jeudi 27 avril 2006

ARUBA






nous voici enfin à Aruba.
 
 
quelle descente depuis Cuba!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Jamais, plus jamais ça....................
 
Nous retrouvons les habitudes du mouillage : sous les ondes tropicales, surveiller la tenue des ancres, se faire chahuter par le vent, les vagues et le passage des bateaux... mais aussi voir l'horizon et se baigner.
La proximité de la ville nous permet d'un coup d'annexe, d'aller nous dégourdir les jambes, de faire de petites courses dans les supermarchés bien achalandés  et de manger de bonnes glaces... Entre nous, nous ne faisons pas de folies. On sent bien les prix passer hors du porte-feuille! Celui-ci va développer des aiguilles de cactus pour nous empêcher de suivre le rythme inflationniste de l'île...
Affolant!
La semaine d'internet est ici à 35 dollars. Le mois de wifi coûte 70 dollars. On comprend aussi pourquoi il y a 8 bateaux à Oranjestad...

Au mouillage de Oranjestad, il est impensable de s'ennuyer, il y a toujours quelque chose en mouvement : avion, hélicoptère, cargos, paquebots, day-charter... Vous l'avez compris, l'île est résolument tournée vers le tourisme.
Île surnommée par ses habitants : Happy Island, les sourires fleurissent sur les visages, la bonne humeur règne dans les rues. Impossible de s'arrêter au bord des trottoirs sans se voir offrir le passage par les automobiles. Les habitants parlent le papiamento, comme dans toutes les îles "hollandaises" de la Caraïbe. Mais les habitants sont polyglottes. Ils utilisent moins le hollandais au bénéfice de l'espagnol qui semble prendre son envol.

L'île est trépidante et heureuse de vivre son indépendance gagnée en 1986 face à la Hollande. Afin de survivre, sur ce petit territoire de 193 km² au large des côtes d'Amérique latine, la population, de cent mille habitants, a ouvert les portes aux grands complexes hôteliers de toute nationalité. Ceux-ci profitent des merveilleuses plages de sable blanc du nord de l'île et de la mer couleur lagon aux abords des récifs. Avec un alizé qui souffle en permanence, les nouveaux sports tels le kite surf sont très prisés, avec ses eaux claires, l'île satisfait les amateurs de plongée sous-marine. Il faut divertir le touriste, lui donner matière à ramener des souvenirs inoubliables dans ses bagages. Alors, les water-taxi font la navette entre des coins d'îlot surnommés  Paradise Island et les hôtels. La musique, le soir, égaye les bars. Les hélicoptères envoient en l'air tout ce petit monde pour profiter des belles couleurs et des jolies plages vues d'en haut... Il reste dans l'ouest de l'île quelques espaces sauvages. Battus par les vents, ils sont rocailleux, le cactus y est roi, et seuls les épineux y survivent. Ils sont si maltraités par les alizés qui soufflent en permanence, qu'ils poussent à l'horizontale dans le sens du vent. La roche elle-même ne résiste pas aux assauts constants de la mer. Les vagues creusent des ponts naturels qui permettent les plus belles photos.

Toute cette activité entraîne un remue-ménage permanent. Une dizaine d'avion atterrissent et décollent chaque jour de l'aéroport de Oranjestad.
Un petit désagrément que les voiliers subissent du bout de l'étrave, puisque le mouillage est en bordure des pistes.

L'île est très proche du continent sud-américain, moins de 25 kilomètres. Elle est aussi, toute proche du golfe de Maracaibo, d'où sortent les tankers rempli du brut que produit le Venezuela.
Les raffineries d'Aruba sont sollicitées pour traiter le pétrole. Des dizaines de tankers attendent en permanence au large de l'île leur place à quai pour assurer le commerce le plus juteux de la région, puisque le Venezuela est le 4 ième producteur de pétrole au monde.

Les tankers ne sont pas seuls à circuler au large de l'île. L'armée américaine, hollandaise, française et même allemande patrouillent en permanence dans les eaux territoriales des ABC. La surveillance du trafic de drogue est le motif principal donné à cette ronde militaire. Lorsqu'un grand navire de guerre fait escale à Oranjestad, il est accueilli avec tous les honneurs. Vingt et un coups de canons sont tirés depuis les rivages de l'île. Aux quels les navires répondent par 21 coups de canons. Le navire glisse lentement dans la passe, et tandis que les coups résonnent et font sauter les coeurs dans les poitrines, les marins, tous au garde-à-vous, saluent les gens de l'île. C'est à voir!
Impressionnant!

