École spéciale militaire de Saint-Cyr
École spéciale militaire de Saint-Cyr | ||
Devise | Ils s'instruisent pour vaincre | |
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Nom original | École spéciale impériale militaire | |
Informations | ||
Fondation | 1er mai 1802 | |
Type | Grande école militaire | |
Localisation | ||
Coordonnées | ||
Ville | Guer (Morbihan) | |
Pays | France | |
Région | Bretagne | |
Campus | Camp de Coëtquidan | |
Direction | ||
Président | Général Antoine Windeck | |
Chiffres clés | ||
Étudiants | 205[1] | |
Doctorants | 1[2] | |
Niveau | Bac+5 | |
Diplômés/an | 72 en 2009[2] | |
Divers | ||
Affiliation | CGE | |
Site web | www.st-cyr.terre.defense.gouv.fr/ | |
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Histoire[modifier]
Consulat et Empire[modifier]
L'École spéciale militaire est créée par la loi du 11 Floréal an X (1er mai 1802) sur ordre du 1er Consul Napoléon Bonaparte, qui l'installe d'abord au château de Fontainebleau (arrêté du 8 Pluviôse an XI (28 janvier 1803), puis en 1806, à Saint-Cyr-l'École (Yvelines), dans les bâtiments de la Maison royale de Saint-Louis, fondée par Madame de Maintenon en 1686 (maitresse de Louis XIV), et dont elle conservera le nom.Elle devient, avec le sacre impérial de Napoléon en 1804, École impériale militaire, mais ce n'est qu'à partir de 1818 que les arrivées d'élèves seront régulières et annuelles.
Période contemporaine[modifier]
En 1940, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école militaire de l'infanterie et des chars de combat) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre. En novembre 1942, après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par l'occupant allemand.Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna en Algérie (Empire colonial français). Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France libre, fondée par le général De Gaulle. En 1944 l'École militaire de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du général de Lattre de Tassigny.
En 1945, l'ESM déménage provisoirement à Coëtquidan (Morbihan) où elle faisait des manœuvres avant guerre, les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés du 26 juillet 1944. En 1947, l'EMIA devient l'école spéciale militaire inter-armes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr. En 1957, le gouvernement décide la reconstruction de l'École en vue du retour de l'ESMIA à Saint-Cyr. Mais les temps ont changé, les élèves officiers ne manœuvrent plus à pied ou à cheval mais au moyen d'engins motorisés. Le cadre de Saint-Cyr se prête mal à de telles manœuvres et en tous cas moins bien que la lande de « Coët ». En 1959, le général De Gaulle décide de renoncer au retour de l'École à Saint-Cyr et de créer à la place un lycée militaire. En 1961, la formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est éclatée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA. En 1964, les travaux de restauration de l'École pour en faire un lycée militaire commencent. En 1977 une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
Une nouvelle étape vient d'être franchie dans l'Europe de la défense. Pour renforcer la coopération entre la France et l'Allemagne, de jeunes Français peuvent intégrer le cursus de formation des cadres de la Bundeswehr et, sur le principe de la réciprocité, de jeunes Allemands peuvent intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr[3].
Grandes dates[modifier]
- 1er mai 1802[4] : Création par le premier consul Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal an X et l’arrêté du 28 janvier 1803. L’ESM se trouve alors au château de Fontainebleau connu pour « La Cour du Cheval Blanc ». Le commandement est confié au général Bellavene (1770-1824).
- 7 janvier 1805 : L’École devient alors « École Spéciale Impériale Militaire » car Napoléon Bonaparte est proclamé empereur (Napoléon 1er) par le sénat et sacré le 2 décembre 1804.
- 27 octobre 1805 : le sous-lieutenant Lafforgue est le premier Saint-Cyrien tombé au champ d'honneur.
- 24 mars 1808 : Transfert de l’ESIM à Saint-Cyr-l'École, petite localité située à 5 km de Versailles, par décret.
