mardi 5 juin 2012

INSOLITE


Ça c'est du recyclage écolo...!
Quelle idée créative! Joanne Ussary a acheté un Boeing 727 usagé.
Elle a payé $2 000 pour l'avion, $4 000 pour le faire déplacer et $24 000 pour le rénover.
Elle a eu beaucoup de bois et une fenestration très spéciale pour $24 000...
J'aimerais bien connaître son menuisier…




une des salles de bain est demeurée d'origine.
Il y a aussi un jacuzzi dans le cockpit. !
La "maison Boeing" fait partie d'une collection dans la catégorie "transformations créatives".



LA FEMME QUI A FAIT CELA EST UN GÉNIE CRÉATIF !

Elle a une vue spectaculaire! (Je me demande combien coûte un terrain avec une pareille vue?) !!!!!!!!!!!!!!........................

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samedi 2 juin 2012

LE POISSON-PIERRE

Il est fréquent de voir ces curieux poissons -enfin de les apercevoir plutôt -  car ils se confondent vraiment avec leur entourage, comme des caméléons...

mais attention : pas touche!

 

Poisson-pierre

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Aide à la lecture d'une taxobox Poisson-pierre
 Synanceia verrucosa
Synanceia verrucosa
Classification
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embr.Vertebrata
Super-classeOsteichthyes
ClasseActinopterygii
Sous-classeNeopterygii
Infra-classeTeleostei
Super-ordreAcanthopterygii
OrdreScorpaeniformes
Sous-ordreScorpaenoidei selon ITIS
FamilleSynanceiidae selon FishBase
Scorpaenidae selon ITIS
GenreSynanceia
Nom binominal
Synanceia verrucosa
Bloch et Schneider, 1801
Le Poisson-pierre ou Synancée (Synanceia verrucosa) est une espèce de poisson de la famille des Scorpaenidae, réputé pour être le plus venimeux au monde.
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Description

Le poisson-pierre adulte mesure entre trente et quarante centimètres. Son corps globuleux et plus ou moins informe est couvert d'excroissances cutanées. Il est d'une couleur blanche à violette (mais le plus souvent brune, jaunâtre ou rosâtre) qui est difficilement définissable parce qu'il présente la particularité de se confondre avec son environnement. Irrégulière, sa peau dégage en effet un mucus capable de retenir les débris coralliens et les algues emportés par le courant. Sa tête énorme se termine par une bouche s'ouvrant vers le haut. Les yeux sont en position dorsale.
Le poisson-pierre est doté de courtes épines dorsales reliées à des glandes à venin. Il peut aisément être confondu avec d'autres poissons de sa famille comme le Poisson-scorpion (Pterois lunulata) ou la Rascasse volante.

Galerie

Répartition

Le poisson-pierre peuple la Mer Rouge et l'Indo-Pacifique : il est commun à la Réunion, à l'île Maurice ou en Australie occidentale, il se rencontre également en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et sûrement dans d'autres régions du monde mais semble peu connu à Madagascar quoique présent.

Habitat

Le poisson-pierre se rencontre de jour dans les zones rocheuses et les épaves, où il vit généralement caché dans des anfractuosités. On peut également le trouver dans des zones sableuses. Il s'enterre alors dans le sable.

Comportement

Il se nourrit la nuit de petits poissons et de crevettes qu'il aspire avec sa gueule dans un mouvement réputé être le plus rapide du monde.

Dangerosité

Ses 13 épines dorsales reliées à une glande à venin et le camouflage qu'il pratique rendent le poisson-pierre extrêmement dangereux pour l'homme, spécifiquement pour des baigneurs qui marcheraient sur lui dans le lagon.
La piqûre provoque un gonflement qui peut être important et parfois accompagnée d'une coloration noirâtre ou bleuâtre et de brûlures localisées. La douleur intense qu'elle suscite remonte dans tout le membre touché, pouvant entrainer une perte de connaissance et dans certains cas la mort par arrêt cardiaque ou noyade. Son venin est un puissant neurotoxique qui paralyse les muscles et attaque le [[système nerveux. Pas d'incision ni de succion, en revanche, le venin délivré par le poisson étant thermolabile, il est utile de chauffer la zone piquée: on pourra par exemple la tremper dans de l'eau chaude, la rapprocher d'une cigarette ou utiliser un sèche-cheveux. Le venin reste ensuite au moins un mois dans le corps, ce qui laisse une gène plus ou moins forte. Les bandages et garrots sont déconseillés.




