Ce samedi 17 avril 2021, les deux chaines françaises consacreront leur antenne aux obsèques royales.
Le seul imprévu pour Buckingham aura été la liste des invités, réduite à trente personnes, qui seront toutes masquées, à cause de la pandémie. Les porteurs du cercueil et le clergé ne comptent pas parmi ces trente personnes.
La reine Elizabeth II sera ainsi entourée par ses quatre enfants : le prince Charles et son épouse Camilla, la princesse Anne et son mari le vice-amiral Sir Tim Laurence, le prince Andrew et enfin, le prince Edward accompagné de son épouse Sophie de Wessex.
Avec eux, les petits-enfants du couple royal : le prince William et son épouse Kate Middelton, le prince Harry (sans Meghan Markle, enceinte et à qui les médecins ont déconseillé le voyage), la princesse Béatrice et son mari Edoardo Mapelli Mozzi, la princesse Eugenie et son époux Jack Brooksbank, Zara et Mike Tindall, Peter Phillips ainsi que Louise Windsor et son frère James.
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Les enfants de la défunte princesse Margaret ont également été invités : Lady Sarah Chatto et son mari Daniel Chatto, ainsi que le comte de Snowdon. Le duc de Gloucester, le duc et la duchesse de Kent, de même que la princesse Alexandra seront eux aussi présents.
Enfin, trois membres de la famille allemande du prince Philip assisteront aux funérailles : le prince héritier Bernhard de Bade, petit-neveu du duc d’Edimbourg, le prince Donatus de Hess et le prince Philippe de Hohenlohe-Langenbourg. Amie proche du défunt, la comtesse Patricia (Knatchbull) Mountbatten de Birmanie sera aussi présente.
Le Premier ministre Boris Johnson sera absent. Il a préféré « permettre au plus grand nombre possible de membres de la famille d’assister aux funérailles », a expliqué dans un communiqué Downing Street. Il suivra la cérémonie depuis sa résidence de Chequers.
Une cérémonie aux connotations militaires
« Foutez-moi à l’arrière de la Range Rover et amenez-moi à Windsor », avait déclaré le duc d’Edimbourg à Elisabeth II, au sujet de ses obsèques, selon le Daily Mail.
Il a été entendu. Son cercueil sera transporté à bord d’un 4X4 Land Rover que Philip a lui-même contribué à concevoir, à l’entrée du château.
Il repose actuellement dans la chapelle privée du château de Windsor, dans un cercueil fait de chêne anglais et doublé de plomb, drapé de son étendard, selon The Times. Une manière de conserver le corps plus longtemps possible en le préservant au maximum de l’humidité.,
La cérémonie sera d’une « précision militaire et constituera surtout la célébration d’une vie bien vécue », a indiqué le général Nick Carter, chef des forces armées, sur la BBC. « Elle montrera également à quel point les forces armées l’aimaient et le respectaient ».
Après la cérémonie, le prince Philip sera d’abord inhumé dans le caveau royal des jardins Frogmore, le 17 avril. Mais lorsque la reine Elizabeth II décédera, le cercueil du duc d’Edimbourg sera déterré. Il sera inhumé au côté de la reine, dans la chapelle commémorative du cimetière royal.
Une entrée réglée comme du papier à musique
De l’arrivée du cercueil à l’entrée dans la chapelle, la cérémonie est réglée comme du papier à musique. La procession à laquelle prendront part à pied le prince Charles et les autres membres de la famille royale britannique débutera à 15 h 45, heure française.
La reine se rendra séparément à la chapelle pour le service. Une fanfare, dirigée par les Grenadier Guards, dont Philip a été le colonel pendant quarante-deux ans, accompagnera la procession.
Le parcours de la procession, qui durera huit minutes, sera bordé par des représentants de la Royal Navy, des Royal Marines, des Highlanders, du 4e Bataillon du Royal Regiment of Scotland et de la Royal Air Force.
La Royal Horse Artillery de la King’s Troop tirera au canon depuis la pelouse est du château de Windsor pendant toute la durée de la procession, et la cloche de la tour à l’extrémité ouest du château sonnera
À 15 h 53, à l’arrivée du cercueil, le Rifles Regiment jouera l’hymne national britannique. Des membres de la Cavalerie Domestique seront alignées sur les marches, le cercueil sera porté jusqu’en haut des marches de la chapelle Saint-George, accompagné par un groupe de cornemuse de la Royal Navy qui lancera un appel nautique connu sous le nom de The Still.
Le cercueil, drapé de l’étendard, surmonté du béret de la marine et de l’épée du duc d’Edimbourg, sera accueilli par le doyen de Windsor et l’archevêque de Canterbury, Justin Welby.
C’est ce dernier, chef spirituel des anglicans, qui présidera l’office. Il a invité vendredi les Britanniques de toutes confessions à soutenir la reine lors de cette difficile épreuve. À 16 h, une minute de silence sera observée dans toute la Grande-Bretagne.
Une famille royale scrutée de près
L’archevêque de Canterbury a également prié les Britanniques de ne pas se fier au comportement « extérieur » de la reine – qui reflétera probablement « l’extraordinaire courage et dignité dont elle a toujours fait preuve » - pour juger de sa peine, lors de ce « moment d’angoisse ».