- En 1685, le château et les terres marécageuses du sieur Saint-Cyr sont rachetées par le roi Louis XIV pour y construire la Maison royale de Saint-Louis, château destiné à fonder une grande école de jeunes filles de la noblesse pauvre. La communauté de 250 jeunes filles s’installe en 1686 sous la houlette de Madame de Maintenon, épouse du roi. (Voir film Saint-Cyr de Patricia Mazuy)
- 650 élèves quittent Fontainebleau le 1er juillet 1808 et entrent à Saint-Cyr le 3 juillet.
- Le château de Saint-Cyr hébergera l’école jusqu’en 1940.
- 1809 : Création de l’École spéciale de la Cavalerie à Saint-Germain-en-Laye.
- 1803-1818 : 4100 officiers sont formés à Saint-Cyr.
- 1818 : Désormais les promotions sont numérotées.
- 8 août 1819 : Défilé des Saint-cyriens devant le roi Louis XVIII à Saint-Cloud. Le roi s’adressera à eux et leur dira : « Il n’en est pas un dans vos rangs qui n’ait pas dans sa giberne le bâton de maréchal de France ». C'est également ce jour-là que le roi inventa l'expression de "Premier Bataillon de France".
- 1821 : Les élèves s’exercent au polygone de tir. Ces exercices sont appréciés par tous. Le pointage des pièces requiert un bon coup d’œil. Au mortier en particulier on peut suivre la lente trajectoire de la bombe vers la cible : un tonneau posé sur une perche. Les coups au but sont rares, l’exploit est appréciable. Le pointeur est chaudement félicité par ses camarades, ainsi en 1821, l’élève Delphy de la Roche est porté en triomphe sur un tonneau. Le triomphe du tonneau devient une tradition de l’école de Saint-Cyr.
- 1830 : À la suite des Trois Glorieuses (27 au 29 juillet), la chute du dernier des Bourbons, Charles X et l’avènement de Louis-Philippe d’Orléans, qui devient « roi des Français » le drapeau tricolore est définitivement adopté comme emblème national. L’école devient ESM Saint-Cyr et poursuit son œuvre de formation des officiers de France.
- 1830-1832 : C’est la première promotion qui prend un nom : Promotion « du Firmament ».
- 1851 : L’école redevient ESIM sous Napoléon III.
- 24 août 1855 : À l’occasion de la venue de la reine Victoria en France, les Saint-Cyriens portent le shako avec un plumet rouge et blanc. Il est baptisé Casoar et devient symbole de l’école.
- (L’école a été agrandie sous la deuxième République).
- 1815-1870 : 11 000 ont été formés, 1500 sont tombés au « champ d’honneur », 1 450 sont devenus généraux et 4 maréchaux de France : Pélissier, Canrobert, Forey, Mac Mahon (futur président de la République).
- Juillet 1871 : Le général Hanrion est le nouveau directeur.
- 1871-1905 : L’abbé Lanusse est aumônier de l’école.
- 1880 : Nouveau drapeau qui sera décoré le 22 avril 1914 de la Légion d'honneur.
- 1889 : Le triomphe du tonneau disparaît.
- 1912 : les futurs officiers de la promotion Montmirail effectuent un an comme simple soldats avant d'intégrer leur école. Selon la légende, en 1914, ils auraient chargé à la tête de leurs hommes en Casoar et gants blanc[5]. On trouve dans cette promotion les futurs généraux De Gaulle, Monclar, Juin et Loustaunau-Lacau.
- 1914 : Promotion La Grande Revanche : Sur les 774 élèves intégrés, 428 sont tombés au « champ d’honneur ». Concernant les survivants, 87 % ont été blessés souvent plusieurs fois, 12 % réformés pour invalidité, 25 % prisonniers de guerre.
- Après la Première Guerre mondiale de 1914-1918 : 4 généraux sont maréchaux de France : Gallieni, Lyautey, Franchet d’Esperey, Pétain.
- 1931-1935 : Le général Frère est commandant de l’école, il animera un réseau de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
- 1940 : Après la défaite, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école de formation des sous-officiers de l'armée de terre) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre.
- Novembre 1942 : Après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes. Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna en Algérie (Empire colonial français). Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France libre, fondée par le général de Gaulle. Le colonel Page sauve le drapeau.
