Marie-Galante
Les Français prirent pied à Marie Galante au XVIIème siècle pour y exploiter la canne à sucre. 70 moulins en ruine témoignent de ce passé riche et glorieux.
Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. On tape sur les vagues et affrontons courageusement une mer courte et hachée contre un vent debout soufflant à 20 nœuds de moyenne. Heureusement cela ne dure que cinq heures pour arriver à St Louis sur la côte ouest de Marie-Galante. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant.
Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui.
Nous allons chez le Père
Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de
batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois
meilleur qu’avec le sirop de canne.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.