Outre un ballet de tankers, de navires de guerre et d'avion, les cargos débarquent les marchandises nécessaires à la vie sur l'île : voitures, fournitures en tout genre, matériaux de construction. Certains sont si imposants, qu'ils requièrent l'aide de remorqueurs pour entrer dans la passe qui abrite la ville principale. Il est vrai que par trente noeuds de vent, ces hautes tours de ferraille dérivent et deux remorqueurs lancés à pleine puissance ne sont pas de trop pour garder ce monstre à l'intérieur des bouées...

Aruba, ne ressemble bien évidemment pas au prototype de l'île cocotier pour laquelle tout navigateur largue les amarres. Elle est une escale civilisée, trépidante mais aussi, une escale idéale pour sentir les conditions et prévoir une belle navigation sur la route de Colombie. Nous en sommes tellement proches qu'il est facile de voir si les prévisions collent à la réalité. Nous savons par expérience, que la route vers la Colombie demande la patience d'attendre des conditions météo optimales pour faire une navigation agréable. Aruba offre la possibilité de vérifier grandeur nature les prévisions et de partir au bon moment...

jeudi 6 avril 2006

CUBA



CUBA Février- Mars-Avril 2006 

Apres 3 semaines passées dans les Jardins De La Reine (archipel inhabité) nous entrons officiellement à Cienfuegos sur la côte Sud.  devant cette baie majestueuse nous avions rêvé à cette arrivée en bateau !
CUBA PAR LA MER

C’est parcourir en « sauts de puce » les innombrables cayos – îles-îlots-récifs-barrière corallienne – agencés comme un collier de perles autour de l’île. Paradis encore sauvages (très peu visités par les voiliers) où poissons et langoustes  prolifèrent.



CUBA PAR LA TERRE

C’est l’aborder au contact de ses habitants. Les « casas particulares » et les « paladares » (hébergement et restauration chez les particuliers) nous permettent de nous immerger dans la vie cubaine. L’accueil est très chaleureux et contribue en grande partie au charme de ce pays. D'autant que Daniel et Annie parlent couramment espagnol!
LA HAVANE
est un enchantement pour se perdre dans ses ruelles, le nez au vent, les yeux en l’air. Contraste saisissant dans La Habana Vieja entre le quartier populaire délabré et surpeuplé – témoignant d’ un passé prestigieux- et la beauté des anciens palais rénovés avec art. Ils sont transformés en musées, galeries, hôtels, restaurants, pour le grand plaisir des visiteurs, mais aussi en écoles et administrations.


 

Une belle et vieille américaine passant par là et clic la photo est parfaite !

VINALES
et sa campagne bucolique offre de belles ballades traversant les champs de tabacs ( des fameux cigares de Cuba) aux pieds des « mogotes » ; collines surprenantes qui ne sont présentes qu’en Thaïlande et en Chine !



Maisons basses, façades pastel, rues pavées,



TRINIDAD
est une ville du passé tournée désormais vers l’avenir touristique. Le long de ses rues, les intérieurs des maisons coloniales sont grand- ouverts pour y exposer des artistes. Dès le soir tombé, la musique prend possession du coeur de la ville. Attablés devant un mojito ou entassés sur les marches du parvis, nous admirons le spectacle improvisé des danseurs de salsa.
 

« REVOLUCIÒN ! » Les innombrables graffitis, banderoles, pancartes, fresques, statues et monuments sont là pour ne pas l’oublier. L’éducation, la santé, le logement, le sport à portée de tous en sont les fruits.




Si les cubains sont fiers de leur histoire, ils subissent néanmoins censure et isolement sur le monde extérieur (ex : internet bridé à des prix pour eux exorbitants) . Le salaire payé en Pesos par le gouvernement ( 80% de la population ) permet d’ acheter les produits basiques subventionnés, vendus dans les magasins d’état. Pour tout autre achat, les cubains doivent payer en CUC ; monnaie convertible utilisée autour des activités du tourisme.




