Le Jardin Botanique de Deshaies est situé sur une
propriété de 7 hectares, ayant appartenu à l’humoriste Coluche. Celui-ci avait
acheté la propriété en 1979.
C’est au précédent propriétaire, Guy Blandin que l’on
doit quelques espèces de plantes rares présentes dans le parc botanique.
Malheureusement, une grande partie de ces plantes ont disparu après le passage
du cyclone Hugo en 1989.
Michel gaillard, paysagiste pépiniériste, ami de Coluche,
créateur de la profession de « paysagiste d’intérieur » en métropole, et
initiateur du syndicat du même nom, avait implanté en Guadeloupe une pépinière
de production de palmiers pour alimenter son entreprise
parisienne.
C’est le 19 juin 1985 que Coluche demande à Michel
Gaillard de s’occuper et d’entretenir sa propriété en échange de l’utilisation
des terres pour y créer sa pépinière. Malheureusement, un an plus tard Coluche
décèdera.
Grâce à sa connaissance de la propriété, Michel Gaillard
la rachètera le 1er octobre 1991. Et entreprendra l’énorme chalenge de la
transformer en jardin botanique.
Après des années d’études et d’incertitude économique, la
véritable décision de créer le parc fut prise en 1998, ce fut un véritable
parcours du combattant sur les plans financier et administratif pour obtenir
toutes les autorisations.
La réalisation concrète de ce parc floral et
animalier de loisir de 5 hectares a été exécutée en 14 mois, avec la
participation de 40 employés, tous originaires de la commune de Deshaies, et
formés « sur le tas » au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Les
travaux ont été réalisés
sous la direction de Michel GAILLARD, concepteur, Didier Rousselle, architecte
paysagiste, Richard ROUTHIER, et Daniel PUGET.
Aujourd’hui,
le parc compte plus de trente employés permanents, pour la plupart Deshaisiens.
L’objectif semble être atteint. La fréquentation des touristes et résidents
Guadeloupéens est significative,(plus de 120,000 visiteurs/an) ceux-ci
apprécient la richesse des végétaux présentés, leur mise en valeur, la qualité
des animations, et de la maintenance du site.
- La volière de Loris
Passé le sas de
sécurité, une trentaine de Loriquets, « petits perroquets d’Australie » aux
couleurs vives, accueillent les visiteurs, et n’hésitent pas à venir se poser
sur leur tête le temps d’une photo.
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