mardi 31 août 2010

MEDREGAL

 Quiétude du bout du monde, Medrégal





Une halte comme on en rêve, au milieu de nulle part. Medrégal propose tous les services attendus par un plaisancier: chantier, piscine, chambre d'hôtes, Internet, bar et restaurant très sympas le tout dans une ambiance éco-village.

Jean-Marc, d'origine belge, a monté tout ce projet et propose un accueil décalé et très authentique. On se sert dans le frigo du bar et on note ses consommations sur un carton portant le nom du bateau.
L'ambiance le soir est vraiment d'enfer, hormis la présence impromptue d'un petit Français au discours pestilentiel qui se souviendra longtemps encore, du couple belgo-polonais (Casimir était déchaîné) qui s'est payé sa tête de crétin fascisant. Nous regrettons amèrement de ne pas pouvoir nous attarder, le courant était vraiment bien passé.

lundi 30 août 2010

LOS PELICANOS




Unchanteur français, ex-patron d'entreprise qui avait largué les amarres, sur un bateau en inox construit par ses soins, est venu à bord  avec sa guitare. Il nourrissait une passion pour les pélicans. A vrai dire, là où nous étions c'était obligatoire! Au Venezuela, les pélicans sont particulièrement bien implantés. Il leur a dédié une chanson, jamais je n'ai mieux entendu parler de "Nuestros amigos los pelicanos"... "Ces animaux plutôt pépères qui préfèrent à la guerre leur petit coin d'azur".

J'avoue avoir été fascinée par ces gros oiseaux qui n'ont pas leur pareil de désinvolture et d'ingéniosité à utiliser les airs pour servir leur appétit insatiable.

Voici un album photo en musique que je regarde toujours avec nostalgie... Depuis les Galapagos nous ne voyons plus beaucoup d'oiseaux marins : quelques sternes, des frégates perdues ou des fous qui se posent  mais pas de pélicans.
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/photos_pelicans/index.html

La musique et les paroles sont de "tonton jojo", (nom du bateau de Thomas qui vit dans le golfe de Cariaco)

dimanche 1 août 2010

LES PELICANS





Au Venezuela, les pélicans sont particulièrement bien implantés. Il leur a dédié une chanson, jamais je n'ai mieux entendu parler de "Nuestros amigos los pelicanos"... "Ces animaux plutôt pépères qui préfèrent à la guerre leur petit coin d'azur".

J'avoue avoir été fascinée par ces gros oiseaux qui n'ont pas leur pareil de désinvolture et d'ingéniosité à utiliser les airs pour servir leur appétit insatiable.

Voici un album photo en musique, qui date un peu, mais que je regarde toujours avec nostalgie... 

La musique et les paroles sont de "tonton jojo", (nom du bateau de Thomas qui vit dans le golfe de Cariaco)

vendredi 30 juillet 2010

VERS LE VENEZUELA

 

bientôt à nous les îles du Vénézuéla
Après avoir attendu 8j à Margarita dans une baie qui ressemble davantage à un parking à bateaux en pleine ville, où l'eau à la couleur du canal Bruxelles-Charleroi, nous pouvons enfin quitter l'île.
Une attente longue et pénible, d'autant plus que la région n'est pas "secure" et que le moindre déplacement sur l'île doit se faire en taxi, pour des raisons sécuritaires.
1 semaine pour que les autorités effectuent le clearance (formalités administratives d'entrée dans un pays).
Nous avons également du attendre la mise à disposition de la suite des cours des enfants pour le mois d'octobre sur la plateforme internet de la Communauté française.
Ensuite, étant donné que le convertisseur électrique nous a lâché, seul et unique appareil qui permet de faire démarrer l'imprimante à bord, Luc a passé sa journée à chercher une imprimante en ville pour sortir les 2000 feuilles (ce qui représente le travail de 3 enfants pour 1mois, rien que çà), pour la modique somme de 250€. Ce sera la rentrée scolaire la plus coûteuse (achat de l'imprimante, achat du convertisseur, envoi par la poste Belgique/Martinique des premiers cours, impressions au Vénézuéla et ce n'est pas tout car jusqu'à présent, l'imprimante/scanner ne fonctionne toujours pas).