- 26 juillet 1944 : l'école est entièrement détruite lors d'un bombardement de la ville de Saint-Cyr par l'aviation anglo-américaine. Le quartier de cavalerie est rasé tout comme les bâtiments situés de part et d'autre du monument aux morts. La maison de madame de Maintenon prend feu et lorsque celui-ci s'achève, il ne reste que les murs maintenus debout par les fers « en T » de la charpente.
- 1944 : L'École militaire de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne(semi-direct) (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du général de Lattre de Tassigny.
- 13 décembre 1944 : L’École militaire Inter Armes s’installe après la guerre à Coëtquidan, les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés en juillet et août 1944.
- 1947 : L'EMIA devient l'école spéciale militaire interarmes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr.
- 19 juin 1957 : Début des travaux de reconstruction de l'École à Saint-Cyr en vue de son retour.
- 1959 : Le gouvernement renonce à faire revenir l'École à Saint-Cyr et décide de la maintenir à Coëtquidan.
- 1961 : La formation des officiers issus du recrutement direct et celle des officier de recrutement semi-direct issus du corps des sous-officiers est séparée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA.
- 1964-1965 : Reconstruction de l'école pour en faire un collège militaire. La première rentrée a lieu en 1966. Il devient le lycée de la défense de Saint-Cyr dans les années 1980.
- 1977 : Une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
- 1983 : L’ESM Saint-Cyr accueille pour la première fois des élèves-officiers féminins. Le recrutement est porté de bac+1 à bac+2 et la scolarité de deux à trois ans. Cette réforme à pour but de permettre l'attribution du titre d'ingénieur (bac+5) à certains élèves de Saint-Cyr.
Recrutement[modifier]
- Concours « Sciences », « Lettres » ou « Sciences économiques et sociales » au niveau bac+2, Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) (âge maximum : 22 ans) ;
- Admission sur titre bac+5, après avis d´une commission de recrutement nationale (âge maximum : 25 ans) ;
- La voie EOFIA au niveau Bac, Bac+1.
Outre l'Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, au recrutement indiqué ci-dessus, se trouvent à Saint Cyr trois autres Ecoles de formation initiale d'officiers
- l'Ecole militaire interarmes ou (EMIA) ;
- l'Ecole d'Administration Militaire ;
- le 4e Bataillon de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr.
Cursus[modifier]
La scolarité comporte trois piliers intégrés :- Formation humaine
- Formation académique (surnommée « pompe »)
- Formation militaire (surnommée « mili »), dont le brevet parachutiste militaire (à Pau), des stages commando (à Penthièvre en Bretagne, et Mont-Louis, au Centre national d'entraînement commando) et des stages d'aguerrissement en milieu montagnard (à Barcelonnette, dans les Alpes, ou au Centre national d'aguerrissement en montagne à Briançon) ou en forêt équatoriale (en Guyane française) ou encore la formation sportive (surnommée « crapahut »)
Tous les élèves d'une année sont groupés en bataillons. En première année, les élèves font partie du troisième bataillon (élève-officier), en deuxième année, du deuxième bataillon (aspirant), enfin en troisième année, du Premier Bataillon de France (sous-lieutenant).
À l'issue de leur scolarité, les élèves reçoivent le grade de lieutenant, sont classés et choisissent, dans l'ordre de classement, une fonction opérationnelle dans l'Armée de terre ou la gendarmerie pour laquelle ils accompliront un an en école d'application :
- Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), Le Cannet-des-Maures-Dax
- Arme blindée cavalerie (Saumur)
- Artillerie (Draguignan)
- Gendarmerie (Melun) (école des officiers de la gendarmerie nationale)
- Arme du génie (Angers)
- Infanterie (Montpellier jusque 2010 puis Draguignan)
- Matériel (Bourges)
- Armes du matériel et du train, École de la logistique et du train à Tours jusqu'en 2009 puis Bourges.
- Transmissions (Rennes)
Les officiers sous contrat et les officiers de réserve (qui forment le « quatrième bataillon de Saint-Cyr ») suivent également une formation raccourcie à l'ESM.
En 2010, Saint-Cyr a signé un partenariat avec l'ESSEC créant un accord de double-diplôme entre les deux institutions.
