputés pour être de très bon abris à cyclones. Calme plat, pas de moustique, nous sommes séduits, nous jetons la pioche à Tank Bay !


Nichée au creux de cette baie, protégée par les forts Berkeley et Shirley, Nelson’s Dockyard est une ancienne base navale construite en 1743 et fut jusqu’au début du XIXè siècle le QG de la marine de guerre britannique aux Antilles. Les bâtiments depuis ont été restauré et l’ensemble est devenu un haut site touristique de l’île. On peut encore voir le bassin de radoub entouré de magnifiques colonnes où étaient construits et réparés les navires d’antan. Les anciens bâtiments de pierres et de briques, maison de l’Amiral Nelson, écuries et quartier des officiers ont été également admirablement restaurés.



Après la visite de la base, nous avons un programme haut en musique avec un concert de steel band à Shirley Heigts « les Hauteurs de Shirley ». Nous laissons l’annexe sur la plage de Freeman et attaquons un petit sentier qui sort de la route et qui mène sur les hauteurs de la baie à 120m d’altitude. Un bon quart d’heure de marche sportive à travers la petite montagne et vous arrivez au Lookout ou fort Shirley. C’était l’un des 2 observatoires d’English Harbour d’où l’on guettait l’arrivée de navires ennemis. De là : un point de vue époustouflant sur Antigua et ses îles voisines et pour honorer chaque coucher de soleil dominical, un concert de Steel Band (sorte de tambours métalliques – voir Grenade) entre 16h et 19h, suivi d’un concert de reggae, de rock ou autre. Pour les moins sportifs, il y a aussi un accès par la route possible mais le charme n’y est plus et le concert est alors payant. Il y a foule de touristes venus écouter ces sonorités métalliques des Antilles anglaises. Séduits, nous resterions bien jusqu’à la fin du concert mais le soleil descend et notre sentier à travers la montagne n’est forcément pas éclairé. 
De retour  bord, c’est ce soir encore un autre concert à terre qui nous arrive aux oreilles ! Une île décidément riche en couleurs et riches en musique.


Les jours passent et Antigua ne se résume pas à English et Falmouth Harbour, aussi levons-nous l’ancre pour un autre petit paradis : Green Island.








Green Island


Alors que je suis à la barre, tête sortie par le trou du bimini (c’est ainsi que Cybèle se reconnaît en navigation paraît-il !), je distingue sur l’horizon des gerbes d’eau : nous voilà accueillis à quelques nautiques de Green Island par un petit groupe de baleines à bosse. Quel spectacle époustouflant, quels sauts et quelle force ! Nous tentons de les approcher mais elles nous distancent bien vite. Dommage !







Le temps vire, le vent se lève un peu, le ciel devient noir et donne de splendides couleurs à la mer. Les bleus, verts et noirs se mélangent pour le plaisir des yeux.


Great Bird Island
Nous levons tous l’ancre pour Great Bird Island. Deux passes possibles : Bird Islet Channel au sud et la passe nord classique. La première permet de gagner 10 nautiques sur la deuxième, soit de diminuer le temps de nav’ par deux. Par contre la deuxième est plus risquée, encombrée d’îlots et surtout de cayes un peu partout juste à fleur d’eau. La mer est houleuse mais le capitaine  est intrépide. Qu’à cela ne tienne, nous passerons ! La skippette est en veille à l’avant à guetter les récifs et notre plus grand matelot en veille au sondeur. Résultat, notre traceur GPS s’est fait des cheveux blancs mais nous voilà mouillés, face à la plage, dans un trou de sable cerné de récifs de corail.
La plongée est assez décevante car les massifs de coraux ont été en grande partie endommagés lors du dernier cyclone, néanmoins le site reste très séduisant pour qui aime le calme, l’île déserte et les eaux claires !


BARBUDA
Barbuda est une dépendance d’Antigua située à 25 nautiques dans son nord est. Il semble qu’elle soit la moins fréquentée des îles de l’arc antillais, seulement visitée par des touristes fortunés, vedettes du spectacles ou hommes d’affaire cantonnés dans l’un des très rares complexes touristiques. L’île est plate et se trouve au beau milieu d’un vaste plateau corallien. Son littoral vierge quasiment pas construit puisque ses 1500 barbudiens vivent pour l’essentiel dans sa capitale Codrington, est bordé de longues plages de sable blanc et cerné de massifs coralliens.



Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda
La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique. La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit en surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés. Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir, poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage), poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement), poissons Coffre, poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??), poissons Soldats ou « Gros Yeux », calamars, lambis, porcelaine, etc … Ce ne sont qu’exclamations à travers nos équipements. Les enfants sont émerveillés devant cet aquarium haut en couleurs.
Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures. Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille, c’était à celui qui en découvrirait le plus.




Après une nuit dans un trou à 4m nous levons l’ancre pour mouiller à  Cocoa Bay devant une longue bande de sable bordée de cocotiers. Trois dauphins nous accompagnent à travers les cayes pendant toute la traversée en jouant dans notre étrave. Notre vitesse très réduite, les 5m de fond et l’eau transparente nous permettent de bien les observer : ils nous guettent à leur tour d’un œil vif et répondent à nos applaudissements par des jolies pirouettes. Ensuite ce sont des tortues plus grosses les unes que les autres qui nous accueillent dans la baie. Décidément, nous sommes gâtés !


Mouillage à Low Bay
Changement de mouillage, nous jetons notre pioche dans un nouveau paradis : Low Bay.
Cette anse à l’ouest de Barbuda est bordée d’une plage de sable blanc d’une dizaine de kilomètres. Relativement peu abritée, elle a l’inconvénient d’être quelque fois ventée et le mouillage rouleur. Cet après-midi, le vent souffle à 20 nœuds et la mer est presque calme donc pani pwoblem …Soleil, mer affichant des magnifiques dégradés de bleus, eau cristalline, plage déserte : le régime barbudien est plaisant !
en annexe à la capitale de Barbuda, Codrington, afin d’y faire nos formalités de sortie.
Elle se situe juste derrière la plage où s’étend un vaste lagon entouré de mangrove. Pour la petite histoire, ce site sauvage et silencieux abrite la plus importante colonie de frégates de toutes les Antilles.Pourtant nous ne sommes pas pressés de quitter cette île paradisiaque : ses plages s’avèrent être les plus belles des Antilles que nous ayons vu, du moins selon nos critères, longues plages désertes, sable plus fin, eau plus chaude, eau plus cristalline, récifs plus variés et plus colorés, faune marine plus diverse, mouillages paisibles très peu fréquentés. En bref, si pour la végétation, notre préférence va pour la Dominique, pour les plages et les eaux claires, notre coups de cœur va pour Barbuda.


Nous nous décidons finalement à décoller avec un léger pincement au cœur, en direction de Saint Martin : foule, luxe, détaxe … une autre univers, un retour vers le monde de la consommation !















































ANTIGUA ET BARBUDA


Symbolique du Drapeau

Découvertes en 1493 par Christophe Colomb, les îles d'Antigua et Barbuda furent colonisées au XVII siècle par les Anglais, qui s'y consacrèrent principalement à la culture du tabac et de la canne de sucre.
Etat associé à la Grande-Bretagne à partir de 1967, Antigua et Barbuda obtint finalement son indépendance le 1er novembre 1981. Outre les îles qui lui donnent son nom, l'archipel d'Antigua et Barbuda comprend également l'ile de Redonda.
Le drapeau date de 1967 : le rouge et le bleu symbolisent la force et l'espérance, le noir rappelle les origines africaines de la majeure partie de la population. Quant à l'association du jaune, du bleu et du blanc, elle évoque les principaux atouts naturels de ces piles : le soleil symbolise l'aube d'une nouvelle ère de liberté.

Après un transit assez calme depuis la Guadeloupe - premier tiers au moteur et deux autres sous voiles - nous arrivons au large des côtes Antiguaises. Pas de pêche miraculeuse, pas de dauphins, pas d’homme à la mer, bref rien de particulier à relater.








Résultat de recherche d'images pour "guadeloupe ile papillon"
Avec les îles de Barbuda et Redonda, Antigua forme un état indépendant depuis 1981. Découvertes comme beaucoup de ses îles voisines en 1493 par Christophe Colomb, elles sont d’anciennes colonies anglaises.



Les Antiguais sont au nombre de 85 000, le tiers occupe la capitale : Saint John’s.



Cette île restée très British est célèbre pour ses eaux transparentes et ses plages : Antigua est surnommée « l’île au 365 plages ». Une pour chaque jour de l’année paraît-il ! Outre son littoral, elle attire également par son passé historique et militaire :  grâce à ses nombreux abris naturels, Antigua devint en effet le bastion de l’armée britannique aux Antilles. De ces abris protégés par de nombreux forts, les navires anglais pouvaient contrôler toute la zone maritime alentours.



