Le château de Coat-an-Noz est situé au sud de la commune de Belle-Isle-en-Terre, dans le département des Côtes-d'Armor, à proximité de Loc-Envel dans la forêt de Coat-an-Noz
Le château de Lady Mond, également sur la commune de Belle-Isle-en-Terre, est une réplique, construite en 1923 par Lady Mond, du château de Coat-an-Noz. Cette réplique ayant été construite au départ trop près de la route, Lady Mond a ordonné qu'elle soit démontée et reconstruite quelques mètres plus loin de la route. Aujourd'hui ce château accueille un aquarium d'eau douce et le Centre régional d'initiation à la rivière (Crir).
Le château est le décor de la bande dessinée La Brouette des Morts, une aventure de Dick Hérisson, par Savard.
Coat an Noz. Le château retrouvera-t-il son éclat ?
Abandonné à l'usure du temps depuis l'après-guerre, le château de Coat an Noz, à Belle-Isle-en-Terre, retrouvera d'ici quelques années son lustre d'antan; celui du temps de LadyMond. Bernard Moreau et son épouse Danuta, de la région parisienne, en sont les propriétaires depuis le 11juillet.
Un château à 195.000 EUR
Le couple a acquis la bâtisse pour la somme de 195.000 €. Une somme qui paraît dérisoire mais qui ne représentera, au final, qu'une infime partie du montant des travaux, colossaux! Le château n'est plus aujourd'hui qu'un vaisseau fantôme meurtri par les éléments. C'est dans la presse que Bernard Moreau découvre pour la première fois le château, alors qu'il est en vacances du côté de Plestin-les-Grèves. C'était il y a deux ans. Il décide de s'y rendre avec Danuta et tombe sous le charme de cette demeure dessinée par une femme. Quelque temps plus tard, le propriétaire anglais la met en vente. L'ancien entrepreneur dans le bâtiment saute sur l'occasion.
Sous le charme de Lady Mond
«La première fois que je l'ai vu, ce château m'a interpellé. Je l'ai trouvé superbe. Et puis, l'histoire de Lady Mond est vraiment géniale (la fille d'un meunier qui a conquis les hautes sociétés parisienne et londonienne durant la première moitié du XX° siècle). Je l'ai racheté pour ne pas qu'il s'écroule. Depuis la mort de LadyMond, le château est passé de main en main, n'a pas été entretenu et a été pillé. Certains ont même voulu le raser. Je pense que les gens sont contents de voir enfin quelqu'un s'en occuper», explique le nouveau comte, puisque la terre serait anoblissante à Coatan Noz. C'est avec enthousiasme et surtout beaucoup d'audace qu'il a entrepris la rénovation de la demeure, inhabitable en l'état; si ce n'est par une colonie de pigeons. «Le matin de la signature chez le notaire, les ouvriers étaient déjà sur le chantier». Et de confier: «Ma femme, elle, était un peu effrayée au départ».
Des travaux colossaux
Et cela se comprend, compte tenu de l'ampleur des dégâts. L'eau s'est infiltrée partout, les champignons ont proliféré. Toiture, huisseries, planchers, escaliers, poutres, peinture, électricité... tout est à refaire. Seuls les murs sont en place. «C'est la misère», soupire le propriétaire alors qu'avec des ouvriers, il s'attache à couler une nouvelle dalle au rez-de-chaussée. «Il est difficile d'évaluer le temps des travaux. Je pense que pour fin 2012, le château sera hors de danger». À terme, le couple envisage de s'installer au château, pour profiter des quelque 9.000m² de terrain. Car, tient à préciser le châtelain: «Toutes les anciennes terres du domaine de Coatan Noz ne m'appartiennent pas».
Le château de Coat an Noz
La famille de Sesmaisons possédait un ensemble de biens qui
formait à l’époque une très grande propriété, plus de 2000 hectares, dont les
forêts de Coat An Noz et Coat An Hay et des fermes autour qui dépendaient d’une
ancienne grande batisse appelée « Maison de la Bosse », la bosse étant le nom de
ce lieu.
Auparavant, tout cet ensemble avait appartenu au Marquis de
Goesbriand, marquis de Belle Isle en Terre et Maréchal de Camp à la cour de
Louis XIV, puis au Marquis de Suffren.
Le Château de Coat An Noz , alors appelé Château de la Bosse à
été construit en 1856 par la Comtesse de Sesmaisons.
