dimanche 5 mars 2023

 

Les liaisons maritimes entre Fort-de-France et la pointe du bout suspendues, Ă  cause des sargasses

La marina de la Pointe du Bout est complĂštement envahie par les algues brunes.  
Mauvaise nouvelle pour les usagers des navettes maritimes. À cause d'algues sargasses qui ont envahi la marina de la Pointe du Bout aux Trois Îlets, le service est suspendu momentanĂ©ment. Les voyageurs sont invitĂ©s Ă  utiliser le ponton de l'Anse Mitan.

C'est un important arrivage de sargasses qui a perturbĂ© la circulation des navettes maritimes ce samedi 4 mars 2023 entre Fort-de-France et les Trois Îlets. Si les plages de la commune du sud sont gĂ©nĂ©ralement relativement Ă©pargnĂ©es, cette fois, la marina est remplie d’algues.

La circulation des bateaux est difficile.  

Le ponton est impraticable. Les usagers sont obligĂ©s de se rendre Ă  l’Anse Mitan pour descendre ou monter Ă  bord.

Commerçants, restaurateurs, professionnels de la mer, tous sont touchĂ©es par la prĂ©sence des sargasses. De mĂ©moire d'ÎlĂ©ens, c’est la troisiĂšme fois qu’un Ă©chouage aussi important arrive.

BON DIMANCHE

 












vendredi 3 mars 2023

 Le site Tripadvisor a dĂ©voilĂ© son classement 2023 des plus belles plages. Si aucune plage française ne figure dans le top 10 mondial, on retrouve une plage de l’hexagone dans le top 10 des plus belles plages d’Europe… et elle est bretonne !

La plage du Sillon Ă  Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) arrive en dixiĂšme position de ce classement europĂ©en. Pour retrouver une autre plage française, il faut descendre Ă  la 23e place avec celle de Palombaggia en Corse.

Lire aussi : Le top 10 des plus belles plages du monde selon TripAdvisor

« Le rĂȘve »

La plage malouine dĂ©croche ainsi le titre de plus belles plages de France grĂące aux commentaires des internautes, qui sont sous le charme de cette « plage de sable dorĂ© Ă  marĂ©e basse. La tempĂ©rature de l’eau Ă©tait parfaite, avec quelques vagues et un fond doux et sablonneux. Le rĂȘve. »

Le Sillon avait déjà été sacrée plus belle plage de France 2018 et 2021.

jeudi 2 mars 2023

 

Guirec Soudée. Sa poule Monique est morte, l'aventurier lui rend hommage

PubliĂ© le 
Écrit par Benoit Thibaut


Monique, la poule de Guirec Soudée est morte. Le marin l'annonce ce mercredi 1er mars. Le navigateur aventurier qui a fait le tour de monde avec elle lui rend hommage. Retour sur cette complicité.




“Ma petite Momo est partie” par ces quelques mots, Guirec SoudĂ©e annonce la disparition de sa poule Monique qui l’avait accompagnĂ©e dans son tour du monde entre 2013 et 2014.

“Je savais qu’elle n’Ă©tait pas Ă©ternelle, mais c’est dur de me rĂ©soudre Ă  tourner la page d’un chapitre aussi important de ma vie, 9 ans mais surtout 5 ans Ă  bord d’Yvinec, Ă  vivre les expĂ©riences les plus folles, les plus inoubliables”.

En 2014, quelques mois avant son dĂ©part en solitaire, en totale autonomie, du pĂŽle Nord au pĂŽle Sud, Guirec tombe sous le charme d’une petite poule rousse. Elle aura accompagnĂ© le Breton durant sa traversĂ©e de l’Atlantique, puis sur les glaces du Groenland durant 130 jours, Ensemble ils auront traversĂ© le mythique Cap Horn, avant de rejoindre les cĂŽtes bretonnes. 

Des moments de vie que Guirec SoudĂ©e rappelle dans son message. “Sans toi je serais devenu fou pendant nos 130 jours d’hivernage en autarcie au Groenland. Moi qui n’arrivais mĂȘme pas Ă  pĂȘcher Ă  travers la banquise, tu as continuĂ© de pondre chaque jour, en sachant que notre vie en dĂ©pendait”.