Poisson pierre : envenimation

Poisson pierre : envenimation Imprimer cette page
stonefisch
Le poisson-pierre est réputé être le poisson le plus venimeux du monde. Il pose un réel problème de santé publique dans certaines zones de forte fréquentation touristique balnéaire, l'Ile Maurice par exemple.

Ichtyologie

De la famille des scorpénidés, Synanceia verrucosa, la principale espèce (stonefish en anglais), dénommé Laffe La-boue dans les îles francophones de l'Océan indien, est présent dans tout l'océan indo-pacifique, y compris donc en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie, dans la moitié nord de l'Australie (Queensland, grande barrière de corail). On en rencontre aussi en mer Rouge. Dans la Caraïbe, on parle improprement de « poisson-pierre » pour désigner en fait une rascasse (S. plumieri), beaucoup moins venimeuse et ayant effectivement l'aspect d'une pierre.
Le nom de « poisson-pierre » est parfaitement justifié : corps compact et irrégulier, verruqueux, plus ou moins recouvert d'algues, se fondant dans le règne minéral. Il ne nage quasiment pas, attendant à l'affût ses proies (crevettes, petits poissons...) sur lesquelles il se jette avec un vitesse surprenante.
Il mesure généralement une trentaine de cm (20-50). Il vit dans des eaux peu profondes : récifs coralliens, et souvent enfoui dans le sable ou la vase, mal ou non visible des baigneurs à pied et même des marcheurs de bord de mer.
Appareil venimeux : treize épines dorsales, diverses épines des nageoires ventrales et anales comportent un fin canal relié à une glande à venin. Ce venin comporte plusieurs substances toxiques thermolabiles, à visée essentiellement cardio-vasculaire (inhibition des canaux calciques, probablement), ainsi qu'une hyaluronidase particulièrement active entraînant une très rapide diffusion du venin.

Envenimation

Elle a lieu le plus souvent en posant le pied nu, ou insuffisamment protégé, lors d'une marche en eau peu profonde, en se rendant vers la zone de baignade ou en marchant à marée basse entre les récifs coralliens découverts. Certain de son invulnérabilité liée à son parfait camouflage, le poisson-pierre ne bougera pas lors de la visite de l'intrus.

Clinique

La douleur
  • immédiate, irradiant dans le membre
  • intense, voire en soi syncopale, pouvant déclencher des réactions comportementales irrationnelles : agitation extrême, ou à l'opposé prostration
  • durant quelques heures à deux jours.
Signes généraux, liés à la douleur et/ou au venin
  • nausées, vomissement, diarrhée, céphalées, hypothermie sont habituels ; parfois perte de connaissance
  • hypotension artérielle, divers troubles du rythme cardiaque, OAP, pouvant aboutir au collapsus et au décès.
Localement : œdème immédiat constant (pouvant durer 3 semaines) ; parfois cyanose, phlyctènes.

Pronostic

La létalité est moins élevée que ne le laisse croire l'opinion populaire : le décès est rare et est loin d'être la règle. Elle dépend de la rapidité du traitement adéquat, de la quantité de venin injecté, et des antécédents.
Complications locales : douleurs ou œdème persistants, corps étranger (fragment d'épine résiduel), surinfection.
Dans plus de la moitié des cas, l'envenimation est peu grave.

Traitement

  • Soulager la douleur est une urgence. Même les morphiniques sont parfois insuffisants ; un bloc anesthésique régional serait idéal.
  • Benzodiazépines en cas d'agitation, d'angoisse.
  • Diminuer la charge toxinique et la douleur par immersion dans l'eau chaude à 45°C (50°C maximum) ; pas d'incision, succion...
  • Sérum antivenimeux spécifique seulement disponible en Australie.
  • Préparer de quoi faire face à un collapsus.
  • Vérifier de principe l'immunité anti-tétanique.

Prévention

  • Se renseigner sur les zones à haut risque auprès des habitants.
  • Ne marcher en bord de mer et en eau peu profonde, ne sauter d'une embarcation ramenant vers le sol, qu'avec des sandales ou bottes à semelle suffisamment épaisse.
  • En plongée, ne pas explorer sans gants épais les récifs coralliens.
  • Ne pas vider les filets de pêche à mains nues (en se débarrassant d'une « pierre »).
  • Ne jamais tenter de capturer un poisson-pierre à main nue.