La fille de la Comtesse de Sesmaisons, Françoise Marie
Raphaëlle, épousa le 1er Août 1859 le Prince Charles Faucigny Lucinge, député
des Côtes du Nord, petit-fils du Duc de Berry et arrière-petit-fils de Charles
X. Le château devint donc par alliance la propriété du Prince Faucigny Lucinge.
La Princesse et le Prince Charles Faucigny Lucinge sont enterrés à Loc Envel en
1910.
Le Prince Charles Faucigny Lucinge était le grand père
maternel de la famille de l’épouse de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, ancien
Président de la République française.
Le 21 janvier 1929, Sir Robert Mond acheta le Château et
combla son épouse qui réalisait ainsi son rêve de jeune fille qui était de
devenir princesse.
On sait que Marie Louise Le Manach naquit à Belle Isle en
Terre en 1869 dans un petit moulin de bois (Prat Guégan) au bord du Guer ou son
père travaillait dur pour élever ses 5 enfants.
Maï, la fille au teint de lait, voyait passer chaque jour les
attelages princiers des Faucigny Lucinge sortant du Château de Coat An Noz. Un
jour à son père qui l’interroge, elle déclare « moi aussi un jour je serai
Princesse ». A 18 ans, elle part pour Paris. On connaît mal ses débuts, mais à
23 ans elle épouse Simon Gugenheim. Devenue vite veuve avec une belle fortune,
elle se réfugie quelques années sur la Côte d’Azur, puis elle revient à Paris.
Désormais connue du « Tout Paris » et de la « Société Londonienne », elle fait
la connaissance de Sir Robert Mond et l’épouse en 1921. Dès lors, la petite
Marie mena une vie heureuse et fastueuse auprès de son second mari. On la
compare à Paris à madame Récamier pour sa beauté et à Madame de Staël pour son
esprit.
Mais « Maï la Bretonne » ne résidera que peu à Coat An Noz,
appelé par ailleurs à honorer moult cérémonie en compagnie de son époux, Sir
Robert Mond. C’est pourtant à Belle Isle En Terre, dans son château « Castel
Mond », qu’elle fit construire pour ses vieux jours qu’elle mourut le 21
Novembre 1949.
Elle gît avec son mari dans la chapelle de Loc Maria, dans le
mausolée qu’aurait voulu faire construire Lady Mond, à l’image des ossuaires de
son pays.
La lourde pierre tombale dans la crypte du Mausolée de
Locmaria où aujourd’hui et à jamais Robert et Lady Mond, entourés de divers
membres de la famille est en granit Rose.
Maï la Bretonne est morte à l’âge de 80 ans.
Sur le Guic, en bas de la forêt se trouve le Moulin Guersan,
moulin à farine transformé par la suite en moulin à scierie. Il fournissait
l’électricité au château et au village à raison d’une ampoule de 25 watts par
maison, avant la venue du courant électrique. C’est pour cela qu’on dit que le
Château de Coat An Noz relève d’un compte de fée.
Château de Coat an Noz
Manoir de la Bosse (castel bosse), grande maison, sans trop de caractère, première habitation des Faucigny avant 1850. Château actuel construction en 1870, électrifié en 1898 grâce à un système de turbines (toujours en place et fonctionnelles jusqu‘en 1955, 110 volt) et de ligne électrique reliant un moulin & le château (vestiges des poteaux et socles de béton), de plus eau courante grâce à la fontaine Gilo alimentant des réservoirs en zinc placé sous les charpentes grâce à une pompe électrique. Chauffage central au charbon (air pulsé au sol), bibliothèque,présence d’un orgue (pièce sud ouest), cuisine et gardien dans les caves. Les Faucigny vivant aux dessus de leur train de vie (achat de nombreuses automobiles) ils font banqueroute. Marie Louise le Manach fille du pauvre meunier de Belle Isle en terre se jura un jour d’être propriétaire du château de Coat an Noz. Après une multitude d’aventure dans la capitale française, elle partie à Londres où elle rencontra sir Robert Mond le roi du Nickel quelle épousa. Celui-ci pour réaliser le rêve de jeune fille de sa femme lui offrit le château de Coat an Noz pour son 60e anniversaire en 1929 (CF: livre "Maï la bretonne" de Pierre Delestre). |
Coat an Noz, dans les caves du château, par M. Gatinot, fermeture quelque temps après, vers 1985. Le château est toujours vide et plus d'entretien des parties supérieurs. En 1994, vente aux enchères pour 140 000 fr par le tribunal de Versailles, S----- B----- achète Coat an Noz. Le Château est alors entièrement vidé, plus un planché ne subsiste, plus un plafond excepter celui de la salle à manger & ceux du grand escalier & plus aucun entretien depuis... Le château aurait trouvé un acheteur pour le restaurer, nous attendons confirmation ! Château de Coat an Noz 22810 Belle Isle en Terre, très délabré, visible de l'extérieur ! Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents relatifs à ce château (architecture, historique, photos...) ou si vous constatez une erreur, contactez nous, merci. Nous remercions M. Victor Fourcard pour son travail sur le château de Coat an Noz & nous autorise la diffusion de l'historique, nous remercions M. Morgan Corbet pour les photos qu'il nous a adressées pour illustrer cette page |
Consultez nos pages sur les châteaux, châteaux forts, forteresses et manoirs de Bretagne 22 Côtes-d'Armor <> 29 Finistère <> 35 Ille-et-Vilaine <> 56 Morbihan |
La famille de Sesmaisons possédait un ensemble de biens qui formait à l’époque une très grande propriété, plus de 2000 hectares, dont les forêts de Coat An Noz et Coat An Hay et des fermes autour qui dépendaient d’une ancienne grande batisse appelée « Maison de la Bosse », la bosse étant le nom de ce lieu.