D’un point de vue nautique, elle attire notamment une plaisance de luxe. Pour les amateurs de belles unités, un rendez-vous international annuel : Antigua organise chaque fin du mois d’avril la « Antigua Race Week ». Cette course rassemble les plus belles unités à voile en catégories plaisance et course.







Plages de sable blanc, eaux claires, barrières de corail,  c'est bien une autre Antillaise ! Nous mouillons dans à peine 3m d’eau non loin des plages et des sites de snorkelling. Le mouillage est très prisé par les plaisanciers. Yachts de luxe, catamarans ou monocoques, tout un chacun est séduit par la carte postale !




Le temps vire, le vent se lève un peu, le ciel devient noir et donne de splendides couleurs à la mer. Les bleus, verts et noirs se mélangent pour le plaisir des yeux.

La plongée est assez décevante car les massifs de coraux ont été en grande partie endommagés lors du dernier cyclone, néanmoins le site reste très séduisant pour qui aime le calme, l’île déserte et les eaux claires !


BARBUDA
Barbuda est une dépendance d’Antigua située à 25 nautiques dans son nord est. Il semble qu’elle soit la moins fréquentée des îles de l’arc antillais, seulement visitée par des touristes fortunés, vedettes du spectacles ou hommes d’affaire cantonnés dans l’un des très rares complexes touristiques. L’île est plate et se trouve au beau milieu d’un vaste plateau corallien. Son littoral vierge quasiment pas construit puisque ses 1500 barbudiens vivent pour l’essentiel dans sa capitale Codrington, est bordé de longues plages de sable blanc et cerné de massifs coralliens.



Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda
La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique. La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit en surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés. Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir, poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage), poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement), poissons Coffre, poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??), poissons Soldats ou « Gros Yeux », calamars, lambis, porcelaine, etc … Ce ne sont qu’exclamations à travers nos équipements. Les enfants sont émerveillés devant cet aquarium haut en couleurs.
Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures. Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille, c’était à celui qui en découvrirait le plus.


 Mouillage à Cocoa Bay


Après une nuit dans un trou à 4m nous levons l’ancre pour mouiller à  Cocoa Bay devant une longue bande de sable bordée de cocotiers. Trois dauphins nous accompagnent à travers les cayes pendant toute la traversée en jouant dans notre étrave. Notre vitesse très réduite, les 5m de fond et l’eau transparente nous permettent de bien les observer : ils nous guettent à leur tour d’un œil vif et répondent à nos applaudissements par des jolies pirouettes. Ensuite ce sont des tortues plus grosses les unes que les autres qui nous accueillent dans la baie. Décidément, nous sommes gâtés !


Mouillage à Low Bay
Changement de mouillage, nous jetons notre pioche dans un nouveau paradis : Low Bay.
Cette anse à l’ouest de Barbuda est bordée d’une plage de sable blanc d’une dizaine de kilomètres. Relativement peu abritée, elle a l’inconvénient d’être quelque fois ventée et le mouillage rouleur. Cet après-midi, le vent souffle à 20 nœuds et la mer est presque calme donc pani pwoblem …Soleil, mer affichant des magnifiques dégradés de bleus, eau cristalline, plage déserte : le régime barbudien est plaisant !
en annexe à la capitale de Barbuda, Codrington, afin d’y faire nos formalités de sortie.
Elle se situe juste derrière la plage où s’étend un vaste lagon entouré de mangrove. Pour la petite histoire, ce site sauvage et silencieux abrite la plus importante colonie de frégates de toutes les Antilles.Pourtant nous ne sommes pas pressés de quitter cette île paradisiaque : ses plages s’avèrent être les plus belles des Antilles que nous ayons vu, du moins selon nos critères, longues plages désertes, sable plus fin, eau plus chaude, eau plus cristalline, récifs plus variés et plus colorés, faune marine plus diverse, mouillages paisibles très peu fréquentés. En bref, si pour la végétation, notre préférence va pour la Dominique, pour les plages et les eaux claires, notre coups de cœur va pour Barbuda.