Nous partirons demain matin tôt pour les îles désertes au Nord du Vénézuéla: Blanquilla, Los Roques, Les Aves, Tortuga, ... et sans doute plus d'internet jusque fin octobre où nous remonterons à Grenade.

vendredi 16 juillet 2010

DE MARGARITA

Ici, nous sommes désormais à T.U.moins 4h30)
la liaison n'était pas très bonne car la connexion wifi à bord fluctue sans arrêt...
Donc le 14 juillet n'est bien sûr pas une fête nationale ici , si bien que la navette pour le supermarché SIGO fonctionnait comme d'habitude, mais nous n'étions que trois, une américaine avec nous.

Car ici la situation est bizarre ; nous sommes arrivés mercredi soir dernier avec nos amis de Pedro : eux ont commencé dès le lendemain matin à se préoccuper de faire leurs papiers d'entrée, mais moi j'ai préféré porter mon linge à laver et aller faire des courses avec la navette ; ce n'est que lundi que l'on a commencé à faire les papiers = nous en sommes tous au même point, même nous sommes un peu mieux qu'eux car nous avons récupéré nos passeports dûment tamponnés comme eux mais aussi notre acte de francisation, et pas eux, ce qui les préoccupe. En fait le nouveau capitaine de port a l'air d'un homme honnête et se trouve confronté avec l'état de corruption qui existait avant sa prise de fonction, en particulier avec l'agent Juan de la marina, à qui les plaisanciers avaient l'habitude de confier leurs papiers en lui disant de se débrouiller avec les formalités, moyennant une "commission" au passage, à la tête du client naturellement!

Demain matin les quatre voiliers ici présents et en attente des papiers d'entrée (=droit de naviguer dans les eaux vénézuéliennes) vont aller faire un souk d'enfer à terre (car on avait prévu de partir demain p pour la Tortuga, avant le passage d'une onde tropicale)-

sinon c'est sympa : autour de nous, comme il n'y a pas grand monde, on a vite fait connaissance en entre français, les américains avec les américains, etc., on s'échange des livres, des films sur ordinateur, des recettes (de conserves, de pain, etc.)- comme j'ai réussi à avoir la wifi gratos à bord je m'amuse bien aussi et m'occupe avec Internet-

jeudi 15 juillet 2010

ARRIVéS A MARGARITA

Au sujet de la "clearance" dont je vous parlai : nous sommes bientôt depuis une semaine à Margarita et attendons depuis trois jours que le capitaine de port veuille bien signer nos papiers d'entrée et avons l'impression que ce nouveau capitaine de port est une personne honnête qui ne supporte plus la corruption qui avait été organisée précédemment par l'agent Juan que nous chargions de faire les papiers...

Nous vous enverrons un mail pour vous indiquer s'il n'est pas préférable de ne pas passer par lui

voire de faire les papiers à Puer La Cruz,ce dont on le menace : nous sommes quatre voiliers français et demain matin ça va barder

La région semble calme et les "forfaits" que l'on raconte ici ont une ou plusieurs années...;

Seule la péninsule de Paria est à déconseiller et serait une "citadelle" de trafiquants de drogue qui défendent leur domaine et attaquent tous ceux qui passent à proximité...aussi est-il conseillé, si vous allez à Tobago, de revenir en passant par Grenade et les Testigos pour ne pas s'approcher de la péninsule de Paria

à faire suivre...

Ici dans le port de Portlamar il n'y a plus qu'une vingtaine de voiliers étrangers alors qu'il y en avait cent l'année dernière et 200 l'année avant!

CQFD

Toutefois on se sent parfaitement en sécurité si l'on prend les précautions d'usage contre les petits larcins (d'annexe, en particulier)

Dans l'attente vous lire dans la suite de votre périple nous vous souhaitons "bon vent"

et nous, nous allons nous occuper de "bêtes à cornes" à Tortuga jusqu'à la fin du mois

  La chanteuse Vanessa Paradis en Martinique le 17 août 1987. © Philippe GIRAUD/Gamma-Rapho via Getty Images