Jargon[modifier]
- 2 S : 2 décembre, en souvenir du 2 décembre 1805, date de la bataille d'Austerlitz, au cours de laquelle sont tombés les premiers élèves de l'École militaire de Saint-Cyr; fête célébrée par tous les Saint-Cyriens à travers le monde et en particulier à Coëtquidan où a lieu chaque année une reconstitution de la bataille ;
- Adjudant des gardes : Membre du conseil des fines, chargé de la logistique ;
- Aixoïs : Élève issu du lycée militaire d'Aix-en-Provence ;
- Alpha : être alpha, c'est être admissible au concours d'entrée de l'ESM. Le statut s'appelle aussi l'alphature ;
- Bahutage : terme officieux désignant la période d'intégration dans toute unité militaire (période de transmission des traditions de l'École Spéciale Militaire entre les Anciens et leurs Bazars) ;
- Baraguey (du nom du maréchal Achille Baraguey d'Hilliers) : surnom donné à celui des encadrants réputé le plus dur et le plus teigneux ;
- La Basane : surnom de l'Arme blindée cavalerie. Du nom du cuir garnissant l'intérieur des culottes des chasseurs à cheval, hussards, dragons et cuirassiers ;
- Bazar : élève de première année ; équivalent de Bizuth pour les élèves de Saint-Cyr l'école ;
- Bibelot: surnom donné aux Saint-Cyriens par les élèves de l'EMIA pour railler leur côté supposé précieux et fragile ;
- Biff´: infanterie ;
- Bizuth : élève de première année en corniche ;
- Bovins : Nom donné aux élèves des classes préparatoires du lycée militaire d'Autun ;
- Brutions : voir Ñass ;
- Casoar : plumet blanc et rouge qui orne le shako ;
- Coldo : Nom donné au lycée de la défense de Saint-Cyr-l'École ;
- Colonel des Gardes : deuxième membre du Grand Carré, après le Père Système ;
- Corniche : Classes préparatoires au concours de Saint-Cyr ;
- Crocos : stagiaires africains à Saint-Cyr et à l'École navale ;
- Cyrards : Saint-Cyriens ;
- DGER : Direction Générale de l'Enseignement et de la Recherche, lieu où se déroulent tous les cours académiques suivis par les élèves des écoles de Coëtquidan ;
- Dolo cornu : chant des dolos (voir plus haut) à l'École militaire interarmes ;
- L'esprit Khâl : esprit-concours; tout ce qui éloigne les prépas de l'ambiance « mili » (militaire) ;
- Fanature : terme par lequel un futur élève-officier déclare sa préférence d'arme ; on dit : Fanas Bazane (pour ceux qui aspirent à la Cavalerie),Fanas biffe pour les adeptes de l'Infanterie, Fana Légion pour ceux qui se destinent à servir dans ce corps ou bien Fana Colo pour ceux qui ont opté pour une carrière dans l'infanterie de marine ; il existe aussi des Fanas Génie, des Fanas Artillerie etc ;
- Fine, Sous-Fine : Responsables du bahutage ; une par section et compagnie (Surfine et Sous Surfine) du 2e Bataillon. Membres du conseil des Fines ;
- La Galette : titre du chant de promotion de la Promotion d'Isly, chant de tradition des Saint-Cyriens ; rend hommage à la contre-épaulette que portaient les élèves n'appartenant pas aux compagnies d'élite, supprimée au grand regret de ces derniers ;
- Glouglou : élève de l'École militaire du corps technique et administratif ; depuis 2010, élève de l'École d'Administration militaire ;
- Le Grand Carré : Bureau des élèves responsables des traditions au sein d'une promotion, à sa tête le Père Système secondé par le Colonel des Gardes ;
- Le juif (ou KS[6]) : trésorier du Grand Carré ;
- Magouilleuse : ordinateur imaginaire par lequel passent les notes. Donne parfois des résultats surprenants ;
- Marchfeld : Place d'armes des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, située face au poste de commandement des écoles. C'est le lieu où se déroule traditionnellement le Triomphe ;
- Ñass : surnom donné aux élèves ou anciens élèves du Prytanée national militaire de la Flèche ;