Auparavant, tout cet ensemble avait appartenu au Marquis de Goesbriand, marquis de Belle Isle en Terre et Maréchal de Camp à la cour de Louis XIV, puis au Marquis de Suffren.
Le Château de Coat An Noz , alors appelé Château de la Bosse à été construit en 1856 par la Comtesse de Sesmaisons.
La fille de la Comtesse de Sesmaisons, Françoise Marie Raphaëlle, épousa le 1er Août 1859 le Prince Charles Faucigny Lucinge, député des Côtes du Nord, petit-fils du Duc de Berry et arrière-petit-fils de Charles X. Le château devint donc par alliance la propriété du Prince Faucigny Lucinge. La Princesse et le Prince Charles Faucigny Lucinge sont enterrés à Loc Envel en 1910.
Le Prince Charles Faucigny Lucinge était le grand père maternel de la famille de l’épouse de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, ancien Président de la République française.
Le 21 janvier 1929, Sir Robert Mond acheta le Château et combla son épouse qui réalisait ainsi son rêve de jeune fille qui était de devenir princesse.
On sait que Marie Louise Le Manach naquit à Belle Isle en Terre en 1869 dans un petit moulin de bois (Prat Guégan) au bord du Guer ou son père travaillait dur pour élever ses 5 enfants.
Maï, la fille au teint de lait, voyait passer chaque jour les attelages princiers des Faucigny Lucinge sortant du Château de Coat An Noz.
Un jour à son père qui l’interroge, elle déclare « moi aussi un jour je serai Princesse ». A 18 ans, elle part pour Paris. On connaît mal ses débuts, mais à 23 ans elle épouse Simon Gugenheim.
Devenue vite veuve avec une belle fortune, elle se réfugie quelques années sur la Côte d’Azur, puis elle revient à Paris. Désormais connue du « Tout Paris » et de la « Société Londonienne », elle fait la connaissance de Sir Robert Mond et l’épouse en 1921. Dès lors, la petite Marie mena une vie heureuse et fastueuse auprès de son second mari.
On la compare à Paris à madame Récamier pour sa beauté et à Madame de Staël pour son esprit.
Mais « Maï la Bretonne » ne résidera que peu à Coat An Noz, appelé par ailleurs à honorer moult cérémonie en compagnie de son époux, Sir Robert Mond. C’est pourtant à Belle Isle En Terre, dans son château « Castel Mond », qu’elle fit construire pour ses vieux jours qu’elle mourut le 21 Novembre 1949.
Elle gît avec son mari dans la chapelle de Loc Maria, dans le mausolée qu’aurait voulu faire construire Lady Mond, à l’image des ossuaires de son pays.
La lourde pierre tombale dans la crypte du Mausolée de Locmaria où aujourd’hui et à jamais Robert et Lady Mond, entourés de divers membres de la famille est en granit Rose.
Maï la Bretonne est morte à l’âge de 80 ans.
Sur le Guic, en bas de la forêt se trouve le Moulin Guersan, moulin à farine transformé par la suite en moulin à scierie. Il fournissait l’électricité au château et au village à raison d’une ampoule de 25 watts par maison, avant la venue du courant électrique.
C’est pour cela qu’on dit que le Château de Coat An Noz relève d’un compte de fée.
Photos du NET et article de l'Office de tourisme de Belle-Isle en Terre.