Symbolique du Drapeau

Découvertes en 1493 par Christophe Colomb, les îles d'Antigua et Barbuda furent colonisées au XVII siècle par les Anglais, qui s'y consacrèrent principalement à la culture du tabac et de la canne de sucre.
Etat associé à la Grande-Bretagne à partir de 1967, Antigua et Barbuda obtint finalement son indépendance le 1er novembre 1981. Outre les îles qui lui donnent son nom, l'archipel d'Antigua et Barbuda comprend également l'^^ile de Redonda.
Le drapeau date de 1967 : le rouge et le bleu symbolisent la force et l'espérance, le noir rappelle les origines africaines de la majeure partie de la population. Quant à l'association du jaune, du bleu et du blanc, elle évoque les principaux atouts naturels de ces piles : le soleil symbolise l'aube d'une nouvelle ère de liberté.

Après un transit assez calme depuis la Guadeloupe - premier tiers au moteur et deux autres sous voiles - nous arrivons au large des côtes Antiguaises. Pas de pêche miraculeuse, pas de dauphins, pas d’homme à la mer, bref rien de particulier à relater.






























Falmouh Harbour
Falmouth Harbour, ANTIGUA après 11h de navigation depuis Pointe à Pitre.


Nous arrivons en milieu d’après-midi devant l’entrée de Falmouth Harbour, une grande baie bien gardée par le fort Charles et le fort Georges. Comme à notre habitude, nous faisons un petit tour de reconnaissance, moteur au ralenti, pour choisir notre lieu d’ancrage. Nous passons près de deux marinas qui semblent rassembler des plus grandes aux plus luxueuses unités de la plaisance à la voile. Eolis à côté fait figure d’annexe ! Nous choisissons finalement de mouiller à l’entrée de la baie, au plus près de la plage de Pigeon Beach dans 2m50 de fond, juste derrière le récif Bishop Shoal nous protégeant de la houle du large.






English Harbour



Nous levons l’ancre pour nous rendre juste à côté, à English Harbour. Les 2 baies sont seulement séparées par un étroit isthme de 200m ; par la mer, c’est juste un peu plus loin. Nous nous présentons devant les passes de la baie. Sur notre droite, nous admirons les belles colonnes d’Hercule ciselées par l’érosion dans la falaise de Charlotte Point. Elles ne sont pas si grandes mais sont jolies à voir. Une fois entrés dans la baie, nous avons le choix entre 4 mouillages. Le plus rouleur : Freeman Bay, juste à l’entrée devant une nouvelle superbe plage bordée de cocotiers et de paillotes. Le deuxième le long du chenal d’accès au pied du fort Berkeley et derrière les quais du Nelson’s Dockyard où s’amarrent quelques uns des plus beaux spécimens naviguant, 2 bras bordés de mangrove et réputés pour être de très bon abris à cyclones. Calme plat, pas de moustique, nous sommes séduits, nous jetons la pioche à Tank Bay !


Nichée au creux de cette baie, protégée par les forts Berkeley et Shirley, Nelson’s Dockyard est une ancienne base navale construite en 1743 et fut jusqu’au début du XIXè siècle le QG de la marine de guerre britannique aux Antilles. Les bâtiments depuis ont été restauré et l’ensemble est devenu un haut site touristique de l’île. On peut encore voir le bassin de radoub entouré de magnifiques colonnes où étaient construits et réparés les navires d’antan. Les anciens bâtiments de pierres et de briques, maison de l’Amiral Nelson, écuries et quartier des officiers ont été également admirablement restaurés.



Après la visite de la base, nous avons un programme haut en musique avec un concert de steel band à Shirley Heigts « les Hauteurs de Shirley ». Nous laissons l’annexe sur la plage de Freeman et attaquons un petit sentier qui sort de la route et qui mène sur les hauteurs de la baie à 120m d’altitude. Un bon quart d’heure de marche sportive à travers la petite montagne et vous arrivez au Lookout ou fort Shirley. C’était l’un des 2 observatoires d’English Harbour d’où l’on guettait l’arrivée de navires ennemis. De là : un point de vue époustouflant sur Antigua et ses îles voisines et pour honorer chaque coucher de soleil dominical, un concert de Steel Band (sorte de tambours métalliques – voir Grenade) entre 16h et 19h, suivi d’un concert de reggae, de rock ou autre. Pour les moins sportifs, il y a aussi un accès par la route possible mais le charme n’y est plus et le concert est alors payant. Il y a foule de touristes venus écouter ces sonorités métalliques des Antilles anglaises. Séduits, nous resterions bien jusqu’à la fin du concert mais le soleil descend et notre sentier à travers la montagne n’est forcément pas éclairé. 
De retour  bord, c’est ce soir encore un autre concert à terre qui nous arrive aux oreilles ! Une île décidément riche en couleurs et riches en musique.