- L'Ours : la chambre des punis ; chaque promotion se glorifie de son Major Ours, c'est-à-dire de l'élève ayant écopé du maximum de jours d'arrêts passés à l'ours ;
- PBF : Premier branlé de France. Désigne le premier candidat restant sur la liste d'attente au concours une fois celle-ci close ;
- PDB : Pékin de Bahut : correspond à la fin de scolarité à Saint-Cyr ;
- Pédago : terme générique englobant tous les membres du corps enseignant; peu flatteur ;
- Le Pékin de Bahut : fin de la scolarité ; mais aussi chant traditionnel spécifiquement saint-cyrien commençant ainsi : « Trois Saint-Cyriens sont sortis de l'enfer / Un soir, par la fenêtre / ... ». Pékin signifie « privé de... » et le chant loue les mérites de la fin de la scolarité à Saint-Cyr ;
- Père Système (ou Systus) : anciennement le dernier reçu au concours d'entrée et délégué de sa promotion, aujourd'hui élève choisi par ses condisciples,il est le représentant de la promotion. C'est le « Président à vie » de la promotion ;
- La Pompe : tout ce qui touche aux études académiques (Péjoratif) ;
- Psycho : quelqu'un qui perd facilement ses moyens ou éprouve de grandes difficultés à marcher en ordre serré ;
- P'tit co : abréviation de « petit conscrit » et non de petit copain; membres d'une même promotion ;
- Ragnagna (ou « Ragnabo ») : Élève du lycée militaire de Saint-Cyr ;
- Rat : professeur de l'enseignement général ;
- Scribe : secrétaire du Grand Carré ;
- La Stacke : autre surnom donné aux études théoriques ou de culture générale ;
- Strasse : ensemble du personnel encadrant les élèves (abréviation phonétique du mot « adminiSTRASSion » pour administration) ;
- TBO : abréviation de Très Bahuté Officier ; élève de troisième année de Saint-Cyr ;
- Le Triomphe : Jour du baptême d'une promotion, dont les membres accèdent au rang d'officier. Se déroule traditionnellement le dernier samedi de juillet. La journée est consacrée à des présentations dynamiques de matériels militaires et à des reconstitutions relatives au nom des promotions sortantes. Le soir ont lieu les baptêmes des nouvelles promotions et les traditionnels bals de Saint-Cyr et de l'E.M.I.A ;
- TVA : abréviation pour Très Vénérable Ancien; élève de deuxième année de corniche ;
- Vieux bahut : nom donné à l'ancienne école à Saint-Cyr l'École ;maintenant attribué au Prytanée National Militaire de la Flèche.
- Vorace : terme générique désignant les officiers de l'encadrement militaire ; Volontaire Officier Reconnu Apte à Commander aux Écoles ;
- Voracière : Nouveau bâtiment construit pour abriter l'ensemble des officiers et sous-officiers formant l'encadrement militaire. Bâtiment occupé depuis 2010 par le siège du GSBDD (groupement de soutien de la base de défense) de Coëtquidan.
Organigramme[modifier]
Article détaillé : Liste des commandants de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr.
1820[modifier]
- Maréchal de camp commandant : Général Comte Maurice-François d'Albignac
- Colonel commandant en second : Jean-Baptiste Danlion (Colonel d'infanterie)
- Directeur des études : Louis-Thomas Nacquart (Lieutenant-colonel d'artillerie)
- Chefs de bataillons :
- Jacques Vienot
- Jean-Baptiste Griffet de Labaume
- Capitaines d'infanterie :
- Chevalier Jacques-Louis de Gualy
- Fousset
- Auguste Serva
- Raymond de Verninac Saint-Maur
- Dutheil
- Chappuis
- Capitaines de cavalerie :
- Boufroy de Pierreville
- Lemoiné
- Professeur de fortifications :
- Jean-Baptiste Imbert (capitaine du Génie)
- M Carraud (Capitaine d'artillerie)
- Professeur de topographie : M Richoux (capitaine ingénieur de 2e classe)
- Professeur adjoint: Charles-Louis-François Lecamus (lieutenant aux ingénieurs-géographes)
- Général Hanrion
Les promotions[modifier]
Article détaillé : Liste des promotions de Saint-Cyr.