L’attitude d’Elizabeth II ne sera pas la seule à être scrutée. Ces funérailles marquent les retrouvailles entre Harry et William, depuis l’interview d’Harry et Meghan et les accusations de racisme envers la famille royale.
Unis en 1997 derrière le cercueil de leur mère Diana, les deux fils du prince Charles marcheront sur la même ligne pour suivre le cercueil du duc d’Edimbourg mais leur cousin Peter Phillips prendra place entre eux.
Cette séparation des deux frères a fait couler beaucoup d’encre dans la presse britannique, le Times y voyant « soit une bizarrerie du dispositif, soit une tentative délibérée de les séparer ».
Autre entorse aux traditions, la reine Elizabeth II a décidé que les membres de la famille royale seront tous habillés en civil. Une façon de ne pas mettre en porte-à-faux son fils Edward et son petit-fils Harry.
Le premier appartient toujours à la Navy, mais son amitié avec le défunt financier Jeffrey Epstein, poursuivi pour trafic de mineures, aurait pu susciter un sérieux mécontentement au sein des instances militaires.
Quant à Harry, malgré deux missions en Afghanistan, il n’a désormais le droit de porter ses médailles de service que sur un costume civil, après avoir perdu ses titres militaires honorifiques en décidant de ne plus être un membre actif de la famille royale.
Tout sera fait pour montrer le visage d’une famille unie face au deuil. Presque comme une famille normale, en somme.
Obsèques du Prince Philip : TF1 et France 2 bouleversent leurs programmes ce samed
Obsèques du prince Philip. Comment vont se dérouler les funérailles royales ce samedi
Huit jours après la mort du duc d’Edimbourg au château de Windsor à l’âge de 99 ans, les obsèques du prince Philip seront célébrées ce samedi 17 avril dans l’enceinte de ce même domaine royal, situé à l’ouest de Londres. Une cérémonie particulière à plus d’un titre.
Le prince Philip, décédé vendredi 9 avril, à l’âge de 99 ans, n’a jamais beaucoup goûté les lourdeurs du protocole. Il aurait sûrement apprécié la (relative) simplicité qui présidera à ses funérailles, ce samedi 17 avril.
Elles auront lieu à la chapelle St-George, dans le parc du château de Windsor, à partir de 15 h heure locale, soit 16 h, heure française.
En pleine pandémie mondiale, et même si le Royaume-Uni a levé certaines de ses restrictions, la famille royale ne pouvait de toute façon pas se permettre une cérémonie fastueuse. Elle ne sera pas pour autant galvaudée. Ni improvisée !
Comme pour chaque membre de la famille royale, le déroulement des obsèques a été défini bien à l’avance, et les ultimes répétitions se sont tenues ce vendredi 16 avril.
"C’est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le Prince Philip, duc d’Édimbourg. Son Altesse royale est décédée paisiblement ce matin au château de Windsor". C'est par ce communiqué que le palais de Buckingham a annoncé vendredi dernier le décès de l'époux de la reine Elizabeth II, à l'âge de 99 ans.
Alors que les obsèques se tiendront ce samedi après-midi à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, en présence d'une trentaine de convives seulement, pour cause de pandémie, TF1 et France 2 proposent des éditions spéciales.
Sur TF1, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau prennent l’antenne dès 15h05. En plateau, ils seront entourés de plusieurs invités experts de la société britannique et spécialistes de la monarchie anglaise, parmi lesquels Jane Birkin, Vincent Meylan, responsable des pages Royautés et Histoire du magazine Point de Vue, la romancière et journaliste Irène Frain, Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, et, en direct de la capitale britannique, Marc Roche, correspondant du Point à Londres, et auteur du livre Elle ne voulait pas être reine.
Les deux journalistes retrouveront également les envoyés spéciaux en Grande-Bretagne, en direct de Londres, et de Windsor. Une émission retransmise également en simultanée sur LCI.
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Du côté de France 2, Thomas Sotto et Stéphane Bern prennent les commandes de l’événement dès 15h05, accompagnés d’Adelaïde de Clermont-Tonnerre, journaliste et écrivaine et Philippe Harrouard, journaliste, ainsi que les correspondants en direct de Londres, Matthieu Boisseau et Stéphanie Perez, pour recueillir les témoignages et réactions du peuple britannique. Cette Edition spéciale sera également à suivre sur les antennes de TV5MONDE.
Par conséquent le match de rugby du tournoi des 6 Nations féminin Irlande / France bascule sur France 4, et le programme La p'tite librairie ne sera pas diffusé samedi 17 avril. La suite de la programmation de France 2 reste inchangée.
Celles-ci seront retransmises dans le monde entier. En France, TF1 proposera dès 15h05 une édition spéciale présentée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau. En plateau, ils seront entourés de plusieurs invités experts de la société britannique et spécialistes de la monarchie anglaise, parmi lesquels la chanteuse Jane Birkin, Vincent Meylan, responsable des pages royautes et histoire de Point de vue, la romancière et journaliste Irène Frain, Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, et en direct de Londres, Marc Roche, correspondant du Point et auteur d’Elle ne voulait pas être reine.
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