vendredi 12 juillet 2013

TEMPETE TROPICALE CHANTAL : LE TOPPO......

 
bonjour




La tempête tropicale active “CHANTAL” nous a bien secoués avec notre Eolis mardi 9 juillet

En fait on aurait dit un coup de vent force 9 à 10 comme en Méditerranée sauf qu'ici, en baie du Marin, au sud de la Martinique, on était à 500 bateaux au mouillage...

 

Nous asséchons Eolis mais on n’a pas de dégâts

en fait on a changé de place vers 10h car on était mouillé trop près des chalutiers derrière nous (la veille en revenant du chantier j’avais dit à Jean qu’on mouillait trop près d’eux , mais il n ‘ a rien voulu savoir)

Donc on lève l’ancre et on avance pour se mouiller plus en avant, tout se passe bien , mais le vent forcit et on dérape!...
on relève l’ancre, et là, quoi que je ne vois, une bicyclette toute rouillée dans l’ancre, un grand vélo! pas le temps ni la possibilité de l’enlever car c’est alors 11 heures et le vent forcit à 60 nœuds...alors Jean décide de mettre l’annexe à


l’eau et d’aller passer une aussière dans une bouée juste à côté : il y va, mais trop de vent et l’annexe se retourne :













adieu palmes, tuba et rames...pendant ce temps, moi toute seule à la barre au moteur, je me retrouve boute au vent mais par l’arrière !? je viens de me prendre le boute textile du voisin qui a mis une deuxième ancre mais dont le boute flotte et s’est coincé dans les safrans et dans les hélices, stoppant le moteur bâbord du coup.. et me voilà cagoulée et en ciré dans la tourmente – entretemps le canot est arrivé à la dérive à la cote et a été mis en sécurité et au sec par des locaux et Jean a été repêché par le voisin américain



 


– à 11h30 Chantal est passée et on envisage la suite des évènements et des manœuvres : Jean revient à la nage avec un masque et des palmes prêtés par les américains, il prend l’aussière (toujours à l’eau)
et va la passer à la bouée ( on n’a plus de possibilité d’avancer ni quoi que ce soit puisque que Eolis est coincé dans le bout du voisin par les safrans) – s’ensuivent des reprises du mou de l’aussière au winch en essayant de décoincer l’arrière...
Jean finira d’ailleurs par tout couper (avec l’accord du propriétaire) – peu à peu on manivelle pour se rapprocher de la bouée...ça y est, on y est presque,


ouf, c’est fini 


il est quand même bientôt 14h

l’intérieur est tout mouillé vu que la porte était restée ouverte et qu’on était vent arrière au plus fort du vent et des vagues

aujourd’hui grand soleil, ça sèche