JOHN NASH UN HOMME D'EXCEPTION

 
 
 
On  parle beaucoup du boson de Higgs, le boson de Dieu, cela m'a donné envie de vous parler du beau film "un homme d'exception"
 
  1. Boson de Higgs: Le Cern quasi-sûr d'avoir trouvé la super particule

    20minutes.fr ‎- il y a 2 jours
    SCIENCES - L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire, après de nouvelles analyses, pense «fortement» avoir identifié la super ...
Futura Sciences‎ - il y a 3 jours

fr.wikipedia.org/wiki/Boson_de_Higgs
 
Le boson de Higgs, également appelé sous d'autres noms dont celle de boson BEH, est une particule élémentaire dont l'existence, postulée indépendamment ...

www.futura-sciences.com/.../le-boson-de-higgs-a-tres-proba...En cache
Le  Le Cern vient d'annoncer que tout indique que le nouveau boson découvert l'année dernière est bien celui de Peter Higgs. Il semble de plus ...

Le résultat de recherche a été partagé sur Google+. Voir le post
Le boson de Higgs est une particule associée au mécanisme de Brout-Englert-Higgs supposé être à l'origine des masses des quarks, des leptons et surtout des ...

 

Après avoir vu le magnifique film "Un homme d'exception"


j'ai voulu en savoir plus sur son personnage principal joué par Russsel Crowe : le professeur John NASH
 
John Nash : Le dérapage d’une belle intelligence
La remarquable prestation de Russel Crowe dans le film de Ron Howard (1), évoque la vie de John Nash, génie mathématique et lauréat du Prix Nobel d’économie.  Comme souvent, le cinéma résume, simplifie, idéalise ou caricature : il n’est qu’un aperçu d’une vie complexe et troublée et donne envie d’en savoir plus sur ce personnage énigmatique.
Le film s’inspire d’une biographie très documentée, basée sur d’innombrables témoignages dont ceux de John Nash lui-même, de son épouse Alicia et de ses enfants. (2)

Enfant, John était un gaucher contrarié, surdoué, toujours plongé dans les livres.  Il réalise des expériences chimiques et invente des systèmes électriques, comme un montage permettant au téléphone de sonner même s’il est décroché et comme une chaise électrique dont sa sœur faillit être la victime.  D’emblée, passionné par les mathématiques, il inventait des méthodes nouvelles pour résoudre les problèmes. (3)
Il décide de se consacrer aux mathématiques et poursuit ses études à Princeton, où l’on a recruté des « stars mathématiques », notamment des juifs fuyant l’Allemagne nazie.  Ces cerveaux aideront à déchiffrer les codes secrets, à perfectionner les radars, les torpilles, les fusées à longue portée, à estimer par le calcul statistique la position des sous-marins d’après leur position de la veille…
Nash aurait déjà à l’époque des tendances homosexuelles : il avait en tout cas cette réputation et aurait été surpris en situation délicate avec un camarade de chambrée. (4)

L’apport scientifique original de John concerne la théorie des jeux et notamment celle du jeu à plusieurs joueurs où la tactique consiste à prévoir et à rechercher un équilibre en alternant collaboration et compétition.  Chacun se met à la place de chacun des autres et s’efforce de calculer le résultat : « Je pense qu’il pense que je pense qu’il pense… »    Cette théorie peut s’appliquer à l’économie, à la politique, à la sociologie, à l’évolution biologique, aussi bien qu’au poker, au kriegspiel ou à ce jeu inventé par Nash, appelé le « f… your buddy », où les participants unissent leur force pour avancer, puis se trahissent pour gagner.
A partir de 1950, Nash fera partie du RAND (Research and development).  De brillants académiques appliquent à la guerre froide les nouvelles théories du jeu : les savants pensent l’impensable. (5)


Dès cette époque, le comportement et les idées de Nash sont bizarres.  Au cours de ses promenades, il fonce sur les pigeons ;  il joue des blagues de mauvais goût à ses collègues.  Il est considéré comme agressif et arrogant : « Je suis Nash avec un grand N. »  Il traite certains collègues d’humanoïdes.  Il croit que les parents devraient « s’autodétruire pour tout donner à leurs enfants.  Ce devrait être légal ! »  Pour se faire opérer des varices, il choisit un médecin au hasard en promenant les doigts sur la liste des chirurgiens.  Il prend des stéroïdes pour confirmer sa virilité et sa masculinité.  Ce qui ne l’empêche pas de proposer à ses amis des relations homosexuelles et de parler de ses « amitiés particulières ». (6)
Avec sa maîtresse Eleanor, il est souvent cruel, parfois violent : il ne reconnaît pas son enfant et conseille à la mère de le faire adopter : John David sera placé en institution.  Néanmoins plus tard, il s’occupera un peu de cet enfant et partagera avec lui l’argent que lui versent les producteurs du film pour son témoignage.
Il fréquente des clubs homosexuels et est arrêté en 1954 pour « méconduite ».   Il est exclu du RAND car à l’époque du Mac Carthisme, les homosexuels étaient suspects : on estimait qu’il était facile de les faire chanter.