Pour faire face aux difficultés de leur vie quotidienne, les cubains n’ont donc pas d’autres solutions actuellement que d’ouvrir leurs
portes…….

jeudi 30 mars 2006

BONJOUR DE CUBA

 
 Nous sommes bien arrivés à Cuba.

Santiago de Cuba
Finalement, les formalités n'étaient pas aussi compliquées qu'annoncées par les bateaux étant passés par ici il y a quelques mois. Beaucoup d'angoisse pour deux heures de formalités avec des personnes des différentes administrations qui ont été très gentilles et très courtoises. Le chien pour la recherche des stupéfiants a laissé beaucoup de poils à bord mais il était adorable. Seuls les godillots des Guarda Frontera ont laissé des traces noires sur le pont que B  a enlevé après avec de l'huile de coude... pendant que Jean réparait encore une fois le thermostat du frigo...
Enfin voilà, tout va bien, aujourd'hui, nous allons faire notre premier tour en ville, dans cette ville fondée par les Français, bien avant l'arrivée des Espagnols.
 
Demain, nous partirons à la Havane en voiture pour deux jours et dormirons dans une casa familiale. Nous comptons sur ces deux jours pour approcher les Cubains, marcher sur les traces d'Hemingway. ce sera une première exploration avant d'autres plus poussées.
Sinon, Internet ne marche pas du tout pas ici
 
La sécurité de cette petite marina est assurée jour et nuit et autant les douanes que les Guarda Frontera sont présents 24 h sur 24. Il se promènent sur les quais, relèvent plusieurs fois par jour les noms des quelques bateaux Français (majoritaires) et interdisent l'accès à quai des Cubains.

Heureusement, les Cubains sont très gentils et cela nous fait oublier que les douches ne comportent pas d'eau chaude et que, quelque soit l'heure, les robinets et douches ne laissent échapper qu'un filet d'eau glacée. Du coup, il faut une heure pour se rincer! vaut mieux en rire.
Je vais garder le souvenir des langoustes prises à Cayo Cuervo dont une de 4 kg dans 2 m d'eau, des Jardins de la Reine (Isabel)
De la mangrove, toujours la mangrove, encore la mangrove, mais très peu de moustiques en raison des basses températures (même pas 20 degrés la nuit seulement...), l'eau... verte... à 23° !
Brrr! on se croirait en Bretagne en plein été et on a sorti les polaires et les couettes!
 
 Déjà oubliés le mal de mer, les 30 nds de vent  pour arriver ici... en attendant la suite...

samedi 18 mars 2006

UN GOUT DE PARADIS ...

Les Jardins de l'a Reine au sud de cuba, promesses de pêches fabuleuses





Ici, pas de surpêche, nous n'avons jamais eu une faune aussi abondante, variée et de grandes tailles. Les fonds sont superbes et quelques minutes suffisent pour ramener la ration quotidienne de poissons et langoustes. Nous nous sommes régalés de mérous, capitaines, barracudas (réellement agressifs) et d'énormes lambis. Cet archipel est complètement isolé, sans tourisme ni commerce et habitant. Seuls quelques pêcheurs mandatés par le gouvernement cubain ont l'autorisation de prélever. Nous passons ici 15 jours à vivre avec le soleil et la mer. Nuos jouissons du caractère vraiment unique de ces contrées. Les mouillages sauvages se succèdent, tout en remontant doucement vers le nord. Le temps est superbe, parfois venteux avec des coups de frio (vents du nord issus d'un front froid).

REP DOM


début mars, retour vers l'est contre vents et courants


Nous avons quitté Cienfuegos le 26 février à Cuba pour entamer notre retour vers le bassin des Antilles. Pour tout navigateur, ceci signifie des vents contraires avec lesquels il faut composer en permanence, des vagues que l'on prend de front, des allures non plus portantes mais de près le plus souvent. Nous choisissons d'effectuer quelques sauts de puce dans les jardins de la Reine (Cayo Blanco le 26, Cayo Alcatracito le 27, Cayo Anclitas le 28, Juan Grin le 1er mars,) pour commencer notre avancée vers l'est. Les vents sont contraires, la mer bien formée et le catamaran montre toutes ses limites pour remonter au près. Au-delà de 50 degrés du vent réel, il ne faut pas y penser, sans le moteur pour venir en appui, cela n'avance pas. Après un dernier regard en direction de ce fantastique archipel, cap vers Haïti et la République Dominicaine. Très vite, le vent relativement favorable commence à tourner et nous impose de modifier notre cap. Ce sera donc la Jamaïque et le port d'Ochos Rios le 3 mars, où nous nous arrêtons afin de procéder à un petit avitaillement en denrées fraîches. Le 4 mars à 13H30, nous quittons Port Antonio


