Mise à jour mardi 9 février 2021
Bonjour à tous
Il faut savoir qu'il a été rapporté qu'il n'y a pas obligation pour un maire d'affilier un plaisancier au CCAS de sa ville si celui-ci n'a pas un lien direct avec celle la ( un travail sur le territoire de la ville peut-être considéré comme un lien).
Maintenant certaines villes acceptent les plaisanciers d'autres non pour des motifs plus ou moins avouables. Le mieux est d'avoir une boîte postale et de s'inscrire au ccas d'une ville qui accepte encore en précisant que vous avez une boîte postale ce qui rassurera les employés municipaux du ccas déjà tellement surchargés de travail, c'est bien connu. D'ailleurs le maire se réfugit souvent derrière l'argument de surcroît de travail pour refuser votre demande.
Quand à l'argumentaire des maires pour " réguler" entendez "faire cracher" le plus possible les plaisanciers aux bassinets de leurs villes, il releve de l'adage qui dit que quand on veut tuer son chien il a la rage.
La pollution est en Martinique le fait d'un système d'égouts et de stations d'épuration obsolète et inadaptés mais chut! Ce n'est pas politiquement correct. La remise à niveau demanderait un tel effort financier de la part des communes et de la région qu'ils est beaucoup plus facile et fédérateur de taper sur les plaisanciers.
Quand à la pollution sonore, je ne savais pas que la dunette, paille coco, le rendez-vous était des bateaux! Et que dire des campements sauvages sur les plage le samedi soir!
D'ici qu'ils nous obligent à porter un pavillon jaune il faut s'y attendre ! On verra fleurir des bouées et balisages comme autant de miradors et barbelés maritimes.
Bonne journée à tous et carpe diem !
Synthèse de la réunion du 01/02/21 en mairie de Ste-Anne
Une réunion s'est tenue lundi 1er février à la mairie de Ste-Anne en présence du maire de Ste-Anne, du maire du Marin, accompagné d'un adjoint et de personnes chargées de l’aménagement du territoire, ainsi que deux consultants du cabinet Eurotrans chargé d'un audit sur l’aménagement de la baie du Marin - audit dont nous n’avons pas bien compris les objectifs.
Notons qu’une information erronée a été transmise le matin même (par qui ?) sur le canal 8 : cette réunion n’est pas publique. Les personnes qui se sont présentées n’ont pu y participer.
Cette réunion faisait suite à une demande de rendez-vous de notre part au maire de Ste-Anne dans le but de présenter l’association des plaisanciers en Martinique ALPM en cours de constitution.
Nous étions quatre représentants des plaisanciers :
* Thierry Lescouet en tant que créateur du groupe Facebook « voiliers confinés en Martinique » fort de 2200 membres.
* Frédéric Schlechter, Président de l'ALPM.
* Yves Fabre, Trésorier adjoint de l'ALPM et responsable de l'amicale des plaisanciers (180 membres) qui organise une sortie marche chaque jeudi.
* Catherine Saintot, secrétaire adjointe de l'ALPM.
L'objectif de cette réunion était d’établir un contact avec des représentants des plaisanciers dans le cadre de l'audit en cours. La cible affichée est de mettre en place des zones de mouillage sur bouées et d’interdire le mouillage forain. Cet espace doit permettre d’accueillir les bateaux de passage aussi bien que ceux qui restent plus longtemps.
L'objectif de l'ALPM est de favoriser l’intégration des plaisanciers dans un esprit constructif et coopératif (voir extrait des statuts ci-après).
Sa priorité actuelle est de faire valoir le droit des plaisanciers à s'inscrire au CCAS pour obtenir une adresse officielle.
Dès le début de la réunion Thierry a demandé aux deux maires leur position sur ce point.
Leur position est claire : les CCAS n'acceptent que les plaisanciers de la marina ou sur bouée (donc personne à Ste-Anne).
Leur argument est que les plaisanciers sont hors du territoire de la municipalité (300m) et que cela représente une charge importante pour le CCAS.
Thierry a réaffirmé que les CCAS sont dans l'obligation légale d'accepter les plaisanciers.
Fréderic a souligné l’importance pour les plaisanciers sans adresse d’obtenir cette adhésion car, sans elle, ils ne peuvent faire aucune démarche administrative. Thierry a signalé que des actions sont prévues par des personnes à titre privé. Le maire de Ste-Anne a affirmé qu’il est favorable à une action en justice car cela permettrait de clarifier les droits de chacun et d’impliquer les pouvoirs publics et notamment la Direction de la Mer. Cette position étant maintenant affirmée publiquement, l’ALPM fera des actions pour faire avancer ce dossier dans le respect du droit.
Le débat a ensuite porté sur la surpopulation des mouillages et la nuisance que cela entraîne.
Les arguments écologiques ont été échangés : pollution des eaux de baignade principalement, nuisance visuelle, nuisance sonore les week-ends, etc. Il a été rappelé que les nuisances proviennent également de la terre et, de notre point de vue, de manière plus importante.
Thierry a d’abord rappelé que la surpopulation actuelle est due aux mesures de restriction des mouvements imposées aux bateaux. Il décrit la diversité des populations de plaisanciers pour mettre en évidence des comportements et des problématiques différents :
. bateaux habités par des familles qui travaillent ici et scolarisent leurs enfants,
. bateaux de voyage bloqués ici depuis la crise du covid19,
. bateaux en escale touristique plus ou moins longue,
. bateaux en escale technique,
. bateaux à l’abandon,
. bateaux de location,
. vedettes rapides venant faire la fête à Ste-Anne le week-end…
L’aspect économique a été abordé.
Yves a fait remarquer vertement qu’il ne faut pas prendre les plaisanciers uniquement pour des parasites car ils contribuent très largement à l’économie locale. Il a déploré qu’aucun artisan et commerçant du monde nautique ne soit installé à Ste-Anne. Le maire du Marin a réfuté l’argument économique au motif que ce n’est pas l’activité nautique qui fait vivre la ville…
Les auditeurs nous ont posé deux questions pour lesquelles ils nous demandent de faire des propositions :
• Combien de bateaux sont acceptables à Ste-Anne ?
• Comment faire contribuer les plaisanciers aux charges de la collectivité, principalement les ordures ?
Annexe : Objectifs de l’ALPM
Article 2
But de l’association
Cette association a pour but de :
• Développer une aide aux plaisanciers de Martinique dans leur recherche d’intégration à la population de la Martinique.
• Permettre au plus grand nombre de plaisanciers de découvrir des sites naturels au moyen de diverses activités qui viseront également à sensibiliser les participants au respect de la personne et de l’environnement.
• Favoriser la découverte de la culture martiniquaise.
• Fédérer les différents groupes ou associations sur des projets communs.
L’association développera si possible des partenariats avec des organismes de protection de la nature.
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