Voici les 6 dernières promotions de Saint-Cyr, pour avoir l'intégralité, voir l'article détailléN°198 | 2011-2014 | de Castelnau |
N°197 | 2010-2013 | Chef de Bataillon Bulle |
N°196 | 2009-2012 | Capitaine de Cacqueray |
N°195 | 2008-2011 | Chef d'escadron Francoville |
N°194 | 2007-2010 | Lieutenant De Loisy |
N°193 | 2006-2009 | Chef de bataillon Segrétain |
N°192 | 2005-2008 | Capitaine Beaumont |
N°191 | 2004-2007 | Lieutenant Brunbrouck |
Célèbres Saint-Cyriens[modifier]
Article détaillé : Liste de Saint-Cyriens par promotion.
- Bahram Ariana, chef d’État-Major des armées, Iran
- Mohamed Ben Daoud, dit colonel Ben Daoud. Premier Saint-Cyrien algérien.
- Charles-Émile Bertin (1871-1959) - promotion de Cronstadt 1892
- Léon de Beylié (1849-1910)
- Roland Bonaparte (1858-1924) - 1879 Promotion Novi-Bazar
- Jean Bouffet (1882-1940) - Promotion du Tchad 1900
- Gabriel Brunet de Sairigné (1913-1948)- 1933
- François Certain de Canrobert (1809-1895) - 1828
- Louis Conneau (1856-1930) - Grande Promotion 1876
- Hélie Denoix de Saint Marc (1922)
- James Domville (1842-1921), homme politique canadien
- Louis Franchet d'Espérey (1856-1942) - 1876
- Charles de Foucauld (1858-1916) - promotion Plewna 1876-1878
- Joseph Gallieni (1849-1916)
- Maurice Gamelin (1872 - 1958) - Major de la promotion 1893
- Charles de Gaulle (1890-1970) - promotion Fez 1912[7]
- Augustin Guillaume (1895-1983)
- Alphonse Juin (1888-1967) - Major de la promotion Fez 1912
- Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952) - promotion Mauritanie 1909
- Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) - 1924
- Roland Doyen(1902-1959)-1924
- Paul Legentilhomme (1884-1975) - 1907
- Nicolas Le Nen (1966) - promotion Callies 1986. Chef de corps du 27e BCA.
- Louis II de Monaco, (1870-1949)
- Hubert Lyautey (1854-1934)
- Henri Mordacq (1868-1943) général de division et chef de cabinet à la guerre de 1917 à 1920 -promotion Tombouctou (1887-1889)
- Patrice de Mac-Mahon (1808-1893) - 1827
- Marie Armand Patrice de Mac Mahon (1855-1927) - promotion de l'archiduc Albert 1873
- Jacques Massu (1908-2002) - promotion Foch 1930
- Jacques Mitterrand (1918-2009) général d'armée aérienne - promotion Marne et Verdun 1937-1939
- Tom Morel (1915-1944) - promotion Lyautey 1935. Commandant du maquis des Glières.
- Pierre Nord, écrivain (1900-1985)
- Aimable Pélissier (1794-1864)
- Philippe Pétain (1856-1951) - promotion Plewna 1878
- Marie-Georges Picquart (1854-1914), général et ministre de la Guerre. personnage central du dénouement de l'affaire Dreyfus
- Pierre Ier de Serbie (1844-1921) - 1862
- Pierre Sergent (1926), promotion Rhin et Danube 1949
- Haj Ali Razmara, Premier ministre d'Iran
- Philippe Truttmann,(1934-2007), promotion dite de « ceux de Dien Bien Phu », général et écrivain
- Pierre des Vallières (1868-1918), général, sorti 1er de l'École de Guerre, tué au combat, héros de la guerre 1914-1918
- Jean des Vallières,(1895–1970, promotion des gants blancs, écrivain
- Jean-Étienne Valluy (1899-1970)
- Charles Alexis Vandenberg (1858-1942) - promotion Plewna 1878
- Maxime Weygand (1867-1965) - 1897
- Zine el-Abidine Ben Ali, ancien président de la Tunisie.