Les jours passent et Antigua ne se résume pas à English et Falmouth Harbour, aussi levons-nous l’ancre pour un autre petit paradis : Green Island.










Alors que je suis à la barre, tête sortie par le trou du bimini (c’est ainsi que Cybèle se reconnaît en navigation paraît-il !), je distingue sur l’horizon des gerbes d’eau : nous voilà accueillis à quelques nautiques de Green Island par un petit groupe de baleines à bosse. Quel spectacle époustouflant, quels sauts et quelle force ! Nous tentons de les approcher mais elles nous distancent bien vite. Dommage !









Great Bird Island
Nous levons tous l’ancre pour Great Bird Island. Deux passes possibles : Bird Islet Channel au sud et la passe nord classique. La première permet de gagner 10 nautiques sur la deuxième, soit de diminuer le temps de nav’ par deux. Par contre la deuxième est plus risquée, encombrée d’îlots et surtout de cayes un peu partout juste à fleur d’eau. La mer est houleuse mais le capitaine  est intrépide. Qu’à cela ne tienne, nous passerons ! La skippette est en veille à l’avant à guetter les récifs et notre plus grand matelot en veille au sondeur. Résultat, notre traceur GPS s’est fait des cheveux blancs mais nous voilà mouillés, face à la plage, dans un trou de sable cerné de récifs de corail.
La plongée est assez décevante car les massifs de coraux ont été en grande partie endommagés lors du dernier cyclone, néanmoins le site reste très séduisant pour qui aime le calme, l’île déserte et les eaux claires !


BARBUDA
Barbuda est une dépendance d’Antigua située à 25 nautiques dans son nord est. Il semble qu’elle soit la moins fréquentée des îles de l’arc antillais, seulement visitée par des touristes fortunés, vedettes du spectacles ou hommes d’affaire cantonnés dans l’un des très rares complexes touristiques. L’île est plate et se trouve au beau milieu d’un vaste plateau corallien. Son littoral vierge quasiment pas construit puisque ses 1500 barbudiens vivent pour l’essentiel dans sa capitale Codrington, est bordé de longues plages de sable blanc et cerné de massifs coralliens.



Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda
La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique. La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit en surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés. Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir, poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage), poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement), poissons Coffre, poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??), poissons Soldats ou « Gros Yeux », calamars, lambis, porcelaine, etc … Ce ne sont qu’exclamations à travers nos équipements. Les enfants sont émerveillés devant cet aquarium haut en couleurs.
Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures. Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille, c’était à celui qui en découvrirait le plus.






Mouillage à Low Bay
Changement de mouillage, nous jetons notre pioche dans un nouveau paradis : Low Bay.
Cette anse à l’ouest de Barbuda est bordée d’une plage de sable blanc d’une dizaine de kilomètres. Relativement peu abritée, elle a l’inconvénient d’être quelque fois ventée et le mouillage rouleur. Cet après-midi, le vent souffle à 20 nœuds et la mer est presque calme donc pani pwoblem …Soleil, mer affichant des magnifiques dégradés de bleus, eau cristalline, plage déserte : le régime barbudien est plaisant !
en annexe à la capitale de Barbuda, Codrington, afin d’y faire nos formalités de sortie.
Elle se situe juste derrière la plage où s’étend un vaste lagon entouré de mangrove. Pour la petite histoire, ce site sauvage et silencieux abrite la plus importante colonie de frégates de toutes les Antilles.Pourtant nous ne sommes pas pressés de quitter cette île paradisiaque : ses plages s’avèrent être les plus belles des Antilles que nous ayons vu, du moins selon nos critères, longues plages désertes, sable plus fin, eau plus chaude, eau plus cristalline, récifs plus variés et plus colorés, faune marine plus diverse, mouillages paisibles très peu fréquentés. En bref, si pour la végétation, notre préférence va pour la Dominique, pour les plages et les eaux claires, notre coups de cœur va pour Barbuda.


Nous nous décidons finalement à décoller avec un léger pincement au cœur, en direction de Saint Martin : foule, luxe, détaxe … une autre univers, un retour vers le monde de la consommation !