En 1959, Nash épouse Alicia Larde, une physicienne qui, malgré leur divorce en 1963, restera proche de son mari et l’aidera efficacement.  Peu après le mariage, alors qu’Alicia est enceinte, John Nash disparaît quelques jours et revient à Princeton brandissant le New York Times, et proclamant que la première page renferme un message codé, issu d’extraterrestres et destiné à lui seul.  On croit d’abord qu’il plaisante, mais son comportement schizophrène se précise.  Il délivre à un de ses élèves une licence intitulée « Permis de conduire intergalactique ».  Il accuse un de ses collaborateurs de fouiller sa corbeille à papiers.  Il ne veut pas que quelqu’un se tienne entre lui et la porte de son bureau. Il envoie des lettres appelant à la formation d’un gouvernement mondial aux ambassadeurs de divers pays, au FBI, aux Nations Unies, au Pape.  Il veut devenir l’ « empereur de l’antarctique ».  Alicia consulte un psychiatre, mais demande qu’on lui évite des médicaments ou des chocs « pour préserver son intelligence ».
La situation devenant intolérable, Alicia fait colloquer son mari à l’Hôpital Mac Lean : le diagnostic de schizophrénie paranoïaque est posé.  Il est traité par psychothérapie et par la Thorazine.  L’amélioration est rapide au moins en apparence car il nie ses hallucinations et fait appel à un avocat et un psychiatre pour obtenir sa libération et entamer une procédure de divorce. (7)  Nash passe l’année suivante au Collège de France à Paris : il déchire son passeport américain et veut obtenir le statut de réfugié  politique en Suisse.
Rapatrié de force aux USA, il erre dans le campus universitaire de Princeton, cheveux longs, barbe touffue, le regard vide, souvent pieds nus.
En 1961, nouvelle hospitalisation à la demande d’Alicia au Trenton State Hospital.  Les malades y sont parqués dans des chambrées de 30 à 40 : il y a peu de psychiatres qualifiés.  Néanmoins, son état s’améliore grâce semble-t-il, à de nombreux comas insuliniques. (8)
En 1963, nouvelle rechute et hospitalisation à la Carrier Clinic.  Il est soigné par la Thorazine (camisole chimique) et par thérapie de groupe : il est aidé par Alicia malgré leur divorce, et par la communauté des mathématiciens de Princeton.

Les hospitalisations se succèdent.  Le délire de persécution paraît dominant : il croit vivre dans des camps de réfugiés ou dans des habitations infestées par la vermine.  Il se prend tantôt pour un réfugié palestinien, tantôt pour un shogun japonais.
Il fait appel aux églises, aux organisations des droits de l’homme ;  ses voix se disputent : « My head is a bloated windbag. »  Il a des moments de lucidité au cours desquels il éprouve une tristesse insupportable.