Au coeur de son pĂ©riple, qui a sĂ©duit les amoureux d’aventures, Guirec SoudĂ©e Ă  essayer de sensibiliser au respect des ocĂ©ans. Monique Ă©tait son Ă©missaire pour le respect de la cause animale.

lire : Guirec SoudĂ©e, "il a de l'eau salĂ©e dans les veine"

GrĂące Ă  toi c’Ă©tait aussi beaucoup plus facile de sympathiser avec les gens Ă  chaque escale. J’en ai fait des sacrifices pour toi aussi, j’ai fait de la prison au Canada pour tes beaux yeux et j’ai renoncĂ© Ă  Tahiti parce que personne ne voulait de toi lĂ -bas Ă  cause de la grippe aviaire”.

Ensemble on a vu des icebergs, des ours, des narvals, des baleines Ă  gogo et des dauphins par milliers.

Guirec Soudée

 Au retour en Bretagne, aprĂšs avoir vĂ©cu un tel voyage, Monique s’est reposĂ©e avec ses congĂ©nĂšres. Guirec a repris la mer. Avec des rames pour une folle double Transatlantique. “ce n’Ă©tait pas possible de t'embarquer”. Puis la Route du Rhum, oĂč de nouveau, la place de Monique reste sur terre.

Le jeune marin, qui a l’ocĂ©an dans les veines, se prĂ©pare aujourd’hui pour son premier VendĂ©e Globe. De nouveau, il aura l’occasion de franchir le Cap Horn. Il sera sĂ»rement le premier Ă  dĂ©dicacer ce passage mythique Ă  une petite poule rousse.

mercredi 1 mars 2023

MIKE BIRCH

 

TÉMOIGNAGE.


 « Un vrai cow-boy ! » : le skipper Mike Birch racontĂ© par France, son Ă©pouse.



France Birch a vĂ©cu plus de 30 ans avec Mike Birch, son Ă©poux et vainqueur de la premiĂšre Route du Rhum en 1978. Le skipper est dĂ©cĂ©dĂ© le 26 octobre 2022. RencontrĂ©e dans sa petite maison de Brec’h, dans le Morbihan, elle raconte son cow-boy, si libre et si dĂ©sintĂ©ressĂ©. Un tĂ©moignage poignant qui fourmille d’anecdotes sur le Canadien, hĂ©ros de toujours de la course au large.




Il faisait froid ce jour-lĂ  sur l’Ăźle Gabriola. Moins froid toutefois que souvent fin janvier en Colombie-Britannique, au large de Vancouver. France Birch Ă©tait venue de Bretagne disperser dans le Pacifique Nord les cendres de Mike Birch, son mari depuis 1988 dĂ©cĂ©dĂ© Ă  quelques jours de son 91e anniversaire le 26 octobre 2022. Une cĂ©rĂ©monie toute simple et en petit comitĂ©. Comme le premier vainqueur de la Route du Rhum (1978) sur Olympus Photo l’aurait aimĂ©. Un poĂšme, France, Florence, sa fille aĂźnĂ©e, et Gray, l’ami pĂȘcheur et homme des bois, un Canadien qui parle aux oiseaux. Une aurore borĂ©ale s’Ă©tait invitĂ©e.



Les cendres de Mike Birch ont Ă©tĂ© dispercĂ©es au large de l’Ăźle Gabriola, Ă  l’ouest du Canada. | PHOTO : COLLECTION FRANCE BIRCH



Quelques jours plus tĂŽt, France Birch nous avait reçus autour d’un feu de cheminĂ©e et de spaghettis au saumon dans sa « petite maison » discrĂšte de Brec’h en proche banlieue d’Auray (Morbihan), son « refuge » avec vue sur un petit jardin et sur un potager. « J’y suis tranquille. On n’est pas loin de la mer, on a le train juste derriĂšre. »

Elle voulait raconter son Mike, son hĂ©ros croisĂ© Ă  Saint-Philibert (Morbihan) au dĂ©but des annĂ©es 80 dans le chantier tenu par son mari, oĂč Mike Birch Ă©tait venu construire son bateau : « Il les construisait toujours et il avait achetĂ© la maison la plus proche du chantier. » Ă€ ses cĂŽtĂ©s, Tifenn, sa cadette, la chienne Daisy de Mike, une Jack Russel, sur les genoux, prĂ©cise parfois une date, rajoute un dĂ©tail. « C’est l’historienne de la famille », s’en amuse sa mĂšre.