Nous laissons l'île à Vache à bâbord pour tenter à tout prix d'arriver à temps. Nous remontons au près avec l'aide d'un moteur et après 40 heures de navigation, nous mouillons devant Cabo Rojo, en République Dominicaine. C'est le vrai bled

La Rep Dom, ce n'est pas que du all in




Aussi des plages superbes et complètement désertes.
Puissent les investisseurs dans le tourisme de masse ne pas rester insensibles à ces paysages qui doivent être conservés
 
2006

Premières images de République Dominicaine: Capo Rojo

mercredi 23 novembre 2005

LE BAKOUA : UN DROLE DE CHAPEAU

A l’ombre d’un Bakoua

A l’ombre d’un Bakoua

Né d’un arbre qui porte son nom, le chapeau bakoua coiffe les ouvriers agricoles, les pêcheurs, les volubiles marchandes ou les élégantes. Il ne manque pas une occasion de se distinguer sur l’arrivée des courses de yoles, les étapes du tour cycliste, au détour d’une barricade ou lors des plus belles manifestations. À l’ombre de ses feuilles finement tressées, se tisse l’histoire de toute une société…
Le Petit Larousse définit le mot chapeau comme : « une coiffure pouvant avoir des formes très variées avec ou sans bord ». Il précise « qu’il se porte pour sortir ou se protéger des intempéries » puis il dresse l’inventaire du chapelier auquel fait défaut le plus atypique d’entre eux : le bakoua. Emblématique de la Martinique, la coiffe prend la forme d’un cendrier d’argile, d’une tour Eiffel de paille sur les photos papiers. Il s’affiche sur le glacé d’un catalogue de voyagiste pour devenir une contrefaçon « made in china » sur l’étal d’un marché. Pourtant, plus qu’un simple folklore, ces chapeaux bakoua, confectionnés assis sur un petit tabouret, ont bien des choses à nous conter. L’arbre à chapeaux Fruit de la patience des Amérindiens, le travail du bakoua, essence au feuillage coriace, puise ses sources dans les mornes pilotins. Chaussures, paniers, petits sacs à provisions laisseront leur foin à la confection de chapeaux avec l’arrivée des premiers colons. À mille lieues des clics-clac kodak du touriste, le bakoua, parfois inspiré des modes européennes n’est pas ce simple « casse-croute pour cheval » chanté par Pierre Perret. Symbole identitaire, il parle aussi d’indépendance et de liberté. On le retrouve sur tous les fronts. Pendant la guerre du Mexique où il gonfle les armées de Maximilien (1865/1868), il est arboré par les musiciens (qu’ils aient les pieds nus ou non), couvre les grèves et s’installe dans les meetings politiques. On le voit s’agiter autour d’une table de sèbi (jeu de dé), d’un combat de coqs, ou d’une soirée bèlé. En véritable « majô » (un fier à bras en créole), le bakoua s’impose dans tous les paysages. On le rencontre au sénat (lieu de palabre), en campagne, sur le marché ou jusqu’à Miquelon.