A partir de 1970, il va trouver à Princeton une ambiance de paix, d’amitié et de liberté, mais se comporte en zombie, errant nuit et jour dans les couloirs, les yeux hagards, le visage triste et figé.  Il couvre les tableaux noirs de chiffres et de phrases incohérentes : « Les calculs étaient justes, mais le raisonnement délirant. »  (9)  Il faisait par exemple des rapprochements entre la date de naissance de Kroutchev et le Dow Jones.  Alicia accepte de reprendre la vie commune, mais ils ne se remarient pas.  Leur fils, John Charles, bon mathématicien lui aussi, va évoluer vers la schizophrénie : il s’inscrit dans une secte, entend des voix et a des visions.  Nash croit que ses préoccupations concernant la santé de son fils ont favorisé sa propre rémission. (10)  Il entend encore des voix, mais elles parlent plus bas et il peut les négliger.  Il apprend petit à petit à reconnaître ses idées paranoïaques et à les rejeter.  A tort ou à raison, il va se persuader que la rémission est l’œuvre de sa propre volonté.
Des études longitudinales récentes à long terme sur le devenir des schizophrènes ont montré que la plupart d’entre eux restaient symptomatiques soit en institution, soit en famille, dans un état semi-léthargique.  Les suicides sont fréquents et surviennent habituellement pendant des phases de lucidité.  Seul un petit nombre de ces déments peut reprendre une vie indépendante, travailler et se faire des amis. (11)
En 1994, John Nash est « nominé » pour le Prix Nobel d’économie, pour son travail sur la théorie des jeux.  Un émissaire est envoyé à Princeton pour évaluer l’état mental du candidat.  Il conclut que John Nash ne lui paraît pas plus excentrique que bien des savants qu’il a rencontrés.
Bien que les délibérations du jury du Prix Nobel doivent rester secrète pendant cinquante ans, l’on sait qu’à propos du lauréat Nash, les discussions furent longues et animées parce que le candidat avait été atteint d’une maladie mentale considérée comme incurable, parce que le travail récompensé remontait à près de 50 ans et parce que l’économie était considérée comme une branche peu scientifique.  Le vote aurait été serré, comme en témoigne le retard exceptionnel de la conférence de presse, le 12 octobre 1994.

Le prix est finalement accordé à John F. Nash, John C. Harsanyi et Reinhard Stelten.  Dans son discours autobiographique, John Nash révèle sa maladie et déclare qu’il est redevenu rationnel, mais trop âgé pour être inventif. (12)  Il a pu guérir grâce au désintéressement et au dévouement de son épouse et à la loyauté de la communauté mathématique de Princeton.  Après la cérémonie de Stockholm, Nash fera une conférence à Upsala, à propos de l’hypothèse d’un univers non expansif.
John et Alicia poursuivent actuellement une vie de couple, sans s’être remariés, et se soumettent à une thérapie familiale pour aider leur fils Johnny dont la démence est sévère avec des hallucinations visuelles et auditives et des épisodes violents.
R. Krémer
 

1. A beautiful mind.  2001 ;  Universal Studios and Dreamworks pictures.
2. Sylvia Nasar : « A beautiful mind ».  Faber and Faber London- New York 1998.
3. « Tous les autres atteignent un sommet en cherchant un chemin sur la montagne, Nash gravissait en même temps une autre montagne et d’un sommet distant braquait un phare sur le premier sommet. » (Donald Newman, 1950)
4. Lors d’une interview récente, sa femme Alicia nie l’homosexualité de son mari : « Je le connais depuis l’âge de 20 ans.  C’est faux !  Je le saurais ! »  Quant à Nash, il refuse de s’exprimer à ce sujet. (Interview CBS NEWS, March 2002)
5. Dans les conflits, il peut y avoir des accommodements et des coopérations.  Vos gains ne sont pas nécessairement des pertes pour l’ennemi : comme dans un jeu à plusieurs, les intérêts des joueurs ne sont pas diamétralement opposés, mais ne coïncident jamais.  Une telle stratégie avait été suivie en 1940-1945 avant la lettre par les alliés qui avaient décidé d’épargner les mines et les aciéries de la Ruhr.
6. « A cette époque, je n’étais pas fou.  J’avais des comportements non-conformistess… Il n’est pas nécessaire que tout le monde en société agisse d’une manière tout à fait normale. »  (Interview John Nash, 1999)
7. « Je réalisais que je ne pouvais quitter l’hôpital que si je me comportais normalement.  Ce que je fis en cachant mes hallucinations, tout en sachant que je les accepterais à nouveau après les avoir mis de côté pour un temps. »  
(I swept my delusions under a rug for a while.) 
(Interview 2001)
8. « Je me rappelle très peu de choses de ces comas insuliniques.  Je me souviens des malades qui après le coma passaient à la douche et récupéraient dans le parc en buvant de l’eau sucrée. » (Interview CBS)
9. « Je croyais être un personnage messianique détenteur de secrets… Mon comportement était relativement acceptable.  Je m’efforçais d’éviter l’hospitalisation et d’attirer l’attention des psychiatres. »  (Autobiography.  Prix Nobel.  Stockholm 1994)
10. « Il est possible qu’un démon ait pu passer d’un hôte à l’autre. » 
(Interview John Nash, 2002)
11. E. Gohnstone, W. Owens, A. Gold and al.   Schizophrenic patients discharged from hospital : a follow-up study.  Brit. Journal of Psychiatry.  1984.  N° 145, p. 586
12. John F. Nash.  Autobiography.  Copyright. 
The Nobel foundation 2002 (http://www.nobel.sc/economics/laureates/1994)


 

Schizophrénie de John Nash











John Nash est né le 13 juin 1928 dans Bluefield, la Virginie Occidentale. Son père était un ingénieur électrique et sa mère a travaillé en tant que professeur d'école avant d'épouser son mari. John a été élevé dans un ménage affectueux qui a entretenu son génie. Il était évident à un âge jeune qu'il a aimé travailler indépendamment, souvent seul jouant.