France Birch : « Mike Ă©tait brillantissime. Et la libertĂ© qu’il incarnait, ça m’a fascinĂ©. Quand on a 30 ans, on est fascinĂ©. » | PHOTO : ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Un vrai cow-boy »

France n’Ă©tait pas une enfant de la mer. NĂ©e Ă  Alger, elle avait grandi dans le dĂ©sert saharien avec un pĂšre spĂ©cialiste des palmeraies : « Il n’y avait pas la mer et quand on ne l’a pas, il faut y aller. C’est peut-ĂȘtre pour ça que j’ai aimĂ© la mer. » Et qu’elle a aimĂ© un marin si diffĂ©rent, qui demandait « le minimum » Ă  ses sponsors, un ancien cow-boy, qui ne jugeait jamais les autres, mĂȘme ceux qui l’avaient déçu.

« Un vrai cow-boy, appuie-t-elle. Il  ​avait 6 000 ou 7 000 vaches Ă  driver dans l’Okanogan, derriĂšre les Rocheuses. » Et de dĂ©rouler avec tendresse les dĂ©buts de Mike : « Ses parents voulaient qu’il Ă©tudie l’Ă©conomie Ă  l’universitĂ©. Il a dit oui papa, oui maman, il y a Ă©tĂ© un an et il s’est barrĂ©. Et il a Ă©tĂ© cow-boy. On y est retournĂ©, le ranch existait encore, j’ai vu la cabane oĂč tous les cow-boys dormaient ensemble sur des bannettes en bois. Il se levait tous les jours Ă  3 h 30 du matin, il y avait parfois des ours qui attaquaient. »

LIRE AUSSI. PORTRAIT. Mike Birch, le garçon vacher qui chevauchait les ocĂ©ans

Doyen de la Route du Rhum 2002, Mike Birch (71 ans) Ă©tait un vrai cow-boy. | PHOTO : JEAN-MICHEL NESTIER / OUEST-FRANCE



De cette existence rustique, Mike Birch en avait conservĂ© un goĂ»t immodĂ©rĂ© pour la nature et les grands espaces. Et pour la libertĂ©. Un personnage que n’aurait pas dĂ©criĂ© Jack London. La mer, il y est venu plus tard, par le convoyage de bateaux, la course au large il s’y est lancĂ© Ă  44 ans seulement avec la Transat anglaise 1976. L’ocĂ©an, les bateaux, sa nouvelle vie tournera beaucoup autour.

« Je crois que c’est son amour de la mer qui m’a sĂ©duit, avoue France. Et son intelligence. Il attirait les femmes, et les aventuriers ça fait rĂȘver. Il Ă©tait brillantissime. Et la libertĂ© qu’il incarnait, ça m’a fascinĂ©. Quand on a 30 ans, on est fascinĂ©. AprĂšs, on commence Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  se poser des questions (rire), ​surtout quand on est une femme. Vers 45 ans, j’ai commencĂ© Ă  me poser, je suis revenue en France, j’ai fait des petits boulots pour m’offrir cette petite maison. »

« Pas attachĂ© dans des creux de 30 m »

Mais avec Mike, France a longtemps eu 30 ans. A traversĂ© maintes fois l’Atlantique en bateau avec lui, a apprĂ©ciĂ© la prĂ©cision et la sĂ»retĂ© de ses gestes,  dans des creux Ă©normes quand il sortait pas attachĂ© ​, a Ă©tĂ© frappĂ© son calme absolu, a parfois tremblĂ© pour son mari, qui a toujours ramenĂ© ses bateaux au port. Longtemps, elle a eu plus de valises que de meubles. « J’ai adorĂ© cette pĂ©riode. »



France Birch a multipliĂ© les traversĂ©es de l’Atlantique avec Mike. | PHOTO : COLLECTION FRANCE BIRCH



Ce samedi-lĂ , France Birch n’avait pas trop d’appĂ©tit. Trop de souvenirs, trop de choses Ă  raconter. Elle avait de la colĂšre aussi parfois pour la ville de Saint-Malo et pour les organisateurs de la Route du Rhum, qui n’ont pas rendu un hommage Ă  Mike Ă  la hauteur du marin dit-elle.