Bakoua des villes ou bakoua des champs



Le bakoua des villes est coquet, dans les tons de beige et finement tressé. Il rappelle le célèbre Panama, chapeau de légende fabriqué avec la feuille d’un latanier et très en vogue au siècle dernier. Le couvre-chef habille celui qui, au soleil couchant, s’installe en face de la savane sur la terrasse d’un café pour regarder chalouper les premières belles de nuit. Il est souvent agrémenté d’un joli liseré coloré. Celui de l’élégante se pare de rubans, de tresses dentelées ou se métamorphose en un somptueux jardin suspendu. Le chapeau de la marchande lui est aplati et sa calotte épaisse afin de supporter les charges du marché. Alors qu’en délaissant la frénésie urbaine, il n’est pas rare d’apercevoir entre deux bananiers une coiffe d’un genre particulier. La version masculine, plus rustique, possède un fond plat. Il est parfois doté de bords moyens et est souvent garni de feuilles de corossol pour garder la fraîcheur, tandis que celui des femmes se porte sur un front ceint d’un joli carré de madras. Parfaitement adapté à la coupe de la canne grâce à la souplesse de sa calotte et de ses larges bords, le bakoua de l’amarreuse préserve des griffures du roseau sucré ou de la morsure du soleil. Puis, en regagnant la côte, voici venu un singulier chapeau pointu. Verni, ce haut de forme de la mer protège de la pluie, des embruns marins et pique le ciel de sa paille tissée serrée. Pour lier l’utile à l’agréable l’ingénieux marin pêcheur, met à l’abri ses effets sous ce drôle de cornet. Il lui arrive parfois de s’égarer au beau milieu d’un plan de dachine ou entre deux feuilles de cristophine trompant ainsi sa destinée.




« tout bakoua, pa bakoua »



Mais attention ne vous y trompez pas, car tous nos chapeaux ne sont pas confectionnés dans ce dit végétal. Le kachibou, l’endémique aroman, le kabouya de rivière pilote ou la morue du Vauclin sont également travaillées sur le giron d’une vannière au pied de laquelle repose les fibres. Ce talent le plus souvent pratiqué par les femmes entre deux travaux domestiques, pour améliorer l’ordinaire, demande la connaissance des anciens. Si la manière semble simple, l’art est pourtant difficile. Et pour exemple la cueillette des feuilles, à point nommé, ni trop jaune ni pas assez et qu’il ne faut pas laisser trop sécher une fois débarrassées de leur piquant. Cette façon de les assouplir avec le plat du couteau à la manière d’un barbier aiguisant son rasoir coupe-chou. Voyez encore cette précision dans la découpe tout en longueur, ces brassées de tresses (d’environ 1,50 mètre) de quatre à onze branches, à trou-trou, fines ou grosso- modo qui donneront tout leur charme au chapeau. Alors, comment ne pas admirer cette man qui, assise à l’ombre d’un arbre pour y cueillir quelques fraicheurs, tend à l’aide de son orteil et de ses mains habiles une feuille qui tissera l’histoire de son bakoua….






dimanche 18 septembre 2005

CAP-VERT 2005




Le drapeau du Cap-Vert est le drapeau national et le pavillon national de la République du Cap-Vert. Il est composé d'un fond bleu avec trois bandes horizontale blanche-rouge-blanche qui traverse le rectangle non pas en son milieu mais décalé vers le bas. Un cercle de dix étoiles jaune surmonte le tout ce qui le rapproche du Drapeau européen ou de celui des îles Cook. La composition du drapeau est définie dans l'article 8 de la constitution du Cap-Vert[1].
Le bleu symbolise l'océan Atlantique et les dix étoiles symbolisent les dix îles qui composent l'archipel (les îles de Barlavento et les îles de Sotavento). La disposition en cercle peut rappeler autant la disposition géographique que l'unité des habitants. La bande blanche représente le pacifisme des Cap Verdiens et le rouge leur ardeur au travail. Cette bande rappelle également la ligne d'horizon.




 
 Armoiries : Cliquer ici

 Nom officiel : REPUBLIQUE DU CAP-VERT
 Nom local : REPÚBLICA DE CABO VERDE

 Continent : Afrique


 Capitale : Praia



Superficie : 4 030 km² Population : 399 857 Capverdiens

 Langue(s) officielle(s) : Portugais, Créole.

 Monnaie : 1 Escudo du Cap-Vert = 100 Centavos

 Religion(s) : Catholique Romaine.

 Pays frontaliers : Aucun.

 Fête nationale : 5 Juillet

 Devise : Unité, travail, progrès

 Membre de l'O.N.U. : 16 Septembre 1975

 Membre de l'U.N.E.S.C.O. : 15 Février 1978



CAP-VERT





ARMES DE L'ETAT

  la citation du jour, sélectionnée par  Le Figaro .