Il a été attribué le prix de Neumann de von et le prix 1994 Nobel pour des sciences économiques, aussi bien que des camaraderies des académies et des sociétés scientifiques prestigieuses.






La fin « d'un bel esprit, » le film Oscar-nommé basé lâchement sur la vie du Jr. de John Forbes Nash de gagnant de prix Nobel, dépeint l'apparition du mathématicien de Princeton de la domination de la schizophrénie paranoïde, de la crainte et de la neutralisation des maladies mentales. Les mordus du cinéma qui ont observé la métamorphose cinématographique de l'acteur Russell Crowe de disheveled le génie qui couvre furieusement ses murs de bureau de scribblings illusoires à l'universitaire argent-d'une chevelure parfaitement à la maison à la compagnie raréfiée des lauréats de camarade à Stockholm pourraient supposer que le rétablissement de Nash de trois décennies de psychose est unique.






Mais les experts en matière mentaux de santé disent que tandis que la vie de Nash est indéniablement remarquable, son rétablissement progressif de la schizophrénie n'est pas.






Le rétablissement de John Nash de la schizophrénie est une histoire mobile. Mais nous ne sommes pas bons servis quand le film ment au sujet du rôle des drogues antipsychotiques dans son rétablissement. Si quelque chose, son histoire nous inspire reconsidérer l'efficacité à long terme des antipsychotiques avec un honnête, ouvrir l'esprit. Ce serait une première étape vers reforming notre soin -- et s'il y a une chose que nous pouvons conclure des études d'OMS, c'est que la réforme est extrèmement nécessaire. Peut-être alors nous pourrions même espérer que les résultats de schizophrénie dans ce pays s'amélioreraient au point qu'ils étaient égaux à ceux dans les pays pauvres tels que l'Inde et le Nigéria.






Schizophrénie désorganisée, schizophrénie de John Nash, étiologie de la schizophrénie

Un homme d'exception

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un homme d'exception

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Données clés
Titre original
A Beautiful Mind
Réalisation
Scénario
Livre :
Sylvia Nasar
Film :
Akiva Goldsman
Acteurs principaux
Pays d’origine
Genre
Drame
Sortie
Durée
134 min.

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Un homme d'exception (A Beautiful Mind) est un film réalisé en 2001 par Ron Howard adapté de la biographie éponyme de John Forbes Nash Jr., écrite par Sylvia Nasar, ancienne journaliste économique pour le New York Times, et parue en 1999.

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Synopsis

En 1947, John Forbes Nash Jr. est un brillant élève, qui élabore sa théorie économique des jeux à l'Université de Princeton.

Au début des années 1950, suite à ses travaux et son enseignement au Massachusetts Institute of Technology, William Parcher, agent fédéral américain, se présente à lui pour lui proposer d'aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d'espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain.

Critique

Cette description éloquente des événements les plus tragiques de la vie de John Nash souffre de quelques inexactitudes et oublis, parmi lesquels la réinvention du jeu Hex, joué sur le carrelage hexagonal des salles de bains de Princeton (les scènes se référant à la réinvention de Hex ont été tournées, mais furent coupées au montage afin de maintenir un certain rythme scénaristique).

La version française comporte également quelques erreurs de traduction, probablement dues à l'absence de mathématiciens parmi les traducteurs. Ainsi « ... are covering spaces » est traduit par « ... recouvrent les espaces » au lieu de « ... sont des revêtements ».

Le documentaire sur PBS A Brilliant Madness tente d'être plus précis. Des personnages imaginaires (un agent des services secrets, un ami rencontré à l'université et la nièce de 11 ans de cet ami) ont été inventés pour le cinéma, afin d'illustrer les délires schizophrènes du personnage.

Fiche technique


Distribution


Récompenses

En 2002 :


Lien externe



CHEZ POL

  Bonjour, nous sommes le  17 mai  et c'est le bon jour pour courir à droite et à gauche. Un homme pressé.  ÇA ARRIVE AUJOURD'HUI  A...