La discussion file Ă  plus de 30 nƓuds. Tifenn s’en mĂȘle parfois, tempĂšre les propos de sa mĂšre ( sa photo a Ă©tĂ© diffusĂ©e sur les remparts de Saint-Malo, il y a eu une minute de silence ​), Lucy a l’Ɠil moins triste au fil des semaines. Tag Heuer ou Fuji, ses bateaux qu’il construisait Ă  son image, sobres et solides et qui naviguent encore, ses sponsors Mansour et Aziz Ojjeh (Tag Heuer), les frĂšres de pontons EugĂšne (Riguidel), Olivier (Moussy), LoĂŻc (Caradec), Florence (Arthaud) ou Charlie (Capelle), les noms dĂ©filent dans la conversation et Ă©voquent une Ă©poque rĂ©volue.

« C’Ă©tait une bande formidable ». C’Ă©tait un petit milieu, qui n’Ă©tait pas encore dans le moule. Et ça convenait Ă  Mike Birch : « Il a vĂ©cu d’une façon trĂšs riche mais sans argent, toujours Ă  l’Ă©conomie mais d’une belle façon », prĂ©fĂ©rant Ă  la belle saison un banc Ă  une chambre d’hĂŽtel. « L’argent, il s’en foutait, la vie ce n’Ă©tait pas ça pour lui. Et il aimait faire les choses avec ses mains, ça c’Ă©tait indispensable. »

« Il n’aimait pas rester en place »

Hiver 1998 des pluies verglaçantes avaient recouvert une zone s’Ă©talant de New-York (États-Unis) Ă  MontrĂ©al (Canada). Plus d’Ă©lectricitĂ©, une tempĂ©rature de moins 15 degrĂ©s, et ça a durĂ© trois semaines.  Tout le monde a achetĂ© des groupes Ă©lectrogĂšnes mais lui a refusĂ©. Je suis restĂ©e trois semaines au lit, on ne pouvait rien faire, encore moins rouler. Il fallait s’accrocher pour vivre avec quelqu’un comme Mike ​, soupire France avec tendresse. Une anecdote qui rĂ©sume aussi le personnage.


Quelques jours avant le dĂ©part de la Route du Rhum 2022, la Mairie de Dinard avait rendu un hommage Ă  Mike Birch. AccompagnĂ©e du dĂ©putĂ© Jimmy Pahun, France Birch avait rĂ©pondu Ă  l’invitation d’Arnaud Salmon, le Maire de Dinard. | PHOTO : MARIE LENGLET / OUEST-FRANCE



Quand la carriĂšre de Mike Birch s’est achevĂ©e, le nomade a jetĂ© l’ancre pas bien loin de La TrinitĂ©-sur-Mer (Morbihan), l’ancienne Mecque de la course au large. Mais il n’y a jamais complĂštement posĂ© son baluchon.  Il n’aimait pas rester en place, sauf s’il y avait un bateau Ă  construire ​, rĂ©sume Tifenn. Alors il a Ă©crit le dernier chapitre de son Ă©popĂ©e entre la Bretagne, l’hiver, oĂč la disparition des fous de bassan sur l’Ăźle Rouzic, au large de Perros-Guirec (CĂŽtes-d’Armor), le dĂ©solait, et le Canada, la majeure partie de l’annĂ©e.

LĂ -bas, il se plaisait Ă  retrouver les copains, Walter Greene notamment, son vieux complice architecte d’Olympus Photo, Ă©tabli dans l’Ă©tat du Maine (États-Unis) Ă  qui il avait reversĂ© la moitiĂ© de sa prime de victoire de la Route du Rhum 1978. C’est chez lui qu’il a construit son dernier bateau, au dĂ©but du siĂšcle, une coque  absolument inconfortable  ​qu’il a baptisĂ© Dolly, le prĂ©nom de sa maman.

