mercredi 5 novembre 2014

A MARIE GALANTE

Marie-Galante

Découverte par Christophe Colomb, elle porte le nom d'une de ses caravelles "Maria Galanda".
Les Français prirent pied à Marie Galante au XVIIème siècle pour y exploiter la canne à sucre. 70 moulins en ruine témoignent de ce passé riche et glorieux.

marie galante
On y produit encore d'excellents rhums agricoles dans des exploitations à taille humaine. Il suffit de rencontrer par hasard le jeune patron de la rhumerie BELLE-VUE pour que son prestigieux breuvage exhale tout son parfum et dévoile ses secrets. Inscrit dans la tradition, ce passionné nous raconte de quelle manière il développe son entreprise avec l'aide du FEDER (fonds européen) dans une perspective complètement verte.
marie galante
Marie-Galante, c'est aussi la douceur de vivre évoquée par Voulzy. Nous nous arrêtons dans un "lolo" (resto de plage) pour y manger une salade de marlin fumé dans un cadre enchanteur. Tout simplement superbe.


En route, à la découverte de l'île par la terre. Nous y découvrons un paysage varié: des boeufs, des vieux moulins et des mornes, mais aussi des falaises qui nous rappellent la Bretagne.

Et puis, dans un petit village, au détour d'une plage, une drôle pancarte ...


Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. On tape sur les vagues et affrontons courageusement une mer courte et hachée contre un vent debout soufflant à 20 nœuds de moyenne. Heureusement cela ne dure que cinq heures pour arriver à St Louis sur la côte ouest de Marie-Galante. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant.

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. 
Nous allons chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne.

Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.