Mais jusqu’au bout son port d’attache est restĂ© CaspĂ© en GaspĂ©sie (Nord ouest du Canada), Ă  4 000 km de Vancouver oĂč il avait vu le jour le 1er novembre 1931,  un trou de 15 000 habitants trĂšs Ă©tendu mais avec seulement deux rues ​, Ă  l’entrĂ©e du Saint-Laurent et Ă  plus de 12 h de voiture de MontrĂ©al.  Une rĂ©gion trĂšs belle et des gens extrĂȘmement gentils. Mais trĂšs froide l’hiver, pour y vivre il faut une grande vie intĂ©rieure. 

« Mike, il y a un truc qui va t’arriver »

Une vie qui collait aux aspirations et Ă  la philosophie de Mike Birch.  Son truc c’Ă©tait d’ĂȘtre dans la nature avec des grands espaces. Il aimait l’espace vital.  ​Tifenn rappelle qu’Ă  88 ans il lui avait demandĂ© de l’accompagner dans sa traversĂ©e du Canada en voiture :  C’est 6 000 km et il Ă©tait trĂšs content. Il avait attendu d’avoir cet Ăąge-lĂ  pour le faire.  ​C’est Daisy, assise sur la banquette, qui en avait profitĂ©.

Une derniĂšre fois, dĂ©but 2020, juste avant le confinement, France l’a accompagnĂ© Ă  Roissy. En pleurs.  Mike, il y a un truc qui va t’arriver. À ton Ăąge, en pleine pĂ©riode de Covid…  ​Mais il tenait Ă  revenir Ă  son point de dĂ©part afin de  retrouver ses copains, pas trĂšs argentĂ©s non plus. Il avait louĂ© un Bed and breakfast, sur l’Ăźle Gabriola ​. C’est dans une maison de retraite qu’elle ira le rechercher avec Robert, son fils ainĂ© issu d’un premier mariage dĂšs la rĂ©ouverture des frontiĂšres. D’abord hospitalisĂ© Ă  Nanaimo, au Canada, aprĂšs des problĂšmes de dos et une phlĂ©bite, mal alimentĂ© et fortement amaigri, il faisait peine Ă  voir :  Une horreur, il Ă©tait tombĂ© en plus. Je l’ai ramenĂ© vite fait ici et on s’en est occupĂ© jusqu’au bout. Il s’est rĂ©tabli, il pouvait marcher, manger. Et puis ça s’est dĂ©gradĂ© Ă  nouveau. 





En 2014, les sept vainqueurs de la Route du Rhum avaient Ă©tĂ© rĂ©unis (Franck Cammas, Lionel Lemonchois, Laurent Bourgnon, Florence Arthaud, Philippe Poupon, Mike Birch et Marc Pajot). | PHOTO : JOËL LE GALL / ARCHIVES OUEST-FRANC

Mais Mike Birch ne s’est jamais plaint, a toujours conservĂ© un sourire empreint de bienveillance.  Mais il n’Ă©tait jamais revenu comme il l’Ă©tait, Ă©voque Tifenn. ​Et le voir dans cet Ă©tat un homme comme lui qui a vĂ©cu tout ce qu’il a vĂ©cu…  ​La lecture, William Boyd et le New York Times, les informations sur CNN, les visites des fidĂšles, Charlie Capelle, Jean Le Rouzic, le mĂ©decin de La TrinitĂ©, Ă  PĂąques EugĂšne Riguidel lui avait mĂȘme offert un Ɠuf en chocolat, la vie s’est Ă©tirĂ©e. Robert et Sarah, ses enfants Ă  lui, Florence et Tifenn, les filles de France, se sont succĂ©dĂ©s Ă  Brech Ă  ses cĂŽtĂ©s.

 Il Ă©tait comme un oiseau blessĂ©.  Lucy a veillĂ© Mike jusqu’au bout. Et le 26 octobre 2022, le drĂŽle d’oiseau s’est envolĂ©.  Et au matin, il y a eu un arc-en-ciel juste lĂ , c’est incroyable. Un signe. ​ Jusque-lĂ , France s’Ă©tait habituĂ©e Ă  ses absences et Ă  ce qu’il revienne.

  On termine avec notre jeu du jour. ComplĂ©tez cette phrase de la ministre Sabrina Agresti-Roubache :  «Macron n'aurait jamais dĂ»…» • «ĂȘ...